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Uneasiness...
Mar 18 Avr - 17:43
Uneasiness...
I feel out of place, out of time, out of my mind
De tous les endroits où je me retrouve, il fallait que ce soit chez un Trône. Enfin, un ancien Trône ? Peu importe, il reste l’un de ceux qui nous ont pourchassés dans les égouts lors de la descente du Parlour. L’un de ceux qui a fait que nous avons été attrapés, puis condamnés. Je ne pensais pas que c’était lui le mari de Hailey. J’en suis toute retournée.
J’ai l’impression de marcher sur des œufs depuis les dernières 24 heures. J’étais placé dans un dortoir commun en attendant qu’on nous trouve de la place ailleurs et franchement… Je le regrette presque cet endroit. Je ne veux cependant pas cracher sur la chance que j’ai et… ma mère aurait sans doute trouvé le moyen de voir ça comme un signe. Hailey de la rébellion, Benjamin du régime fasciste et moi… la disgraciée, celle qui a voulu qu’on entende sa voix et à qui on a brisé les ailes…
J’ai peur de me réveiller. Peur que ce ne soit qu’un rêve. Peur que New Eden soit aussi pourri de l’intérieur. Peur que ces changements ne durent pas. Peur que l’on change d’avis et qu’on me condamne de nouveau.
C’est étrange parce que d’un autre côté, j’ai le cœur gonflé d’espoir ! J’ai envie de crier un « je vous l’avais dit ! Je vous l’avais dit que nous pouvions être meilleurs, que cet endroit n’allait pas s’effondrer parce que l’on ne torture plus sa population, parce que la misogynie a disparu ! ». Il vaut mieux pour l’instant que je me fasse toute petite. Il y a encore des irréductibles, des montres attendant leur heure. Ça… Colville me l’a prouvé. Me l’a montré.
Je sors de ma chambre à pas de souris. J’ai le ventre qui gargouille. Je ne sais pas trop quelle heure il est, je dors beaucoup depuis que nous avons été rescapés. Mon corps essaie de guérir, je suppose que mon esprit aussi. J’ai faim, il faudra vite que je trouve du travail pour subvenir à mes besoins, pour partir d’ici.
Je suis sortie de mes pensées alors que j’entends des pas. Je sursaute de plus belle, prête à prendre mes jambes à mon cou.
Freedom
IN MY HEAD
A SOUL ON FIRE AND A WILL TO LIVE
- Elliot Müller
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Re: Uneasiness...
Sam 22 Avr - 16:44
Ils sont quelques-uns à avoir survécus à Colville, à être revenus en même temps que Mason… Pas assez nombreux, tous terriblement affaiblis et blessés. Dire que ça me révolte et me rend littéralement malade est un doux euphémisme. Une partie de moi comprend qu’ils ne veulent pas faire douter et paniquer la population encore davantage, néanmoins ils semblent chercher à amoindrir – voire à cacher – les responsabilités des dirigeants… anciens dirigeants. Non seulement répéter les mêmes erreurs est un tantinet stupide et dangereux, mais est-ce que ça n’aiderait pas, à convaincre des partisans, de démontrer toute l’inhumanité et la barbarie qui ont eu lieux à Colville ? J’espère sincèrement qu’Armand et les autres généraux encore en place savent ce qu’ils font. Pour ma part, j'ai envie de hurler à chacun les horreurs qu'ils ont commises, les personnes qu'ils ont condamnées à mort.
Malgré tout, j’essaie de faire ce que je peux à mon niveau… Ce qui n’est pas forcément grand-chose reconnaissons-le. Mais j’essaie alors que j'ai juste envie de me replier sur moi-même à défaut de pouvoir... leur faire payer. Et rien qu'avoir ce genre de pensées me révulsent. Et je leur en veux pour ça aussi; Mais ce n'est rien à côté de cette rage, de cette peine et de cette douleur qui me vrillent le cœur à chaque instant.
Sans vraiment lui avoir demandé son avis, j’ai informé Benjamin que nous hébergerions Elliot le temps nécessaire. Si tant est qu’elle le désire évidemment. A-t-elle eu le choix ? Ou peut-être a-t-elle accepté sans réfléchir, trop perdue, trop déboussolée. Toujours est-il qu’elle semble angoissée et plutôt mal à l’aise. Peut-être que ça fait trop de changements, trop à assimiler tout simplement, ça le serait pour n’importe qui.
Je regarde l’heure.« Tu vas être en retard, ils vont partir sans toi. » Leo attrape un gâteau et se lève pour finir de se préparer. Donna doit passer le chercher pour l’emmener au parc avec ses enfants. Je l’entends commencer à courir et s’arrêter net. « Salut ! Toi c’est Elliot ! T’étais avec tonton Mason en prison ! Moi c’est Leo ! Tu veux du chocolat chaud, mamanley a fait du chocolat chaud pour toi ! Et des petits sablés ! Et de la compote ! Tu peux manger tout ça normalement ! » Il lui tend la main avec ce grand sourire qui ne le quitte que rarement au moment où j’arrive. J’adresse un sourire un peu désolé à la jeune femme, et je pose mes mains sur les épaules de mon fils.« Tu ne devais pas prendre son sac pour rejoindre les autres ? » « Oui, je voulais juste dire bonjour ! J’y vais ! Au revoir Elliot ! » Je me penche pour l’embrasser sur le crane avant qu’il ne file et j’esquisse un sourire, qui n'atteint pas mes yeux, en observant Elliot.« Bonjour Elliot. Désolée pour ce réveil un peu vif… Il ne voulait pas de faire peur. Tu as bien dormi ? Tu veux manger quelque chose ? » On frappe au même moment. « J’y vais maman ! A tout à l’heure ! » La porte claque. Se réouvre. « Pardooooon. » Et reclaque. Je ferme les yeux en laissant filer un soupir, avant de faire un signe de tête.« La cuisine est par là. »
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Re: Uneasiness...
Mar 25 Avr - 0:10
Benjamin n’arrivait pas à croire que l’intégralité du District cinq et du bidonville n’existaient plus. Et pourtant c’était vrai, ces deux secteurs n’existaient plus à cause de satanés terroristes et surtout de leurs bombes qui les avaient totalement détruit. Et le pire dans tout ça c’est que ces gens, ces rebuts de la société qu’ils avaient eu tant de mal à traquer, débusquer, interroger et ensuite envoyer vers leurs nouveaux habitats étaient désormais tous libres. Ils pouvaient en effet de nouveau marcher librement dans les rues de Walla Walla. Ils pouvaient de nouveau se mélanger aux honnêtes citoyens et recommencer à comploter dans le dos des forces de l’ordre de manière à pouvoir ensuite fomenter de nouveaux complots, organiser de nouvelles manifestations jusqu’à ce que vienne le jour où ils prendraient finalement le pouvoir aux militaires. S’en était affligeant, révoltant et tellement énervant en même temps.
A ce propos le militaire espérait fortement que Diego Martinez, l’homme que River et Benjamin avaient eu plaisir à faire parler juste avant de lui couper la langue, ait été une des victimes collatérales de cette explosion. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’il chercherait sans doute à se venger d’eux. Enfin bref à l’heure actuelle le Marines avait bien d’autres soucis en tête puisqu’Hailey lui avait dit, sans même prendre soin de lui demander son avis, qu’elle offrirait le gîte et le couvert à l’un ou l’une de ces réfugiés. Ce qui était totalement inconscient de sa part puisque cette personne, qui était sûrement dangereuse, côtoierait quotidiennement leurs enfants en plus de pouvoir accéder à l’intégralité des pièces de leur foyer. Benjamin était en tout cas contre cette idée mais il était cependant près à ne pas s’opposer à cette décision de peur de définitivement perdre la mère de ses enfants.
Celui-ci n'était donc pas vraiment heureux d'accueillir cette personne chez lui et il l'était encore moins lorsqu’Hailey lui annonça sans ménagement l'identité de cette étrangère avant de s'en retourner à ses occupations. Et pourquoi grimaçait-il ainsi ? Eh bien déjà parce qu’il n’avait pas eu un mot à dire sur la personne qu’ils allaient accueillir sous leur toit. Ensuite parce que sa femme l’avait totalement snobée après lui avoir annoncée cette nouvelle, ce qui était plutôt énervant. Mais surtout parce que Benjamin avait été l’un de ceux qui avaient participé à l’arrestation musclée de cette ex-rebelle qui se dénommait « Elliot ». En même temps ça aurait pu être bien pire si Hailey avait demandé à son traître de cousin de venir séjourner chez eux pendant un temps. Heureusement que celui-ci était marié et qu'il possédait une maison sinon le militaire aurait eu énormément de mal à devoir supporter sa présence tous les jours.
Enfin bref s’il ne voulait pas voir sa femme s’éloigner de lui et surtout s’il voulait « recoller » les morceaux avec Hailey, Benjamin devait donc se plier à ses moindres exigences. Ce qui était tout de même le monde à l’envers puisqu’il était l’homme de la maison et donc celui qui prenait les décisions mais bref passons. Le jeune homme avait donc accepté que cette jeune femme vive sous son toit, qu’elle partage leur repas et qu’elle passe également du temps avec leurs enfants. Mais sous sa surveillance, discrète bien entendu, parce qu’elle n’était finalement qu’une ex-rebelle, rancunière peut-être, qui pouvait essayer de monter la tête à leurs enfants. Benjamin qui était en tout cas chez lui, puisqu'en convalescence (le bras gauche plâtré), venait tout juste de se servir une tasse de café lorsqu'Hailey et Elliot pénétrèrent dans la cuisine.
Le militaire, qui ne semblait pas vraiment ravie de cette arrivée, posa alors sa tasse sur la table juste à côté de lui. Il se dirigea ensuite vers leur invitée, il la détailla de la tête aux pieds, avec une certaine arrogance, avant de simplement lui déclarer : - « Bonjour … » En lui présentant en même temps sa main droite tendue. Une main ferme et puissante qui attrapa rapidement la main de leur invitée et qui broya ensuite, volontairement, les phalanges de celle-ci pendant un très bref instant de manière à pouvoir lui faire comprendre qu'ici c'était lui le maître des lieux.
A ce propos le militaire espérait fortement que Diego Martinez, l’homme que River et Benjamin avaient eu plaisir à faire parler juste avant de lui couper la langue, ait été une des victimes collatérales de cette explosion. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’il chercherait sans doute à se venger d’eux. Enfin bref à l’heure actuelle le Marines avait bien d’autres soucis en tête puisqu’Hailey lui avait dit, sans même prendre soin de lui demander son avis, qu’elle offrirait le gîte et le couvert à l’un ou l’une de ces réfugiés. Ce qui était totalement inconscient de sa part puisque cette personne, qui était sûrement dangereuse, côtoierait quotidiennement leurs enfants en plus de pouvoir accéder à l’intégralité des pièces de leur foyer. Benjamin était en tout cas contre cette idée mais il était cependant près à ne pas s’opposer à cette décision de peur de définitivement perdre la mère de ses enfants.
Celui-ci n'était donc pas vraiment heureux d'accueillir cette personne chez lui et il l'était encore moins lorsqu’Hailey lui annonça sans ménagement l'identité de cette étrangère avant de s'en retourner à ses occupations. Et pourquoi grimaçait-il ainsi ? Eh bien déjà parce qu’il n’avait pas eu un mot à dire sur la personne qu’ils allaient accueillir sous leur toit. Ensuite parce que sa femme l’avait totalement snobée après lui avoir annoncée cette nouvelle, ce qui était plutôt énervant. Mais surtout parce que Benjamin avait été l’un de ceux qui avaient participé à l’arrestation musclée de cette ex-rebelle qui se dénommait « Elliot ». En même temps ça aurait pu être bien pire si Hailey avait demandé à son traître de cousin de venir séjourner chez eux pendant un temps. Heureusement que celui-ci était marié et qu'il possédait une maison sinon le militaire aurait eu énormément de mal à devoir supporter sa présence tous les jours.
Enfin bref s’il ne voulait pas voir sa femme s’éloigner de lui et surtout s’il voulait « recoller » les morceaux avec Hailey, Benjamin devait donc se plier à ses moindres exigences. Ce qui était tout de même le monde à l’envers puisqu’il était l’homme de la maison et donc celui qui prenait les décisions mais bref passons. Le jeune homme avait donc accepté que cette jeune femme vive sous son toit, qu’elle partage leur repas et qu’elle passe également du temps avec leurs enfants. Mais sous sa surveillance, discrète bien entendu, parce qu’elle n’était finalement qu’une ex-rebelle, rancunière peut-être, qui pouvait essayer de monter la tête à leurs enfants. Benjamin qui était en tout cas chez lui, puisqu'en convalescence (le bras gauche plâtré), venait tout juste de se servir une tasse de café lorsqu'Hailey et Elliot pénétrèrent dans la cuisine.
Le militaire, qui ne semblait pas vraiment ravie de cette arrivée, posa alors sa tasse sur la table juste à côté de lui. Il se dirigea ensuite vers leur invitée, il la détailla de la tête aux pieds, avec une certaine arrogance, avant de simplement lui déclarer : - « Bonjour … » En lui présentant en même temps sa main droite tendue. Une main ferme et puissante qui attrapa rapidement la main de leur invitée et qui broya ensuite, volontairement, les phalanges de celle-ci pendant un très bref instant de manière à pouvoir lui faire comprendre qu'ici c'était lui le maître des lieux.
Semper Fidelis
I am an American, fighting in the forces which guard my country and our way of life. I am prepared to give my life in their defense.
I will trust in my God and in the UNITED STATES OF AMERICA
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- Benjamin Blackbird
New Eden | Sénateur
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Re: Uneasiness...
Mer 26 Avr - 16:27
Le petit Leo vient à ma rencontre et commence à parler rapidement. J’ai… j’ai du mal à ne pas sourire en fait. Je suis visiblement une nouvelle attraction dans son paysage et ce n’est pas de la pitié que j’aperçois dans son regard, mais bien une franche curiosité joyeuse. Je lui tends la main alors qu’il se présente ce petit bonhomme et c’est Hailey qui apparait dans mon champ de vision pour s’assurer que Leo ne perde pas le fil du temps visiblement.
-Ne t’en fais pas, ça fait… chaud au cœur. Que je souffle.
Je sursaute cependant lorsque le petit claque la porte. Mon cœur bat la chamade, mais je retrouve vite un sourire en entendant Leo rouvrir et s’excuser. Même si la porte reclaque ensuite. Je suis… plus préparée nous allons dire.
-Je mangerais bien un petit quelque chose. Je n’ai pas encore retrouvé mon appétit d’avant ni mon poids il faut dire.
L’on m’a expliqué que ça pouvait prendre encore un peu de temps. J’ai repris un peu de kilos, mais je suis encore bien maigre… Je suis donc mon amie vers la cuisine et c’est là que je découvre son mari… J’espérais sincèrement ne pas tomber sur lui. Il semble que ce soit réciproque juste au regard arrogant qu’il pose sur moi, m’observant de la tête au pied.
Il me salue néanmoins et me tend la main. Je fais l’erreur d’en faire de même et il m’arrache un petit cri de douleur en me broyant les os. D’accord, le ton est donné. Sauf que je n’ai pas peur. Enfin, si, mais pas de lui, pas de ce qu’il représente. Il ne représente plus rien grâce à Armand.
-Ça va ? Vous avez assis votre autorité ô si fragile en broyant la main d’une ancienne esclave rachitique ? Vous devez vous sentir en contrôle désormais, je suppose. Mon ton est neutre, parce que j’énonce simplement un fait.
C’est d’un ridicule… Je ne me laisserai pas traiter ainsi. J’ai vécu Colville, j’ai vécu l’esclavagiste, la famine, la peste, d’être marquée au fer rouge, d’être battue, torturée… Et lui, me broie la main pour me faire comprendre qu’il est le chef chez lui ? Que je ne suis pas la bienvenue ? Je n’oublierai pas. Quel faible…
Freedom
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- Elliot Müller
- Administratrice
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Re: Uneasiness...
Ven 5 Mai - 18:57
Le sourire et l’attitude détendue d’Elliot me rassurent un peu. Je craignais que ce soit trop d’entrain et de bavardage pour elle, mais il semblerait que cela lui convienne. C’est la même chose pour Mason, mais lui a été habitué à ce remue-ménage et cette joie incessantes – et il a toujours aimé ça. Peut-être qu’elle ne le supportera pas tous les jours, mais c’est plutôt bon signe. Et puis, Leo et Lori sont adorables, ça devrait grandement aider.« Tant mieux alors. Il a déjà prévu de te demander de lui lire des histoires. » Adorables, sauf quand il claque des portes donc. Je lui dirais de faire attention. Pour elle et pour les deux petites d’ailleurs.
Je l’entraîne dans mon sillage jusqu’à la cuisine, avec pour objectif de la nourrir un peu – quelque peu ironique venant de moi malgré tout – et d’en profiter pour discuter un peu. Mais nous n’en avons malheureusement pas vraiment l’opportunité.
Je me fige une demi-seconde en voyant Benjamin. Et visiblement, chacun de nous aurait préféré ne pas se croiser ici. Habitants sous le même toit, il est évident que ça devait arriver, mais j’aurais souhaité un peu de répit. Je sais bien que je ne lui ai guère laissé le choix, mais ce n’est aucunement une raison pour toiser Elliot de la sorte. Si je me crispe un peu en voyant son regard passer sur elle, ce n’est rien comparé à la suite.« Benjamin ! » Mon rappel à l’ordre, instinctif, comme j’aurais pu reprendre un des enfants se comportant mal, s’accompagne d’un regard noir à son intention. Elliot prend la parole avant moi, nullement impressionnée, et je lui adresse un regard à la fois désolé et… rassuré ? Peut-être un peu. Ça ne va pas plaire à Benjamin, mais je suis heureuse qu’elle ne se laisse pas intimider de la sorte.
Je me déplace un peu, sans pour autant me placer devant elle, elle n’en a pas vraiment besoin. Pour rappeler ma présence à Benjamin peut-être, pour apporter mon soutien à Elliot sûrement. Je hausse un sourcil.« As-tu l’intention de marquer ton territoire d’autres façons ? Si c’est le cas, je préférerais que tu le fasses dans le jardin et non dans la maison, cela m’éviterait de devoir passer derrière toi pour nettoyer. » S’il compte se comporter comme un enfant, je peux bien le traiter de la sorte. Je le fixe, visiblement mécontente.« Elliot est mon invitée, ce qui implique qu’elle est sous ma responsabilité, et je ne tolérerais pas que l’on soit désagréable avec elle. » Cet élan de virilité et d’égo est plus que déplacé et stupide. Je le connais, je sais qu’il n’apprécie pas tout ça, qu’il va avoir besoin de temps pour tout assimiler. Il finira par s’y faire. Une partie de moi l’espère toujours quoi qu’il en soit. Il serait sans doute plus efficace de le brosser dans le sens du poil dans l’immédiat, même s’il ne le mérite guère. Je devrais faire un effort, pour Elliot si ce n'est pour lui, pour nous, mais je ne supporte pas ce genre de comportement.« As-tu jamais eu l’idée, ou le besoin, de te comporter comme une brute tout droit sorti de sa caverne avec moi ? Pourquoi le faire avec elle ? Elle a besoin d’un foyer Benjamin, un foyer rempli de bienveillance et de bonté. Nous sommes en mesure de lui offrir notre aide et notre soutien. Et nous le ferons. » J’ancre mon regard dans le sien.« Si sa présence est dérangeante, nous pouvons en discuter. Mais il serait opportun que tu réfléchisses à ce qui t'importe réellement, tu ne crois pas ? »
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