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Re: Margaret Critchlow ✸ Call me Maggie!

Lun 1 Juin 2020 - 18:45

• Octobre-Novembre 2015 / Portland, Oregon : Quand tout ça a commencé, tu étais donc à Portland. Comme beaucoup de gens, tu n'avais malheureusement pas prêté grande attention à tous ces faits divers qui émergeaient un peu partout. Après tout, le monde à l'époque, n'était déjà fait que de cela. Tu ne regardais d'ailleurs pas souvent les informations à cause de ça, ça te démoralisait trop. Et comme beaucoup, tu as donc bien déchanté quand les choses se sont corsées. Tu n'étais absolument pas prête. Ils ont d'abord parlé d'un virus qui serait maitrisé et déjà là, tu n'étais pas rassurée. Tu t'étais alors un peu plus penchée sur les infos et tu avais bien compris que le problème était d'ordre mondiale. Tu doutais donc que la situation était réellement sous contrôle. Chamboulée par tout cela, tu avais minutieusement suivi les consignes en restant enfermée chez toi et ce dès les premiers jours. Tu ne voulais prendre au risque. Le soir, assise à ta fenêtre, tu observais, la boule au ventre, les policiers patrouillaient avec plus d'intensité. Ça ne sentait pas bon du tout... Ça se confirmait d'ailleurs avec l'apparition des militaires dans la partie. Tout s'était fait progressivement, presque dans le dos de la population toute entière, et très vite le cauchemar avait pris une ampleur démesurée. Barrages, zones de quarantaines, messages d'alerte... Tu te serais crue dans un véritable film d'horreur apocalyptique. Malheureusement,tu comprendrais plus tard que ce n'était pas qu'une impression. La suite s'enchainait très vite et encore aujourd'hui, ces souvenirs sont confus dans ton esprit. La loi martiale, les camps de réfugiés, les émeutes, la violence, les pillages, l'anarchie. Avec un groupe d'amis, vous aviez décidé de vous rendre dans un camp, bien conscients que rester chez vous n'était plus une sécurité. Vous aviez alors foi en les militaires, en leur protection. Vous comptiez sur eux pour vous protéger des infectés mais aussi et surtout de vos congénères. Car jusque là, tu n'avais pas encore vu un infecté. Tu ne connaissais que la violence et la perfidie de l'Homme, c'était donc tout naturellement ce que tu craignais le plus. Encore une fois, tu allais considérablement déchanter en apercevant l'Enfer dans le regard vitreux et sanglant de ton tout premier infecté. Le nombre de survivants rejoignant les camps avait pris une telle proportion, que vous aviez dû être transférés dans un autre camp. Mais sur la route, votre convoi avait été attaqué par un groupe d'infectés. Les tirs avaient fusé mais très vite, les militaires avaient perdu le contrôle. Vous aviez dû vous échapper de force du véhicule pour espérer survivre. Mais à peine avais-tu mis un pied dehors qu'une main t'avait agrippé la cheville. Tu étais lourdement tombée au sol mais par chance, le rôdeur était bloqué sous les roues du véhicule. Sans cela, ton temps de réaction incroyablement long, dû à ton inexpérience face aux infectés, t'aurait coûté la vie. Au lieu de cela, tu avais justement eu le temps de te redresser et d'apercevoir cette chose... Son regard, jamais tu ne l'oublierais. Tu y avais vu la mort en personne et ton cœur s'était comme arrêté. Tu étais restée tétanisée avant qu'un militaire ne t'agrippe pour t'extirper de là avant que tu ne te fasses becqueter par les copains de ton tête à tête improvisé en zone de guerre. Ce fut à cet instant précis que la fin commença réellement pour toi.

• Hiver 2015-2016 / Entre Portland et Seattle : Lors de ce terrible incident du convoi, tu avais perdu deux de tes amis, morts sous les crocs des rôdeurs. Heureusement, tu n'avais rien vu, tu ne l'aurais pas supporté. Mais le récit que tu en avais entendu avait suffit à te glacer le sang. Ces choses étaient des monstres, ni plus ni moins, et tu en étais convaincue, tu n'avais aucune chance sans l'aide précieuse et salvatrice des militaires. En Décembre 2015, vous étiez conduits dans un autre camp, vous y aviez passé presque un mois entier sans encombre, reprenant doucement confiance et espoir. Mais tout cela avait été balayé en une seule nuit, lorsqu'une horde d'infectés, terriblement impressionnante, avait attaqué votre camp. Les militaires avaient tout donné, beaucoup y avaient perdu la vie, mais leur courage et leurs efforts n'avaient pas été suffisants. Le camp tomba aux griffes des infectés et vous aviez encore dû fuir. Les places étaient alors chères dans les derniers véhicules militaires encore libres et tu avais été séparée du reste de tes amis. Tu avais hurlé, tu avais pleuré, tu avais fait tout ce que tu pouvais mais c'était bel et bien la dernière fois que tu les voyais... Janvier 2015, durant les deux semaines qui suivirent, tu fus ballottée avec un autre groupe de survivants de ville en ville, de camp en camp. Soit il n'y avait plus de place pour vous, soit il était déjà trop tard. Castle Rock, Olympia, Tacoma, Renton... Le périple avait été pénible, le froid hivernale n'aidant en rien votre progression et votre survie. Mais aujourd'hui, en y repensant, tu te dis vraiment que c'était de la gnognotte. Vous aviez encore tant de confort et de vivres à cette époque. Mais justement, à cette époque, tu n'imaginais pas une seule seconde ce qui t'attendait, ce qui vous attendait tous, et tu considérais déjà que tu vivais le pire alors que tu en étais très loin. Ce fut fin Janvier que tu connus l'un des tournants les plus décisifs de ta survie. Tombés en panne à seulement quelques kilomètres de Seattle, toi et les quelques survivants qui t'accompagnaient sous la tutelle d'une poignée de militaires, aviez pris comme initiative de poursuivre à pied jusqu'au prochain camp. En cours de route, un groupe d'infectés s'en était pris à vous et avait fait un véritable carnage. Encore une fois, tu aurais dû y passer mais tu avais décidément une bonne étoile au dessus de ta tête. C'est en tout cas ce qu'il te plait de croire, encore aujourd'hui. Alors que tu étais en très mauvaise posture, prise au piège, entourée par une bande de rôdeurs affamés, une poignée d'inconnus surgit de l'ombre pour décimer, sous tes yeux ébahis, les infectés qui menaçaient ta vie. Ces inconnus étaient des amérindiens vivants habituellement dans la réserve indienne de Yakama, située à quelques kilomètres de votre position. Ils n'avaient pas hésité une seule seconde à risquer leurs propres vies pour sauver les vôtres. Un profond respect envers eux naquit alors immédiatement dans ton cœur et il ne disparaitrait jamais. Tu avais alors le choix, poursuivre avec les militaires qui jusque là n'avaient malheureusement pas brillé par leur efficacité, et qui était de moins en moins nombreux... ou suivre les amérindiens qui venaient de vous sauver et qui vous tendaient la main? Ce fut finalement vers eux que ta balance intérieure pencha et tu ne le regrettas pas un seul instant.

• Août 2016 / Dans les environs de Seattle : Environ sept mois plus tard, vous n'étiez plus que trois. Deux amérindiens, Ethete et Seth, et toi. Le reste du groupe ayant peu à peu perdu la vie soit face aux rôdeurs, soit face aux pilleurs, croisés sur votre route. Durant ces sept mois, tu t'étais beaucoup rapprochée de ce couple et tu les considérais comme de véritables amis. Seth t'avait appris les rudiments de l'art de la chasse, Ethete ceux des coutumes indiennes. Ainsi, tu savais désormais traquer, pister, piéger et abattre une proie, avec plus ou moins de succès, tu n'en étais qu'à tes débuts et tes prises étaient très aléatoires et minces... Tu savais aussi faire du feu, dépecer et cuisiner les animaux, pêcher,  trouver des sources d'eau potable... vivre à la dure quoi, survivre. Vous étiez encore loin de la rudesse d'aujourd'hui mais vous saviez que ce n'était qu'un début et que les conditions seraient de plus en plus difficile. A l'époque, tu te concentrais d'ailleurs là dessus, la survie. Les infectés te paralysaient littéralement et, malgré plusieurs tentatives en compagnie de Seth, tu n'étais jamais parvenu à en éliminer un seul. Tu y avais donc renoncé, c'était au dessus de tes forces. Ils n'avaient plus rien d'humains, c'était évident, ils te terrifiaient, mais tu n'y arrivais pas, tu n'arrivais pas à les tuer. Tu laissais donc à Seth et Ethete le soin de s'en charger, pendant que toi, tu faisais tout pour améliorer vos conditions de survie. Tu leur étais redevable et surtout, tu les appréciais sincèrement. Tu te sentais faible face aux infectés, tu avais honte, alors tu voulais absolument te rendre utile autrement. C'est d'ailleurs pour cela que ce jour là, le jour où ta survie bascula à nouveau, tu étais partie seule en chasse. Tu restais bien évidemment dans les environs du camp. Tu voulais leur prouver ton courage, tu voulais te le prouver à toi même... mais tu restais tout de même à proximité, juste au cas où. Ça te rassurait. Munie de ton arc et de tes flèches, tu t'étais donc engouffrée dans la forêt qui bordait votre camp. Tu avais d'abord vérifier les pièges que tu avais posé, deux lapins et trois écureuils. C'était pas mal. Tu étais satisfaite. Mais tu en avais assez de ramener de si maigres butins. Tu voulais quelque chose de plus gros. Jamais tu n'avais encore su ramener quelque chose de plus gros. Tu avais donc, grâce à l'enseignement de Seth, suivi les traces de ce qui te semblait être une biche... Et sans t'en rendre compte, tu avais bifurquer de la zone de chasse que tu t'étais autorisée, tu t'étais un peu trop éloignée du sentier. Mais un coup de feu, lointain, brutale, t'avait ramené sur le droit chemin. Persuadée qu'il était arrivé quelque chose de grave, Seth et Ethete ne se servaient jamais d'armes à feu, tu avais couru, aussi vite que tu avais pu, pour revenir sur tes pas. Mais tu étais partie trop loin et tu peinais à retrouver ton chemin. Perdue et paniquée, tu n'avais pas entendu les quelques rôdeurs qui se rapprochaient de toi et tu avais cru ta dernière heure arrivée lorsqu'ils s'étaient rués sur toi. Tombant au sol, tu avais lâché ton arc et immédiatement tu t'étais reculée. Attrapant ton couteau, tu l'avais brandi devant les infectés, tu espérais pouvoir fuir car tu savais que tu ne serais pas de taille. Mais un des infectés s'était jeté sur toi et tu n'avais pas eu le choix. L'adrénaline, la solitude, la peur qu'il soit arrivé quelque chose de grave à tes amis... Tu n'avais plus réfléchi, tu avais juste rassemblé tes forces et tu avais enfoncé la lame dans le crâne de ce mort-vivant. Tu l'avais enfoncé si fort que tu n'arrivais même plus à l'en extirper. Ses comparses se rapprochaient dangereusement, tu n'avais pas le temps d'essayer, ni même de récupérer ton arc. Tu t'enfuyais en courant pour rejoindre votre camp. Mais tu étais désormais complètement désarmée. Il ne te restait plus que ton rudimentaire lance-pierres.

Essoufflée, paniquée, tu t'étais d'abord cachée pour observer ces intrus qui avaient attaqué votre camp pendant ton absence. Tu priais pour que tes deux amis n'aient rien mais il était déjà trop tard. Tu apercevais sur le sol le cadavre de Seth et tu plaquais ta main contre ta bouche pour ne pas hurler. Et si des rôdeurs ne s'étaient pas dangereusement approchés, eux aussi attirés par le coup de feu, tu te serais assurément effondrée en larmes. Mais ce n'était ni le moment ni l'endroit, tu devais bouger. Persuadée qu'Ethete avait subi le même sort que son époux, tu commençais à fuir mais un cri, son cri, te fit à nouveau faire demi-tour. Elle était en vie! Malheureusement, ces hommes étaient trop nombreux, tu ne pouvais pas intervenir dans l'instant, tu devais attendre une opportunité... Alors, tu te contentais de les suivre jusqu'à une grotte, qui était visiblement leur camp. Ton plan? Attendre qu'ils s'endorment pour intervenir et libérer Ethete. Tu grimpais donc dans un arbre, histoire de ne pas être à la merci des potentiels infectés qui pourraient passer par là et tu patientais. Tu te doutais bien qu'un de ces enfoirés serait chargé de monter la garde mais tu savais aussi que tu aurais plus de chance contre un que contre quatre. Tu allais devoir utiliser tout le savoir faire que Seth t'avait enseigné pour y parvenir. Mais rien ne se déroula comme prévu et tout s'était passé à une vitesse affolante. Tu n'avais rien pu faire. Perchée sur ton arbre, tu avais tout vu. Deux de ces hommes avaient tenté de violer Ethete mais un troisième les en avait empêché, il avait tenté de sauver l'amérindienne. Tu y avais cru un instant mais il n'avait pas été assez fort et il avait été maitrisé. Inconscient, Ethete s'était retrouvée seule. Tu ne pouvais plus rien faire, sous peine de subir le même sort. Il en était hors de question... Oh non pas parce que tu voulais sauver ta misérable vie... Non. Mais bel et bien parce que tu comptais venger la mort de tes amis. Car cette nuit là, Maggie, quelque chose s'était brisé en toi, une noirceur, qui t'étais jusqu'alors totalement inconnu, t'avait envahi. Tu avais serré les poings tandis que ces enfoirés violaient et égorgeaient ton amie... Tu t'étais alors faite la promesse qu'ils le paieraient un jour de leur vie. La promesse que plus jamais tu ne resterais impuissante face à ce genre de barbarie. Quand tout fut terminé, quand le silence se mit à nouveau à régner, tu t'étais approchée de la grotte. Tu devais t'occuper du cadavre d'Ethete et trouver un moyen de la ramener auprès de Seth afin de leur offrir une sépulture décente. Tu devais aussi t'assurer qu'Ethete ne deviendrait pas une infectée... Tu savais qu'après la mort vous deveniez tous une de ces choses. Mais à ton arrivée, l'homme qui avait été abandonné par ses acolytes, celui qui avait tenté de sauver Ethete, se réveillait. Tel un animal apeuré, tu avais reculé dans un coin de la grotte, encore méfiante, tu ne savais pas ses intentions. Dans le silence le plus complet, tapie dans l'ombre, tu l'avais observé. Tu l'avais entendu s'excuser auprès du cadavre de ton amie avant de lui détruire le crâne à gros coups de pierre. Il n'avait pas pu la sauver de ces salopards mais il l'a sauvé d'un homme monstre plus insidieux. Cet homme souffrait, tu l'avais vu. Physiquement mais aussi moralement. Sa douleur et ses excuses te paraissaient sincères, il n'était pas comme les monstres qui avaient violé et tué Ethete. Il était différent, il y avait du bon en lui. Tu n'aurais su dire pourquoi mais tu avais su à cet instant précis que tu devais l'aider. Tu étais alors sortie de ta cachette, timide et sur tes gardes et tu lui avais proposé ton aide. C'était la première fois que ton regard croisait celui de Valerian et ce n'était que le début d'une très belle histoire.

• Septembre 2016 à Avril 2018 / Dans les environs de Seattle: Après avoir fait les présentations et soigné Valerian, vous décidiez de poursuivre un bout de chemin ensemble. Mais avant de tourner cette nouvelle page de ta survie, avant de partir vers d'autres aventures, tu avais absolument tenu à réunir Seth et Ethete. Une fois cela fait, une fois leurs corps enterrés selon leurs coutumes, tu était revenue auprès de Valerian pour t'occuper de lui. Pour la première fois depuis le début de l'épidémie, c'était toi qui prenais les choses en main. Tu avais enfin tué ton premier rôdeur et tu n'avais plus peur. Tu avais échoué à protéger tes amis, tu n'échouerais pas une seconde fois avec Valerian. Une nouvelle femme était née cette nuit là, une survivante. Alors, tandis que ton nouvel allié se remettait de sa blessure, tu partais seule en expédition pour vous ramener de quoi manger et survivre. L'homme te prodiguait déjà de précieux conseils que tu appliquais à la lettre et, au fil des semaines, tu t'améliorais, encore et encore. Tu n'étais pas complètement assurée, prenant encore la fuite en présence de trop nombreux infectés mais, en petit comité, tu parvenais à les maitriser. Tu prenais même un certain plaisir à les éliminer car désormais tu avais intégré qu'il ne s'agissait pas d'un crime mais d'une délivrance. Courant Octobre 2016, le temps commençait à se rafraichir et vous décidiez alors de quitter la grotte afin de vous trouver un autre refuge plus adapté pour l'hiver qui pointait le bout de son nez. Valerian avait repris des forces, il fallait en profiter. Vous atterrissiez ainsi à Skykomish où vous trouviez refuge dans une bibliothèque municipale. Toi qui adorais les livres, tu y avais trouvé un merveilleux échappatoire. Mais ton acolyte ne l'avait pas entendu de cette oreille et il n'avait pas hésité une seule seconde à se servir de tous ces livres pour faire du feu. Bien sûr tu avais râlé, tu avais exprimé ton mécontentement mais au fond... tu savais qu'il avait raison. Vous aviez besoin de ce feu pour survivre. Néanmoins, dans son dos, tu avais minutieusement pris le temps de rassembler quelques ouvrages que tu avais caché pour les sauver des flammes. C'est également au cours de cet hiver que vous aviez fait une découverte incroyable, dans un supermarché du coin. Gisant là, au milieu des rôdeurs et des décombres, les cadavres des deux hommes qui s'en étaient pris à Ethete, ceux qui avaient tué Seth. Ils avaient eu ce qu'ils méritaient. Tu étais cependant frustrée de ne pas avoir pu venger tes amis toi même... Mais une fois ce sentiment passé, tu remerciais finalement le destin d'avoir fait tourner la roue et tu t'étais simplement, sans aucun complexe ou culpabilité, réjouie de la mort de ces deux enfoirés.

Une fois les neiges fondues, aux environs du mois de Mars 2017, vous repartiez en vadrouille et passiez quelques mois dans la forêt Baker-Snoqualmie. Là, tu enseignais à Valerian l'art de la chasse afin que vous puissiez tous deux subvenir à vos besoins. Tu avais beaucoup apprécié ces moments passés ensemble et la possibilité de pouvoir transmettre à quelqu'un d'autre ce que Seth t'avait appris. Valerian et toi, vous étiez de plus en plus proches, sans pour autant qu'il y est la moindre ambiguïté. Vous étiez uniquement des amis, tout était clair entre vous et jamais vous n'aviez été tentés d'être autre chose. Votre relation devenait au contraire plus fraternelle et tu aimais ça. Quant aux rôdeurs, ils n'étaient plus un problème, ni pour toi, ni pour lui. Ce n'était plus devenu qu'une formalité de les tuer, un mal nécessaire pour lequel tu devenais de plus en plus douée et ce grâce à Valerian, sans aucun doute. Les rôdeurs étaient une chose, les survivants en étaient une autre. Valerian avait été clair sur le sujet, il fallait les éviter comme la peste et surtout ne pas leur accorder la moindre confiance. Tu étais moins catégorique que lui à ce sujet, il en était la preuve vivante. Si tu avais appliqué cette règle lors de votre première rencontre, vous n'en seriez pas là aujourd'hui... Mais c'était Valerian, tu tenais beaucoup à lui, alors tu le suivais dans sa paranoïa envers les autres survivants même si tu faisait toujours en sorte de le tempérer lorsqu'il voulait tirer sur tout ce qui bougeait. Tout se passait admirablement bien entre vous et pour la première fois depuis longtemps, tu te sentais bien. Mais, au mois de Juin 2017, un incident vint noircir un peu le tableau. Malgré les mises en garde de Valerian, tu t'étais laissée approcher par un survivant. Tu le pensais inoffensif, tu voulais l'aider, tu voulais croire qu'il restait encore des gens bien malgré le chaos. Tu avais eu tort et ce type avait bien failli te fendre le crâne avec sa hache. Heureusement pour toi, Valerian avait été là au bon endroit, au bon moment. Il t'avait sauvé la vie et une dispute orageuse avait éclaté entre vous. La première. Vos caractères et vos opinions, diamétralement opposés, s'étaient confrontés et de mauvaises paroles avaient été prononcées. Tu reprochais à Valerian d'être trop dur, il te reprochait d'être trop tendre. Mais au fond, vous saviez que c'était justement l'équilibre parfait qui faisait la force de votre binôme improbable. Vous étiez tout simplement complémentaires. Et finalement tout s'arrangeait le plus naturellement du monde.

Quelques mois plus tard, l'hiver 2017 arrivait à grand pas et, encore une fois, vous décidiez de bouger pour vous y préparer. Vous atterrissiez alors dans une maison abandonnée de Concrete. Plus organisés et débrouillards qu'à l'hiver précédent, vous aviez constitué un bon petit stock, de quoi passer un hiver plus ou moins agréable et sans encombres. Puis le printemps 2018 arriva à son tour et vous décidiez de partir vers le sud, une fois votre stock écoulé. Votre quotidien semblait rôdé et vous aviez l'impression que rien ni personne ne pourrait vous séparer... Vous vous trompiez, lourdement. Avril 2018... Après un an et demi de survie ensemble, vos routes étaient brutalement séparées. Vous étiez alors dans la région de Verlot, et comme bien souvent dans ces moments là, tout s'était passé très vite, trop vite. Pris au piège par un groupe beaucoup trop nombreux d'infectés, tu avais décidé de jouer les appâts pour permettre à Valerian, encore handicapé par sa blessure qui datait de votre rencontre, de s'éclipsait sans encombre. Ton compagnon de route n'aimait pas ce plan mais il savait qu'il n'avait pas d'autre choix et il avait donc accepté à contre cœur. Tu te souviens alors lui avoir tendrement caressé la joue pour le rassurer et tu lui avais affirmé que tout se passerait bien. Tu ne le savais pas, mais tu lui avais, malgré toi, menti... Rien ne se passa bien. Comme prévu, tu avais réussi à éloigner les infectés, tu avais ouvert la voie pour Valerian mais... dans l'ombre, un autre rôdeur te guettait, un de ceux contre qui Valerian n'avait de cesse de te mettre en garde. Ce jour là, après un dernier clin d'oeil confiant, tu avais disparu. Et c'était la main d'un autre humain qui t'avait arraché au doux réconfort de Valerian... Une autre aventure bien plus sombre t'attendait.

• Avril - Mai 2018 / Arlington : Une main puissante qui t'agrippait le poignet, un coup sur la tête, le trou noir... Lorsque tu rouvrait les yeux, tu étais pieds et poings liés dans le coffre d'une vieille bagnole qui puait la transpiration et le tabac froid. Bâillonnée, tu ne pouvais même pas hurler et alors tu savais... Valerian, tu ne le reverrais plus jamais. Il te croirait morte et poursuivrait sa route comme il l'avait toujours fait. Tu ne pouvais pas accepter cela, tu refusais de le perdre, tu l'aimais trop. Tu ne pouvais imaginer ta vie sans lui, tu avais déjà tant perdu, il était tout ce qu'il te restait. Tu avais alors essayé de te défaire de tes liens, tu avais tout donné, mais celui qui t'avait ligoté avait fait les choses biens et tu n'avais aucune chance. Et au fur et à mesure que tu sentais le bitume défiler, tu perdais espoir... Quand la voiture s'arrêtait enfin, tu cessais de gesticuler et tu angoissais à l'idée que ce coffre s'ouvre enfin. Sur quel genre d'énergumène étais-tu encore tombée? Le même genre que ceux qui avait sauvagement tué Ethete? Quel sort t'était réservé? Tu te surprenais alors à trembler de peur. Valerian n'était plus là et tu étais seule, oui, pour la première fois depuis le début de cette foutue épidémie, tu étais seule. Un homme, grand, baraqué, puissant, avec la gueule de celui qu'il ne valait mieux pas chercher, te soulevait alors sur son épaule pour te ramener à l'intérieur de ce qui ressemblait à une vieille usine désinfectée. Totalement impuissante, tu ne pouvais que te laisser faire. A l'intérieur tu comprenais que quelques survivants y avaient élu domicile et au vue des quintes de toux que tu entendais, ça c'était mal passé pour eux. Un mobile commençait alors à se dessiner dans ton esprit... Non... Comment ces brutes auraient pu savoir que tu avais des connaissances pharmaceutiques. Non, tu te trompais forcément, ça ne devait être qu'une coïncidence. La brute qui t'avait enlevé te posait alors violemment sur une sorte de vieux sofa tout déchiré et abimé par le temps. Tu commençais déjà à imaginer le pire des scénarios. Heureusement pour toi, il n'en fut rien. Il t'asseyait simplement et te retirait ton bâillon. Plaçant tout de même une lame sous ta gorge, il te conseillait de ne pas hurler si tu ne voulais pas être servi comme plat principal aux rôdeurs. Tu obtempérais. De toute manière, tu n'avais pas le choix. Et c'est là, assise dans ce sofa, que tu reconnus le visage de l'un des survivants. Tu mis plusieurs minutes à le reconnaître mais ce genre de visage, ça ne s'oublie jamais réellement. Cet homme, oui, il avait changé mais tu le reconnaissais. Il avait fait la route dans le convoi militaire avec toi de Portland aux portes de Seattle. Il était là la nuit où les infectés avait attaqué votre convoi. Il avait choisi de rester avec les militaires tandis que toi tu avais choisi de suivre les amérindiens. Vous ne vous étiez jamais revus depuis, tu n'avais même jamais repensé à lui. Pourtant, vous aviez beaucoup parlé tous les deux et lui, lui il savait tes compétences. Tu avais donc bien vu juste, tes soupçons étaient fondés, tu n'avais pas été choisie au hasard.

La brute t'expliquait alors la situation, il était visiblement le chef de cette toute petite meute. Il n'était que cinq survivants. Le type que tu avais connu par le passé, et qui visiblement s'était chargé de chaudement te recommander pour un petit rapt. Une femme d'un certain âge, à priori inoffensive. Un homme d'une trentaine d'année, très probablement le fils de la femme âgée, vu l'air de ressemblance entre ces deux là. Une jeune femme d'une vingtaine d'années, très affaiblie et mal en point. Et cette grande brute là, dont le simple regard te terrorisait. Ce dernier éclairait donc ta lanterne. Ils étaient à la recherche de médocs depuis plusieurs jours quand ils avaient croisé votre route à toi et Valerian. Méfiants, tout comme vous, ils étaient restés à l'écart et c'est là que le type du convoi t'avait reconnu. Il s'était souvenu de tes études pharmaceutiques et c'est là qu'ils avaient décidé de "t'inviter" chez eux pour que tu leur viennes en aide. Mais bordel... ils pouvaient pas tout simplement le demander? Bon, ok, Valerian les aurait pas laissé faire et il les aurait probablement plombé au premier pas qu'ils auraient fait vers vous. Mais c'était justement à cause de ce genre de comportement que Valerian était comme ça. A cause de ce genre de comportement que les humains perdaient ce qui faisait leur humanité pour ne devenir que des bêtes sauvages. Bien sûr que tu acceptais d'aider ces pauvres gens... mais tu aurais préféré que tout cela se passe d'une autre manière. Tu étais furieuse, désarçonnée et déstabilisée mais tu acceptais. Tu demandais alors, non, tu ordonnais à cette brute de retirer sa foutue lame de ta gorge et il s'exécutait. Tu lui demandais aussi de te libérer car tu devais examiner les malades pour essayer de diagnostiquer le mal qui les rongeait. Tu avais certes suivi des études en pharmaceutique et assisté à de nombreux troncs communs en médecine mais tu n'étais pas médecin. Tu ne pouvais donc qu'essayer de leur venir en aide du mieux que tu le pouvais. L'homme acceptait de te libérer mais il te faisait clairement comprendre qu'au moindre faux pas, à la moindre petite tentative de fuite, il n'hésiterait pas à utiliser la force pour obtenir ce qu'il voulait de toi. Au fil des conversations, tu apprenais que vous étiez dans la ville d'Arlington et que cette jeune femme tout frêle et gravement malade, était la petite sœur de la brute. C'était en réalité pour elle qu'il faisait tout cela, tu en étais persuadée, les autres, il n'en avait rien à foutre.

Fin Mai 2018, les semaines étaient passées à une vitesse folle et tu avais tout essayé, en vain... la maladie avait emporté les survivants, un par un. Seuls l'homme du convoi et la brute avaient survécu. Ils étaient les moins touchés et possédaient très certainement un système immunitaire plus fort, comme toi qui n'avait été que partiellement infectée. Furieux après la mort de sa sœur, la brute avait bien failli de tuer en t'étranglant à mains nues, tu avais vu la rage, presque la folie dans ses yeux. Tu avais vraiment cru que cette fois c'était la fin. Mais finalement, il avait relâché son emprise et t'avait repoussé. Tu avais alors compris qu'il n'était ni fou ni cruel, il était juste dévasté par le chagrin parce qu'il venait de perdre la personne la plus importante au monde pour lui. Mais cela n'empêchait pas qu'il te retenait contre ton grès depuis des semaines alors, tu avais saisi cette opportunité, cette faille, pour t'enfuir. Ils ne t'avaient pas poursuivi. Tu étais donc enfin libre mais seule et démunie. Plus aucune provision, plus aucune arme. Cet enfoiré avait pris soin de te dépouiller en te ramenant ici. Il t'avait surtout pris ton couteau, celui que Valerian t'avait offert. Bordel tu voulais le récupérer ton couteau mais à quel prix? Il t'avait épargné une fois ce connard, le ferait-il deux fois si tu tentais de récupérer tes biens? La réponse était plus qu'incertaine mais tu devais le récupérer ce couteau, coûte que coûte. Valerian t'aurait probablement incendié s'il avait été là, prendre autant de risques pour une vulgaire lame. Mais pour toi c'était plus qu'un simple objet... C'était lui qui te l'avait offert et cela n'avait pas de prix. Alors tu étais retournée à cette foutue usine, après plusieurs jours de ravitaillement sommaire pour être en mesure de te défendre au cas où l'autre péterait encore un câble, mais celle-ci était alors envahie de rôdeurs. Tu n'étais pas en mesure de procéder au nettoyage seule... Tu baissais les bras, cette fois, tu ne faisais pas le poids. Tu ne récupérerais jamais ton couteau. Ce fut donc le cœur meurtri et la rage au ventre que tu quittais les lieux pour ta première grande excursion en solitaire.

• Juin 2018 à Mars 2020 / Dans les environs de Seattle : Après plusieurs mois de survie en solitaire à la recherche de Valerian... tu te préparais à affronter ce nouvel hiver, seule. Tu étais de retour dans la région de Verlot, là où tu avais vu Valerian pour la dernière fois. Malheureusement, malgré tous tes efforts tu n'étais pas parvenue à le retrouver. Mais tu n'étais pas tombée sur son cadavre, vivant ou mort, alors tu gardais espoir. Tu trouvais refuge dans une petite maison abandonnée dans la ville de Granite Falls, où tu passais l'hiver au calme avec tes quelques provisions. Une fois le printemps arrivé, tu reprenais la route, toujours bien déterminée à retrouver Valerian. Mais ce fut au cours de l'été 2019 que tu retrouvais un autre survivant et celui là, tu t'en serais bien passée... Le hasard ou le destin? Tu n'aurais su dire, mais c'était à Monroe que cet enfoiré se prenait dans un de tes pièges. Ouais, vous avez bien lu, cet enfoiré, la brute de l'usine désinfectée. Il était bien amoché et t'étais pas mécontente. Après tout ce qu'il t'avait fait subir, c'était la moindre des choses, le bon vieux retour du bâton, le bon vieux kharma. Le voir ainsi à ta merci t'avait arraché un sourire amusé et satisfait, la situation était complètement inversée et tu aurais pu le tuer si tu l'avais vraiment voulu. Mais tu n'étais pas comme ça... alors tu l'avais simplement libéré et abandonné. Il t'avait hurlé dessus, il t'avais dit que tu ferais mieux de le tuer plutôt que de le laisser ainsi crever à petit feu... et il n'avait pas tort le bougre. Si tu le laissais comme ça, il allait, au mieux crever de l'hémorragie, au moins pire crever de faim et de soif, au pire être bouffé par des rôdeurs. Cas de conscience, que faire? Bordel! Tu pouvais pas, tu pouvais pas le laisser crever, c'était au dessus de tes forces. Tu était alors revenue sur tes pas, entendant presque la voix de Valerian te hurlait dessus que tu étais vraiment une idiote de te jeter à nouveau dans la gueule du loup, mais tu ne pouvais pas lutter contre ta nature. Tu ne pouvais te résoudre à laisser un être humain mourir. Tu avais donc ramené l'enfoiré dans ton refuge et tu l'avais soigné. Tu avais pris soin de lui pendant des semaines et tu avais même au passage récupéré ton couteau qu'il avait gardé pour se défendre. Tu avais été si heureuse de retrouver cette lame. Finalement, tu ne regrettais pas d'avoir sauvé cet enfoiré. Puis quand il commençait à aller mieux, tu lui demandais de participer à votre survie s'il voulait continuer à bénéficier de tes soins. Il avait bougonné mais il s'était au final exécuté. Il n'était pas Valerian, il ne le remplacerait jamais. Tu n'avais pas avec lui la même complicité, la même affection... mais tu devais l'avouer, cela te faisait du bien de ne plus être seule. Et tu l'avais bien vu, la brute aussi appréciait ta compagnie même s'il refusait de l'avouer.

Les semaines passaient et vous vous rapprochiez, un peu malgré vous. Tu poursuivais tes recherches pour retrouver Valerian et, étonnamment, la brute y mettait du sien pour t'aider. Sois-disant qu'il avait une dette envers toi et qu'une fois que tu aurais retrouvé ce Valerian il disparaitrait. Mais tu sentais qu'il y avait autre chose. Il prétendait rester par obligation mais au fond, il ne voulait tout simplement pas partir. Alors, quand l'hiver arriva, vous décidiez de trouver un autre refuge ensemble. Tu voulais te rapprocher de Seattle parce que tu étais certaine que si Valerian te cherchait, sait-on jamais, il irait par là. Tu lui avais toujours exprimé ton souhait d'aller à Seattle. Vous partiez donc dans cette direction et établissiez un nouveau refuge dans la ville de Lynnwood. Ce fut en Janvier 2020 que tout dérapa entre vous. Vous ne vous étiez pas étripés comme on pouvait le craindre, au contraire... Vous aviez beaucoup discuté, vous vous étiez encore plus rapprochés et cette animosité constante entre vous avait fini par s'exprimer d'une manière totalement imprévue. Tu avais pourtant résisté plusieurs semaines à cette attirance soudaine pour la brute mais une nuit, dans un instant de faiblesse, un instant où tu avais baissé ton bouclier, tu avais craqué et lui aussi. Vous aviez couché ensemble. La plus belle et délicieuse nuit de toute ta vie. Tu avais alors entrevu l'espoir de peut être avoir trouvé ta moitié dans tout ce chaos. Chose que tu t'étais pourtant jusque là toujours refusé... Mais, le lendemain matin, il n'était plus là... Il avait pris la poudre d'escampette. Et tu étais à nouveau seule. Et c'était donc seule que tu t'étais enfin rendue à Seattle début Février 2020. Là bas tu avais découvert un autre monde, une organisation incroyable et l'existence de communautés que tu n'avais même jamais imaginé. L'espoir alors de retrouver un semblant de civilisation, un semblant de vie normale. Mais c'est au No Man's Land que tout avait changé, que ta vie avait pris un nouveau tournant et ce lorsque tu avais entendu le prénom de Valerian dans la bouche d'un autre survivant. Valerian... Ce n'était pas un prénom commun et tu avais alors su que tu l'avais enfin retrouvé. Tu avais donc accosté ce survivant, membre de la faction dirigée par ton ami. Tu lui avais simplement demandé de dire à Valerian que Greta l'attendrait tous les jours au levé du soleil au No Man's Land. C'était risqué, tu t'étais peut être trompée... Tu t'étais peut être fait une fausse joie? Mais non... Le lendemain matin, Valerian était là, vous étiez enfin de nouveau réunis. Bien évidemment, tu avais postulé pour rejoindre la faction et tu n'avais pas voulu de traitement de faveur. Tu avais tout donné pour gagner ta place, pour la mériter, comme les autres. Aujourd'hui, tu fais parti des Exilés. Ton nouveau chez toi, ta nouvelle famille. Tu feras tout ce qui est en ton pouvoir pour honorer leur confiance et te montrer digne d'eux. C'est une toute nouvelle vie qui a commencé pour toi et tu as bien l'intention de la croquer à pleines dents.
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Re: Margaret Critchlow ✸ Call me Maggie!

Mer 3 Juin 2020 - 20:47

Salut Maggie !

Tout d'abord, je dois te dire que ta fiche est vraiment agréable à lire ! J'ai beaucoup aimé !

Il y a juste un petit détail qu'il faudrait modifier pour que je puisse te valider. Ton post-apo commence à San Francisco et ça fait vraiment loin, il faudrait qu'elle soit plus proche de l'état de Washington. Je pense que tu n'auras pas trop de difficultés à adapter ta fiche en fonction de ça, n'hésite pas à me MP si jamais tu as besoin d'aide pour déterminer ça !

Tu as jusqu'au 10/06 pour faire tes modifs, poste un message ici quand ça sera fait !

Very Happy




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Re: Margaret Critchlow ✸ Call me Maggie!

Mer 3 Juin 2020 - 22:11

Coucou Madisson! :smile15:

Oh merci beaucoup! Ça me fait réellement plaisir de lire ça, c'est le plus beau compliment que l'on puisse me faire! Margaret Critchlow ✸ Call me Maggie! - Page 4 2101447028 Je suis ravie que tu aies apprécié la lecture de ma fiche Nathaniel

J'ai effectué le changement en remplaçant San Francisco par Portland Margaret Critchlow ✸ Call me Maggie! - Page 4 2736068674 J’espère que c'est suffisamment près, si non je rechangerai, pas de soucis! Very Happy

J'en profite pour, au passage, dire encore un gros merci à @Valérian Zacharias qui a vraiment été au top avec moi depuis le début :smile42: Elle m'a grandement aidé dans la création et la rédaction de ma fiche, trop chou et adorable! Encore merci pour tout! Merci pour ce superbe personnage et ce superbe lien! Margaret Critchlow ✸ Call me Maggie! - Page 4 2101447028 Et encore merci à tous pour l'accueil! C'est vraiment rare d'être aussi bien accueillie! Margaret Critchlow ✸ Call me Maggie! - Page 4 2017363390
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Re: Margaret Critchlow ✸ Call me Maggie!

Mer 3 Juin 2020 - 23:00

C'est tout bon pour moi !

Je te laisse juste enlever le petit oubli sur Sacramento Very Happy

Amuse-toi bien !



bienvenue en enfer

Tu es maintenant validé(e) ! Tu vas pouvoir commencer à survivre en compagnie de ta faction !

Si tu as la moindre question supplémentaire, tu peux contacter le staff par MP pour de plus amples informations.



Afin que ton intégration se passe bien :

• Pense à passer par ici pour demander les caractéristiques de ton personnage.
• Poste ta fiche de liens pour trouver des copains !
• Mais aussi tes annexes
• Découvre la partie vie de groupe
• Et pour te lancer dans l'aventure viens faire une demande de RP !


N'hésite pas non plus à venir faire un petit tour dans le FLOOD et sur la CHATBOX, nous serons contents de t'y accueillir !

Le staff au complet te souhaite une excellente apocalypse et un très bon jeu sur TWD !




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Re: Margaret Critchlow ✸ Call me Maggie!

Jeu 4 Juin 2020 - 0:42

Oh yeah! Margaret Critchlow ✸ Call me Maggie! - Page 4 2017363390 Merci beaucoup!!!! Et vraiment désolée pour Sacramento! J'ai enlevé du coup Wink
Encore merciiiiiiiiiiii! Margaret Critchlow ✸ Call me Maggie! - Page 4 3100098401 Margaret Critchlow ✸ Call me Maggie! - Page 4 2101447028 Margaret Critchlow ✸ Call me Maggie! - Page 4 3046248915 Margaret Critchlow ✸ Call me Maggie! - Page 4 225781012
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Re: Margaret Critchlow ✸ Call me Maggie!

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