AccueilHow to be Me
Mar 2 Mai 2023 - 12:19
Orpheus & Dany
¡ Ay pinche mio ! Que cabron !
Je bascule en arrière, bats des bras un moment pour réussir à me rééquilibrer. Puis je regarde le désordre que je viens de mettre autour de moi, dépité. Quelle idée, aussi, de se débrouiller seul avec un bras dans le plâtre, pas vrai ? Et pourtant, j'avais envie de bien faire, pour une fois, et de me rendre un minimum utile. Et voilà.
Me voilà donc au niveau du bar, avec du verre brisé et du bordel partout autour de moi. Pourquoi ? Parce que j'ai grimpé sur ce putain de comptoir pour atteindre les caisses en bois au-dessus des bouteilles. Dedans ? Des verres neufs. Qui étaient neufs, en tout cas. J'me suis tout pris sur le coin de la gueule, et j'ai évité la chute par je ne sais quel miracle.
Mes Dr Martens crissent sur le verre quand je saute du comptoir et j'me dirige d'un pas rageur vers la réserve.
Les larmes aux yeux, j'en sors un instant après avec un balais, une pelle et un sac poubelle. C'est débile, j'en ai les mains qui tremblent. Je vois ça comme un énième échec, le reflet de mon inutilité et de ma stupidité.
Dans un geste agacé, je jette la pelle par terre. Elle tape contre les bouts de verre, et quand je relève mon regard, c'est pour croiser celui d'Orpheus, au niveau de l'entrée. Ça me noue un peu plus l'estomac d'être surpris commeça. De mon bras platré, j'essuie mes yeux mouillés, refoulant mon envie de l'envoyer boulet sans aucune douceur. Je me mords la lèvre inférieure. Je crois qu'il a compris, depuis le temps, que sa seule présence me dérangeait. Pas de sa faute. Il a débarqué dans ma vie à un moment plutôt ... difficile. Et j'ai l'impression qu'il ploie sur ses épaules le fantôme d'Aamir. Comme s'il avait pris sa place.
J'ai pas besoin d'aide, je cingle en commençant à balayer, anticipant une possible proposition de sa part. J'ai deux mains gauches, ça me fait chier.
Je baragouine encore quelques insultes en espagnol à mon égard, renifle un coup sans pour autant réussir à refouler les larmes qui coulent un peu toutes seules sur mes joues.
T'as b'soin d'un truc ? je rajoute en relevant mes prunelles sur lui. J'oublie que la Péniche est grande et peut être un peu impressionnante quand on a pas l'habitude.
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Re: How to be Me
Jeu 4 Mai 2023 - 12:22
J'explore la péniche depuis quelques jours et j'essaie de réaliser que désormais c'est ici chez moi. Je pensais que la liberté serait une vraie délivrance, et pourtant je me rends compte que certaines vieilles habitudes me manquent. Cela ne veut pas dire que j'y retournerais, ça pour rien au monde ! Mais ce serait idiot de nier le fait que mon atelier là-bas était merveilleux. C'était mon refuge, l'endroit où j'aimais me rendre quand j'avais besoin de me sentir à l'abri. Ici, je n'ai nul part où je me sens en sécurité. Ce qui est assez paradoxale. Quand y on pense, je le suis tout simplement dans chaque recoin de cette endroit. J'imagine qu'il me faut juste un peu de temps pour m'habituer à cette nouvelle vie.
J'ai quitté ma couchette en emportant avec moi la couverture. Depuis mon plus jeune âge j'ai toujours aimé ça, la couette jetée sur les épaules j'avais l'impression d'être un roi avec une longue cape. En dessous, je porte l'unique boxer qu'il me reste. Je regrette de ne pas avoir pensé à emmener d'autres vêtements avec moi lorsque j'ai quitté la plate-forme. Comment aurais-je pu savoir que le moment de la libération allait arrivé ? Thaïs m'a rapporté ma machine à coudre, ce n'est donc qu'une question de temps avant que je puisse me reconstruire une garde-robe. Mais je n'ai pas la tête à ça en ce moment. Une part de moi pense que l'heure est aux rencontres. Il faut que j'apprenne à connaître les gens qui partageront mon quotidien, et malheureusement ce n'est pas derrière ma fidèle machine que je vais le faire.
J'entends un lourd fracas à quelques mètres de moi et je m'empresse d'aller voir. Plus par curiosité que par véritable inquiétude. Je tourne la tête pour observer Dany piquer sa crise, il lance la pelle par terre et je ne peux m'empêcher de sourire. Il y a quelque chose de tellement vrai chez ce garçon. Chacune de ses émotions semblent s'échapper de tous les pores de sa peau. C'est un peu comme s'il n'avait pas d'autres choix que d'en être la victime, comme s'il n'avait pas le choix que d'obéir à une sorte de pulsion primaire, comme si son corps n'était pas assez grand pour contenir plusieurs émotions à la fois...un peu comme une fée. La comparaison est assez mignonne même si je suis à peu près sûr qu'il n'appréciera pas l'entendre. Je peux voir la colère dans son regard lorsqu'il pose ses yeux sur moi. En temps normal j'aurais eu peur de ce genre de réaction, mais il y avait quelque chose de différent chez lui. Malgré toutes les apparences, j'arrive à percevoir en lui la victime plutôt que le bourreau. Plus j'y pense et plus ce me rappelle...Tony.
Mes jambes vacillent et je me rattrape en m'appuyant sur le coin de la porte. La couverture glisse de mes épaules et vient former un petit tas autour de mes pieds. En temps normal je suis tout sauf pudique mais à cet instant précis je me sens véritablement ridicule. Je m'empresse de ramasser la couverture et de l'enrouler à nouveau sur mes épaules en tentant de retrouver une certaine contenance.
« Non je crois pas...j'ai juste entendu du bruit et je me suis dit que j'allais venir voir... »
Je commence à comprendre ce qui me bouleverse tant chez lui. Des fantômes du passé que je pensais avoir totalement oublié refont surface.
« En fait...je crois que c'est moi qui ai besoin d'aide... »
J'ai quitté ma couchette en emportant avec moi la couverture. Depuis mon plus jeune âge j'ai toujours aimé ça, la couette jetée sur les épaules j'avais l'impression d'être un roi avec une longue cape. En dessous, je porte l'unique boxer qu'il me reste. Je regrette de ne pas avoir pensé à emmener d'autres vêtements avec moi lorsque j'ai quitté la plate-forme. Comment aurais-je pu savoir que le moment de la libération allait arrivé ? Thaïs m'a rapporté ma machine à coudre, ce n'est donc qu'une question de temps avant que je puisse me reconstruire une garde-robe. Mais je n'ai pas la tête à ça en ce moment. Une part de moi pense que l'heure est aux rencontres. Il faut que j'apprenne à connaître les gens qui partageront mon quotidien, et malheureusement ce n'est pas derrière ma fidèle machine que je vais le faire.
J'entends un lourd fracas à quelques mètres de moi et je m'empresse d'aller voir. Plus par curiosité que par véritable inquiétude. Je tourne la tête pour observer Dany piquer sa crise, il lance la pelle par terre et je ne peux m'empêcher de sourire. Il y a quelque chose de tellement vrai chez ce garçon. Chacune de ses émotions semblent s'échapper de tous les pores de sa peau. C'est un peu comme s'il n'avait pas d'autres choix que d'en être la victime, comme s'il n'avait pas le choix que d'obéir à une sorte de pulsion primaire, comme si son corps n'était pas assez grand pour contenir plusieurs émotions à la fois...un peu comme une fée. La comparaison est assez mignonne même si je suis à peu près sûr qu'il n'appréciera pas l'entendre. Je peux voir la colère dans son regard lorsqu'il pose ses yeux sur moi. En temps normal j'aurais eu peur de ce genre de réaction, mais il y avait quelque chose de différent chez lui. Malgré toutes les apparences, j'arrive à percevoir en lui la victime plutôt que le bourreau. Plus j'y pense et plus ce me rappelle...Tony.
Mes jambes vacillent et je me rattrape en m'appuyant sur le coin de la porte. La couverture glisse de mes épaules et vient former un petit tas autour de mes pieds. En temps normal je suis tout sauf pudique mais à cet instant précis je me sens véritablement ridicule. Je m'empresse de ramasser la couverture et de l'enrouler à nouveau sur mes épaules en tentant de retrouver une certaine contenance.
« Non je crois pas...j'ai juste entendu du bruit et je me suis dit que j'allais venir voir... »
Je commence à comprendre ce qui me bouleverse tant chez lui. Des fantômes du passé que je pensais avoir totalement oublié refont surface.
« En fait...je crois que c'est moi qui ai besoin d'aide... »
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Re: How to be Me
Sam 6 Mai 2023 - 13:05
Mes yeux suivent la couverture qui tombent à ses pieds, et il y a un ange qui passe. Ma bouche s'ouvre, aucun son ne sort.
Accroché à mon balais, je reste figé, relève un regard parfaitement circonspect sur son visage, et dans la foulée, il se recouvre bien vite. Je … Quoi ?
Euh ...
Ça a le mérite au moins de me couper net dans mon agacement. Je cligne des yeux, fronce les sourcils. Une part de moi a envie de prendre peur. Après tout, on le connaît pas, ici. Et s'il était un vrai détraqué ? Si c'était un gros pervers, et qu'il comptait me faire du mal, oui, spécifiquement à moi ?
Mais l'autre part de moi s'attendait tellement peu à voir le corps pratiquement nu d'un homme que je remue pas d'un cil, le cerveau vidé de toute pensée. C'est quand il reprend la parole qu'il se réactive un minimum, comme si on rallumait un ordinateur, et je rebaisse la tête vers le sol jonché de verre, reprenant mon nettoyage.
Ouais. C'est juste moi qui fais des conneries sans arrêt, je marmonne. Fais gaffe à où tu mets tes pieds.
J'ose même pas lui demander pourquoi est-ce qu'il se balade à poil, peut-être car j'ai un peu peur de la réponse. Alors ... faisons comme s'il ne s'était rien passé.
Sous son regard, je ramasse les éclats de verre et les fous dans le sac poubelle.
Finalement, il daigne répondre à ma question. Il a besoin d'aide ? Je regrette presque de lui avoir demandé.
Je me redresse, appuie mon corps sur le comptoir et croise mes bras contre mon buste en l'observant. Il a l'air mal à l'aise. J'le comprends. Quelle idée, putain de merde.
Qu'est-ce qui t'arrive ?
J'suis pas le mieux placé pour aider les gens, en règle général. Ici, personne compte réellement sur moi, même s'ils me font croire le contraire. J'suis trop … instable. Trop flippé, trop traumatisé, j'en sais rien. Ils essaient juste de faire en sorte que je me sente pas trop exclu, c'est sûr.
Tu veux ... boire un truc ?
J'sais pas si c'est une bonne idée de lui proposer de rester là en étant dans cet accoutrement, mais moi, j'ai bien envie de me descendre un verre - un pas cassé -. Sans attendre sa réponse, je contourne le bar et sort une bouteille de whisky et deux verres. S'il en veut pas, ce sera pour moi aussi. J'en profite tant qu'il y a personne dans les parages.
Accroché à mon balais, je reste figé, relève un regard parfaitement circonspect sur son visage, et dans la foulée, il se recouvre bien vite. Je … Quoi ?
Euh ...
Ça a le mérite au moins de me couper net dans mon agacement. Je cligne des yeux, fronce les sourcils. Une part de moi a envie de prendre peur. Après tout, on le connaît pas, ici. Et s'il était un vrai détraqué ? Si c'était un gros pervers, et qu'il comptait me faire du mal, oui, spécifiquement à moi ?
Mais l'autre part de moi s'attendait tellement peu à voir le corps pratiquement nu d'un homme que je remue pas d'un cil, le cerveau vidé de toute pensée. C'est quand il reprend la parole qu'il se réactive un minimum, comme si on rallumait un ordinateur, et je rebaisse la tête vers le sol jonché de verre, reprenant mon nettoyage.
Ouais. C'est juste moi qui fais des conneries sans arrêt, je marmonne. Fais gaffe à où tu mets tes pieds.
J'ose même pas lui demander pourquoi est-ce qu'il se balade à poil, peut-être car j'ai un peu peur de la réponse. Alors ... faisons comme s'il ne s'était rien passé.
Sous son regard, je ramasse les éclats de verre et les fous dans le sac poubelle.
Finalement, il daigne répondre à ma question. Il a besoin d'aide ? Je regrette presque de lui avoir demandé.
Je me redresse, appuie mon corps sur le comptoir et croise mes bras contre mon buste en l'observant. Il a l'air mal à l'aise. J'le comprends. Quelle idée, putain de merde.
Qu'est-ce qui t'arrive ?
J'suis pas le mieux placé pour aider les gens, en règle général. Ici, personne compte réellement sur moi, même s'ils me font croire le contraire. J'suis trop … instable. Trop flippé, trop traumatisé, j'en sais rien. Ils essaient juste de faire en sorte que je me sente pas trop exclu, c'est sûr.
Tu veux ... boire un truc ?
J'sais pas si c'est une bonne idée de lui proposer de rester là en étant dans cet accoutrement, mais moi, j'ai bien envie de me descendre un verre - un pas cassé -. Sans attendre sa réponse, je contourne le bar et sort une bouteille de whisky et deux verres. S'il en veut pas, ce sera pour moi aussi. J'en profite tant qu'il y a personne dans les parages.
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Re: How to be Me
Dim 7 Mai 2023 - 21:06
Comment ai-je fait pour ne pas le remarquer plus tôt ? Il faut bien avouer que je n'ai plus pensé à Tony depuis ce qui me semble être une véritable éternité. En y repensant, je me rends compte que je n'ai jamais vraiment eu l'occasion de véritablement tourné la page sur notre histoire. L'apocalypse nous a séparé et je n'ai jamais pu lui dire au revoir. J'essaie de me rappeler de la dernière chose que je lui ai dites, mais tout est trop flou. Je tente de redessiner son visage dans mon esprit mais les traits sont grossiers. La seule chose qui me reste de lui c'est ce souvenir d'un homme qui me poussait à me dépasser. Une personne qui croyait en moi plus que j'en serais jamais capable. Un être humain qui me faisait me sentir différent des autres. Quelqu'un qui était capable de m'aimer et de me dire quand j'allais trop loin.
Dany n'a fait aucune de ses choses et pourtant quand je le vois, j'ai comme une impression de déjà vu. La manière dont il me regarde, sa façon qu'il a d'être à fleur de peau, font naître en moi en sentiment que je ne pensais plus être en mesure de ressentir. J'ai perdu jusqu'au droit d'être attiré par un autre homme en vivant sur la plate-forme. J'ai l'impression de faire une énorme bêtise, je sens une angoisse sinistre s'étendre dans mes entrailles. Je commence à trembler. Je resserre la couverture sur mes épaules, mais au fond de moi je sais que ce n'est pas le froid qui me fait frissonner.
J'écoute sa voix en essayant de me calmer. Je tente de concentrer mon attention sur l'instant présent. Il me propose de boire un verre. Je pense que c'est une excellente idée.
« Avec plaisir ! »
Je m'avance vers lui en prenant une grande inspiration pour tenter de dissimuler la panique qui grandit en moi. Je m'installe sur un des tabourets du bar et j'attrape un des verres qu'il vient de servir. Je le bois d'une traite. Je sens le liquide me brûler la gorge et une douce chaleur enveloppe mon estomac.
« Je suis terrorisé... »
Mon regard fixé sur mon verre vide, je tente d'organiser les idées dans ma tête. Les mots sortent un peu comme il viennent.
« Je me demande ce qu'il va se passer maintenant que je suis libre. J'ai envie de me faire de nouveaux amis...parce que la vie ne vaut pas le coup d'être vécue tout seul...mais en même temps je crève de peur de m'attacher à des gens que je risque de perdre. J'ai la tête en vrac... »
Je lève mon regard vers lui. Un violent frisson parcours l'ensemble de mon corps, presque comme un sursaut. Je sens l'ensemble de mes muscles se tendre alors que je resserre mes bras atour de mon corps.
« Désolé...je te parle de mes problèmes comme si j'étais le seul à en avoir. Tu dois sûrement avoir mieux à faire que m'écouter jouer les martyres... »
Je devrais me lever et partir...pourtant au fond de moi une petite voix me dit que je suis exactement là où je suis censé me trouver. J'imagine que les effets de l'alcool commence probablement à agir.
Dany n'a fait aucune de ses choses et pourtant quand je le vois, j'ai comme une impression de déjà vu. La manière dont il me regarde, sa façon qu'il a d'être à fleur de peau, font naître en moi en sentiment que je ne pensais plus être en mesure de ressentir. J'ai perdu jusqu'au droit d'être attiré par un autre homme en vivant sur la plate-forme. J'ai l'impression de faire une énorme bêtise, je sens une angoisse sinistre s'étendre dans mes entrailles. Je commence à trembler. Je resserre la couverture sur mes épaules, mais au fond de moi je sais que ce n'est pas le froid qui me fait frissonner.
J'écoute sa voix en essayant de me calmer. Je tente de concentrer mon attention sur l'instant présent. Il me propose de boire un verre. Je pense que c'est une excellente idée.
« Avec plaisir ! »
Je m'avance vers lui en prenant une grande inspiration pour tenter de dissimuler la panique qui grandit en moi. Je m'installe sur un des tabourets du bar et j'attrape un des verres qu'il vient de servir. Je le bois d'une traite. Je sens le liquide me brûler la gorge et une douce chaleur enveloppe mon estomac.
« Je suis terrorisé... »
Mon regard fixé sur mon verre vide, je tente d'organiser les idées dans ma tête. Les mots sortent un peu comme il viennent.
« Je me demande ce qu'il va se passer maintenant que je suis libre. J'ai envie de me faire de nouveaux amis...parce que la vie ne vaut pas le coup d'être vécue tout seul...mais en même temps je crève de peur de m'attacher à des gens que je risque de perdre. J'ai la tête en vrac... »
Je lève mon regard vers lui. Un violent frisson parcours l'ensemble de mon corps, presque comme un sursaut. Je sens l'ensemble de mes muscles se tendre alors que je resserre mes bras atour de mon corps.
« Désolé...je te parle de mes problèmes comme si j'étais le seul à en avoir. Tu dois sûrement avoir mieux à faire que m'écouter jouer les martyres... »
Je devrais me lever et partir...pourtant au fond de moi une petite voix me dit que je suis exactement là où je suis censé me trouver. J'imagine que les effets de l'alcool commence probablement à agir.
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