Bien sûr, la jeune femme comprenait parfaitement la consternation perceptible dans le ton de son petit-ami, tout comme sa colère, mais que pouvaient-ils bien faire de plus ? Se jeter dans la gueule du loup ? Il y aurai plus de pertes que de survivants, alors autant qu'ils s'en tiennent à se rendre à leur destination, ils se retrouveraient tous au lycée une fois que les choses se seraient calmées. Quand Rowen s'excusa, elle déposa une main compréhensive sur la sienne tout en se penchant vers l'avant pour observer de plus près la blessure de Finn. Elle ne pourrait pas faire grand chose d'autre que des constats mais c'était toujours mieux que rien. Un violent coup de frein changea cependant la donne et Rosaleen eut tout juste le temps de se retenir à l'appui-tête, le souffle coupé sous le choc.

Le constat était bien rapide à faire : la voiture était désormais hors d'usage, en témoignait son moteur fumant, et les malades n'avaient de cesse de s'accumuler devant eux, s'approchant dangereusement. Paniquée, elle hocha la tête aux mots de l'illustrateur, lançant des regard inquiets à leurs compagnons

« Il faut partir à pied, nous n'avons pas le choix. »

Intimant à Rowen de sortir, elle suivit le mouvement avant de se rendre compte que la situation était encore plus grave qu'elle ne le pensait : des malades arrivaient aussi de l'autre côté. S'ils ne réagissaient pas, ils seraient bloqués. Et les tuer ne ferait que retarder l'échéance. Autant fuir le plus vite possible. Se demandant une seconde si elle parviendrait à porter Russell, elle déposa une main sur son ventre en soupirant avant de poser son regard sur son petit-ami, lui demandant silencieusement de porter l'enfant.

Les premiers morts arrivaient déjà à eux et, si les autres avaient dans l'idée de se battre, ce n'était pas son intention. Il fallait partir. Au plus vite. Aussi, elle prit la main de Rowen et se mit à courir, qu'importait où, tant qu'ils s'éloignaient de ce danger imminent. Le souffle court et manquant de trébucher à plusieurs reprises, elle ne faisait attention ni aux rues qu'elle empruntait, ni si leurs camarades suivaient.

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Parce que les choses ne pouvaient jamais bien se passer, voila qu'on se retrouvait sans voiture, entourer de rôdeurs et avec deux de nos compagnons disparus. Bordel. J'avais été secouer à l’arrière mais sans doute moins que les deux de devant, surtout que Finn était dans un piteux état. Tout c'était passer très vite et très rapidement nous devions faire face à une dizaine de revenants, heureusement, nous étions armés et nous en défaire fut simple. Les choses se mirent en place, nous devions faire vite, pour arriver au point de chute, nous en aurions dans le meilleur des cas pour une heure, une petite demi-heure si on avait été en état de courir, mais Finn ne pourrait pas nous suivre. Je récupérerai les quelques affaires dans la voiture une fois les lieux dégager de tout danger. Bateson aidait Finn du mieux qu'il pouvait, Valeria tenait la main de son fils qui pour le coup ne manquait pas de courage alors que j'ouvrais la marche nous menant jusqu'au lieu de notre prochain repos. Bien que blesser et grâce au soin apporter par Rosaleen plus tôt, j'étais encore en état de me battre, mais j'étais impatiens d'arriver, le repos du guerrier m'attendait. En route je m'adressais à Finn. "Tu n'as pas vu ou son parti les autres?" Ils connaissaient aussi l'endroit se replie, avec un peu de chance nous les retrouverions là-bas.

Finn m’inquiétait, heureusement Bateson était un très bon médecin, une fois soigné et reposé, je partirais à la recherche des autres, de Caly, qui j’espéraient s'en sortait mieux que moi. Nous étions tous séparés, le lycée n'était plus, mais notre groupe n'était pas mort, il devait rester un espoir, même si nous avions subi encore beaucoup de perte, en agissant plus intelligemment, nous pourrions refonder quelques choses.

Les rues de Seattle étaient devenu calme, même les rôdeurs étaient moins nombreux, ils étaient de toute façon de moins en moins nombreux en ville, comme-ci ils migraient vers les campagnes a la recherche de bouffe. Lle ciel semblait sombre malgré le soleil, calme, c'était presque relaxant après tout ce stress. Nous étions quand même bien lotis, Finn était robuste, un véritable survivant, Bateson était bon médecin et était aussi un ancien militaire puis le gosse était courageux quant à sa mère, elle ne se laissait pas abattre, la route se passerait bien, j'en étais sûr.

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