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Thomas Holden - Survivant malgré lui

Mar 25 Juil 2017 - 11:14


Thomas Holden
44 Anglo-Ukrainien Concierge Issaquah Ranch

i've got a war in my mind


Explique ici le caractère actuel de ton personnage.

Comment-suis-je? Et bien, difficile de répondre à cette question, j'ai toujours eu du mal à me jauger moi même. Commençons par le pire alors.
Je suis irascible. Très susceptible, dès lors qu'on me taquine on qu'on m'embête sur des points sensibles ou des sujets qui me tiennent à cœur, j'ai tendance à m'emporter.  Non pas que je sois mauvais, mais que voulez vous, j'ai le sang chaud, ça doit être mon côté Ukrainien, en Europe de l'Ouest, on voit rouge.

J'aime me battre. Non pas que je sois un assoiffé de sang ou un malade, je ne suis même pas spécialement doué pour la bagarre, mais voilà, j'y trouve un exutoire, une forme de tranquillité, au moment ou tout devient fureur, je me sens apaisé, car rien ne peut être pire et je me lance dans des combats que je n'ai parfois aucune chance de gagner, je le fais par fierté, ou par simple désir de tester ma détermination, qui sait.

Il est difficile de m'approcher, mais une fois mon amitié acquise, vous l'avez pour un moment, je ne prends pas ce genre d'engagement à la légère, je préférerais mourir que renier ou trahir une amitié ou un autre lien affectif fort. A l'inverse, osez abuser de ma confiance, et vous comprendrez ce que les mots haine et rancune veulent dire.

En réalité, malgré la façade de dur à cuire que je tente de me construire, je suis quelqu'un de sensible, j'essaye d'aider mon prochain à mon échelle, sans trop m'impliquer, mais j'ai peur de m'engager auprès des gens, par crainte de tout perdre ensuite, comme ça a pu m'arriver dans le passé, dans des circonstances moins... extraordinaires.

Quelle que soit la personne avec qui je parle, je tente de rester franc et honnête, la tromperie n'est pas dans mes habitudes, ni dans mes traditions et c'est tant mieux.
Je ne suis pas forcément très bavard, je préfère les actes aux mots, les franches accolades aux longues déclarations d'amitié, composer un air de guitare plutôt que dire "je t'aime".

Je ne suis pas à l'aise avec les enfants, non pas que je ne les aimes pas, mais ils me rappellent les enfants que je n'ai jamais eu avec mon ex-femme.
Je suis d'une nature plutôt débrouillarde, durant mon adolescence j'ai souvent donné des coups de main à mon père, qui travaillait sur des chantiers, que ce soit pour des clients ou pour améliorer notre propre maison.

Je ne suis pas très stable, j'ai tendance à me tourner vers la bouteille pour tenter d'oublier quelques instants mes problèmes, c'était déjà le cas avant tout ça, et les évènements ne m'ont pas aidé à me guérir de ce mal.



and blood on my hands


Explique ici les caractéristiques physiques de ton personnage..

Et bien, je suis plutôt grand, je mesure environ 1m86. Je suis d'une corpulence standard, ni gros, ni maigre, ni très musclé. J'ai des cheveux châtains foncés, coupés de façon assez anarchique avec mon couteau suisse. J'ai en revanche laissé pousser ma barbe depuis le début des évènements, celle-ci nécessitant trop de temps et de matériel pour être entretenue régulièrement.

Ça fait un moment que je n'ai pas pu me changer, les vêtements ne sont pas vraiment ma principale préoccupation. Depuis quelques jours, je porte un jean déchiré par endroits, une chemise à carreaux rouges et noirs, du même type que celles que portent les canadiens ainsi qu'une veste en cuir.

Sous mes vêtements, quelques marques et cicatrices, témoignages de mon enfance et adolescence mouvementée en Ukraine, rien de très impressionnant, mais de petites cicatrices du à des coupures de part et d'autres de mes bras, de mes jambes et de mon corps.

Je ne possède pas grand chose, un sac à dos auquel j'ai accroché ma guitare, unique souvenir de ma vie d'avant, et dedans quelques barres de céréales, un sac de couchage, un tournevis, un couteau suisse, une gourde presque vide et une flasque avec un fond de Chartreuse, pour les coups durs.


a storm is coming



Explique ici l'histoire de ton personnage avant l'épidémie.

Par où commencer? Par le début, ma naissance je suppose. Mon père, Yannis Holden était anglais, ma mère, Katjaa Kovalev était ukrainienne. je suis né le 5 novembre 1973 à Manchester, mais à peine 2 ans plus tard, mes parents sont repartis en Ukraine, sous la pression de ma mère et de sa famille.
A l'époque, le pays était déjà pas beau à voir, comme beaucoup des pays de l'est, nous étions sous le joug du régime soviétique, Dès mon jeune âge, j'ai connu le rationnement, les couvres feux, la suspicion. J'essayais d'aller à l'école, mais après mes 10 ans, je n'ai eu d'autre choix que de n'y aller que sur mon temps libre, la situation financière de ma famille étant très difficile, j'essayais de faire ce que je pouvais pour ramener un peu d'argent à mon foyer. J'ai fait la manche, j'ai aidé à transporter des stocks pour des commerçants à peine plus riche que nous, j'ai servi de guide à des étrangers. le plus dur, ce n'est pas forcément de gagner l'argent, mais de le garder.
J'ai souvent du me battre pour garder mes maigres possessions et pouvoir ramener mes rations chez moi, je n'ai pas toujours gagné et ceci, jusqu'à peu avant mes 18 ans, car le 24 août 1991, l'Ukraine devient indépendante par référendum.

Le 24 août fut un des plus beaux jours de ma vie. Pour la première fois, les gens m'entourant semblaient... heureux. J'ai vu mon père sourire pour la première fois depuis bien longtemps et alors que la nouvelle passait tout juste à la radio, ma mère a sorti une guitare pour jouer et chanter un vieil air du pays. Jusqu'à ce jour là, j'ignorais totalement qu'elle était musicienne, mais sa performance m'a touché comme jamais, et c'est là que j'ai décidé de me consacrer à la musique.

Pendant deux ans, ma mère m'a appris ce qu'elle savait sur la musique, je gagnais un peu ma vie en aidant mon père dans les chantiers de modernisation de la ville, comme je le faisais depuis mes treize ans pour pouvoir aider ma famille.

Par la suite, j'ai décidé de faire un voyage, dans le pays où je suis né, l'Angleterre, terre de culture, de musique, qui sais, peut-être trouverais-je là bas des personnes partageant ma passion dévorante pour la musique. Mettant toutes mes économies dans un aller simple pour Londres, j'enlace mes parents avant de partir à l'aéroport, des rêves plein la tête, ma mère m'offre alors sa guitare, celle que j'ai encore actuellement, et que j'espère encore garder longtemps.

Arrivé sur place, j'erre dans la ville, tentant de trouver une âme compatissante pour m'héberger quelques temps, mais mon anglais n'est pas encore très bon, et mon accent de l'Est soviétique fait toujours peur en occident. Je finis par tomber sur un immeuble désaffecté, dans lesquels vivent des marginaux, passionnés d'arts, de peinture, de sculpture, de cinéma indépendant. Plus accueillant que leurs confrères bien nantis, ils m’accueillent parmi eux.

Quelques jours plus tard, je réussis a me faire embaucher comme barman dans un cabaret, jusqu'à ce que je renverse un verre sur le propriétaire. J'ai enchaîné les petits boulots, du nettoyage de sanitaires à employé de manutention dans un entrepôt, mais n'y restant jamais bien longtemps. Il arrivait toujours un moment ou ces boulots m'ennuyait, j'aspirais à plus grand, je les lâchais donc, oubliant que j'en avais besoin pour survivre, mais je finissais toujours par y revenir tôt ou tard, par besoin.

Je réussissais à faire quelques concerts, le plus souvent avec d'autres musiciens (en faire jouer plusieurs d'un coup est plus simple que faire une soirée concert pour chacun d'entre nous), dans les squats qui m'avaient accueilli à mon arrivée, rien de très grandiose et puis, alors que j'approchais de la trentaine, pour la première fois, j’eus la possibilité de jouer dans un bar, c'était durant l'hiver 2002. J'allais jouer seul, comme je le voulais depuis toujours. Cette opportunité, je la dois à ma persévérance, j'ai écumé tout les bars, cabarets et salles de concerts pour pouvoir jouer, et surtout, au fait que je ne demandais pas d'argent en échange de ma prestation, juste un repas, une consommation et un endroit pour dormir.

J'étais stressé, j'avais le trac, et puis, je suis arrivé sur scène et tout a disparu. Il n'y avait plus que moi, mes doigts grattant les cordes, ma voix rocailleuse chantant mes textes, et puis elle. Sarah Wood. Une américaine, un peu moins âgé que moi, petite, cheveux blonds, des yeux pétillant d'optimisme et de bienveillance.
Après le concert, je suis allé la voir. je n'ai pas su quoi lui dire, mais ce n'était pas grave, elle m'avait compris en m'écoutant jouer. Et c'est ainsi que commença mon histoire avec elle. Nous avons emménagé ensemble peu de temps après, elle était serveuse dans le bar ou j'ai joué, ce qui nous assurait un revenu a peu près fixe, pendant que j'essayais de percer avec mes chansons.

Seulement, je n’eus pas le succès que je pensais mériter. C'est pourquoi nous avons pris la décision en 2008 de quitter Londres, et d'aller nous installer à Seattle, sa ville natale. Une fois là bas, j'ai fait connaissance avec sa famille, son frère, et nous nous mariâmes cet été là.

J'avais désormais une famille, j'ai donc du trouver un travail pour pouvoir m'en occuper, m'éloignant alors de la musique. Je réussis a me faire embaucher comme concierge dans un vieil immeuble délabré.
Plus le temps passait, plus je me sentais vide, plus j'avais l'impression d'avoir raté. Mon rêve de musicien semblait avoir pris fin, mon boulot était pénible au possible.

Je me mit à boire. Doucement au début bien sur, juste une bière en rentrant le soir. Puis deux. Puis beaucoup plus. Sarah n'en pouvait plus de cette situation, je devenais insupportable, lui reprochant tout et n'importe quoi sous l'effet de l'alcool et aussi parce que je me sentais insignifiant à côté d'elle, l'occidentale qui avait fait de brillantes études.
Et ce qui devais arriver arriva, à force de me montrer toujours plus irascible, elle finit par me quitter, en septembre 2013, me laissant seul avec l'alcool et mon boulot merdique.
J'ai commencé à un peu trop fréquenter les bars, à chercher les embrouilles avec les consommateurs comme les videurs, me retrouvant souvent impliqués dans des bagarres d'ivrognes, les seuls moments ou je me sentais un peu vivant.

L'année suivante, ce furent mes parents qui me quittèrent, victimes de la répression en Ukraine, lors des manifestations du 20 février 2014, ce qui ne fit qu'empirer mes problèmes personnels, je ne les avais pas vu depuis mon mariage, en 2008, j'avais honte de ce que j'étais devenu, et au final, je n'ai pu leur dire au revoir.

Résigné et brisé, je continuais ma vie de concierge alcoolique jusqu'au 09/10/2015...


on the highway to hell


Explique ici l'histoire de ton personnage depuis l'épidémie.

Pendant la première semaine de... De tout ça, je n'étais pas vraiment en état de me rendre compte de ce qu'il se passait. je buvais un peu trop, même au travail, je ne regardais pas la télé, et j'entendais la radio sans l'écouter. La première mention des événements qui parvient à mes oreilles fut une discussion entre deux jeunes de mon immeuble, que j'ai interrompu sans autre forme de procès. Ils fumaient des pétards dans le couloir ces petits cons.

J'ai continué ma routine, je me sentais bien loin de tout ces problèmes, je n'en avais même rien à faire, pourvu qu'on me fiche la paix. Ce n'est qu'à la fin de la deuxième semaine que toute cette histoire commença a me mettre franchement mal à l'aise.
La présence militaire de plus en plus forte et accentuée, les couvre feux, les quarantaine, tout cela ne faisait que me ramener au pire de mon enfance, l'occupation de mon pays par l'armée rouge.

Le 17/10/2015, pour la première fois depuis un certain temps, et sûrement la dernière, j'allais dans un bar (je buvais seul habituellement) tenu par une connaissance, Petrov, un immigré Lituanien. Entre slaves, ils faut se serrer les coudes, enfin, je venais surtout pour voir si quelqu'un savait ce que signifiait tout ce bordel avec l'armée.
Je n'apprends pas vraiment grand chose, des rumeurs sur une épidémie, d'autres pensent qu'il s'agit d'un complot pour instaurer un gouvernement plus ferme, je ne sais que penser de tout ça. Alors que je rentre saoul, deux militaires patrouillant me voit tituber et avancer avec difficultés, ils me braquent, m'ordonnent de ne pas bouger, et bien qu'étant bien éméché, je parviens à m’exécuter sans trop de problème. Alors que je leur lance "C'est bon, vous êtes contents? ", les deux soldats semblent se détendre significativement avant de me laisser repartir sans plus d'histoires.

Les jours suivants, tout semblent devenir de pire en pire. je rallume ma radio pour entendre la confirmation des rumeurs, une infection très virulente qui décime la ville et le pays. Je ne sors plus de chez moi, je reste dans mon petit studio, hésitant sur la démarche à suivre, jusqu'à ce que le 22/10/2015, j'entende toquer à ma porte depuis bien longtemps...


-Thomas? C'est Petrov! Ouvre moi, je ne suis pas infecté!
Hésitant quelques secondes, je vais jusqu'à ma porte et l'ouvre.
-Qu'est ce que tu veux?
-Thomas, c'est la merde, faut qu'on se casse, les militaires prennent le contrôle de la ville, je veux pas revivre ça. je pars avec ma femme et mon frère, je leur ai dit que t'étais ok, tu peux venir avec nous si t'en as envie.
-Pour aller où?
-Ailleurs. La ville, ça craint.
Discutant encore quelques instants, je décida de l'accompagner. Après tout, qu'avais-je de mieux à faire? Et puis, ça me changera de côtoyer des gens. Je commençai à préparer des affaires, quelques vêtements que je tassa dans un sac à dos, quelques boites de conserves, un couteau suisse, un livre au cas où, mon regard se perdit alors sur ma guitare désormais recouverte de poussière.
-Prends-la. Au mieux, ça pourrait égayer nos soirées, au pire on pourra s'en servir pour faire un feu.

Et c'est ainsi que je quitta mon foyer, accompagné de Petrov, sa femme Isala et son frère, Damir, sans même savoir ce qu'on fuyait. Nous habitions en périphérie du centre ville, aussi, nous avions réussi à quitter Seattle sans trop de problème.
Le plan de Petrov était des plus simple. Selon lui, l’épidémie ne touchait pas encore le sud avec un peu de chance aussi, il voulait rejoindre San Francisco, sur la côte, afin de prendre un bateau, rejoindre l'Alaska pour ensuite traverser le détroit de Béring et retourner en Europe.
Par la suite, Damir me raconta ce qu'il savait, il travaillait comme aide-soignant dans un des hôpitaux ayant accueilli les premiers infectés.

Nous avons commencé notre voyage vers cette ville, dans la camionnette de Damir, nous avons parcouru une bonne distance, jusqu'à tomber en panne, peu après Portland, la batterie du véhicule nous ayant lâché. Nous avons alors continué à pied, jusqu'à tomber sur une station service semblant déserte. Cela tombait à pic, nous n'avions presque plus de nourritures.

Nous avons commencé à explorer le lieu, je fis l'erreur d'aller seul voir l'arrière boutique. L'odeur de putréfaction aurait du m'alerter, mais comme souvent, j'avais un peu bu. Caché dans un des recoins de la pièce, un rôdeur me surprit durant ma fouille, je recula maladroitement pour trébucher et tomber au sol. Je rampas pour m'éloigner de la créature jusqu'à ce qu'elle se jette sur moi. Me retournant juste à temps pour la repousser d'un coup de pied, je pris le premier objet qui me tomba sous la main, un tournevis pour tenter de me défendre. Je visas d'abord le cœur, sans succès, l'outil s'enfonçant dans son corps sans le ralentir le moins du monde. je paniqua, je le perçais de part en part, jusqu'à ce que par erreur, je lui enfonça mon arme de fortune dans le crâne. Il tomba alors sur moi, m'immobilisant, jusqu'à ce que Petrov et Damir entrèrent précipitamment pour me découvrir, couvert de ce monstre et de son sang, la respiration haletante, le regard perdu.

Nous avons ensuite continué notre route vers le sud, mais l'hiver arrivait, et nous avons du nous stopper jusqu'en février dans une bicoque abandonné sur le bord de la route à proximité du Silver Falls State Park, vivant des pillages des maisons aux alentours.
L'atmosphère était tendu, et je n'avais plus d'alcool. Je commençais a trembler, à devenir de plus en plus colérique au grand désespoir de mes compagnons. Lorsqu'un soir, Petrov me dit que c'était exactement avec cette attitude que j'avais perdu ma femme, je deviens fou de colère, et je lui décocha un coup de poing avant que Damir ne vienne m'arrêter et m'enfermer dans une chambre, alors que Petrov souriait en coin en se frottant la mâchoire, comme si il venait de prouver ses dires.

L'hiver prit alors fin, et nous avons pu continuer notre route, et finalement, en mai 2016, nous avons atteint San Francisco... Pour découvrir que la situation était encore pire qu'à Seattle lorsque nous l'avions quitté. Alors que nous tentions d'entrer en ville, Damir se fit mordre par un rôdeur caché dans l'angle d'un bâtiment.  
Nous éloignant à nouveau de la ville, nous avons tenté de sauver Damir, lui amputant la jambe, mais sans succès, il mourut quelques jours plus tard, son moignon s'étant infecté. Ni Petrov, ni Isala n'osèrent faire ce qu'il fallait, aussi, je m'en chargea.

Nous avons décidé alors de retourner vers le nord, combattant notre crainte de l'armée, espérant que celle-ci avait pu endiguer l'infection de Seattle. Nous avancions lentement, l'été revenait, les rôdeurs n'étaient plus ralenti par le froid, il nous fallait redoubler de vigilance. En chemin, nous avons rencontrés quelques personnes, c'est là que nous avons compris que la méfiance était de mise, tout le monde avait peur de tout le monde. C'était littéralement la loi du plus fort, celui qui a les armes gardent la nourriture et les abris, les autres sont destinés à retourner dehors, parmi les morts.
Nous avons pris l'habitude d'éviter ces groupes, après que l'un d'eux ait tenté de nous tirer dessus a vue, aux alentour de Redding, nous avons réussi à nous enfuir en courant dans les bois, une des balles manquant de peu le visage de Petrov, lui écorchant le lobe gauche.

Alors que nous arrivions dans la région de Medford, début juillet 2016, nous sommes tombés sur un campement, d'une quinzaine de personnes, semblant plutôt amicales, c'était le premier groupe que nous croisions qui avait des enfants en son sein, ce qui mit Petrov et Isala en confiance. Ils nous hébergèrent, le soir et alors que je mangeais à l'écart des autres, une jeune fille d'environ 17 ans vient me demander si je pourrais jouer un air de guitare. Répondant du tac au tac, je lui répondit de s'occuper de ses affaires et d'aller voir ailleurs, d'un ton des plus agressif. Puis, voyant son regard s'attrister, et ses yeux plein de larmes, je soupira, m'excusa d'un mot et, hésitant quelques secondes, repris ma guitare sur mes genoux pour la première fois depuis de nombreuses années. Et alors que je jouais, un silence s'abattit sur le campement, tout le monde se tut pour écouter mes notes et mélodies. Et quand j’eus finis, je vis la reconnaissance dans les regards. Je me rendis compte que ça devait faire des mois que personne n'avait du entendre de musique. Souriant, je les ai remercié de leur attention d'un geste de la main avant de retourner à ma solitude.


Par la suite, nous avons décidé de rester dans ce groupe. Pendant quelques mois, tout se déroula plutôt bien, nous arrivions à éviter les rôdeurs, et nous étions suffisamment proche de la ville pour ne pas être victime du manque de nourriture.
Puis, au alentour d'octobre 2016, nous avons rencontré un autre groupe. un groupe lourdement armé, qui semblait manquer de nourriture. Nous leur en avons généreusement donné, nos réserves étant encore assez fournies. A cette période, tout était plutôt tranquille, j'avais même déniché une bouteille de Chartreuse dans un vieux magasin, sûrement une des dernières du monde.

Et un soir, alors que j'étais de garde, je bus un verre. Puis deux, puis trois, avant de m'endormir. A mon réveil, le campement était sens dessus dessous. Le groupe rencontré plus tôt avait pénétré notre camp de nuit afin de piller nos réserves de nourriture. Durant mon tour de garde. La sanction ne se fit pas attendre, j'avais condamné notre groupe à mourir de faim. Pour avoir failli à mon devoir, ils m'ont chassé du camp, je ne protesta pas, j'étais conscient que tout était de ma faute et que je le méritais. Je repartis seul, et décida de reprendre notre plan initial, à savoir de retourner à Seattle.


Je commença ma longue marche, avançant lentement, et n'hésitant pas à me cacher quelques journées, à faire des détours ou revenir en arrière pour éviter les rôdeurs. J'évitais de passer par la route, me contentant de la longer grossièrement en restant à l'orée des forêts et parcs nationaux se situant entre ma position et Seattle. En décembre 2016, dans les environs de Salem, je fis la rencontre d'un père et de son fils de 15 ans. Ils étaient assailli par deux rôdeurs, je m'élança à leur secours et alors que je tuais le premier d'un coup de tournevis dans le crâne, le second mordit le père au visage, sous le regard terrorisé de son fils. Je m'occupa alors du second rôdeur. Le garçon tomba a genoux, a côté du corps de son père, sanglotant. L'interpellant, puis voyant qu'il ne répondait pas, je le pris par le bras, afin de le détourner du cadavre, et me permettre de faire ce qu'il fallait faire aux morts.

Nous ne parlions pas beaucoup, mais un lien fort nous unissait. Au bout d'une semaine de marche, nous sommes tombés sur un refuge en forêt, habité par deux hommes, des chasseurs. L'hiver étant de nouveau là, le garçon les supplia de nous accueillir jusqu'à la fin de la mauvaise saison, et après une longue discussion, ils acceptèrent.

Mais la nourriture se fit de plus en plus rare, nous étions trop loin des villes pour piller des magasins, et en janvier 2017, nous n'avions plus de quoi survivre qu'une semaine, en nous rationnant.
Une semaine plus tard, alors que je dormais, les deux hommes tuèrent John pour le manger. Mes sens embrumés par l'alcool et le manque de nourriture m'empêchèrent d'entendre les cris de douleurs étouffés du garçon bâillonné dans la pièce juste en dessous de celle ou je dormais. Le lendemain, je le vis. Hurlant de rage et d'horreur e découvrant son corps en piteux état et leurs visages coupables, je perdit le contrôle de moi même. D'un coup de couteau, je poignardais le premier, et alors que le second tentait de s'échapper, je lui sectionna les tendons après m'être jeté sur lui.
Aveuglé par la rage, je le laissa enfermé dans la pièce ou était son camarade mort, qui ne tarda pas à se transformer et le dévorer.

Par la suite, j'ai erré quelques mois dans la nature, peinant à trouver mon chemin, tombant de temps à autre sur des maisons presque vide, je maigrissais a vue d’œil. Je peinais à trouver mon chemin aux travers des forêts et des montagnes, m'enfonçant dans des fonds de vallées sans issue qui me forcèrent a rebrousser chemin, je réussissais à trouver de la nourriture dans des petits villages désertés, ou des refuges en forêt. Chaque fois que je tombais sur un groupe de rôdeurs trop nombreux, je montais me réfugier dans des hauteurs, là où leurs corps pourrissant et mal contrôlés ne leur permettaient pas de me suivre.

Puis, aux alentour de mai 2017, je finis par arriver à Seattle, pour découvrir une situation guère meilleure qu'à San Francisco. Les forces militaires avaient échoué à contenir l'infection. Je décida de ne pas trop m'approcher de la ville, me rappelant le destin funeste de Damir et je passais les mois suivants a explorer les alentour, tentant de trouver d'autres survivants.

C'est en Juillet 2017 alors que j'approchais d'Issaquah que je tombas sur deux membres du groupe. levant les mains en l'air en signe d'apaisement, j’avançai lentement vers eux pour leur montrer que je n'étais pas hostile, ils baissèrent alors leurs armes, sans les lâcher pour autant...


time to meet the devil

• pseudo › J'en ai pas vraiment ^^
• âge › 21

• comment as-tu découvert le forum ? › Via google
• et tu le trouves comment ? › L'interface est classe, pour l'ambiance et le contenu, l'avenir me le dira Wink
• présence › Régulière

• code du règlement › Ok Morgan.
• crédit › de la bannière et du gif, écrire ici
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Re: Thomas Holden - Survivant malgré lui

Mar 25 Juil 2017 - 11:16

Sois le bienvenu, bon courage pour la rédaction de ta fiche Smile
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Re: Thomas Holden - Survivant malgré lui

Mar 25 Juil 2017 - 11:40

Bienvenue à toi et bon courage pour la rédaction de ta fiche Smile
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Re: Thomas Holden - Survivant malgré lui

Mar 25 Juil 2017 - 11:42

Bienvenue ici Smile
J'aime bien ton avatar, bon courage pour ta fiche ^^
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Re: Thomas Holden - Survivant malgré lui

Mar 25 Juil 2017 - 12:54

Bienvenue Thomas et bonne rédaction !

Petite chose tout de même avant que tu poursuives : Les inscriptions pour Emerald Freedom sont closes, il faudra donc choisir un autre groupe Smile
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Re: Thomas Holden - Survivant malgré lui

Mar 25 Juil 2017 - 14:11



bienvenue sur le forum !

Te voilà fraîchement inscrit sur The Walking Dead RPG ! Après avoir lu consciencieusement le règlement du forum, voilà quelques petites choses à retenir pour tes débuts parmi nous :

1 – Le délai pour finir ta fiche est de 10 jours. Un délai supplémentaire peut être accordé par un Administrateur.

2 – Si tu as oublié de le faire avant de t'inscrire, jette un petit coup d’œil aux bottins des noms, des prénoms, des métiers et des avatars.

3 – Lors du choix de ton avatar, il est important de bien respecter ces deux points du règlement : Les images choisies doivent être cohérentes avec le contexte, et l'âge de ton personnage avec l'aspect physique de ta célébrité.

4 – Afin d'éviter les RP répétitifs d'intégration dans un camp, nous te conseillons d'intégrer ton personnage à un groupe dès son histoire ! Si tu choisis d'intégrer le groupe des solitaires, il te faudra conserver ce statut durant 1 mois minimum avant de pouvoir t'installer dans l'un des groupes sédentaires.

5 – Si ton histoire comporte des personnages que tu souhaiterais proposer en Scénario, sache qu'il faudra également patienter 1 mois et être actif en zone RP.

6 – Une fois ta fiche terminée, signale le dans ce sujet AVERTIR ▬ FICHE TERMINÉE.

Bonne rédaction !


Bienvenue parmi nous !
Si tu as des questions n'hésites pas
Bon courage pour la rédaction de ta fiche o/
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Re: Thomas Holden - Survivant malgré lui

Mar 25 Juil 2017 - 14:35

Bonne rédaction pour la suite de ta fiche et bienvenue ici !
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Re: Thomas Holden - Survivant malgré lui

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