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Re: ♫♪ Promenons nous dans les bois, les rôdeurs nous boufferont pas ♫♪ [pv Addison]

Dim 29 Juil 2018 - 18:37

Promenons nous dans les bois, les rôdeurs nous boufferont pas


tomorrow is another day and you won’t have to hide away. you’ll be a woman my girl. but for now it’s time to run...


Pour sûr que c'était sympa de sa part de pas l'avoir plombé comme un vulgaire lapin, mais il avait été tout aussi sympa de rien tenter de stupide avec son gourdin. Un vague sourire étira ses pétales en songeant au Blandinet qui aurait trouvé cette allusion plutôt drôle, mais bien que pleine d'humour et de répartie à ses heures, Harper était pas là pour se fendre la pêche. Erika était quelque part, elle lui mettrait le grappin dessus avant les charognes et, visiblement, son voisin ne rechignait pas à l'aider. Tout travail méritait salaire, peu importait la charge et le boulot en question, elle l'avait déjà balancé à l'Irish, elle se défilerait pas même si ce type n'était qu'un étranger. Enfin, plus tant que ça puisqu'il avait terminé par lui servir son prénom. David donc, immédiatement elle songea à l'étoile portant le même nom et à Jude resté au campement. Fallait qu'elle arrête d'y penser à lui, il allait bien, il allait bien mieux que lorsqu'elle l'avait vu se siffler quasiment deux bouteilles de flotte et engloutir un paquet de biscuits secs comme s'il s'agissait de Twinkies.... Putain, ça aussi ça lui manquait finalement, c'était franchement écœurant ces gâteaux fourrés, mais rien pour à nouveau s'en faire péter le bide, Addison aurait pu se passer de clopes pendant... allez une semaine. Non, finalement c'était trop.

Les morts marchaient devant, rythmant leur avancée macabre et saccadée par la seule chose encore capable de faire vibrer leurs cordes vocales : un chant funèbre... Après avoir avisé son nouveau partenaire, et opiné à sa demande, sans même avoir à lui exposer son plan de vive voix, Addison avait agrippé son couteau et s'était redressée pour se diriger vers le premier tronc. Un petit coup de poing sur l'écorce et hop, le dernier de la file avait les oreilles qui frisaient. L'aubaine, il s'approcha, elle jeta un œil à David de son côté, à se charger d'un collègue du pépère déglingué près d'elle, et la rouquine lui agrippa le bras fermement pour lui éclater le nez sur le tronc avant de lui planter la lame, d'un coup sec, bref et efficace, au creux de la nuque. L'extrémité de cette dernière ressortie au sommet du crâne, Addi ramena le bras vers elle et prit soin à ce que la dépouille ne s'étale pas de tout son long. Les bras sous les aisselles du mort, elle accompagna sa chute puis passa le revers de sa mitaine sur son front perlé de sueur.

- Chaleur d'merde, Siffla-t-elle avant de jeter un œil aux prochains gloglos de la file d'attente. Pas de doute, ils suivaient quelque chose, quelqu'un. L'espérait-elle une Rika encore bien vivante. Dernier regard à son partenaire, elle reprit le même schéma et ce jusqu'à débouler derrière le dernier rôdeur qui, subitement, disparut. Pouf envolé, enfin non, pas tant que ça puisque un bon Ploufff lui chatouilla l’ouïe. qu'est-ce que ? ..... c'est quoi cette merde encore ?

Sourcils froncés, ride du lion prononcée, la rouquine approcha jusqu'à manquer de choir au rebord friable face à elle. En contrebas, un lac, une marre ? Peu importait, de la flotte quoi et ça ressemblait davantage à une soupe de cadavres n'ayant pas appris la brasse qu'à une étendue jadis paisible ou batifolaient les canards. Puis loin sur la berge, en plissant les yeux, il lui sembla voir une ombre danser plus vivement que les autres.

- Okay, t'sais nager Hasselhoff ? Replaçant le couteau à sa ceinture, elle échangea pour son flingue et visa les cinq cadavres, encore bien vivants, qui flottaient en grognant. Bam, bam, bam, bam, bam. Plus de risque de se la jouer remake des dents de la mer, simplement celui de s'éclater la gueule sur la berge gavée de rochers. Fallait seulement prendre de l'élan.

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Re: ♫♪ Promenons nous dans les bois, les rôdeurs nous boufferont pas ♫♪ [pv Addison]

Lun 13 Aoû 2018 - 20:13

La procession macabre des rôdeurs continuait inlassablement, en lignes, comme des moutons décharnés, rongés par les vers et la chaleur et puants de cette odeur de mort si reconnaissable. Enfin… Quand on ne fait que la sentir non-stop, on finit par s’y habituer. Et puis au moins, on pouvait sentir venir arriver un troupeau… Au sens littéral du terme. Et puis bon, traquer des cadavres en n’étant pas seul changeait un peu sa routine habituelle. D’ailleurs ce fut sa camarade de fortune qui s’amusa la première à attirer l’un de ces décérébrés pour s’en débarrasser. Elle n’avait pas tort, si ils pouvaient en avoir moins à dégommer plus tard, autant baisser leur nombre maintenant. Et puis à vrai dire, il n’avait pas vraiment le choix vu qu’un des potes au rôdeur semblait l’avoir pris pour un plat de résistance, lui aussi.

Il laissa ce dernier s’approcher, pour ne pas attirer les autres. Reculant de quelques pas, il attendit d’être sûr de son coup pour lancer son couteau de combat dans le front de son adversaire. Ce couteau à double tranchants était aussi utile comme couteau de lancer pour peu qu’on soit sûr de pouvoir le récupérer derrière, ce qui était le cas ici. Profitant du « temps de latence » du rôdeur après la lame plantée au front, le jeune homme se baissa et ramassa une branche épaisse qu’il utilisa comme une batte pour taper la tempe de son adversaire. Les chairs en putréfaction de la chose ne tinrent pas le coup qui fit tomber le faciès cadavérique au sol. Après cela, il cala le bout de bois dans la bouche du rôdeur et retira son couteau de son crâne, non sans asséner quelques coups supplémentaire, histoire d’être sûr que cette fois cette sale bestiole reste morte. Est-ce qu’il avait un peu de remords ? Absolument pas. A vrai dire, au bout de quelques temps à vivre cette vie, il ne voyait plus les rôdeurs que comme des animaux à l’état sauvage qui essayaient de le bouffer. Ils n’avaient plus grand-chose d’humain, et c’était eux ou lui. Alors oui, cela pouvait paraître froid et inhumain… Mais au moins il était toujours sur ses deux jambes et son cerveau fonctionnait encore parfaitement sans avoir besoin de bouffer de la chair humaine.

« T’appelles ça une chaleur de merde ? Faut jamais que t’ailles au Texas… » Lâcha-t-il avec un sourire moqueur. Ho il n’y avait rien de méchant, juste qu’il avait vu pire comme chaleur… Non le vrai problème c’était l’odeur de pourriture cumulé à cette chaleur qui rendait le tout insupportable pour ses nasaux. Il avait impression de ne pas être loin d’une marre d’eau stagnante pourrie et… Pourquoi ils disparaissaient, les cadavres ? Alors qu’il s’avançait tranquillement il vit sa camarade en faire de même et regarder en contrebas. Lorsqu’elle lui demanda s’il savait nager, il regarda la marre ou le lac puis soupira d’exaspération.

« Eh merde… On va pas sentir la rose après un plongeon là-dedans… »

Il recula après qu’Addison ait débarrassé le plancher des dernières menaces encore présentes. Il ne valait mieux pas se faire réceptionner par des crocs acérés après tout. Inspiration, profonde expiration et il s’élança. Son entraînement militaire finissait encore par lui servir, se dit-il alors qu’il atterrit dans la marre. Bouche fermée, retenant sa respiration, il fila au plus vite vers l’autre côté de la Rive pour y remonter. Il en profita pour enlever l’eau devant ses paupières pour remarquer non loin de lui un dernier rôdeur qui arrivait vers lui le plus vite possible… Pour un boiteux à moitié bouffé. Il prit son flingue, s’assura que la mire n’avait pas été déplacée et le pointa sur le rôdeur en question pour enfin lui mettre une balle dans le front. Il se tourna ensuite vers sa collègue, histoire de voir ce qu’il en était de son côté.
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Re: ♫♪ Promenons nous dans les bois, les rôdeurs nous boufferont pas ♫♪ [pv Addison]

Ven 17 Aoû 2018 - 19:57

Promenons nous dans les bois, les rôdeurs nous boufferont pas


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Le Texas hein ? Elle lui donnerait pas tort cependant il avait bien dû comprendre l'allusion. Il faisait pas que chaud non, la chaleur faisait faisander les chairs déjà nauséabondes des charognes. Fallait avoir le cœur bien accroché, les tripes au même niveau. Enfin bref, là pour le coup elle aurait pu se jeter dans un tas de viscères fraîches ou non si elle avait eu l'assurance de récupérer Rika en vie. Sa nièce bordel de dieu, le dernier membre de sa famille encore près d'elle.

Si elle avait une boule dans la gorge, c'était uniquement à penser à Meredith. Où que soit sa sœur, parce qu'elle refusait de l'imaginer morte, cette dernière devait compter sur elle pour protéger son propre sang. Elle le ferait toujours, au péril de sa propre existence s'il fallait, et l'avoir paumé là la rendait hargneuse. C'était sa faute, elle avait pataugé dans cette mélasse, s'était enfoncée, la gamine avait simplement fait de son mieux pour éviter aux rôdeurs de se faire une pinata gratos avec sa tante. Mais bordel pourquoi n'avait-elle pas tiré ? Elle l'aurait fait, la rouquine ne lui en aurait pas voulu, au pire des cas elles se seraient barrées si une horde avait pointé le bout de son nez, elles les auraient éloignés suffisamment loin du Ranch pour leur éviter une déferlante comme celle que ces connards avaient tenté de maîtriser. Tenté ouais, car même si elle n'était pas là, étant donné le portrait des zozos qu'on lui avait brossé, Harper imaginait pas que les cadavres étaient un simple dommage co, ni même une coïncidence.

Pour l'heure, elle revint à l'instant et après avoir liquidé les monstres à quelques mètres plus bas dans la flotte. Harper avisa son partenaire. Clairement ce mec avait une âme contrairement à d'autres. On tombait pas sur des types comme ça tous les jours. Peu de monde vous donnait encore un coup de main pour des trucs qui les regardaient pas vraiment. A sa réplique, elle ne put réprimer un rictus. Oui, ils sentiraient pas la rose mais c'était rien ça, tout se lavait, même le sang qu'on pouvait avoir sur les paumes. Le laissant prendre de l'élan, Addison avisa son atterrissage dans la flotte, préférant rester sur la corniche pour le moment, histoire d'assurer les arrières de ce mec, après tout elle savait pas si un rôdeur n'était pas à semi inconscient dans l'étang, jusqu'à le voir rejoindre la berge et tirer sur la charogne qui rappliquait. A son tour donc, retenant sa respiration elle prit de l'élan et se laissa retomber dans la flotte. Revenant en surface, dégageant déjà ses mèches, la bouche close pour éviter de boire la flotte infectée, la trentenaire le rejoignit sur la berge avant de pointer du doigt l'endroit par où elle avait vu disparaître d'autres morts et une silhouette bien plus vive.

- Par là, bordel d'chiottes si j'pouvais gueuler son prénom, mais y a encore des saletés qui lui courent après. Feula-t-elle, les fringues lourdes de flotte, avant de se stopper, arquer un sourcil en repensant au coup de feu tiré plus tôt par son acolyte.

Après tout ils étaient à l'abri là, il avaient vue sur le bois leur faisant face, c'était dégagé. Et puis merde. Songea-t-elle logeant l'index et le pouce à ses lèvres pour siffler un grand coup. Harper gueulerait pas le prénom de sa nièce, n'importe qui pouvait rôder dans le coin. Quant aux morts qui peut-être préféreraient le sifflement et l'écho de la détonation à la gamine qu'ils suivaient, pas de flingue, à la lame pour le moment, le temps que ses jouets sèches. Un premier mort se fit entendre, déjà Addison serrait la garde de son couteau. Droit sur elle en débarquant d'entre les troncs, elle lui envoya un bon coup de ranger dans la cuisse. Jambes trop molles balayées, elle n'eut même pas besoin de le finir, son crâne venait de heurter une roche et la bouillie noirâtre tapissait les galets gris de la berge.

- On avance doucement, si elle est là elle a entendu ton coup d'feu, les morts aussi, le sifflement c't'ait juste pour qu'elle sache que c'est pas un enfoiré qui lui court après. Reprit-elle avant de s'enfoncer dans le paysage. Sans quoi, Davis, t'es seul … ? J'veux dire, t'survis sans personne ?

Elle lui parlerait pas directement du Ranch non, mais si ce mec était aussi droit qu'il le lui faisait penser là, en l'aidant sans lui avoir rien demandé en retour, elle pouvait peut-être lui rendre la pareille autrement qu'en l'aidant à charger la caisse dont il avait parlé plus tôt.

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Re: ♫♪ Promenons nous dans les bois, les rôdeurs nous boufferont pas ♫♪ [pv Addison]

Ven 17 Aoû 2018 - 22:42

Ca empestait. Il puait la mort, littéralement. Cette odeur de putréfaction et cette eau poisseuse qui lui coulait au corps et aux fringues le dégoutait. S’il n’avait pas l’estomac bien accroché, il aurait sans doute envie de vomir à l’heure qu’il était. Pour le moment, il se disait simplement qu’il devrait se laver histoire d’enlever toute cette crasse. Entendit un bruit d’éclaboussure, il se retourna machinalement pour voir Addison plonger dans la soupe de cadavres et en ressentir dans le même état lamentable que lui. En se relevant, elle se dégagea les mèches des yeux et lui montra vers où ses yeux s’étaient posés en voyant une silhouette plus vive détaler. Dans le fond, il espérait tout de même qu’ils récupèrent la personne en question. Ho, ce n’était pas seulement par bonté d’âme, mais faire tout ce chemin pour au final échouer, c’était toujours déprimant. Après cela et une petite plainte quant au fait que des rôdeurs étaient encore présents, elle siffla assez fort pour se faire entendre dans les environs. Le jeune homme hocha les épaules. Après tout, cela aiderait la poursuivie à localiser ceux qui essayaient de la retrouver et pourrait attirer quelques rôdeurs sur eux sans pour autant qu’ils ne soient pris dans une marée de cadavres anthropophages.

Le premier cadavre s’approchant d’eux ne fit pas long feu. Au moins son alliée du moment était efficace pour dessouder des corps en décomposition, se dit-il. Un indice sur le fait qu’elle n’avait pas survécu seulement par chance, en tout cas. Quand elle expliqua son sifflement, le jeune homme, regardant toujours autour de lui aux aguets répondit tranquillement.

« Ca, des enfoirés… Pas sûr qu’on n’en croise pas qui se la jouent rois de la forêt ici… Je suis même à peu près sûr qu’il n’y a pas que ces saloperies qui font dans le cannibalisme.» Lâcha-t-il machinalement. Après tout, ils ne savaient jamais sur qui ni quoi ils allaient tomber. Ils se méfiaient des zombies, mais les humains pouvaient être pires. Puis des sangliers ou autres animaux étaient aussi des dangers potentiels qu’il ne fallait en aucun cas négliger. Enfin, des dangers… Ou de la bouffe pour le soir. C’était selon. Enfin, elle lui demanda s’il survivait seul. Le jeune homme mit un petit temps à répondre. Non pas qu’il ne se rappelait pas qu’il était seul mais… C’était toujours un risque de l’avouer, après tout. En étant seul, personne ne viendra nous chercher, personne ne se posera de questions sur un quelconque retard. En soit, s’afficher comme « parfaitement seul » c’était une façon de se mettre une véritable pancarte sur le corps avec écrit en rouge vif « dépouillez-moi. » pour certains. Mais bon… Il avait commencé à faire confiance à sa collègue, ce n’était pas pour rétropédaler maintenant.

« Ouais. Au début on été deux puis j’ai été dans deux-trois groupes mais… Ca s’est pas bien goupillé. » Commença-t-il. Le premier de ses groupes avait mal fini et c’était celui qui lui restait encore en travers de la gorge. Le dernier en date par contre. « Et le dernier groupe s’est avéré être une bande de tarés qui révisaient le Kamasutra en attendant la fin du monde. Quand j’ai voulu me barrer illico ils m’ont traité d’hérétique, ont essayé de me buter en tirant alors qu’ils étaient à côté de bombonnes de gaz et ont fait un joli feu d’artifice avec leurs tronches. T’as pas entendu parler d’une explosion à Normandy Park l’année dernière ? » Au moins, avec ça, elle comprendrait pourquoi il était seul. Soit il portait la poisse, soit il l’avait, mais ce genre d’ânerie, ça ne s’inventait pas. Enfin, pour le moment, être seul ne le dérangeait pas vraiment, du moment qu’il voyait des gens de temps en temps… « Et toi, avec ta partenaire, vous êtes qu’à deux ? » Un moyen de faire la discussion comme un autre. Et puis au moins, ça lui ferait deux connaissances dans les environs qui n’étaient pas de parfaites psychopathes.

Toujours aux aguets, le jeune homme vit au loin une ombre venir vers eux, elle semblait plus vive qu’un mort mais… Il se pouvait aussi que ce soit un simple rôdeur encore assez frais pour gambader joyeusement vers sa bouffe. Il envoya un léger coup de coude à sa camarade et lui montrant d’un signe de la main ce qu’il voyait. Peut-être que cette histoire allait bien se finir, au final et qu’ils repartiraient tous avec ce qu’ils voulaient… Si on oubliait leur odeur de putréfaction.
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Re: ♫♪ Promenons nous dans les bois, les rôdeurs nous boufferont pas ♫♪ [pv Addison]

Mer 22 Aoû 2018 - 14:59

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Les rois de la foret ? Ouais, elle y avait pas songé sur le coup mais bordel y avait toujours la fameuse clique des connards dans le coin. Où exactement, ça la rouquine n'en avait aucune idée, mais du fait les mots de David la poussèrent à mettre son conseil, d'aller doucement, au second plan pour activer le pas. Si Rika tombait sur un de la Bande à Basile, elle doutait qu'elle la reverrait de sitôt. Même si ces enflures ne les connaissaient pas, qu'elles étaient arrivées après la merde de Mai, rien n'empêchait ces trous du cul d'étendre leur marque sur d'autres que ceux d'Issaquah. Un juron fila donc ses lèvres, comme d'accoutumé, et la trentenaire précéda le jeune homme tout en débarrassant, de gestes empressés et vifs, les quelques branchages qui lui barraient la route. Navrée au passage pour son partenaire qui devrait forcément imiter le tout pour éviter de se faire fouetter à coup de feuillage, d'ailleurs il répondait à ses questions précédentes. Étant une femme, Harper n'avait pas de mal à suivre, observer et écouter. La polyvalence féminine après tout, multi-taches, fallait savoir l’être dans ce monde plus que dans le précédent.

Deux il fut un temps, bien, même si elle se tourna pour l'observer, elle n'allait pas lui demander où était son ex ou exe partenaire, c'était pas des choses à faire, surtout pas quand on savait que la majeur partie des gens et de leurs proches avaient périe en quelques semaines ou mois sous les crocs des rôdeurs. Pour autant Addison fut perplexe quand aux groupes divers et variés qu'il avait eu loisir de rejoindre, enfin surtout le dernier qui la poussa à froncer les sourcils. Réviser le Kamasutra, elle ne put réprimer un rictus malgré le sang qui filait ses veines à toute allure, pire encore à la suite des propos et sur la conclusion ayant mené ce fameux clan à terminer ses jours dans un feu d'artifice improvisé.

- Dans l'genre cons ils s'posaient tes potes, enfin potes, tes proprios. Lâcha-t-elle avant de secouer la tête quant à sa dernière question. Nan, pas entendu parler, on était plutôt du côté de Chicago l'an passé, 'fin....

Elle songea à son propre groupe, à la merde qui avait fait qu'elles avaient du le quitter, à Bismark et la baraque vide de sa frangine. Pas des souvenirs terribles à dire vrai. Les heures les plus sombres de sa survie, surtout pour Erika qui peinait à suivre le rythme. Après avoir vécu à l'abri un temps, c'était jamais évident de survivre sur les routes en évitant de stagner.

- On est pas ici d'puis longtemps, Addison n'évoquait toujours pas le Ranch, néanmoins David était quelqu'un de confiance, fallait pas non plus avoir fait Bac + 10 en psycho pour le comprendre ça. Il vivait seul, devait certainement bouger pas mal avec la bagnole qui l'attendait de l'autre côté de l'étang. Il avait pas joué au con et s'était montré plus que coopératif, sensé même. disons qu'on est pas qu'deux non, après tu comprendras qu'je peux pas t'faire un jolie dessin d'où on crèche sur l'écorce d'un arbre à défaut d'avoir une feuille et un stylo mais, si t'as besoin.

Il avait qu'à choisir, elle lui imposerait rien, davantage encore qu'avec la merde et la suprématie des « rois de la foret », il aurait pas forcément envie de se mêler à ça, encore moins si sa routine lui permettait d'avoir la paix royale. Lui offrant un bref sourire, elle se figea subitement quand il lui parut voir un truc foncer dans leur direction, exactement au moment ou David lui logeait un petit coup de coude dans le flanc. Elle fixa l'endroit pointé du doigt, le cœur roulant dans sa poitrine avant d'enfin soupirer de soulagement quand la silhouette fine de la brunette se dégagea des branchages et bosquets alentours. Son partenaire dut le voir sur sa pomme, ses traits se détendaient enfin mais en croisant les billes grises de sa nièce, sa méfiance subite à peine celles-ci se posèrent sur le gars auprès d'elle, la rouquine ouvrit la bouche sans encore avancer.

- C'rien, c'pas un connard. Lâcha-t-elle directement avant de tourner les cils vers son voisin. Il m'a aidé, tout va bien Rika.

- J'ai entendu les coups de feu j'me suis barrée. Elle était à bout de souffle, couverte de terre. Trempée tout comme eux. J'pensais que, Elle fixait encore David. Lui ne savait rien concernant le Ranch et le reste, la jeune femme n'avait simplement pas envie de faire d'impaire. enfin quand t'as sifflé j'ai rebroussé chemin mais les charognes m'ont emboîté le pas, j'ai sprinté, on devrait pouvoir rebrousser chemin avant d'être emmerder. Enfin elle revenait vers eux et d'instinct, sa tante l'agrippa par le bras pour la serrer au point que Madsen observa David, les yeux ronds, en un sourire crispé. J'vais bien Addi.

- Fais plus jamais ça, ta mère m'tuerait bordel. Rit-elle avant de la lâcher. David, Erika …. ma nièce. Erika, David, un ….. ami ?

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Re: ♫♪ Promenons nous dans les bois, les rôdeurs nous boufferont pas ♫♪ [pv Addison]

Lun 27 Aoû 2018 - 9:45


Intervention du MJ

Addison et David, les retrouvailles vous réchauffent un peu le cœur. Erika semble bien se porter et c’est un exploit en soit par les temps qui courent. Alors que vous faites les présentations, un bruit vous alerte dans un fourré à une dizaine de mètres de vous. Vous vous mettez sur vos gardes et Addison, instinctivement tu te places devant ta nièce pour la protéger. Un puma sort la tête des feuilles et vous fixe sans bouger. Il n’a pas l’air agressif et vous comprenez pourquoi très rapidement. Deux mignons « chatons » apparaissent à leur tour dans les pattes de ce qui semble être leur mère. L’adulte pousse un feulement significatif pour vous faire comprendre que vous n’êtes pas les bienvenus sur son territoire et aussitôt un des petits essaie d’imiter en poussant un rugissement ridicule qui serait presque mignon si la situation n’était pas un potentiel danger pour vous.

Il serait peut-être bien vu de vous éloigner sans geste brusque.
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Re: ♫♪ Promenons nous dans les bois, les rôdeurs nous boufferont pas ♫♪ [pv Addison]

Ven 28 Sep 2018 - 7:35

Quand la femme traita ses anciens « compagnons » de cons, il ne pouvait qu’acquiescer. Lui-même faisait tout pour éviter d’être collé à leur image et considérait ce camp comme un simple traquenard dans lequel il était tombé. De toute façon, il ne fallait pas trop y réfléchir, s’était-il toujours dit. Peut-être que de jeunes recrues qui l’auraient suivi dans sa fuite étaient mortes pour leurs âneries, peut-être même que d’autres avaient pu s’enfuir « grâce » à lui ? Il n’en savait rien, mais quoiqu’il arrive, il ne se voyait ni come un assassin, ni comme un sauveur. Il voulait survivre, ça s’arrêtait là, et après tout, il n’avait pas appuyé sur la gâchette qui avait tout fait sauter.

« Ah, c’est sûr que ça a pas dû faire du bruit jusque là-bas. Encore heureux tu me diras… » Sinon qui sait combien de personnes lui seraient tombées sur la tronche pour avoir détruit un groupe ? Au moins il pouvait repartir à zéro après ça. Ce n’était pas comme dans l’ancien monde où une telle connerie aurait filtré dans tous les médias, et avec la propension de certains à chercher le « buzz » il n’aurait pas fini d’en entendre parler. Bien sûr, il avait vu dans le regard de sa collègue que les souvenirs de cette période n’étaient pas non plus des plus joyeux. Après tout, ces derniers se faisaient rares. Ils avaient plus de chances de se forger des souvenirs pourris, poisseux et remplis de sang qu’une bonne bouffe amusante autour d’une dinde pour Thanksgiving. Un peu plus loin dans la conversation, Addison lui fit comprendre qu’elles n’étaient pas seules et qu’il pourrait peut-être les rejoindre si le cœur lui en disait. Le jeune homme réfléchit quelques secondes avant de se prononcer.

« Je garde la proposition en mémoire. Si on se recroise je te demanderai peut-être un petit plan. Pour l’instant je suis assez tranquille et… Pas que tu sois pas sympa, mais… » Mais il ne connaissait pas les autres membres de son groupe. Après tout, peut-être tomberait-il sur une personne qui lui en voulait depuis une vieille époque ? Peut-être qu’il se ferait sauter à la gorge à l’arrivée. Certains appelleraient ça de la paranoïa, lui préférait dire qu’il était prudent. On n’était jamais mieux servi que par soi-même, et ça n’avait jamais été plus vrai qu’à cette époque. Bien sûr, il n’avait rien contre Addison, et se disait même qu’au vu de sa façon de protéger la personne qu’ils cherchaient, elle ne l’aurait pas embrigadée dans un groupe de tarés, mais entre faire des suppositions et avoir des certitudes, il y avait une marge qui ne pouvait pas être franchie à la première rencontre.

Et enfin, la silhouette se fit plus net, plus humaine. Au vu de la mine soulagée de sa camarade, il comprit qu’ils étaient enfin tombés sur la personne qu’ils étaient venus chercher. Devenu transparent le temps des retrouvailles, David retrouva une existence quand la jeune femme posa les yeux sur lui et sembla se réfugier derrière Addison, l’air suspicieuse face à lui. Elle avait de bons réflexes. Après tout, elles ne savaient pas vraiment s’il n’était pas dangereux, et elle ne le connaissait absolument pas. La femme au fusil à pompe rassura sa protégée, ce qui fit sourire narquoisement le jeune homme. Pas un connard ? Ca restait à prouver. Pas mal de monde serait contre cet avis, se disait-il. Mais en fait, leurs avis, il s’en fichait pas mal, son défaut étant de dire ce qu’il pensait, il ne voyait pas vraiment grand-chose à regretter là-dedans. Ses paroles ne dépassaient pas ses pensées, elles étaient juste quelque fois dures à encaisser. Et enfin, elle fit les présentations. Donc la personne qu’ils venaient de récupérer s’appelait Erika ? Et il était un ami ? Enfin, c’était du moins la question que la femme lui posait de façon plus ou moins indirect.

« On va dire qu’achever des morts qui marchent et récupérer des nièces, ça rapproche. Donc… Ami. Enfin, pas ennemi, c’est déjà ça. » Dit-il, soupirant sur la dernière phrase. Ne pas être ennemis dans ce nouveau monde était déjà bien. Certains étaient devenus assez sauvages pour diviser les humains entres prédateurs et proies, et les mots utilisés devaient avoir une certaine importance. Alors non, il ne les poignarderait pas dès qu’elles auraient le dos tourné, mais si l’une d’entre elles s’avisait à lui faire un sale coup, il n’hésiterait pas à répliquer. Une amitié solide se forgeait avec le temps, et ce n’était pas une péripétie qui allait le faire changer d’avis. Au moins, ils pouvaient avoir une confiance mutuelle, et c’était déjà beaucoup.

Enfin, les retrouvailles joyeuses et la happy end furent de courtes durées face à la scène post-générique de cet épisode très touchant. Une puma ! Il fallait qu’ils tombent sur une puma femelle et ses petits. Ho elle ne semblait pas vraiment agressive. Après tout, si elle l’avait voulu, elle leur aurait déjà sauté dessus depuis un bon moment. Elle les fixait, feulait. Un instant, le jeune homme se figea malgré lui. Il fallait dire que ces animaux étaient agiles et mortels, surtout qu’elle protégeait ses petits et son territoire. Délicatement, il tendit sa main vers les deux femmes, comme pour leur faire signe de reculer. Doucement, il articula sans aucune agressivité dans la voix.

« Reculez doucement sans lui tourner le dos. Pas de geste brusque. » Puis son regard et sa tête s’orientèrent vers l’un des cadavres qu’ils avaient laissé au sol, avec une balle logeait dans le front. Il espérait que l’animal suivrait ce mouvement pour voir que de la nourriture était disponible sans effort pour elle et ses petits, et quelle les laisserait partir si personne ne faisait l’erreur de vouloir tout canarder ou pire, de paniquer. Cependant, une légère pensée lui traversa l'esprit: son plan de récupérer du bois venait de tomber à l'eau.

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[Hrp: Vraiment désolé pour le temps que j'ai mis à répondre.]
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Re: ♫♪ Promenons nous dans les bois, les rôdeurs nous boufferont pas ♫♪ [pv Addison]

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