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Nice to meet you !

Lun 18 Sep 2023 - 22:55

[...] J’ai passé les deux derniers jours à tenter de les observer, savoir dans quoi je mets les pieds avant de faire quoi que ce soit, mais j’ai bien peur de ne pas avoir été aussi discret que je le souhaitais. De deux choses l’une, soit ils ne sont pas assez en garde pour remarquer ma présence, soit ils m’ont bel et bien vu et n’ont pas daigné me poursuivre. L’un dans l’autre, il va me falloir prendre une décision demain. [CLAC]

La cassette s’arrêta net. L’appareil reprit sa place à ma ceinture, près du nœud de la corde dont je me servais de sécurité, pour ne pas tomber de l’arbre dans lequel je m’apprêtais à passer la nuit. Même si mes dernières paroles suggéraient un choix, la décision était déjà toute prise. Demain, mes vivres arriveraient à leurs fins. Et sans vivre, il était dangereux de s’attaquer à l’exploration de Seattle.

Un soupir de lassitude s’échappa de mes lèvres tandis que je me renfonçai dans le creux naturel que formait la branche sur laquelle j’avais trouvé refuge. Ce n’était pas la première fois que j’étais amené à me présenter à un campement dont j’ignorais tout. Et somme toute, rien de mauvais n’était sorti des fois précédentes. Mais ça ne m’empêchait pas d’avoir les nerfs en pelote.

Croiser quelqu’un dans la nature, ou dans un campement de fortune était infiniment plus facile. Une fois face à face, on se toisait, échangeait quelques banalités, quelques vivres et ressources si le courant passait, et on conservait la possibilité à tout moment de partir chacun de son côté, et de ne plus jamais rencontrer le chemin de l’autre. Mais un campement, c’était une autre paire de manches.

Si le courant ne passait pas, me laisser partir était un danger pour leur vie et celle de leurs amis, leur famille. Et puis, peut-être que je me préparais à me présenter à un groupe de cannibales. Ou pire ? Je laissais un moment mon esprit sauter de cauchemar en cauchemar, tentant pour chacun de décider s’il était pire qu’être dévoré par mes semblables, caressant nerveusement le walkman à ma ceinture, puis me ravisai, me frottant énergiquement le crâne. J’avais passé les deux derniers jours à observer le campement de loin. Rien ne me permettait de penser que je me jetais dans la gueule du loup.

Certes, les palissades dressées entre les habitants et moi n’avaient rien d’accueillantes, morceaux de tôle et diverses pièces de voitures sur une armature de fer. Mais je n’avais jamais vu de mur fait de fleurs et banderoles multicolores. De plus, lorsque plus tôt dans la journée, perché sur un promontoire rocheux, j’avais fait glissé un rocher que je pensais plus stable qu’il ne l’était, le regardant, impuissant, s’écraser en contrebas avec un fracas détonnant, et me faisant à coup sûr repérer, personne n’eut l’air de sortir pour venir me cueillir.

Ce dernier point était ce que j’avais de plus rassurant-adjacent quant aux intentions auxquelles je risquais de faire face demain. Je me tournai sur le côté avec précaution, posant ma tête dans le creux de mon coude. Me torturer ne m’avancerait à rien. Tout ce qui restait en mon pouvoir était de faire une bonne impression. Demain, à midi, je me présenterai. Consciemment, je me forçai à respirer profondément, laissant mes pensées formuler l’ébauche d’un plan, jusqu’à ce que le sommeil m’emporte.





La musique commença doucement. J’avais pris soin d’appuyer sur Play sans être en vue du campement, pour ne pas susciter d’inquiétude en brandissant le walkman. J’avais aussi pris la précaution de sillonner les alentours toute la matinée pour m’assurer qu’aucun mort environnant ne décide de se joindre aux festivités, tuant rapidement et sans bruit les rares qui croisèrent mon chemin.

Après avoir pris une dernière puissante respiration, je me révélai à la vue du camp, sortant de derrière les roches qui m’abritaient, cent cinquante yards plus loin. Bras levés au-dessus de la tête, mon walkman dans les mains, dont la petite enceinte laissait s’échapper les premières notes interprétées par les Dexys Midnight Runners, je devais paraître une piètre imitation de John Cusack dans Say Anything. Ce n’était pas la bonne chanson, mon Walkman n’était pas aussi impressionnant qu’une Boombox, et je n’étais pas le héros d’une comédie romantique.

Mais c’était le seul plan que j’avais réussi à concocter, et malgré mes réserves, je sentis un sourire béat se glisser sur mes lèvres alors que j’approchais le campement, avec une assurance d’abord feinte, puis de plus en plus sincère. Durant mon approche, mes yeux scannèrent les abords de la palissade, mais je ne vis aucun signe d’activité. Puis, un mouvement capta mon attention. Puis un autre. Enfin certain d’avoir été repéré, je cessai mon approche, à cinquante yards de la porte du camp. Ma voix s’éleva, couvrant la musique, joviale, claire et maîtrisée.

J’ai toujours voulu faire ça. Bonjour ! Je suis Zeke ! Je ne fais que passer dans les environs, mais je suis dangereusement dépourvu de nourriture et d’eau. Si vous êtes enclins à partager de vos ressources, je suis disposé à troquer ou rendre service.

Et c’était tout. Bras toujours levés, souriant, musique jouant toujours, probablement peu audible à cette distance et étant donnée la taille de l’enceinte intégrée dans un walkman. Bien qu’ayant sans doute l’air d’un idiot, le fait d’annoncer ma présence par la musique et d’apparaître désarmé et les mains en l’air étaient des éléments primordiaux de mon plan. Cela et mon apparence me donnaient tout sauf un aspect menaçant. Le reste dépendrait de la méfiance de mes interlocuteurs. Et de leurs préférences alimentaires…
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Re: Nice to meet you !

Mar 19 Sep 2023 - 13:01

Putain quelle plaie... Grogne-t-elle en dégageant avec Liam un mort coincé dans le grillage et dans l'un des pièges posés par Rio. Ceux-ci sont efficaces et c'est une aubaine mais devoir les nettoyer quasiment tous les jours pour éviter de laisser des cadavres se décomposer dans les environs de leur campement, ça donne surtout envie de retourner se coucher. Réajustant rapidement la protection de son avant-bras, elle essaie de dégager comme elle peut une mèche sur son front. Collée par la sueur, Max n'y parvient pas, et ne fait que s'étaler de la boue.

Peu importe, l'ambiance n'est pas parfaite dernièrement au campement. Lou est malade, et il s'avère que le fils de Liam ne se porte pas mieux. Un soupir échappe à la rouquine qui scrute un temps le visage de son ami : Comment va Ethan ? Elle sait que ça le travaille beaucoup, d'autant que sans médecin, impossible de savoir ce qu'il en est. Ce qu'il a. Liam s'en sort avec du fil, une aiguille, mais il n'a pas fait dix ans d'études pour autant et ça n'est pas simple de composer avec ces évidences. Un soupir échappe à la jeune femme.

Elle aimerait pouvoir faire mieux pour l'aider, mais ça n'est pas à elle de composer avec tout ça. Déjà, le sort de Lou est suffisamment inquiétant pour l'occuper quelques heures. D'ici peu, elle foncera avec Rio à Tortuga pour obtenir de l'aide. L'occasion aussi de trouver de quoi soigner Ethan. Ils reviennent vers l'entrée, reprennent place sur leur vigie faire de récupération. Un temps passe, le silence les accompagne. Jusqu'à ce que du mouvement en bas n'attire leur attention, et de la musique surtout.

Hm ? Souffle-t-elle. Fatiguée par tout ce qu'il y a à faire, Max ne se pare pas de son sourire le plus aimable malheureusement pour l'invité soudain. Elle esquisse même une grimace - sans doute une forme de sourire quand on y regarde bien. On ne partage pas gratuitement, mais si tu arrives à être débrouillard avec tes dix doigts, tu peux rentrer, lui annonce-t-elle alors en haussant les épaules. Le logement est le même pour tout le monde après tout, ce n'est pas parce qu'il a l'air sympa qu'il aura un traitement de faveur : Tu lui ouvres ? Demande-t-elle à Liam.





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Maxine E. Reynolds
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Re: Nice to meet you !

Jeu 21 Sep 2023 - 16:14

Le visage toujours aussi fermé, les mâchoires crispées, j'arrache d'un coup sec le rôdeur encore coincé dans la barricade avec l'aide de Max. Même si j'ai encore beaucoup de mal à tenter d'accorder ma confiance à Rio, on peut pas dire que ses pièges à rôdeurs soient pas utiles. Le seul truc c'est que c'est profondément emmerdant de les dégager d'ici histoire de pas attirer tous les charognards du coin à nous. Mais c'est un détail.

Les moments de silence sont pensants, pendant qu'on bosse, mais ceux où on tente de s'adresser la parole sont pas forcément mieux. Et quand Max finit par me demander comment va Ethan, je viens écraser avec mon pied la tête du cadavre qu'on vient de dégager, simplement par rage. Mal. Il a besoin de sa mère, et il est de plus en plus malade... Quand je prononce ces derniers mots, j'ai la voix qui tremble un peu et qui se brise, alors que mes yeux se mettent à me piquer. Évidemment, comment ne pas me retrouver assailli par les souvenirs de la maladie de Luz ? Ce putain de Karma a décidé de me faire payer au centuple ce que j'ai fait y'a des années, j'ai l'impression. D'abord on m'a arraché ma fille. Et maintenant quoi, je vais aussi perdre mon fils ? Pourquoi ne pas me tuer directement au lieu de priver des êtres innocents de leur avenir ?

J'avale difficilement ma salive, peste et me passe la main sur le visage après avoir retiré mon gant histoire de pas m'en foutre plein la tronche. Et Lou? Je sais que c'est pas forcément plus joyeux de son côté. Et c'est sur ces sujets de conversation parfaitement moroses qu'on retourne à notre poste de garde, tous les deux sûrement aussi épuisés l'un que l'autre par ce qu'on subit en ce moment. Puis le silence.

Sauf que je me redresse en entendant de la musique, fronçant les sourcils et jetant un regard dubitatif à Max. Qu'est-ce que c'est que ce bordel ? Mes yeux se posent sur l'homme qui se tient à proximité de l'entrée de la décharge, à une distance raisonnable malgré tout, et je l'écoute faire son discours. C'est qui ce guignol?, que je demande à mon amie dans un soupir. En tout cas, je ne cherche pas à être plus sympathique qu'elle et me contente de toiser l'inconnu silencieusement. Ouais, que je grommelle à l'attention de la rousse avant de me diriger vers le portail.

On fait pas la charité ici. Comme elle te l'a dit, tu te rends utile, tu bosses, et t'auras accès aux vivres. Tu fous rien, et tu retournes là d'où tu viens plus vite que tu l'imagines. C'est clair ? Après ce petit rappel, je finis par lui ouvrir, une main prête à saisir mon couteau au besoin. Tu t'appelles comment ? Et éteins moi cette merde avant de rameuter tout le quartier.




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Liam R. Thompson
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Re: Nice to meet you !

Dim 24 Sep 2023 - 23:39

Entre l’intrusion des Oblivions, le temps de merde de ces derniers jours et les deux gosses malades, le moral au campement est clairement loin d’être au beau fixe. Roksana tache de s’occuper comme elle peut – tout autant pour se rendre utile aux autres que pour passer le temps – mais même si les choses à faire ne manque pas, elle finit immanquablement par tourner en rond. Surveiller. Réparer. Renforcer. Nettoyer. S’entrainer. Les jours se suivent, se ressemblent, et si l’ancienne militaire n’a rien contre un brin de routine dans son quotidien, cela commence malgré tout à devenir un peu pesant, parce qu’elle se sent finalement bien impuissante face à la menace qui plane au-dessus de leur tête. Elle essaye régulièrement de se convaincre que ça n’a pas la moindre forme d’importance, et que tous les habitants de la ferraille sont capables de se débrouiller par eux-mêmes et de survivre comme ils l’ont déjà fait jusqu’ici, mais c’est inefficace. Un seul regard en direction des tombes creusées pour Sameera et Jad lui rappelle les risques qui leur pendent au nez. Un seul regard en direction des petites dans leur limousine jaune ridicule lui rappelle qu’elle a beaucoup plus à perdre qu’elle ne veut bien l’admettre.

Elle s’imagine peut-être que s’abrutir à la tâche et limiter au maximum ses interactions avec les autres membres du groupe l’aidera à prendre du recul face à la situation, mais de toute évidence, il est déjà beaucoup trop tard pour ça. Elle en est là de ses pensées lorsqu’une musique vient l’en tirer, la forçant à relever la tête du dessous du capot de l’utilitaire fraichement ramené d’expédition pour jeter un regard interloqué en direction de la porte d’entrée. Elle voit Maxine et Liam s’y diriger d’un pas vif, et c’est tout naturellement qu’elle s’essuie les mains sur son pantalon cargo avant de s’emparer d’une imposante clef à molette histoire de ne pas débarquer les mains vides. Son arme de poing est toujours sagement rangée dans son holster, mais ces derniers temps, elle tente de faire l’effort de ne pas la dégainer à tout va. En l’absence d’une menace manifeste, elle ne ferait que mettre tous ses compagnons sur les nerfs en se baladant arme au poing à travers le campement pour un oui ou pour un non. Elle s’avance vers le duo jusqu’à apercevoir le visiteur, l’avisant d’un air circonspect lorsqu’elle réalise qu’il brandit une enceinte à bout de bras au-dessus de sa tête. « Il est sérieux, lui ? » Elle demande à la rousse en arrivant à son niveau.


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Re: Nice to meet you !

Mer 27 Sep 2023 - 1:46

Quand la porte finit par s’ouvrir, mon sourire s’étendit jusqu’à mes oreilles, mais je tentai rapidement de mesurer mon excitation. De toute évidence, la théâtralité de mon entrée n’était pas au goût de mes hôtes. Rien d’étrange à ça, ce n’était ni la première ni la dernière fois sans doute que mon insouciance était accueillie avec froideur. Si avant l’apocalypse, je me disais déjà que la vie d’autrui pouvait être plus étouffante que la mienne, c’était d’autant plus vrai ces temps-ci. Je franchis d’un pas rapide les derniers mètres me séparant du trio d’accueil, et lorsque l’homme aboya l’ordre d’éteindre mon walkman, je me souvins de ma position, bras toujours levés au-dessus de la tête, musique toujours active.

Oh, c’est vrai.

De l’index, j’appuyai sur stop, et d’un geste fluide, le walkman retrouva sa place sur ma ceinture, à droite de la boucle. Ma main gauche traça le câble du casque dont les oreillettes protégées par des coussinets oranges trônaient de chaque côté de mon cou, trouva l’embout de la prise et le poussa dans l’orifice prévu à cet effet. Cette suite de mouvement ne dura qu’un instant, pendant lequel mon regard ne quitta pas les trois personnes qui me faisaient face.

Bien malgré moi, je ne pouvais qu’admirer la facilité qu’ils avaient eu à m’ouvrir leur porte, sans pour autant relâcher leur garde un instant. La plus petite des femmes, rousse, au visage maculé par endroits de boue, n’était pas particulièrement menaçante, mais son visage renfrogné ne laissait aucun doute sur sa méfiance. L’autre était probablement mécanicienne, puisqu’elle avait à la main une clef à molette, et méfiante ou pas, un outil de cette taille pouvait rapidement devenir une arme en cas de besoin. Quant à l’homme, il était tendu comme un arc, et me surplombait d’une bonne tête. Laisser entrer quelqu’un qu’ils rencontraient sur le moment laissait entendre une certaine habitude au conflit, et une confiance absolue dans leur habilité à s’en dépêtrer. Ma veste en cuir craqua quand mes mains vinrent se joindre par les doigts derrière ma tête, dans une position mi-nonchalante, mi-tout-doux-j’ai-les-mains-en-l’air.

Je n’attendais pas moins que de payer mon dû. Petits travaux, excursions à la recherche de ressources, si on me pointe dans la bonne direction, tuer les morts, n’hésitez pas à me dire ce dont vous avez besoin. Ah, et je ne suis pas mauvais non plus à la chasse aux rats, ajoutai-je, un sourire aux lèvres en apercevant un rongeur dodu sortir d’un tas de ferraille, et disparaissant derrière ce qui ressemblait à un conteneur portuaire. Comme je le disais, je m’appelle Zeke. Zeke Dunlop, ravi de vous renc…

Ma voix, jusque-là assurée comme le voulait mon activité professionnelle pré-chute, s’éteignit soudainement, remplacée par un râle presqu’inaudible. Mes bras, toujours pliés, tombèrent d’un coup, ballants, tandis que mes yeux, qui dardaient d’une personne à une autre, d’un pan de barrière ou d'une maison de tôle à une autre, s’immobilisèrent sur un unique point, et s’écarquillèrent. Je dus réunir tous mes efforts pour sortir de ma transe, ignorant du temps que j’avais passé ainsi, et pour reposer mes yeux sur mes hôtes.

Vous avez une baignoire ?

J’en avais vu, des camps, jusqu’ici. Peu d’entre eux avaient des douches, plus ou moins primitives. Mais une baignoire, c’était une première. Je réalisai finalement la propreté de mes vis-à-vis, qui comparée à la crasse accumulée au cours des dernières semaines, le sang et excrétions des morts parsemant mes vêtements, la terre et la mousse coincée dans mes cheveux, devait me donner l'air d'un insalubre. Et bien que n'en ayant pas conscience, je devais sentir...
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Re: Nice to meet you !

Jeu 28 Sep 2023 - 14:05

Ca ne s'améliore pas, admet-elle avec un air contrarié de circonstances. C'est difficile de s'attacher à Lou, c'est difficile de se définir comme maman, encore plus quand on se retrouve toute seule à devoir gérer pour deux, à la place d'un père qui aurait dû prendre la suite. Un beau parleur, comme les autres. Décidément, elle a le chic pour se laisser endormir, ça n'est vraiment pas de chance, dans le genre. Un soupir échappe à la rouquine : Je vais tenter de bouger pour trouver des groupes avec qui échanger un traitement, et des soins. Déplacer Ethan dans son état serait dangereux, alors j'irai en moto, ajoute-t-elle.

Elle fera ce qu'il faut pour les sauver en tout cas, même si ça n'a rien de très simple. Un soupir lui échappe encore. Rio et Roks l'ont réparé, chacun leur tour, à croire que depuis qu'ils savent que Rio est un Oblivion, la cohabitation ne s'est pas améliorée pour tout le monde. Elle, elle s'en moque, elle tient la même position depuis le début, depuis la découverte, ça n'a rien changé. Notamment parce que... Ok, elle adore Liam. Ok, il est comme son frère. Mais le reste ? Honnêtement, elle s'en branle. Ce ne sont pas ses affaires, et elle ne va pas commencer aujourd'hui à donner l'impression que ça la concerne.

C'est un coup à se fatiguer plus qu'autre chose. Comme là, avec l'uluberlu qui se présente chez eux. Maxine fronce les sourcils, l'étudie du regard. Au moins, il témoigne qu'il n'est pas venu se tourner les pouces. C'est déjà bien. Trouve-toi des écouteurs, ça aidera à ne pas devenir la cible de tous les morts du coin, ajoute-t-elle. Oui, Roksana n'a pas tort. Il est sérieux même s'il n'en a pas l'air. Elle sait d'avance ce que pense la jeune femme à dire vrai. Max, se présente-t-elle rapidement pour la précision. On a des douches, et une baignoire mais, c'est un accès privilégier.

Et elle ne va pas le donner à n'importe qui ! Si tu en es à ne pas pouvoir rester les bras levés à cause de l'odeur, tu vas aller y faire un tour avant toute chose, ok ? Ensuite, ils verront pour la visite. Un regard pour Liam et Roks, elle hausse les épaules. Attirer les OVNI du coin, c'est aussi une part de leur quotidien, n'est-ce pas ? Autant ne pas s'en formaliser maintenant, ça ne changera rien.





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Maxine E. Reynolds
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Re: Nice to meet you !

Jeu 28 Sep 2023 - 19:40

Comme je m'y attendais, la discussion avec Max est loin d'être très joyeuse. Nous sommes tous deux dans une situation des plus délicates avec nos enfants et je crois qu'on a tous les deux peur de ce qui pourrait arriver. Rien que d'y penser, j'en ai l'estomac et la gorge qui se serrent au point de me donner envie de vomir. Je hoche légèrement la tête quand elle m'annonce sa décision d'aller chercher des médicaments et prends une grande inspiration. T'as raison. Sois prudente. Je l'aurais bien accompagnée mais elle a raison, on ne peut pas déplacer Ethan dans son état et je ne peux pas non plus le refiler à quelqu'un en attendant.

Enfin, on est quand même interrompus dans notre discussion par ce type qui débarque devant les portes avec sa musique. Sérieusement, je sais qu'on est pas vraiment regardants sur les gens qu'on accueille ici et que ça fait notre réputation, mais pourquoi est-ce qu'il se sentait obligé de nous faire une arrivée digne d'un mauvais film d'action ? C'est bon quoi, qu'il se calme un peu le troubadour.

Je soupire, laisse la rouquine parler avec lui et écoute ce qu'il a à dire. Au moins il a l'air d'être motivé, c'est déjà ça. Zeke. Liam, que je me contente de dire à la suite de Maxine une fois qu'elle s'est présentée. Par contre je hausse un sourcil lorsqu'il parle de la baignoire. C'est... original comme entrée en matière. Enfin, vu sa façon d'arriver je sais même pas pourquoi je suis surpris dans le fond.

Sans même prendre la peine de regarder la brune qui est à quelques pas de nous, je lui fais signe et désigne ce fameux Zeke. Roks, récupère ses armes s'il en a. Le regard toujours fixé sur le brun, je croise les bras et lui fais signe d'approcher. On te les rendra en temps voulu. Question de sécurité, tu comprends j'imagine. Et dans le fond même s'il ne comprend pas je n'en ai pas grand chose à faire.

La menace des Oblivions continue de planer et je suis plus que jamais sur mes gardes. Qui sait ce dont certains seraient capables pour infiltrer le camp ? De là à se faire passer pour un type bizarre qui se prend pour un juke-box ambulant ? Ça me choquerait qu'à moitié. Tant que tu te tiens à carreaux et que tu te rends utile, tu pourras rester ici. Avec accès à la nourriture et... ouais, surtout à de quoi te laver.




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Liam R. Thompson
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Re: Nice to meet you !

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