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Carmen Luz Mendoza

Sam 31 Oct 2015 - 22:49


Carmen, Luz Mendoza
33 ans • Amérindienne & Américaine • Gérante de boîte de nuit • Solitaire

i've got a war in my mind

Certes, les dernières nouvelles ont assombri sur quelques points son caractère mais dans l'ensemble, la jeune femme n'a pas vraiment changé son caractère qui l'on peut avouer, est un foutu caractère de merde.
En jeune femme indépendante et livrée à elle même pour gérer ses deux petites soeurs en bas âge, Carmen à acquis un caractère en acier trempé, et ne tolère pas forcément qu'on la contredise sur quoi que ce soit. En revanche, l'inverse n'est pas possible. Susceptible et impulsive, elle tolère très peu qu'on la critique sur sa manière d'être ou d'agir, et rancunière comme pas deux, elle met beaucoup de temps avant d'accepter de pardonner quiconque à tenté de la contredire. Râler est aussi un de ses passe temps favoris, et avec son assurance, il est bien rare qu'elle conserve sa langue dans sa poche très longtemps. Parfois taquine, parfois brute, ses propos ne sont pas toujours forcément acceptés quand bien même ils ne sont pas forcément dit pour blesser. Véritable tête brûlée, se jeter dans la masse en lui fait pas peur et ce ne serait pas la première fois qu'elle fonce tête baissée. En dehors de ses nombreux défauts l'ex barmaid possède néanmoins quelques qualités. Sous ses airs de jeune femme méfiante et critique, Carmen n'en reste pas moins une survivante protectrice avec les gens qu'elle connaît. Son ancien boulot de barmaid lui à donné ce petit quelque chose qui lui permet de jouer de ses charmes avec les hommes, chose qu'elle adore faire quand une occasion est lancée. Battante, loyale et maligne, se débrouiller toute seule est une chose qu'elle à toujours su faire avec aisance, et l'idée de trahir son groupe ne lui effleure jamais l'esprit, bien que sa franchise puisse parfois en froisser plus d'un.
En somme, sous son concentré de jeune femme impulsive et solitaire, Carmen sait aussi s'avérer protectrice, et même fragile si l'on creuse bien. Du genre, avec un tractopelle ou de la dynamite...



and blood on my hands


Carmen ne peut pas vraiment renier ses origines, quand bien même elle ne porte pas son paternel dans son coeur. Mexicain de père, amérindienne de mère. Navajo, pour être plus précise.  C'est une jeune femme qui frôle le mètre 68, à la peau halée et aux grands yeux noirs légèrement en amande, des pommettes hautes qu'elle tient de sa mère. Ses cheveux épais et bruns ondulent dans tous les sens depuis la disparition de son lisseur, et depuis que le coiffeur ne fait plus partie de ses priorités, ces derniers retombent librement dans son dos quand elle ne les malmène pas à en faire une longue natte africaine. Son corps possède aussi quelques courbes généreuses qu'elle à toujours aimé mettre en valeur. A l'heure actuelle, ce n'est plus vraiment sa priorité... Sportive d'avant l'apocalypse, elle possède une fine musculature et une certaine endurance malgré son passé de fumeuse. Pour ce qui est de son équipement, on y trouve juste le nécessaire de survie; Quelques vêtements en tout genre se composant principalement de jean, vêtements près du corps et une veste épaisse pour l'hiver, une paire de Timberland lacée jusqu'aux genoux, un sac à bandoulière composé d'une petite trousse de premiers soins, et c'est déjà bien. Elle possède aussi un petit bijou en or qui ne quitte jamais son cou, un simple pendentif d'améthyste qu'elle estime lui porter bonheur. Après tout, après toutes ces années d'apocalypse, elle est toujours en vie, non ? Sur la route, elle à pu récupérer un 4x4 en assez bon état de marche, ce qui lui permet de conserver un petit abri pour dormir la nuit. Quand à ses armes, elles ne sont pas mirobolantes; Une batte de base ball, et un couteau.   

a storm is coming


Mon histoire ?

Y'a pas grand chose à dire sur le sujet. C'est ni un conte de fée, ni un truc pour faire pleurer. Mes parents étaient un concentré d'origines ethniques. Ma mère, Kaya Seahawk, c'était une amérindienne qui à quitté sa réserve Navajo relativement tôt pour s'intégrer du mieux qu'elle pouvait, au grand désespoir de ma grand mère Ama, dirigeante de la réserve. Elle à fait des études de décoration intérieure et monté sa propre boîte. Mon père, c'était une ordure. Juan Mendoza, un Mexicain naturalisé qui gagnait sa vie en agent immobilier. J'ai jamais vraiment eu l'impression que c'était mon père d'ailleurs. Rien que le mot, ça me laisse un arrière goût de savon dans la bouche. Bref, tout ça pour dire qu'ils ont eu un beau mariage et trois gamines. D'abord moi, puis Ana Lucia alors que j'avais quatre ans, et Alejandra tout juste deux ans après. Lexia pour les intimes. Quand je pense qu'à la base, on devait s'appeler Dezbah, Eyota et Enola... Dezbah. "Celle qui va en guerre", en Navajo, mais je n'imaginais même pas la persecussion si on m'avait sérieusement appelé comme ça.  Heureusement que ma mère n'a pas cédé aux supplictions de ma grand mère. Bref, tout c'que je sais, c'est que je devais avoir 7 ans à tout casser quand il à annoncé sortir acheter des cigarettes, et qu'il est jamais revenu. On à appris une semaine après qu'en réalité, il avait collé sa secrétaire en cloque et partait s'installer avec elle à New York, on l'a jamais revue.
Moi, j'ai jamais quitté Seattle. J'en ai jamais eu l'occasion, ni l'envie. Déjà, parce que toute petite, j'avais compris que je devais aider ma mère qui se retrouvait toute seule pour nous éduquer mes soeurs et moi, et que voyager aurait pas pu être compatible. Le seul endroit au monde ou j'allais en dehors de Seattle, c'était à la réserve Navajo de ma grand mère, qui à passé son existence à essayer de m'inculquer que je devais être fière de son peuple, et de mes origines. Alors non, je n'ai pas pu voyager. J'y ai pensé hein. Un nombre incalculable de fois d'ailleurs. Mais j'ai pas pu. C'est mon plus grand regret à l'heure actuelle.
Ma mère faisait des heures sup' au boulot, et quand ma grand mère sortait pas de sa réserve pour s'occuper de nous, j'essayais de faire au mieux. Je suis rapidement devenue une petite fille modèle qui rechignait pas quand il s'agissait de filer un coup de main à ma mère. La vie passait, on grandissait, et on vivait bien malgré tout. On étaient une famille. Alors, quand mon grand père nous à quitté alors que j'avais 16 ans, j'ai bien vu que c'était un choc pour ma mère. Du coup, j'ai à nouveau été là. J'aidais Lex et Ana pour leur études, je sortais pas beaucoup. En classe, j'étais toujours au premier rang, j'écoutais les profs, mais je faisais pas de vagues. Je restais discrète, j'avais de bonnes notes, et ça s'arrêtait là. J'ai continué mes études bien sûr, je me suis lancée dans le droit des familles, histoire que plus personne ne connaisse un jour la situation qu'on a pu vivre avec mes soeurs et ma mère.

Et à 19 ans, tout à changé.

Je voyais bien que maman perdait du poids, allait régulièrement chez le doc. En vrai, elle avait une leucémie, et plus que 6 mois à vivre. Alors quand elle est morte et que le médecin nous à appris la vérité, j'ai pas eu le choix. J'adorais mes études, mais j'avais pas les diplômes adéquats pour trouver un taff digne de ce nom. Ana entamait tout juste ses études d'infirmière, Lex terminait le lycée suite à un redoublement... Je pouvais pas me permettre de tout plaquer et prendre le risque de voir mes soeurs se retrouver en famille d'accueil. Grand mère Ama à insisté pour jamais pour que l'on retourne à la réserve, mais c'était juste impossible. Alex ne voulait même pas en entendre parler, et même si Ana y avait sérieusement songé, je savais qu'elle voulait tout de même faire des études.  Alors, j'ai trouvé un boulot de serveuse, et j'ai bossé comme pas permis pour aider tout le monde. J'ai mis ma vie de côté et je me suis consacrée entièrement à mon boulot de nuit. C'était pas déplaisant hein. Le décolleté amenait des pourboires, et le premier beauf qui me draguait se retrouvait envoyé sur les roses. A la maison, je gérais les crises de nerfs d'Ana, et les conflits avec Lex .Les réflexions méchantes et naïves "T'es pas ma mère t'as rien à me dire" "Maman au moins, elle m'aurait comprise". J'ai jamais rien lâché, je me l'interdisais. J'ai jamais craqué, j'ai jamais pleuré. J'ai toujours tout gardé pour moi, et je me concentrais sur ce taff certes banal, mais qui me permettait de vivre. Et même si j'aime bien la critiquer, je dois admettre que je ne remercierai jamais assez ma grand mère en me rappelant des semaines de pur repos qu'elle m'offrait en récupérant Ana et Lex à la réserve. Tout en me reprochant de ne pas y aller assez à son goût, tout du moins...

Quelque part, ça à payé. Les augmentations, les promotions. De barmaid, je suis passée à manager puis responsable. Et quand j'ai eu 26 ans, j'ai pu vivre à nouveau. Ana Lucia est partie vivre chez son petit ami biker, Lex à pris la décision de faire des études de neurologie et est partie à New York. On à vendu la maison familiale, récupérer les sous, et je me suis lancée dans un rêve un peu fou. Utiliser cet argent pour monter ma propre boîte.
J'y aurais jamais pensé, mais ça à marché. Mon patron m'a encouragé, il partait à la retraite et m'a vendu le local. L'Alibi à été renommé le Black List, et ça à marché comme pas permis. Ca m'a pas empêché de continuer à bosser au comptoir. Quelque part, ça me plaisait ce contact avec les autres. M'habiller et prendre soin de moi, attirer le regard. Jusqu'à lui.
Il s'appelait Nolan Abberline, et était concessionnaire automobile. Je crois que je l'ai sincèrement aimé. C'était pas les petites histoires d'un soir comme j'avais pu connaître au lycée ou à la fac c'était... Différent. Les restaurant romantiques, les bouquets de fleurs, les discussions sur l'oreiller. On à vécu un an de bonheur et un soir, je l'ai retrouvé dans mon lit avec une de mes collègues. Autant dire qu'il à pas été déçu du voyage. J'ai brûlé ses chemises hors de prix, jeté ses affaires par la fenêtre en lui ordonnant de sortir de ma vie. Oh, il à essayé de revenir. Les supplications, les appels téléphoniques... J'en avais plus rien à foutre. J'en avais assez bavé dans ma vie pour accepter qu'on se foute de ma gueule. Alors j'ai arrêté de faire confiance aux gens. J'en avais ma claque de ces conneries. QUand je sortais, c'était pour aller courir, me vider la tête.

J'avais pas le droit de craquer encore une fois. Pourquoi faire ? J'allais pas faire machine arrière et me mettre à fondre en larmes, alors qu'à tout instant je pouvais mourir comme ma mère.
La vie m'a donné un caractère de merde, et une assurance à toute épreuve, c'était mieux que rien. J'avais quelques amis proches que je connaissais depuis des années, et la complicité avec Ana, ma soeur. J'me rappelle encore quand elle me rejoignait tôt le matin avant d'aller bosser. On se fumait une clope, on buvait le café, et elle partait bosser à l'heure ou moi j'allais dormir. Lex était distante, comme toujours. La vie poursuivait son cours, et au final, j'étais pas si malheureuse. J'avais un vrai boulot, un appart, une soeur et bientôt un beau frère. Nan, tout allait bien.
Et puis un jour, les faits divers ont commencés....


on the highway to hell
Au début, j'y faisais pas vraiment attention. La vérité, c'est que je m'en foutais complètement. Les informations démarraient à l'heure ou je partais me coucher, et j'ai jamais été du genre télévision / radio. Si Ana Lucia n'avait pas commencé à me parler d'aller se faire vacciner pour cette histoire de grippe, je l'aurai probablement jamais appris, trop embarquée dans ma routine. Alors, j'ai écouté ses craintes, tentée de la rassurer comme je pouvais. Mais de plus en plus de choses devenaient étranges... D'abord, la boîte de nuit perdait en clientèle, et ça n'avait rien à voir avec ma façon de faire. Alors, quand un soir, j'ai vu ce type agresser une jeunette dans la rue et les flics lui tirer dessus à vue, j'ai pas cherché à comprendre. Je suis rentrée chez moi un peu avant que l'émeute n'éclate, et j'ai ordonné à Ana Lucia de me rejoindre à l'appartement. J'ai donné les directives au BlackList pour qu'ils ferment jusqu'à nouvel ordre, on attendait. Les réseaux téléphoniques me permettaient au début de joindre Lexia régulièrement, mais elle semblait au dessus de tout ça. Elle ne voulait même pas en entendre parler, me prenait de haut. J'ai pris sur moi pour pas lui rappeler à qui elle se permettait de rire au nez. J'me suis tue, et j'ai essayé de la convaincre de rentrer par tous les moyens.
Jusqu'au jour, ou je n'ai plus réussi à la rappeler.
En ville, tout changeait. Plus rien n'allait, Je me suis autorisée une nuit pour réfléchir. Une seule nuit, à peser le pour et le contre alors qu'Ana Lucia dormait dans ma chambre. Je m'en rappelle encore, car j'ai eu l'occasion d'entendre le brouhaha incessant qu'était devenu Seattle. J'avais l'impression qu'en fermant les yeux, je pouvais presque me projeter au beau milieu de l'enfer. J'étais pas militaire, encore moins capable de me défendre avec une arme à feu. Je savais cogner, tenir tête, mais me battre... C'était une autre paire de manche. Mais j'avais survécu à pire, y'avait pas de raisons que ça change. Alors on à pas cherché plus loin. On à récupéré des vêtements, quelques vivres et en guise d'arme, ce qu'on à trouvé sur place. Le 9mm qu'Ana Lucia avait gardé de son ex petit ami biker, et une batte de base ball. On à pris la route, et on est sorti de la ville à peu près au moment ou les militaires venaient s'y poser de manière durable.
Maintenant ? On roule. Tout le temps.

time to meet the devil

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