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"Our greatest glory is not in never falling, but in rising time we fall"

Ven 16 Déc 2016 - 17:43


ELENA HORTOS
26 ans   grecque globe trotteuse evergreen ridge
i've got a war in my mind



Depuis son plus jeune âge, la jeune femme avait montré une certaine autorité naturelle indéniablement effrayante chez un petit bout d'à peine plus d'un mètre. Pourtant, ce caractère affirmé n'avait jamais cessé d'amuser son père pour qui cela semblait indispensable pour réussir dans la vie. Ainsi, lorsque la môme de 8 ans tapait du pied pour manifester son refus d'obtempérer à la malheureuse nounou, Nikola était bien le seul à trouver la situation drôle. Et comme il ne cessait de le répéter : « elle a un visage d'ange, mais c'est tout ».
Heureusement, c'était une manière exagérée de dire que sa fille était têtue et fière, car en réalité, Elena était une jeune fille incroyablement sensible pour qui le bien être des autres importait beaucoup.

Elena était effectivement une jeune femme plutôt solitaire et assez introvertie, non pas qu'elle était timide, mais l'idée même de dévoiler ses sentiments, ses pensées les plus intimes ne lui semblait pas naturelle. D'autant plus que sa méfiance à l'égard des autres ne l'incitait pas à se chercher des petits confidents. Heureusement pour elle, elle trouvait son refuge spirituel dans certaines de ses passions, comme la boxe anglaise, qu'elle pratiquait quatre fois par semaine avant l'épidémie, et la photographie. La boxe et les activités extrêmes qu'elle aimait pratiquer durant son temps libre, faisaient d'elle une personne avec d'excellents réflexes, et une agilité incroyable. Et c'était plutôt tant mieux parce que c'était systématiquement dans les coins les plus reculés et qui semblaient les plus inaccessibles qu'elle décidait d'immortaliser un cliché.

Au travail, son organisation et sa détermination avaient fait d'elle un élément indispensable à son entreprise. Meneuse naturelle, elle possédait une telle éloquence, qui faisait d'elle une personne avec laquelle on voulait être, avec qui on voulait aller jusqu'au bout des négociations et des projets. L'avoir en tant qu'employée était du pain béni, l'avoir pour supérieure était un cauchemar pour son équipe. Son niveau d'exigence était tolérance zéro. C'était son mot d'ordre. La perfection existait selon elle, et devait être atteinte à tout prix, en toutes circonstances, constamment. Si elle s'investissait autant dans son travail, c'était une façon pour elle de combler un certain vide. Toute sa vie, elle avait ressenti un manque, sans jamais savoir mettre de mot dessus. Le travail, l'activité physique, étaient ses seules solutions pour ne pas penser au mal être qu'elle ressentait dans sa vie quotidienne. Car c'était bien de liberté, qu'elle rêvait."

Depuis l'épidémie, la personnalité d'Elena n'a pas beaucoup évolué, elle est toujours méfiante, sinon plus, mais sa capacité à la survie a réussi à la surprendre. Elle s'est découvert un incroyable sang-froid, et un esprit plus téméraire qu'elle ne l'aurait pensé. Son esprit pragmatique lui a probablement permis d'arriver là où elle en est, et de ne pas perdre pied dans toutes les situations qu'elle a pu rencontrer.

Sentimentalement, la jeune femme était un véritable poison, comme le disent ses quelques rares amis proches. Son exigence et sa fierté excessives font qu'elle n'a jamais eu de très longues relations jusqu'à présent. Elle oscille entre l'envie de dominer son partenaire, et le besoin qu'on lui résiste. Pas simple la fille...







Explique ici les caractéristiques physiques de ton personnage..

Elena est une jeune femme de taille moyenne, sa croissance s'étant stoppée à ses seize ans. Elle a toujours eu depuis son plus jeune âge une corpulence très mince, qui lui valait les mêmes remarques : « il faut manger un peu ! », « que tu es maigre ! ». Le sport et les longues randonnées lui ont toutefois permis de se sculpter un corps assez élancé. Elle était d'ailleurs très fière de ses discrets abdominaux naissants. En bas du dos, juste au dessus de la croupe de ses fesses, elle arbore un phénix en motif tribal noir.

Son visage carrée, à la mâchoire marquée, lui a toujours donné un petit air satisfait et hautain. Heureusement, elle a hérité des traits espiègles de sa mère, ainsi que de son regard noisette. Elle possède une chevelure incroyablement longue, de couleur châtain clair, tirant sur le blond par des temps trop ensoleillés. La plupart du temps, elle les noue en une queue de cheval haute ou en chignon.

Habituellement, Elena est vêtue simplement, avec une chemise un peu trop grande pour elle, ou un large pull, et un jean. Elle a gardé ses chaussures de marche particulièrement confortables et bien adaptées à la situation.

La jeune femme a conservé l'intégralité de son sac à dos de voyage, et ce qu'elle portait sur elle au moment de la crise. Par réflexe, elle a donc choisi de garder son sac à dos prêt à partir en permanence. Elle a donc une doudoune, des gants, une paire de lunettes de soleil, quelques vêtements de rechange, une couverture de survie, une gourde, une carte, un couteau suisse, une boussole, un livre, son appareil photo, son carnet de voyage et des photos. En armes, elle possède un colt 45 qu'elle a été contrainte de consigner à l'armurerie, et un opinel qu'elle a constamment sur elle.

Elena possède aussi quelque chose d'infiniment plus précieux que tout le reste, un petit être auquel elle s'est attachée d'une manière incompréhensible : Alpha. Alpha est une chatte de gouttière qu'Elena a rencontré après l'épidémie, alors que ce n'était qu'un chaton errant et terrorisé. Elle n'a pas pu se contraindre à continuer sa route en laissant derrière elle cette innocente créature affamée, et a fait le choix de la prendre sous son aile. Incroyablement obéissante et fidèle, Alpha a toutes les caractéristiques d'un chien, et suit sa maîtresse de partout dans son sac à dos.


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the last of us

Explique ici l'histoire de ton personnage avant l'épidémie.

Elena est née de l'union passionnelle d'un jeune couple d'épicuriens grecs en mars 1990 à Santorin. Le bonheur qu'engendra l'heureux événement fut malheureusement entaché par le décès brutal d'Adélice Hortos, dont la santé déjà fragile n'avait pas résisté à l'accouchement de sa fille. Elle décéda ainsi la nuit qui suivit, pour le plus grand chagrin de son époux, qui porta le deuil durant un an. Il fit toutefois le choix courageux de rester fort pour son enfant, et fut par la suite le plus merveilleux des pères. Malgré l'absence de sa mère, Elena affirmait tout de même avoir eu une enfance des plus heureuses.

Fille unique d'un chef d'entreprise ayant particulièrement bien réussi sa vie, Elena n'a jamais manqué de rien, ni même d'amour ou de temps. Elle grandit dans le respect de valeurs qui semblaient essentielles aux yeux de son paternel. Respecter toutes formes de vie sur terre, y compris la nature qui nous entoure, et surtout respecter ses propres volontés, et ne jamais négliger ses rêves.

C'est durant ses années universitaires qu'elle prit le goût au voyage, et à la photographie. Sa passion fut néanmoins mise de côté à ses vingt-trois ans, lorsqu'elle fut employée dans une grosse entreprise de négoce qui avait été charmée par son éloquence et sa capacité naturelle à diriger une équipe. Bilingue de surcroît, elle avait été embauchée pour un très gros poste, celui de directrice commerciale export.

Pendant deux ans, Elena avait prouvé que son sens de l'organisation, et sa détermination faisaient d'elle une employée de qualité et aux performances incroyables. Mais si ce métier semblait être fait pour elle, ces deux années avaient été une torture pour elle, qui n'aspirait qu'à une vie de bohème, loin des tumultes d'une vie en entreprise. C'était donc dans le sport et la lecture qu'elle trouvait refuge, et plus particulièrement dans les sports de combat, et extrêmes. Quatre fois par semaine, depuis ses dix neuf ans, son coach sportif personnel lui enseignait la boxe anglaise à domicile, et le week end, elle se consacrait à la photographie.

A vingt-cinq ans, elle finit par craquer. Elle confessa alors à son géniteur son souhait de s'en aller à la découverte du monde. Nikola Hortos, PDG de sa propre entreprise, avait toujours défendu une unique pensée : celle de la liberté d'exercer ses passions, et de vivre ses rêves. Il avait élevé sa fille pour que rien ni personne n'entravent sa volonté, même s'il avouait volontiers que l'argent contribuait beaucoup à la réalisation de ses rêves. Mais comme il n'en manquait pas, et que le bonheur de son unique enfant était sa priorité et son rêve à lui, il choisit de la soutenir dans sa décision, allant jusqu'à renflouer son compte en banque pour qu'elle n'ait pas à se soucier des problèmes d'ordre matériel durant son voyage autour du monde.

En Mars 2015 donc, la jeune femme fit son sac à dos, et s'envola pour le Canada avec Achille, son malinois de deux ans. La veille de son départ, son père lui offrit un opinel ainsi que l'alliance de sa mère. Elle lui fit la promesse de lui écrire jusqu'à son retour. Et elle tiendrait sa promesse...

Dans l'avion, Elena avait griffonné un itinéraire possible pour son voyage :

- Canada (montréal, québec, montréal, toronto, ottawa, jasper, whistler, vancouver)
- Etats Unis (washington, californie, colorado, arizona, louisiane, floride...)
- Mexique
- à voir


Comme prévu, Elena suivit son itinéraire, et toujours selon ses prévisions, elle avait écrit à son père autant qu'elle le pouvait.

Elle avait désormais quitté le Canada, non sans un pincement au cœur, mais avec l'excitation de découvrir une nouvelle région, aux Etats-Unis cette fois-ci. Elle traversa la frontière américaine à bord de son « Bob », un van orange qu'elle avait acquis à son arrivée au Québec pour effectuer sa traversée du continent américain. Aménagé, il lui avait plusieurs fois servi d'hébergement durant ces dernières semaines. Ainsi donc, après avoir vérifié son visa, ses documents d'identité, on confisqua l'intégralité de ses barres chocolatées ainsi que les croquettes de Achille sous prétexte que « la région a constaté des empoisonnements dus à la présence de stupéfiants dans l'alimentation, plus rien ne doit rentrer. » Elena se demanda s'ils pensaient réellement que quelqu'un avait l'intention de droguer des chiens, mais devant l'air extrêmement sérieux des douaniers, et la fatigue du trajet, la jeune femme n'aspirait qu'à arriver à destination. Après un long soupir d'agacement -qu'elle se garda bien prudemment de ne pas exprimer devant les racketteurs de croquettes- elle reprit la route, cette fois-ci officiellement en terre de l'oncle Sam.

Après avoir été contrainte de s'arrêter dans une supérette afin d'acheter de quoi nourrir son molosse, et son propre estomac, Elena reprit le chemin. Toutefois, avant son arrivée au parc national de North Cascades, la jeune femme avait décidé de passer la nuit dans un motel afin de profiter de la connexion internet pour envoyer un mail à son père et le prévenir sur sa position actuelle. Après quatre motels, et quelques longues minutes de négociations, la dame de l'accueil finit par accepter Achille, moyennant caution.

La jeune femme fut soulagée de pouvoir rejoindre sa chambre pour la nuit. Une fois le gros toutou rassasié, ainsi que son propre estomac, elle s'attaqua à la rédaction d'un mail.

«  envoyé le 10/10/2015 à Nikola Mercier

Objet : Des nouvelles des Etats Unis

Papa,

Je tiens en premier lieu à te présenter des excuses pour mon silence des derniers jours. Vancouver était tout simplement exceptionnel, dans la même lignée que l'ensemble du territoire canadien, mais mon accès à internet était plutôt limité. J'ai traversé en début d'après-midi la frontière sans encombres. Enfin, on m'a confisqué mes petites friandises, et je me demande si ce n'était pas un avertissement. Il faut dire que depuis le début de mon périple, je mange absolument n'importe quoi. Je crains pour les pauvres abdos que j'avais eu bien du mal à dessiner.

Dès demain, j'arpenterai le parc national de North Cascades. J'ai opté pour la solution la plus sportive, pour compenser les excès alimentaires. Ce sera donc trois jours en pleine nature, avec campement sauvage et surtout pas de voiture. J'espère notamment découvrir de charmants petits coins reculés pour faire de beaux clichés. A ce propos, tu trouveras mes photos de Vancouver en pièces jointes.

J'espère que tout va bien pour toi, nos soirées sur la terrasse me manquent. Si tu parviens à prendre des vacances, j'adorerais partager mon fidèle van avec toi pour quelques jours d'aventure.

Merci encore de me soutenir et d'être un père aussi formidable. Peu de gens ont la chance de vivre leurs rêves, et je suis consciente d'être incroyablement chanceuse de t'avoir dans ma vie. Je t'aime au delà de toutes les frontières.

Ta Elena.

PS : ton opinel m'a sauvé la vie plus d'une fois, merci encore ! »


Le mail envoyé, Elena sourit en pensant au bonheur qui attendait son géniteur lorsqu'il recevrait enfin de ses nouvelles. Elle ignorait toutefois à ce moment présent que c'était le dernier mail qu'elle lui enverrait...

Comme prévu, le lendemain matin elle s'équipa et s'en alla pour quatre jours de randonnée en pleine nature.


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Explique ici l'histoire de ton personnage depuis l'épidémie.

JOUR 3 – 11/10/2015

« Cher journal, à défaut d'ordinateur, je m'en remets à tes pages. L'écriture manuscrite fait du bien d'ailleurs. Elle permet de décompresser après cette rude journée.
Comment décrire avec des mots la beauté de ces paysages ? Tout au long de la journée, la nature n'a cessé de m'impressionner, et je crois que même à travers le plus performant des appareils photos, je ne retrouverai jamais la même émotion plus tard lorsque je regarderai mes clichés. Alors égoistement, je suis comblée d'avoir pu contemplé tant de merveilles seule. C'était comme avoir des dizaines et dizaines de petits bouts de paradis pour moi seule. Comme une caresse divine, la nature m'a ouvert ses portes et me permet toujours de séjourner chez elle. En ce moment même, je me trouve dans une tente au bord d'un interminable lac d'émeraude. Je reconnais quand même cher journal, que je ne suis pas trop rassurée maintenant que la nuit est tombée.
Je me félicite quand même d'avoir choisi une solution de tourisme aussi libre et authentique. Loin des sentiers pré tracés, sans guide, je suis certaine de ne croiser personne et de vivre à fond mon immersion.
Je pense que la fatigue va très vite me faire chavirer dans les bras de Morphée. »

JOUR 5 – 13/10/15

«Cher journal,

Quitter mon petit paradis s'est avéré plus brutal que je ne l'aurais pensé. Après ces quelques jours livrée à moi-même, j'ai retrouvé la réalité. A l'accueil du parc, on m'a dit de rentrer au plus vite chez moi, on m'a informé qu'un virus circulait dans tout le pays, et peut être même avait-il dépassé les frontières. J'avoue que l'inquiétude des américains me laisse perplexe. Je ne sais pas s'il s'agit de leur habituelle exagération, ou si la situation est réellement alarmante.

Je dors ce soir au refuge de l'entrée du parc, je partirai demain pour rejoindre la ville afin d'avoir plus d'informations. Je suis un peu déçue de ne pas pouvoir communiquer avec papa, qui doit être inquiet si l'affaire est médiatisée. Naturellement j'ai laissé mon ordinateur dans le van avant ma randonnée...

En attendant, je vais m'occuper de faire le tri dans mes photos. J'ai réussi à photographier un ours noir. Notre rencontre bien que furtive était remplie de magie et d'émotions. La peur et l'admiration n'ont pas réussi à me faire oublier mon appareil photo, heureusement.
La nature va me manquer, mais j'ai tout de même hâte de découvrir Seattle ! »

JOUR 6 – 14/10/15

Elena était partie au petit matin retrouver son van un kilomètre plus bas. Encore dans la légèreté de l'instant, dans l'insouciance de ce virus, excitée par l'idée de découvrir une nouvelle ville, une nouvelle population, mais aussi heureuse de retrouver une vie citadine pour quelques jours, la jeune femme n'eut pas le réflexe d'allumer la radio, et roulait à bord de « Bob » avec une allure de gipsy, sifflotant au rythme de la musique qui vibrait à travers la radio. C'était concrètement ses dernières minutes de bonheur.

Elle ne remarqua pas comme le trajet avait été rapide, et fut très vite contrainte de s'arrêter devant la barrage militaire qui lui fit rapidement face. Tout s'enchaîna ensuite très vite. On lui demanda de se mettre sur le côté, on lui dit que personne ne pouvait entrer en ville, qu'elle devait rentrer chez elle. Elle avait bien essayé de leur expliquer qu'elle n'avait pas de chez elle puisqu'elle était grecque, mais la situation semblait finalement plus sérieuse qu'elle ne le pensait.

Rapidement, elle s'était retrouvée à l'aéroport de Seattle.

JOUR 11 à 16 –

Après une nuit entière passée dans l'aéroport, le gouvernement décréta la fin des vols aériens afin d'éviter le risque de propagation du virus. C'est officiellement à cet instant que Elena eut peur. Si la solution de rapatriement lui était impossible, de même que l'usage de moyens de communication avec l'étranger, cela impliquait forcément que son père allait s'inquiéter, et cette idée lui était insupportable.

Les jours qui suivirent ne rassurèrent pas Elena. Des camps émergeaient de partout à travers l'Etat de Washington, mais aussi des Etats Unis à en croire les médias. Pendant trois jours, la jeune femme avait décidé de rester loin de ces refuges, et leur avait préféré son van. Une nuit, elle alluma son ordinateur. Elle s'était mise en tête de parcourir ses anciens mails, comme on imprime dans son esprit un visage pour ne jamais l'oublier. Elle souhaitait mémoriser chaque mot, chaque échange de sa vie, au cas où...
La boîte mail avait cessé d'enregistrer des messages le 12/10/15, parmi lesquelles un nombre considérable de publicités diverses qu'Elena détestait tant. En faisant défiler les messages vers le haut, elle découvrit un mail datant du 11/10/15, en guise de réponse à celui qu'elle avait envoyé à son père avant son départ en randonnée.

« Ma tendre Elena,

Quel bonheur de se réveiller avec un message de ta part dans ma boîte mail. Je ne sais pas ce qui m'attend aujourd'hui, mais une chose est certaine, ce sera une belle journée, grâce à toi.

Je suis ravi d'apprendre que ton périple t'apporte toujours autant de joie et de vie. Ta chère mère et moi avons mis au monde un adorable petit oiseau. Et quel monstre enfermerait un oiseau dans une cage ? Aussi dorée puisse-t-elle être. Rien ne te sied mieux que la liberté mon amour. Et je suis un homme comblé quand je sais que tu es heureuse.

Je te promets que lorsque j'en aurai l'occasion, je traverserai cet océan qui nous sépare pour te retrouver, et voir ce sourire qui me manque tant.

Je te souhaite encore beaucoup de belles découvertes, de rencontres et d'émotions. N'oublie jamais que la vie, c'est d'être libre. Alors, je te souhaite encore beaucoup de liberté, puisse le vent toujours te ramener à moi.

Tu es, et resteras à jamais, le soleil de mes sombres jours.

Je t'aime pour toujours mon oiseau.

Papa »


Une larme ruisselait le long de sa joue, tandis qu'elle demeurait là, frustrée de ne pouvoir répondre à son père. Il devait être terriblement inquiet à cause de cette épidémie, et encore plus depuis qu'il avait du apprendre le gel des vols. Elle se sentait coupable de l'inquiétude dans laquelle elle l'avait plongé malgré elle. Elle s'endormit tard cette nuit-là. Malgré le lieu reculé qu'elle s'était choisie pour dormir, elle entendait un bruit infernal au loin.

JOURS 17 à 19

Jusqu'au bout, Elena aura pris le parti de rester seule dans sa maison roulante. Mais lorsque la violence avait gangrené les rues, et que la population avait perdu l'esprit, la jeune femme fut contrainte de rejoindre un camp. Abandonnant son van, elle limita ses affaires dans son sac à dos de randonnée.

Pour la première fois de sa vie, elle vit l'enfer sur terre, et pensa un instant que l'apocalypse de Jean  était arrivée. Elle avait vu des hommes se déchiraient pour une boite de conserve, des femmes piller des maisons encore habitées, des hommes violer, des personnes complètement affolées, des habitations en feu, un ciel profondément noirci par la fumée qui se dégageait d'on ne savait où. Seattle ressemblait à l'Enfer. Elle en était certaine. Et elle vit avec horreur que le diable n'était pas qu'une personne. Il était partout.

Il n'avaient plus d'âme, ils dévoraient leurs semblables, ils sentaient une odeur de mort. L'effroi dans lequel Elena se trouvait l'avait figé sur place, au milieu de la fin du monde qu'elle avait connu et tant aimé. Elle assistait à sa fin. Elle ne se souvient plus de celui qui l'avait attrapé par le bras pour la tirer de sa stupeur, et l'avait entraîné jusque dans un campement militaire. Les images de ces personnes qui se disputaient le corps ensanglanté d'une fillette défilaient en boucle dans sa tête. Il défilent toujours.

LES JOURS SUIVANTS

« Mon cher journal,

Des jours sont passés depuis la dernière fois, mais les choses se sont enchaînées à une vitesse effroyable. Je ne sais pas par où commencer.
La civilisation est morte. Mon Achille est mort. Et je crois qu'une partie de moi l'est aussi...

Lorsque tout a commencé, on m'a emmené en « sécurité » dans un camp militaire. C'était le 19/10/15. Je regrette de m'être aventurée en ville, j'aurais probablement mieux fait de rester dans mon van... Au début tout allait bien, et bien que rudimentaires les installations militaires nous ont permis de ne pas être exposés à la folie des rôdeurs à l'extérieur. Mais rien ne nous a protégé de la folie à l'intérieur...

Quand le gouvernement a cessé de donner des instructions, quand les médias ne diffusaient plus que les mêmes messages en boucle, et que tout contact avec l'étranger était officiellement rompu, la véritable nature des hommes a refait surface. Les instincts les plus primaires et bestiaux ont conduit certains à l'horreur. Le manque de soins, de place et les restrictions de nourriture, mais surtout la fin d'une société ont laissé la violence gangrener l'âme des plus honorables.

C'était en janvier 2016, cela faisait trois mois que je vivais parmi les réfugiés, et je faisais de mon mieux pour me rendre utile. Parfois j'aidais le corps médical avec les blessés. Je me souviens avoir participé à l'amputation de plusieurs d'entre eux. Je me souviens avoir eu du mal à me retenir de vomir la première fois. Puis ce sang me semblait de plus en plus naturel.

Cette nuit là quelques hommes s'étaient laissés aller à quelques déboires. Trois d'entre eux furent même tentés par la perspective de "faire jouir à fond une salope de grecque". Ils étaient entrés dans ma tente pour abuser de moi, mais Achille ne l'entendait pas de cette manière. Fidèle jusqu'à la fin, il attaqua l'un d'eux, il lui avait sauté entre les jambes, et je ne sais pas ce qui avait été le plus effrayant, la tentative de viol de ces hommes, ou le hurlement de celui qui venait de perdre l'objet de sa virilité. Puni par là où on a péché. Ses cris ont alerté le reste du camp, mais trop tard. L'un des deux compagnons encore entiers avait dégainé son arme à une vitesse incroyable. Il enfonça son couteau dans le flanc d'Achille. J'entends encore la lamentation déchirante de mon fidèle compagnon... Tout est flou dans mon esprit... Des militaires étaient arrivés rapidement, mais je ne voyais que l'écran carmin qui avait tapissé le sol... Je ne voyais que le regard brillant de mon ami s'éteindre à mesure que la flaque s'étendait. En quelques minutes il rendit son dernier souffle dans un râle effrayant.

J'ai voulu tuer ces monstres à l'instant où ses grands yeux sombres se sont fermés. Deux militaires seulement ont suffi à me mettre hors d'état de nuire. En un quart de seconde, mes hurlements s'étaient estompés, ma douleur était partie. J'oubliai durant quelques minutes que le dernier souvenir de mon ancienne vie, le témoin de mes instants de bonheur m'avait été arraché avec une cruauté effroyable. Je n'avais plus que lui, il était la dernière famille qu'il me restait, et il était parti avec tout le reste...

Je dois mon salut à un vétéran honorable. Après avoir récupéré mes affaires, ainsi que quelques provisions, il m'a aidé à m'échapper. Il m'a aidé à entrevoir un avenir dans ce chaos. Jack Petterson.

Nous avons erré plusieurs semaines à l'écart de la ville, et c'est à Olympia que nous avons fait la rencontre de Alpha, une adorable minette que je n'ai pas su abandonner. Jack, lui, nous voyait bien en faire notre quatre heures, heureusement, un simple regard l'en a vite dissuadé. Cette fois-ci, je me suis faite la promesse que personne ne lui ferait de mal.

Avril 2016. Oui c'est ça, Avril 2016 quand nous nous sommes installés à Olympia. Jack nous avait fait sortir de Seattle, m'avait appris à tirer avec son vieux colt 45 qu'il aimait presque autant qu'un bon vieux bourbon, et d'ailleurs il m'avait presque fait apprécié son breuvage. On avait rencontré pas mal de rôdeurs depuis notre départ du campement.
On a même aperçu une horde de rôdeurs. On en a tué plusieurs. On a fini par apprendre que le bruit les attirer. Donc Jack avait rangé son colt, et s'était déniché une barre en fer. Quant à moi, j'avais mon opinel. On a quand même mis quatre jours à comprendre qu'il fallait attaquer le cerveau pour tuer un rôdeur. Les griffures que l'on pensait aussi mortelles qu'une morsure au campement ne le sont pas. Heureusement pour moi. J'ai passé 5 jours à attendre des symptômes qui ne sont jamais arrivés. Quelque part je suis satisfaite d'avoir été griffée dans le dos, l'amputation étant inenvisageable sur cette partie de mon corps, j'ai pu constater que rien ne se produisait. Je ne peux m'empêcher d'avoir une pensée triste pour tous ceux qui ont été amputés au campement, inutilement. C'était le soir où je me suis faite griffer, fin Avril 2016 que Jack s'est livré à moi sous fond de bourbon...

"Stella a bien fait de partir avant de voir ça... Elle n'aurait pas pu survivre à toute cette horreur. Elle serait morte de chagrin, c'est sûr." répétait-il, le regard vide.

Il répétait ensuite sans cesse que je n'avais pas le droit de mourir et de le laisser. "Tu peux pas me laisser, petite... Les grecs, c'est des durs à cuir... tu peux pas m'abandonner Léanne..."


Je savais que Stella était sa défunte épouse morte d'un cancer en 2013. En revanche, pour Léanne, je ne pouvais que supposer qu'il s'agissait de sa fille peut-être... Je ne le saurai jamais, puisque c'est Jack qui m'abandonna le premier.

Mi Mai, j'avais gagné le privilège de partir chercher des provisions seule, et quand j'étais rentrée Jack était mort. Les traces sur son corps trahissaient une fois de plus la barbarie humaine. Il avait été assassiné pour les quelques balles qu'il avait sur lui, ses affaires, et nos tentes. Je crois ne pas avoir eu le temps de pleurer. Comme par miracle, il s'était relevé, et c'est là que j'ai compris que tous les morts se relevaient. Il ne suffisait pas que d'une morsure. C'était comme si on était tous contaminés. Je ne sais pas d'où j'ai puisé la force d'appuyer sur la détente...

Dès l'instant où la détonation a résonné, je n'ai pas eu le temps de réfléchir à ce que je venais de faire, de pleurer sur Jack, de chercher ceux qui l'avaient tué. J'ai pensé "au bruit qui les attirent". Alors j'ai fui. Alpha et mon sac sur le dos, j'ai couru sans m'arrêter pendant de longues minutes.

6 mois... Je suis restée six longs mois seule avec Alpha... Est-ce que j'ai le sentiment d'être devenue barge à entamer de longues et profondes discussions avec mon chat ? Oui, un peu. J'ai trouvé un vieux pick-up qui aurait beaucoup plu à Jack, et je me suis enfoncée dans la forêt avec. Je ne sortais de la forêt qu'une fois par semaine, pour aller ravitailler nos provisions. Le stock de conserves de thon a beaucoup plu à Alpha. On a bien croisé quelques rôdeurs égarés, mais peu de survivants.

Après des semaines de solitude, j'ai fait le choix de m'enfoncer dans la montagne et je suis parvenue jusqu'ici. J'ai failli rebrousser le chemin quand j'ai vu les hommes qui montaient la garde. Le souvenir encore douloureux du campement à Seattle était encore présent, et je ne voulais pas revivre ça. Pourtant je ne sais pas ce qui m'a poussé à croire qu'ici ce serait différent, mais j'ai ce pressentiment que c'est le commencement de quelque chose de meilleur, un nouvel espoir peut-être. Et puis je suis fatiguée. Je ne sais pas depuis combien de temps je n'ai pas dormi profondément. En tout cas je l'ai fait, je suis désormais une membre de Evergreen Ridge. Pour combien de temps ? Je l'ignore. Je dois en savoir plus, apprendre à connaître les autres en restant sur mes gardes. Je veux m'investir, je ne veux plus être mise à l'écart des décisions concernant ma survie. Si je reste, je souhaite être un élément indispensable.

En attendant ce soir, c'est dans un lit que j'écris. Et je crois bien que Alpha est aussi heureuse que moi. Espérons que tout va bien se passer dorénavant. Je ferai tout pour. »


time to meet the devil
≡ pseudo › vivie
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≡ comment as-tu découvert le forum ? › internet, par hasard
≡ et tu le trouves comment ? › plutôt sympatoche
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fiche (c) blue walrus.
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Re: "Our greatest glory is not in never falling, but in rising time we fall"

Ven 16 Déc 2016 - 18:14

keira est tellement canon !
Bienvenue avec ce choix de malaaade !
J'suis impatient de voir le caractère que tu vas lui attribuer "Our greatest glory is not in never falling, but in rising time we fall"  2101447028
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Re: "Our greatest glory is not in never falling, but in rising time we fall"

Ven 16 Déc 2016 - 18:42

Merci beaucoup "Our greatest glory is not in never falling, but in rising time we fall"  2101447028

Juste une question, j'ai lu le règlement qu'après m'être inscrite du coup est-ce que je peux quand même incarner une française, ou pas ? scratch
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Re: "Our greatest glory is not in never falling, but in rising time we fall"

Ven 16 Déc 2016 - 20:19



bienvenue sur le forum !

Te voilà fraîchement inscrit sur The Walking Dead RPG ! Après avoir lu consciencieusement le règlement du forum, voilà quelques petites choses à retenir pour tes débuts parmi nous :

1 – Le délai pour finir ta fiche est de 10 jours. Un délai supplémentaire peut être accordé par un Administrateur.

2 – Si tu as oublié de le faire avant de t'inscrire, jette un petit coup d’œil aux bottins des noms, des prénoms, des métiers et des avatars.

3 – Lors du choix de ton avatar, il est important de bien respecter ces deux points du règlement : Les images choisies doivent être cohérentes avec le contexte, et l'âge de ton personnage avec l'aspect physique de ta célébrité.

4 – Afin d'éviter les RP répétitifs d'intégration dans un camp, nous te conseillons d'intégrer ton personnage à un groupe dès son histoire !  Si tu choisis d'intégrer le groupe des solitaires, il te faudra conserver ce statut durant 1 mois minimum avant de pouvoir t'installer dans l'un des groupes sédentaires.

5 – Si ton histoire comporte des personnages que tu souhaiterais proposer en Scénario, sache qu'il faudra également patienter 1 mois et être actif en zone RP.

6 – Une fois ta fiche terminée, signale le dans ce sujet AVERTIR ▬ FICHE TERMINÉE.

Bonne rédaction !


Bienvenue Elena !

Malheureusement non, il faudra mettre une autre nationalité pour ton personnage ! Ce n'est pas parce que tu as lu le règlement après que l'interdiction va disparaître Razz Ça serait un peu trop facile de passer outre les interdictions sinon tu te doutes bien :MisterGreen:

Si tu as d'autres questions n'hésite pas ^^
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Re: "Our greatest glory is not in never falling, but in rising time we fall"

Ven 16 Déc 2016 - 20:28

Je te souhaite la bienvenue et j'espère que ce changement de nationalité ne te freinera pas dans la rédaction du reste de ta fiche Smile
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Re: "Our greatest glory is not in never falling, but in rising time we fall"

Ven 16 Déc 2016 - 20:40

Haha pas de soucis, je suis devenue grecque du coup ! En quelques clics, si c'est pas la classe Cool

Je m'étais mal exprimée d'ailleurs oui, je me suis faite la réflexion lorsque j'ai posé la question haha c'était surtout pour savoir si ce point du règlement était toujours d'actualité ^^ du coup, est-ce qu'un changement de nom de famille est envisageable pour coller davantage à mes nouvelles origines ? Smile
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Re: "Our greatest glory is not in never falling, but in rising time we fall"

Ven 16 Déc 2016 - 21:20

Hellcome !
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Re: "Our greatest glory is not in never falling, but in rising time we fall"

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