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You can't take me down

Lun 23 Mai 2022 - 22:21


MARLON GEORGE SANDERStell me more about you

prénom(s) : Marlon, George
nom : Sanders
date de naissance : 28 août 1976
âge : 45 ans

ville de naissance : New York
métier : Avocat d'affaires
groupe : The Haven

avatar : Ha Jung Woo

what i am

qualites
Intelligent
Fédérateur
Observateur
Perfectionniste
Ordonné
defaults
Manipulateur
Arrogant
Râleur
Moqueur
Renfermé
Equipement :
Au fil du temps et de sa vie sur les routes, Marlon a accumulé un certain nombre d’objets -plus ou moins utiles- et de vêtements. Son matériel de survie est désormais soigneusement rangé chez lui, prêt à être utilisé si nécessaire: une gourde, un sac de couchage usé par le temps, une lampe à dynamo encore fonctionnelle, un couteau suisse et un bracelet en paracorde.

Il garde précieusement ses deux sacs de voyage en toile, ces derniers étant des souvenirs de sa vie passée: il en fait de même avec les quelques babioles desquelles il ne s’est pas séparé, et ce depuis le début de l’apocalypse. Deux-trois livres aussi. Seule trace de sa famille dans toutes ces possessions: une photo de sa fille, plutôt bien conservée.

Ses armes se résument à un Glock 19 rangé à l'armurerie, un couteau de combat et une batte.
 
Details physiques :
1m84, pour un poids dans la moyenne, Marlon ne sort pas vraiment de l’ordinaire. Sa vie sur les routes, tout comme les entraînements réguliers, lui permettent d’être en forme physiquement et d’avoir une musculature correcte. Quelques cicatrices par-ci par-là démontrent qu’il a tout de même connu les aléas d’une vie sur les routes, même si comparé à d’autres, il a plutôt été épargné. Et même si les années commencent à s’accumuler, son visage reste relativement épargné par les marques de la vieillesse, le faisant ainsi presque paraître plus jeune qu’il ne l’est réellement.

Il tient à converser une image impeccable de lui-même, et ce en toutes circonstances: des habits soignés, une coupe de cheveux impeccable et une barbe rasée très régulièrement, tels sont ses maîtres mots.

Psychologie

Intelligent: Marlon s’adapte facilement en fonction des situations, ce qui est déjà considéré comme faisant partie intégrante de l’intelligence. Bien sûr, il a conscience de ne pas tout savoir -même si son arrogance le persuade d’en savoir toujours plus que les autres-, et il est toujours curieux d’apprendre de nouvelles choses.

Fédérateur: Bon communicant, il sait rassembler les gens autour d’un but commun -voir autour de lui-, et à maintenir leur motivation. Il sait les écouter quand il le faut, du moins assez pour conserver une bonne cohésion d’équipe. C’est grâce à cela qu’il a été un long moment à la tête d’un groupe de survivants, durant sa vie sur les routes.

Observateur: Au delà du fait de simplement regarder, Marlon est attentif à son environnement, tout comme il est conscient de ce dernier. Il sait faire attention aux détails, aussi insignifiant puissent ils paraître, pour en tirer des informations: si à ses yeux ce fonctionnement était déjà essentiel avant l’apocalypse, c’est d’autant plus le cas en temps de survie.

Perfectionniste: Fournir un travail de qualité a toujours été essentiel à ses yeux. Sans non plus tomber dans l’excès -c’est à dire courir après une perfection inatteignable-, Marlon porte une attention toute particulière aux tâches qu’il effectue, quitte à y passer plus de temps dessus qu’autrui. Certes il est plus lent, mais au moins il gagne en qualité par rapport aux autres: cela faisait toute la différence dans son travail d’avocat, d’ailleurs.

Ordonné: L’avantage, c’est que tout est toujours à sa place, avec lui. Que ce soit au niveau du rangement, mais aussi en terme d’organisation, Marlon sait ce qu’il fait: et il compartimente tout avec soin. Grâce à cela il vit dans un environnement toujours bien rangé, tout comme il ne croule jamais sous le travail, étant assez organisé pour faire chaque chose en son temps. Cette façon d’être est présente chez lui depuis des années, et elle ne l’a pas quittée malgré l’apocalypse. Au contraire.

Manipulateur: Influencer l’autre, en lui imposant des choses de manière indirecte, Marlon a très souvent eu recours à cette forme de communication. Peut-être depuis son plus âge en fait, n’ayant presque connu que cela. Donner cette impression de choix et de liberté, alors qu’il n’en est rien, c’est en quelque sorte lui faire gagner du pouvoir sur les personnes visées: et puis c’est un moyen d’obtenir ce qu’il souhaite.

Arrogant: Être à la même hauteur que les autres ? Non, c’est impensable. Impossible qu’il soit comme les autres, et plus simple encore, il ne l’est même pas. Hors de question de laisser qui que ce soit le dépasser: et pour cela, il doit gagner à tout prix. Qu’importe tout ces gens laissés derrière lui, dans la poussière, dont il s’est servi pour sa propre ascension. Après tout, il mérite de gagner non ? Mais cette façon d’être s’est quelque peu atténuée, d’une certaine manière, depuis le putsch raté. Bien sûr le naturel revient toujours au galop, et même s’il n’a aucun mal à se sentir au-dessus de bien des gens… Il sait aussi que c’est cette part de lui-même qui l’a poussé à l’erreur. Alors, mieux vaut se montrer prudent maintenant.

Râleur: Tout est prétexte à se plaindre, avec Marlon. Il suffit d’un événement déplaisant à ses yeux pour qu’il s’en agace et ronchonne dessus, qu’importe si on l’écoute ou non. Pour lui, c’est un moyen d’exprimer son mécontentement et de montrer son opposition, mais qu’il utilise avec excès.

Moqueur: Rire des autres, généralement à leurs dépends, est une habitude tenace chez lui. S’il le fait en toute subtilité face aux personnes concernées, notamment en usant bien souvent de sarcasme, cela ne l’empêche pas d’être un peu dans la provocation. C’est un adepte des sous-entendus et des petites piques, parfois bien trop subtiles pour qu’elles soient remarquées, ce qui l’amuse d’autant plus.

Renfermé: Il n’est pas vraiment du genre à se confier, et surtout pas lorsqu’il s’agit de parler d’émotions ou de ressentis. Parfois, il lui arrive même de se couper totalement des autres pour s’enfermer dans sa bulle, le temps de quelques heures: c’est un moyen pour lui de fuir une situation déplaisante, et de reprendre le contrôle. De ce fait, la communication avec autrui en pâtit assez régulièrement, notamment sur un plan plus personnel.




Story of survival

Pre-apocalypse

La vie de Ha-Neul Jeong n’a été qu’une succession de malheurs. Née au début de la guerre de Corée, elle se retrouve trois années plus tard dans la partie nord du pays, désormais scindé en deux. Elle réussit à fuir vingt ans plus tard: mais le prix à payer pour cette réussite est conséquent. Ses parents sont morts, et son frère a sûrement été envoyé dans un camp après ça. La liberté a un goût d’autant plus amer, lorsque le sud du pays s’avère être presque aussi décevant que le nord. Elle doit partir, si possible loin d’ici: et s’il y a un endroit où tous les rêves se réalisent, c’est bien aux Etats-Unis, non ?

Une fois arrivée là-bas, elle devient femme de ménage dans une riche demeure. Ses difficultés en anglais ne lui permettent pas d’avoir un meilleur travail, mais elle s’en contente. Le cadre est agréable, et le salaire avantageux, compte tenu du fait qu’elle bénéficie d’un logement sur place. Enfin… c’est sans compter son patron qui lui tourne un peu autour, faisant en sorte de se retrouver régulièrement dans la même pièce qu’elle, de préférence seuls. Il la flatte avec ses mots, lui promettant une meilleure vie… et elle le croit. Au final, il obtient assez rapidement ce qu’il voulait: l’avoir dans son lit, tout simplement.

➤ 1976, New York.

Dans sa chambre de fonction, Ha-Neul hurle de douleur: elle est en train d’accoucher, après neuf longs mois de grossesse. Seule, en dehors de la présence d’un gynécologue et d’une sage-femme, elle met au monde du mieux qu’elle peut cet enfant à venir, malgré le manque de force. Quant au père, il est tout simplement aux abonnés absents. George Sanders est bien trop occupé à passer du temps avec son épouse, Isabel Kennedy, pour se préoccuper de ce qu’il se passe un peu plus haut. Du moins, pas avant que l’enfant naisse.

Les cris du nouveau-né sont stridents, dès sa première respiration: signe de bonne santé, chose rapidement confirmée après un minutieux examen médical. C’est un petit garçon. Finalement, le bébé est déposé dans les bras de sa mère: au même moment, George fait son apparition dans la pièce. Il a à peine un regard pour son amante, son attention se portant directement sur son fils: mais ce qu’il voit le déçoit profondément. L’enfant ne lui ressemble en rien, une copie évidente de sa génitrice.

Il prend pourtant la décision de lui donner son nom: néanmoins, ce n’est pas sans contrepartie. Ha-Neul est invitée à plier bagage et à s’en aller de la demeure, sans son fils. Les protestations de cette dernière sont vaines: elle n’a pas d’autres choix que d’accepter, sinon elle pourra dire adieu au travail et à l’argent promis en échange. Elle ne reverra jamais son enfant.

C’est ainsi que commence la vie de Marlon George Sanders, définitivement séparé de sa mère.

➤ 1980-1988, New York.

Mais père, pourquoi…
Je ne t’ai pas demandé de parler.

Le ton de George est sans appel: Marlon a tout intérêt à ne pas émettre le moindre son, s’il ne veut pas être puni. Ce n’est pas la première fois que le jeune garçon a l’interdiction de parler, et ce sans raison: à cela se rajoute la négligence du reste sa famille à son égard, qui le considère comme un vilain petit canard. Si au départ -du haut de son jeune âge-, tout ceci le fait plus pleurer qu’autre chose, la tristesse est bien rapidement remplacée par un tout autre sentiment: la colère.

Elle est dirigée contre eux tous, et ne cesse de s’accroître au fil des années et de la négligence subie. Il les déteste tous, et plus particulièrement son père auquel il voue une colère presque malsaine. Pourtant, il aimerait attirer son attention et gagner son affection: mais c’est peine perdu, et l’adulte ne prend certainement pas des pincettes pour le lui faire comprendre. Quant à sa belle-mère, elle ne cache aucunement tout le mépris qu’elle ressent envers lui. Tout comme elle ne supporte pas voir ce fruit de l’adultère vivre sous son toit.

Son frère cadet, Edward, est bien évidemment traité très différemment par leur père: il a le droit à toute son attention, une bonne partie de son temps et surtout, il est catalogué comme étant le “bon fils”. Sans surprise donc, Marlon le déteste: il voudrait être autant aimé par son père, mais il comprend avec les années que cela n’arrivera jamais, et que l’étiquette de “mauvais fils” lui collera toujours à la peau. Et sa colère se fait d’autant plus grande.

L’école lui permet d’échapper à ce climat familial anxiogène: et s’il est un élève plutôt moyen, malgré ses efforts, il n’a cependant aucun mal à se constituer un groupe d’amis plutôt solide. Il ne fait pas l'unanimité, mais qu’importe: au moins il est entouré, et surtout, il a enfin le droit à l’attention des autres. Et il adore ça.

➤ 1989-1994, New York

Les années ne font qu’accentuer son ressentiment et sa colère à l’égard de sa famille: mais l’enfant craintif et docile a désormais laissé place à un adolescent insolent et rebelle. Si les premières années, il essaie toujours d’attirer l’attention et la fierté de son père, il comprend bien assez rapidement que tout ceci est vain. Malgré les efforts qu’il fournit dans son travail scolaire, ses notes restent moyennes, ni bonnes ni mauvaises: et George ne retient que ça. Sa médiocrité. Quand il ne le traite pas d’incapable.

Sa belle-mère peut bien aller se faire voir, elle aussi. Il ne se gène pas pour répondre à chacune de ses petites piques à peine dissimulées, et ce malgré les punitions qu’il récolte après cela. Quant à son frère… leur opposition n’a fait que s’accroître avec le temps: et bien souvent, Marlon se venge d’Edward au lycée, pour tout ce qu’il peut lui faire au domicile familiale. Il prend un malin plaisir à le tourmenter, et bien souvent, il est accompagné par quelques uns de ses amis: la menace d’empirer les choses suffit pour garder le cadet silencieux à ce propos.

Evitant le plus possible sa famille, il s’implique dans un certain nombre d’activités scolaires: il intègre l’équipe de natation, avant d’en devenir le capitaine à la fin du lycée, et trouve sa place au sein du club de discours & débats, dans lequel il s’épanouit bien assez rapidement. Ses compétences sont remarquées, et on lui conseille d’aller vers des études de droit: finalement, il a peut-être trouvé sa voie… Qui lui sera sûrement utile, pour apprendre à se défendre.

Il fréquente quelques filles, mais rien de très sérieux: d’autant plus que son caractère, tout comme ses colères, les font généralement fuir. Il ne s’en offusque pas, car au fond il n’en a pas grand chose à faire: il teste, comme la plupart de ses pairs, sans pour autant comprendre le réel intérêt d’une relation. Tout comme le concept de sentiments amoureux lui échappe totalement.

➤ 1998, Cambridge (MA)

Enfin. Après quatre années à étudier l’économie et la communication, Marlon est diplômé: mieux encore, il est accepté à l’école de droit d’Harvard. Un signe indiscutable de réussite, et avec cela, ses résultats moyens du lycée paraissent bien loin. Son père, fidèle à ses habitudes, ne le félicite aucunement: néanmoins, il lui parle assez régulièrement d’un poste à pourvoir, dans son entreprise. Le salaire est confortable, et la place de choix: dès lors, il n’a qu’une idée en tête. Le décrocher.

Mais c’est sans compter son frère, bien évidemment. Ce dernier s’empare du poste bien avant qu’il ne puisse le faire, sous l’approbation à peine cachée de son père: un choix tout à fait injuste, alors qu’Edward n’a même pas fini ses études et ne possède aucun diplôme. Un énième coup bas de son père, dont il n’est même pas étonné: certes il est en colère, mais il sait qu’il ne lui reste plus qu’une seule chose à faire. Tracer sa route. Il bâtira lui-même sa carrière, sans avoir besoin de son géniteur pour réussir: car il le dépassera, et de toute manière, il est déjà au-dessus de lui. Reste plus qu’à le voir ramper jusqu’à ses pieds.

➤ 2004, Boston (MA)

Une fois les examens du barreau réussis, Marlon est désormais avocat: spécialisé dans le droit d’affaires, il trouve assez rapidement un travail à K&L Gates, un cabinet d’avocats international comptant un grand nombre d’employés dans leurs rangs. Désormais, seul son travail compte: et il y passe de nombreuses heures dessus, soucieux de sa réussite. S’il entretient des relations cordiales avec ses collègues, c’est dans l’unique but de maintenir une certaine illusion: son objectif, lui, est clair. Les dépasser tout un à un, pour grimper petit à petit les échelons.

Et cela fonctionne. Petit à petit, il est remarqué par ses supérieurs pour la qualité de son travail, et son dévouement sans failles pour l’entreprise: de ce fait, après seulement deux ans d’ancienneté, il reçoit une promotion. Il gagne bien sa vie, et réside dans un quartier plutôt agréable de la ville: néanmoins, ce n’est pas seulement grâce à son travail qu'il s’enrichit…

Mais un banal accident de voiture. En traînant l’affaire en justice, il parvient à obtenir des dédommagements de l’autre conducteur impliqué, mais aussi du constructeur. Sans compter l’argent qu’il reçoit de son assurance. De ce fait il accumule un pactole plutôt conséquent, améliorant de manière significative son train de vie: ce qui lui permet d’acheter une belle demeure dans un des quartiers aisés de la ville.

Sa réussite l’encourage d’autant plus: non, il ne s’arrêtera sûrement pas en si bon chemin…

➤ 2006, Londres (UK)

Rien ne présageait que Marlon Sanders et Sophia Grosvenor finiraient ensembles: et pourtant, c’est bel et bien le cas. Ils ont beau être opposés sur de nombreux points, particulièrement au niveau du caractère, ils se fréquentent depuis quelques mois maintenant. Elle vient d’une famille aisée, issue de la noblesse: mais elle a beau être née avec une cuillère d’argent dans la bouche, la jeune femme ne se tourne pas les pouces. Au contraire. Elle a fait de longues études, afin de devenir banquière: depuis, elle ne repose aucunement sur sa famille pour vivre. Elle ne l’accepterait pas, de toute façon.

Et surtout, elle aime sincèrement Marlon. Du côté de ce dernier, c’est déjà un peu plus compliqué: mais il sait qu’il apprécie la présence de la jeune femme à ses côtés. Que leurs conversations sont constructives, intéressantes, et surtout propices à des échanges intellectuels: au fond, cela suffit amplement non ? Pourquoi se creuser la tête inutilement, pour des choses qu’il ne parvient pas à comprendre ?

Mais sa mutation à Londres a une date de fin: bientôt, il devra rentrer à Boston pour continuer de travailler là-bas. En apprenant cela, Sophia prend la décision de le suivre. Peu importe si elle doit quitter son travail ou s’éloigner de sa famille, elle est prête à recommencer tout à zéro, pour rester à ses côtés. Ses proches ne sont pas enchantés par cette nouvelle, mais leur rencontre avec Marlon leur fait changer d’avis: l’homme sait donner au change, lorsqu’il le faut. Le voilà donc rentré d’Europe, désormais accompagné.

➤ 2008, Boston (MA)

Monsieur Sanders ? Votre enfant est né. C’est une fille.

Sept mois auparavant, Sophia lui avait annoncé une nouvelle pour le moins inattendue: elle était enceinte, depuis plus d’un mois. Si elle était ravie de la nouvelle, elle qui rêvait de fonder sa propre famille depuis un moment, Marlon ne savait pas comment réagir. L’idée de devenir père un jour ne lui a jamais traversé l’esprit, principalement car seule sa carrière lui importe: et surtout, il sait que ce rôle ne lui conviendra jamais. Il n’est pas fait pour ça.

Mais a-t-il le choix maintenant ?

Face à lui, la petite Louise Sanders-Grosvenor ne cesse de gigoter, décidément bien trop en forme malgré sa naissance encore récente. Il la regarde, sans trop savoir ce qu’il est censé faire: Sophia l’encourage, et finalement, il la prend dans ses bras. Peut-être ressent-il une forme d’affection pour leur enfant: mais rien de vraiment plus fort, ou significatif. Pas d’instinct paternel sorti de nul part, qui l’inciterait à la protéger du moindre danger. Dans quoi s’est-il embarqué…

➤ 2011, Boston (MA)

Alors, il paraît que ta femme a demandé le divorce ? La voix de son frère, nargueuse, résonne jusque dans ses oreilles: il n’a qu’une envie, c’est de lui raccrocher au nez. Mais son cadet n’attend que ça, justement: alors autant ne pas lui donner cette satisfaction.

Je ne te savais pas aussi perspicace, Edward. La réponse est piquante, et bourrée d’ironie. La nouvelle n’est pas un secret, et elle a déjà fait le tour de leurs proches: autrement dit, son cadet a deux trains de retard. Il se garde bien de lui expliquer quoique ce soit, et la conversation s’arrête sur cette remarque. Il en sait déjà bien assez.

En fait, Sophia ne le supporte plus, lui et son caractère impossible à gérer. Ses longues absences, dues au fait qu’il est bien plus au travail qu’à la maison, en sont sûrement une des causes. Mais il y a aussi sa fille, Louise: certes il s’en occupe, mais son implication se limite à ça. Il n’a que peu d’implication émotionnelle envers elle, et ne cherche pas à faire des efforts là-dessus: comment pourrait-il de toute façon, alors que tout ceci lui est inconnu ?

La procédure est longue, et au final, Marlon se bat pour l’argent: pour cela, il n’hésite pas à accepter que la garde exclusive de leur fille soit confiée à Sophia, s'engageant aussi à lui verser régulièrement une pension alimentaire. Le voilà de nouveau seul, et il ne s’en plaint pas vraiment: en fait, la période post divorce n’est pas si difficile à vivre, pour lui. Mais le départ pour Seattle de son ex-femme et Louise le contrarie plus qu’il ne le souhaiterait: en fait oui, il tient peut-être un peu à sa fille.

➤ 2015, Boston (MA)

Cette année, Louise vient passer la totalité de ses vacances d’été chez lui: la petite est ravie de le retrouver, bien qu’elle aimerait le voir plus souvent. Dans l’optique de faire des efforts, comme son ex-femme le lui a aussi demandé, il prend deux semaines de congés, histoire de lui accorder toute son attention. Maladroitement, il essaie de partager des choses avec elle, en l’emmenant faire des activités, aller au cinéma, visiter des musées… Et l’enfant est ravie. Bon, au moins, il a l’air de s’en être bien sorti…

Mais ces vacances sont rapidement écourtées par un appel de son père. Cela fait des années qu’ils ne sont plus en contact, alors le voir réapparaître est tout sauf plaisant. Edward est mort. Ah oui, il comprend mieux. Il a perdu son favori, il est donc naturel qu’il vienne s’en plaindre à lui, quitte à l’accuser d’en être responsable. Tu dois venir à l’enterrement. Haussement de sourcils: il est sérieux, ou bien se paye-t-il encore de sa tête ? Non. Je n’ai aucune raison de le faire. La réponse ne se fait pas attendre, froide et implacable.

Si George s’en offusque, Marlon ne l’écoute qu’à moitié. Après tout, il ne fait qu’être honnête: la mort de son demi-frère le laisse totalement indifférent. Non, il ne versera pas la moindre larme pour lui, pas alors qu’ils se sont toujours détestés. Qui sème le vent, récolte la tempête. Tu n’as que ce que tu mérites, George. La colère de ce dernier ne se fait pas longtemps attendre, mais il n’a aucune réaction à cela, mis à part un léger rire.

Rire qui est stoppé net, lorsque son géniteur se met à parler de Louise. Tu ne la verras jamais. Tu comprends ? Jamais. Si Marlon s’habitue encore difficilement à son rôle de père, il est néanmoins sûr et certain d’une chose: jamais il ne laissera sa fille entre les mains de son père. L’échange s’arrête là entre eux deux: lorsqu’il raccroche, Louise le regarde d’un air interrogateur. C’était quiii ? Décidément, les chiens ne font pas des chats: il reconnaît bien la curiosité de son ex-femme. Personne d’important, ne t’en fais pas.

Il ne s’en rend pas compte, mais au final, sa fille et lui forment bel et bien une famille. Très imparfaite, bourrée de défauts, mais une famille quand même.

Post-apocalypse

➤ Octobre 2015, Boston (MA) & Seattle (WA)

11 octobre. Après un court weekend passé avec sa fille, il est temps pour cette dernière de rentrer chez sa mère: Marlon se charge de la ramener à Seattle, l’accompagnant pour le voyage. De toute façon, il doit aussi s’y rendre pour le travail, alors ça l’arrange. A quelle heure vous arrivez ? La voix de Sophia semble inquiète, voir préoccupée: elle lui explique bien assez rapidement que depuis hier, les informations locales parlent d’étranges faits divers, plusieurs cas de violences non liés et soudains. Rien d’inhabituel, en fait. La violence est quotidienne dans ce pays, alors pourquoi s’en étonner maintenant ?

13-16 octobre. Finalement, son ex-femme avait peut-être eu raison de s’inquiéter: depuis, les choses n’ont fait que s’empirer. A la télé, les chaînes d’infos ne cessent de parler de ce nouveau virus, tout en essayant de rassurer la population: tout est sous contrôle. Mais peut-on vraiment les croire ? La réalité est toute autre. Les attaques semblent se multiplier au fur et à mesure que le temps passe, comme si une folie soudaine s’emparait de toute la population. Calfeutré dans l’appartement de Sophia, avec cette dernière et Louise, Marlon n’est pas franchement ravi de la situation: il attend un retour à la normale, si possible assez rapidement, pour que sa vie puisse reprendre son cours. Mais au fil des jours, force est de constater que cela n’arrivera sûrement jamais…

20 octobre. La décision de s’en aller devient une évidence: ils ne peuvent pas rester dans cet appartement, en proie à l’insécurité la plus totale, pas avec un danger qui semble les guetter au moindre recoin de l’immeuble. Les sacs sont faits à la va-vite -non sans prendre de quoi se défendre-, et les voilà bien assez rapidement à l’extérieur, rejoignant le Century Field. Le camp est immense, et les militaires l’encadrant sont en nombre conséquent: de quoi donner rapidement le tournis. Si certains semblent rassurés par leur présence, Marlon est déjà un peu plus septique: maîtrisent ils réellement la situation… ?

➤ Janvier 2016, Seattle (WA)

Papa ! La voix de Louise, apeurée, appelle Marlon de toutes ses forces: lui-même ne sait pas comment il l’entend, dans tout ce tumulte. Car le Century Field est devenu le théâtre d’une véritable scène d’horreur: et l’apparition de rôdeurs au sein même du camp n’a fait qu’allumer le brasier du chaos général. PAPA ! Lorsqu’il réussit finalement à la retrouver, après s’être extirpé de la foule de gens paniqués, elle est acculée par un rôdeur: sans la moindre hésitation, il le frappe de toutes ses forces avec sa batte, avant de récupérer sa fille.

Vite, il faut se barrer d’ici ! Miraculeusement, Sophia semble les avoir retrouvés: et comme elle le souligne si bien, le temps presse. Les rôdeurs sont de plus en plus nombreux, et ce n’est qu’une question de temps avant que toutes les sorties du stade soient inaccessibles: alors, sans plus attendre, ils se mettent à fuir.

Ils courent pendant un long moment, sans s’arrêter une seule fois: Malon finit même par porter Louise, dont les jambes sont incapables de suivre le rythme soutenu de leur course. La chute historique des températures n’est pas non plus pour les aider: et rapidement, ils doivent chercher un abris, le temps que l’hiver passe. Une situation pour le moins très précaire…

➤ Printemps 2016, White Center (WA)

Dès les premières hausses de température, le trio reprend son chemin sur les routes: et ils ne sont d’ailleurs pas les seuls à en faire de même. Quelques petits groupes, éparpillés dans le même quartier, se dirigent eux aussi vers le sud. Si la plupart préfèrent mener leur barque seuls, d’autres décident de se joindre à eux: comme eux, certains viennent aussi du Century Field, augmentant de ce fait le nombre des rares survivants ayant réussi à s’en extirper.

A eux tous ils forment un groupe composé de vingt personnes, poussées à se réunir par l’apocalypse, histoire d'augmenter leurs chances de survie. Leurs caractères sont diamétralement différents, et sans aucune doute, ils ne se seraient sûrement jamais entendus dans leur vie d’avant. A commencer par Malon. Malgré quelques divergences, ce dernier s’implique tout particulièrement dans la gestion de leur groupe, que ce soit au niveau de la répartition des tâches, mais aussi de la gestion de leurs stocks: son sens de l’organisation leur est particulièrement utile.

Heureusement pour eux, la plupart des aliments en boîte de converse sont encore consommables, tout comme certains autres aliments: de quoi faire des repas à peu près corrects. Mais jusqu'à quand, exactement ? Surtout qu’assez rapidement, un autre problème de taille se pose: le nombre de rôdeurs présents dans la ville ne cesse d’augmenter, ces derniers temps. D’après Marjorie, une jeune femme participant activement aux expéditions, cela ne peut qu’être dû au déplacement massif des rôdeurs de Seattle, vers les banlieues. Autrement dit, qu’importe où ils iront, ces satanés bêtes ne cesseront jamais de les poursuivre…

➤ Été 2017, Tukwila (WA)

Plus d’une année s’est écoulée, depuis le début de l’apocalypse: et à force de passer autant de temps entourés par les rôdeurs, tous ont fini par s’y habituer... Voir peut-être même un peu trop. A force de baisser la garde, et de n’être plus assez prudents, un drame a d'autant plus de chance de se produire: le groupe de Marlon n’y échappe pas. Ils sont trop peu nombreux pour arrêter à temps la horde se dirigeant droit sur eux, sans compter le manque d’armes: sans surprise, ils se retrouvent dans une situation extrêmement périlleuse.

Si la majorité parvient à fuir à temps, ce n’est pas le cas pour quatre personnes, dont Sophia: ont-ils eu le temps de se mettre à l’abris, ou est-ce déjà trop tard pour eux ? Nul ne connaît la réponse, mais certains sont persuadés qu’ils doivent aller à leur recherche, tant qu’ils le peuvent encore. Non, ce serait inconscient d’y retourner. Les avis s'opposent, s’entrechoquent, et malgré l’avertissement donné par Marlon, trois autres décident de s’y rendre. Ils ne reviendront pas.

Cet événement entraîne la dissolution du groupe: il y a désormais trop de divergences entre eux tous, d’autant plus que certains ne sont pas satisfaits des décisions prises par Marlon, voir de l’absence de celle-ci. Alors, ceux qui rejettent la faute sur lui s’en vont, les laissant désormais au nombre de huit. Il est désormais temps pour eux de tracer leur route, s’ils veulent échapper à cette horde… Malgré les protestations de Louise, qui refuse de partir sans sa mère.

➤ Printemps 2018, Federal Way (WA)

Ils ont passé tout leur hiver à Des Moines, un endroit encore peu fréquentés par les survivants: seuls deux groupes, n’excédant pas la vingtaine de personnes, y sont installés lorsqu’ils arrivent. L’un des deux les rejoint, leur permettant ainsi de mettre en commun leurs ressources, et d’augmenter leurs chances de survie. Maintenant qu’ils ne peuvent compter que sur leur environnement pour s’alimenter, les repas sont désormais loin d’être réguliers, se limitant parfois à un seul dans la journée.

Les premières semaines, tout se déroule relativement bien pour eux: ils vivent, du mieux qu’ils le peuvent, mais mis à part cela rien ne semble pouvoir interférer leur quotidien. D’autant plus qu’un troc s’est mis en place entre eux et l’unique autre groupe présent dans la ville, le tout supervisé par Marlon: au fur et à mesure, des accords naissent mêmes entre eux, notamment l’idée d’une protection mutuelle.

Néanmoins, le calme ne dure jamais bien longtemps: l’arrivée soudaine d’un groupe hostile, visiblement très intéressé par leurs ressources, vient y mettre brusquement fin. Hors de question de leur céder quoique ce soit, qu’importe si cela aboutit à une guerre ouverte: ce qui, sans surprise, a bel et bien lieu. Si des morts sont à compter dans les deux camps, la situation échappe bien assez rapidement au contraire du groupe de Marlon et leurs alliés: dès lors, chacun d’entre eux fuient, se retrouvant éparpillés un peu partout en dehors de la ville.

Quelques jours plus tard, tous se retrouvent au sein de la ville: au final, c’est douze d’entre eux qui ont perdu la vie durant cette journée de conflits. Néanmoins, quatre autres personnes manquent à l’appel. Où est Louise ? Personne ne sait quoi répondre à Marlon: elle n’a pas été aperçue depuis le début du conflit. Tout comme Marjorie, en fait…

➤ Mars 2019, Tacoma (WA)

Impossible de les retrouver. Pourtant, Marlon et son groupe n’ont pas lésiné sur les moyens, pour les chercher: mais aucune traces de Louise, Marjorie ou des deux autres disparus. D’autant plus qu’ils se voient bien assez rapidement forcés de se sédentariser, par manque de vivre: certes l’hiver est plus doux et supportable que les précédents, mais les ressources sont d’autant plus difficiles à dénicher à cette période, et leurs nombreux déplacement réduit bien trop considérablement leur propre stock.

Suite à la disparition de sa fille, le quarantenaire se replie sur lui-même: et si son caractère n’était déjà pas assez compliqué à gérer auparavant, cela ne s’arrange pas franchement avec le temps. Pour lui, le groupe de pillards qui les a attaqué presque un an plus tôt ne sont pas tout à fait étrangers à tout ceci… Et petit à petit, l’idée d’une vengeance s’encre dans son esprit. Il faut qu’ils payent pour leurs actes. Peu importe comment, mais il a bien l’intention de leur faire regretter ce qu’ils ont pu faire.

Et un beau jour, alors qu’il part en expédition avec deux autres hommes de confiance -Nolan et Robin-, leur chemin croise celui d’un autre survivant: et c’est sans trop de peine qu’ils le reconnaissent. Il s’agit bien sûr d’un membre du groupe de pillards. Après un long moment de souffrances infligées par Nolan et Robin, le tout supervisé par Marlon, l’homme se met finalement à parler: oui, leur groupe a bien capturé quatre des leurs. L’un a été tué, et les autres ont réussi à leur échapper: mais ni Marjorie, ni Louise ne sont ce mort en question. Au moins tu n’auras pas été inutile… Il a un regard méprisant pour leur prisonnier, qui ne le lâche pas du regard. Vous avez promis de me laisser en vie si je coopérais ! Ses protestations amuse le quarantenaire. Il est possible que j’ai changé d’avis entre temps. Sans plus attendre, il tire une balle dans la tête de l’homme. Il n’a que ce qu'il mérite.

L’hiver passe, et force est de constater qu’ils en ressortent plus faibles que jamais, malgré leurs efforts pour accroître leurs stocks alimentaires: cependant, une solution presque inespérée se présente à eux, sous la forme d’un communauté. Ces derniers proposent de fusionner leurs groupes, les incluant de ce fait parmi eux: ils leur laissent le temps de prendre une décision collective, qu’ils font bien assez rapidement. Ils acceptent de les rejoindre. Ainsi commence leur vie à The Haven.

➤ Automne 2020/hiver 2020-2021, Fort Nisqually (WA)

Du temps s’est écoulé depuis leur arrivée, et si au départ tout se déroulait plutôt bien… Autant dire que le havre de paix promis n’est pas exactement au rendez-vous. Du moins, c’est ainsi que Marlon perçoit les choses, au fur et à mesure des semaines. Déjà, cette différenciation entre les groupes fusionnés et “l’originel” le dépasse totalement: plus encore, cela devient même vexant, de n’être pas considéré de la même manière pour une histoire d’ancienneté ou autres absurdités du genre.

Et il ne se gêne pas pour s’en plaindre: à vrai dire, il parvient même à rassembler un auditoire, dont la majeure partie faisait partie de son ancien groupe. Le discours est bien tourné, empreint d’une volonté de réunir tous ces gens autour d’une seule et même idée: la sienne, bien sûr. C’est ainsi que nait les prémices d’une future révolte. Il ne prépare pas ce plan tout seul, bien évidemment, mais il en est le leader: alors, d’une certaine façon, ses choix pèsent bien plus sur la balance que ceux des autres.

Les décisions prises par le conseil ne font qu’accélérer tout ce processus: Marlon, tout comme quelques uns de son ancien groupe, n’hésite pas à les critiquer ouvertement, considérant que s’impliquer dans la guerre contre les New Eden ne leur apportera que des ennuis. Mais personne ne les écoute réellement, ni ne prennent en compte leur opinion là-dessus. La vengeance appliquée sur des bikers anarchistes, notamment en les scalpant et en plaçant leurs têtes sur des piques, ne fait que mettre le feu aux poudres: trop, c’est trop. Aux yeux de l’ancien avocat, il est désormais plus que nécessaire de mener ce renversement de pouvoir jusqu’au bout: qui sait ce que le groupe deviendra, s’ils persistent dans la voie choisie par le conseil…

➤ Mars 2021, Fort Nisqually (WA)

Pour Marlon et ses partisans, il est désormais temps de mettre leur plan en action: et cela tombe bien, car la disparition d’un groupe envoyé à Seattle leur permet de mener à bien cette tentative de prise du pouvoir. Tout est minutieusement calculé au détail près: alors, tandis qu’il donne la charge à certains de se débarrasser d’Andrea, Isaac et d’autres personnes encore, il s’attèle à la création du mensonge. La prétendue mort des disparus, plus ou moins confirmée par un témoignage plutôt vraisemblable: un malheureux événement certes, mais qu’ils doivent accepter, s’ils veulent véritablement changer les choses.

Mais rien ne se passe comme prévu. Face à lui, l’opposition de la population est farouche, chose à laquelle il ne s’attendait véritablement pas. D’autant plus que la situation dégénère, tournant presque au bain de sang... Rien ne se passe comme prévu, et si dans un premier temps cela l’agace profondément, il comprend qu’il est allé trop loin. Ou du moins, qu’il a franchi un point de non-retour, presque irréparable.

Alors, il rend les armes. Il se laisse emprisonner sans émettre la moindre protestation, se contentant d’attendre son procès: de toute façon, tout est écrit d’avance non ? Au vu de la gravité de ses actes, il ne peut pas s’en sortir: cela lui paraît impossible. Mais au final, il n’est pas condamné à mort: néanmoins, on attend de lui qu’il s’échine pour obtenir le pardon de tous, Andrea la première.

➤ Hiver 2021-2022, Fort Nisqually (WA)

Le chemin vers la rédemption est long, et fastidieux: presque une année s’est écoulée depuis sa tentative de putsch, et pour autant, Marlon continue de faire profil bas. De toute façon il a tout intérêt à suivre cette ligne de conduite, s’il ne veut pas s’attirer les foudres de ceux qu’il peut croiser. Il se rend utile autant qu’il le peut, là où l’aide est nécessaire: et il ne rechigne aucunement face au travail, même si les tâches lui étant attribuées sont parfois plus nombreuses, voir quelque peu astreignantes.

S’il se tient actuellement loin des responsabilités, cela ne l’empêche pas de toujours avoir un avis sur la situation du groupe, en ce qui concerne la guerre contre New Eden. Durant le temps de son emprisonnement, et les nombreuses semaines qui se sont écoulées après ça, il a eu le temps de réfléchir à ce problème: malgré ça, son avis n’a pas changé. Continuer dans cet espèce de double jeu ne pourra que les mettre tous en danger, si ce n’est pas déjà le cas.

Et après, qui sait: peut-être qu’un jour, il pourra se montrer d’autant plus utile, pour le camp…

Survie

Les journées de Marlon sont généralement un minimum organisées, histoire d’éviter les mauvaises surprises, tout en laissant la place à de potentiels imprévus. Le lever se fait tôt, et rapidement: une fois la boisson du matin bue, il va apporter son aide là où c’est nécessaire, dans le but de se montrer utile au groupe. Durant ces moments, il n’échange que peu avec les autres, bien trop concentré sur toutes les tâches qu’il doit effectuer..

Le déjeuner lui permet de faire une pause, avant de reprendre le travail au sein du camp, qu’il termine vers le milieu de l’après-midi: après cela, il se réserve le reste de la journée. Généralement il participe aux entraînements organisés , toutefois cela lui arrive de rester un peu dans son coin -quand il le peut- pour ne pas être dérangé. Une routine sportive qui est la bienvenue, surtout pour conserver une certaine forme.

Les soirées sont généralement calmes, du moins quand certains le laissent tranquille: parfois il passe du temps avec l’un de ses rares amis, et d’autres moments il se contente d’être seul chez lui, sans que cela ne lui pose aucun problème. Cette légère solitude est plutôt la bienvenue justement, dans les moments où elle s’avère être nécessaire: au moins, il peut ronchonner seul, et personne ne lui dira rien là-dessus. Il réserve toujours un temps au rangement de son lieu de vie, si bien que chaque objet a sa place: peut-être un peu trop, même.

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Re: You can't take me down

Lun 23 Mai 2022 - 22:23

Ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiii ! You can't take me down  435690670





Light this world

ANAPHORE
Neela J. Yeo-Jeong
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Re: You can't take me down

Lun 23 Mai 2022 - 22:28

mf


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Spoiler:
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Re: You can't take me down

Lun 23 Mai 2022 - 22:30

Re-Welcome ! cheers Ça faisait un bail que tu le voulais ce perso I love you
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Re: You can't take me down

Lun 23 Mai 2022 - 22:46

Rebienvenuuuue What a Face



Wandering and surviving
in this monstruous world by myself

Rebekah Ben Ami
Rebekah Ben Ami
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Re: You can't take me down

Lun 23 Mai 2022 - 22:54

ILESTLAAAAAAAA

Rebienvenue :smile7: :smile7: :smile7:


Let your chaos explodes

Quinn R. Marsh
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Re: You can't take me down

Mar 24 Mai 2022 - 8:05

Courage pour finir ta fiche et amuse toi bien avec Marlon !
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Re: You can't take me down

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