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Demetra Lambert: la vie n'est qu'une partie de JDR qui a mal tournée

Mar 15 Mar 2022 - 23:35


Demetra LambertQui a peur des étincelles, ne devient pas forgeron

prénom(s) : Demetra
nom : Lambert
date de naissance : 15 avril 1992
âge : 30 ans
ville de naissance : Carson City (Montana)
métier : Forgeronne /Chaudronnière
groupe : Travelers rattaché GB

avatar : Daniella Pineda

Rôliste un jour, rôliste toujours

qualites
Drôle
Combative
Débrouillarde
Patiente
Observatrice
defaults
Insouciante
Têtue
Cynique
Vénale
Opportuniste
Equipement :
Depuis la prise de Seattle par NE, Demetra a presque tout perdu. Elle n’a que quelques outils de bases, sa voiture, des vêtements de rechanges, sac de couchage, réchaud, gourde, frontale et une tente. Coté arme, elle a des bolas lestées qu’elle utilise en Cac et deux couteaux. Elle a un Ipod déchargé, un vieux jeu de cartes, un set de dés, un livre de Jdr, un album photo qui ne la quitte pas et quelques bijoux dont la médaille de sa mère. Elle a la manie de ramasser plein de breloques qu'elle aime porter. Elle a aussi des lunettes de soudeur qu'elle porte souvent comme un bandeau, des bracelets de force. Elle a des gants en cuir a la ceinture et des petits outils et coffret de mailles.
     
Details physiques :
Demetra fait 1m68 pour 56 kg. Brune aux yeux marrons, elle a un visage expressif et un regard qui parle souvent pour elle. Elle adore s'affranchir des codes et quand elle trouve de vieilles teintures capillaires, quelque soit la couleur, c'est plus fort qu'elle, il faut qu'elle essaye au risque de se retrouver avec une crinière couleur ratatouille. Sportive elle est surtout en muscles. Elle a une cicatrice aux genoux qui résulte d’une mauvaise chute de cheval quand elle était petite. Elle est tatouée à l’épaule, des masques de natifs américains, à la cheville le symbole du chaos et sur la nuque un marteau viking. Ses mains sont tres abimées par l'escalade et son métier, ca ne s'est pas arranger depuis qu'il n'y a plus de creme reparatrice et qu'elle n'a pas toujours de gants de protection. 

Psychologie

Depuis qu’elle est enfant, ses parents ont préféré valoriser sa débrouillardise, l’aidant plus à trouver des solutions par elle-même quand elle était en difficulté plutôt que de lui venir en aide directement. Même si cela a nécessité d’apprendre rapidement la patience et à savoir observer son entourage pour résoudre les difficultés, a force de ténacité, la fillette a vite appris a prendre le temps qu’il lui fallait et être soucieuse des petits détails. Avec le GN ou avec son frère, Demetra a démontré qu’elle était combative, ne connaissant pas le sens du mot « abandon ». Néanmoins, cela frise parfois l’entêtement tellement elle a du mal à lâcher prise et qu’elle ne démord pas quand elle a une idée en tête.

Ses parents lui ont transmis, aussi, un sens de l’humour à toute épreuve. Demetra a cette magie en elle de pouvoir garder sa bonne humeur pour survivre moralement à l’effondrement du monde, toutefois, cela peut virer en cynisme quand elle a décidé de faire sa mauvaise tête. De la même façon, elle garde un coté enfantin et une envie de s’amuser forte. Il lui est difficile de dire non a un petit plaisir immédiat déraisonnable au lieu de se soucier de l’avenir.

La fin du monde a fait évoluer la jeune femme, la peur de manquer et la vie au jour le jour font qu’elle reste à l’affut de toutes opportunités pour se mettre a l’abris du besoin. Même si ses parents lui ont transmis une éthique, l’appât du gain est parfois assez fort pour qu’elle fasse la part des choses avec sa moralité.




Story of survival


J’ai toujours aimé les histoires qui commencent par « il était une fois ». Pour moi, c’est une promesse que, quoiqu’il puisse arriver, cela se finira bien. Aussi, je veux commencer la mienne comme ça : « il était une fois ». Par contre ne comptez pas sur moi pour faire la potiche en détresse dans ce récit, les jupons et les froufrous, je laisse ça à d’autres, mais commençons par le commencement.

1992 à 2008 : Montana (Carson City)

Je suis née dans la meilleure famille au monde, a un frère près, je pense que j’aurai pu choisir, je n’en aurais pas pris une autre (enfin si, la même sans mon frère). Papa est Français, il était prof d’histoire à la Sorbonne, il est allé au Canada pour faire Bicoline, un énorme GN. C’est dans un tournois de Trollball qu’il a rencontré maman. Ils ne se sont plus quittés par la suite. Maman vient du Montana, sa famille a un ranch à Carson City, si elle a fait ses études de vétérinaire, elle a fini par reprendre le ranch avec mon oncle. Papa a tout plaqué pour devenir ferrailleur bourrelier et MacGyver pour le ranch. Ils ont eu l’idée d’ouvrir le ranch aux touristes l’été en proposant des séjour a thème « cowboy et découverte de la nature ». Pas la peine de vous dire qu’avec ses deux là, je savais a peine marcher que j’avais déjà une épée en mousse pour taper mon frère, Gaudric, et un poney pour jouer au chevalier avec lui.

Mon frère a 2 ans de plus que moi, c’est une tête a claque, pendant longtemps, il a voulu être catcheur et je lui ai servi de cobaye. Malgré tout on est très proche. Il faut dire qu’avec des parents qui étaient plus en train de corriger nos prises que nous séparer quand nous nous battions enfants, ça aide. On a tous les deux grandit dans l’état surnommé Big Sky avec pas mal de liberté dans ce cadre presque sauvage. On avait des étoiles plein les yeux en écoutant nos parents nous faire rêver de leurs aventures de Gnistes et en les suivants dans des reconstitutions médiévales. Dès que nous avons été en âges, nous avons été plus que partants pour les suivre dans leur passion qui est devenue la nôtre. Nous sommes une famille unie et heureuse, du moins, nous l’étions, et ce, malgré mon frère qui est une tête a claque.

2008 a 2013 :  Montana (Carson City)


J’ai des chiens, des chevaux, j’aime partir en randonnée et gravir les hauteurs comme j’adore être rodeur ou voleur en GN. Toutes les vacances de Noel ont part en Europe découvrir de nouvelles choses en familles ou voir la famille de papa et ça aussi je trouve ça merveilleux. En fait, ma vie est parfaite, mais voilà, a priori, il faut que je commence à savoir ce que je veux faire « plus tard ». C’est difficile parce que je n’ai pas forcément envie qu’elle change ma vie. Quand je ne suis pas à l’école, j’aide papa dans son atelier et tous les étés je suis plus qu’enthousiaste à animer les camps pour touristes avec ma famille. Je n’ai pas envie de quitter le ranch pour je ne sais quelle université. J’ai beau avoir une culture intéressante avec papa, savoir parler 4 langues plus ou moins correctement, je n’ai pas vraiment envie de faire des études ou finir dans un bureau.  

Autant dire que, quand on m’a expliqué que même pour faire un fer a cheval ou une scelle, il fallait un diplôme, je n’ai pas été ravie. Pour autant, ce n’est pas mon genre de m’arrêter a la première difficulté. Me voilà orientée vers la chaudronnerie, je suis la seule fille mais ca ne m’empêche pas de leur rabattre leur caquet. Par contre quand je comprends le travail qui m’attend avec ce diplôme, je me sens finalement motivée de continuer a étudier. Je préfère repartir en ferronnerie pour 2 ans de plus avec une option art et métier. Hors de question que je me perde dans l’industrie de masse, faire des portails ou des outils, c’est bien, mais moi j’ai une autre idée en tête.


2014 a 2015 : Montana et beaucoup d’autres états


Je suis officiellement diplômée en septembre 2014 et j’ouvre enfin mon petit commerce de forgeronne bourrelière médiéviste. C’est pas le métier qui va me payer un yacht, mais je m’en fiche, je suis heureuse comme ça. Aller de GN en GN avec des forges de campagne et de quoi travailler le cuir, hors saison faire des pièces de cottes de mailles et d’armures de cuir à vendre sur les foires médiévales… c’est vraiment la vie que je veux et je suis heureuse.

Automne 2015 : Oregon


S’il y a bien un moment où j’ai envie de prendre mon temps et de tout détailler, c’est bien celui où tout a basculer. En quelques jours, ce n’est pas seulement mon monde qui a basculé dans ce qui ressemble plus a un film d’horreur que nos vies. Depuis mes 12 ans, avec ma famille, nous suivons un mass larp, un GN avec plus de 800 personnes, dans l’Oregon. Le site est fantastique, perdu dans la nature, loin de tout avec du décor implanté au fils des années. On y trouve une ville fortifiée, un bastion, des tavernes, une auberge, un village, un labyrinthe… et aussi nos amis que l’on revoit chaque année avec plaisir. Autant dire que nous n’aurions loupé ça pour rien au monde, malgré les rumeurs d’épidémie. A notre arrivée, il manque pas mal de monde, certains n’ont pas l’air bien en forme, surement cet espèce de rhume qui fait si peur mais qui n’a pas l’air si méchant. Quoiqu’il arrive dans l’ensemble, la majorité des habituées est là. Pour notre sécurité, les téléphones étant interdit en jeu, et de toute façon, ça ne capte pas, le staff a une radio de secours et il y a une tente médicale avec de vrais professionnels qui ont quand même des petits rôles . Bref, a peine arrivés les Lambert sont en costume et dans leur rôle : je suis Danaide, une ranger de Gaia, Gaudric est Delwin mage aspirant de la guilde des nécromants et nos parents dirigent le clan des elfes.

Ce n’est qu’au 3e jour que je me suis rendue compte que l’intrigue patine un peu. Il se murmure que les orges ont dû s’absenter et que ce sont des PNJ référents a la barre mais qu'ils n’ont qu’une vague idée du scenario global. Les idées les plus folles sont lancées : est ce que ca fait partie du jeu ? Est-ce que ce n’est pas pour mieux nous surprendre et relancer cette licence un peu vieillotte avec du jeu dans le jeu ? En attendant, peu savent que nos orgas ont capté un message des plus inquiétants et que, faute de réponse à leurs questions, ils sont allés à la bourgade la plus proche pour savoir s’il faut, ou pas, arrêter le jeu. Personne ne peut envisager que cet endroit est déjà en plein chaos et que nos admins se jettent dans un piège mortel.

C’est dans la nuit du 5e jour que le drame est arrivée. En revenant d'un rituel nocturne, moi et mon groupe sommes intrigués d’entendre des cris de bataille du camp des trolls, a aucun moment je ne me suis doutée que l’état fiévreux de certains joueurs à l’arrivée était bien plus grave que je ne le pensais. Ils s’étaient transformés et avaient commencé un joyeux massacre dans le campement des trolls. J’ai même ris avec les autres en me disant que le groupe avait l’air de prendre cher (il faut préciser que personne ne les aime les Trolls, que ca soit sur internet ou dans un GN).

L’heure est tardive, mais, avec les autres rangers qui ont faits les intrigues de nuits, nous restons dans la taverne a prendre une collation chaude avant d’aller au campement sans savoir que de trainer va surement nous sauver la vie, du moins, pour certains. C’est la que la porte battante s’ouvre et que nous voyons un des trolls, les yeux révulsés, l’écume rougeâtre aux babines, la peau d’une teinte étrange. Surement que, sur le coup, je me suis dit qu’il y a eu de la recherche sur le maquillage. Dans tous les cas, nous avons tous pris ça coté « ludique ». Quand mon chef de groupe commence a s’agacer car le Troll ne tombe pas a son « coup puissant 4 » donné avec sa petite épée en latex, sans annoncer de résiste, et que son adversaire lui saute à la gorge pour lui arracher la chair de son cou, nous comprenons, enfin, que ce n’est plus du jeu. Mon premier réflexe est de fuir par l’arrière du bâtiment.  Mais dehors, c’est pire, ils sont surement plein, il y a des cris de partout, les torches sont tombées, on n’y voit rien, je ne sais même pas vraiment ou aller. C’est mon frère qui me retrouve le premier et me guide, paniqué, vers le fort. C’est tellement le chaos que je ne suis pas sûre de comprendre tout ce qui se passe alors qu’on se bouscule aux portent et qu’on se barricade dedans, laissant trop de monde dehors a la merci des morts. Nous étions 800, moins de 200 ont survécu. Le gros des troupes a su atteindre le fort, mais, d’autres ont réussi s’enfermer dans des dortoirs ou étages des tavernes, attendant qu’on puisse les aider a nous rejoindre. Malgré le traumatisme, je n’irais pas me plaindre, car, contrairement a d’autre, nos parents ont survécu et sont dans le fort aussi.




Oregon année 2016 :

Le choc passé, les survivants ont pris les choses en mains. On est presque tous habitués à se débrouiller plus ou moins ensemble, a se coordonner et on est pas mal a être passionnés d’histoire et de camps médiéval. Autant dire que l’on part mieux que certains dans ce virage imprévu dans l’histoire de l’humanité. Evidemment, il y a eu quelques tensions, mais au final, de ce que je me souviens, tout s’est passé sans trop de heurts. Les gens ont pris le problème de la même façon qu’une quête de GN : observation, compréhension, maitrise et résolution.

Si, dans un premier temps, les solutions proposées sont dans une optique de court terme, espérant des secours rapidement : on met en commun la nourriture, on rationne, on recueille de l’eau, on consolide les barricades et on essaye de s’équiper comme on peut, on a vite déchanté. Les semaines passent mais personne n’est là. Les talkies staff n’ont pas une assez grande portée, les admins sont partis avec leur radio et les téléphones que nous avons récupérés ne captent pas. La décision de faire une expédition est prise : si les secours ne viennent pas à nous, c’est à nous d’aller les chercher.

Le printemps est là quand l’équipe d’exploration est enfin prête à quitter le terrain que nous avons presque nettoyer. Pour le moment, nous ne le savons pas, mais les morts grouillent dans les villes et nous avons la chance d’être très isolés, trop pour nous rendre compte de la situation. Les collets et la pèche nous permettent de manger, nous avons un toit et suffisamment de gens manuels avec nous, mais on a tous hâte de retourner a nos vraies vies.

L’expédition est revenue plusieurs semaines après. L’équipe n’a pas pu entrer dans le point relais tellement la ville est saturée de ces monstres. De la même façon, ils ont poussé a la ville la plus proche et ce qu’ils nous rapportent est digne d’un scenario catastrophe : nous sommes livrés a nous-même. La nouvelle est violente et c’est le début de grosses tensions. Je vois sur le visage de mon père que lui aussi pense au pire, en fait, je crois que tout le monde se pose la question « et si nous étions les seuls ? ».

Papa et son meilleur amis prennent en mains le groupe, on commence a penser long terme et a s’installer de façon plus durable en espérant toujours voir des hélicos passer ou que la police arriver tot ou tard. Nous sommes une grosse centaine, presque 150, mais les cœurs sont lourds et les querelles plus fréquentes. Heureusement, personne ne rechine a la tache et les savoir sont mis en commun sans protestation. J’arrive avec papa a nous faire une forge de campagne plus pérenne, on a besoin d’outils, de cotes de mailles et d’armes. Pas un matin ou papa ne nous fait pas répéter, a mon frère et moi, que la survie est dans la tête, que nous devons rester unis et que tant que nous serons ensemble, tout ira bien. Je suis d’une nature calme a écouter mes parents, mais Gaudric, c’est une autre paire de manche. Lui veut de l’action et papa a du mal a l’empêcher d’être dans toutes les missions périlleuses.

L’hiver arrive bien trop vite a notre gout et, avec lui, on a de plus en plus de « visiteurs » morts qui passent. Faute de trouver des proies en villes, ils commencent à errer dans les campagnes. Il va falloir faire des palissades et prévoir plus grand que la forteresse de GN.


Oregon/Washington année 2017


Nous avons fait un semblant de fête a ce que nous avons pensés être la fin de l’année, un léger moment de « lâcher prise » avant que les difficultés ne se rappellent a nous. Le gibier commence a manquer, les lac et rivière sont gelées et il faut prendre de plus en plus de risques pour trouver de quoi nourrir autant de personnes. Les morts, eux, sont de plus en plus nombreux. Une vague de froid impitoyable s’abat sur nous, si nous avons des médecins parmi les ex joueurs, nous manquons de médicaments. Une expédition est bien menée, mais elle ne reviendra pas.

C’est en pleine nuit, malheureusement, que cette mauvaise fièvre fait ses premiers morts et que nous découvrons que, même sans morsure, on peut se transformer. Une quinzaine de personnes sont mortes en quelques heures, dont le meilleur ami de papa. Cet incident sonne la fin de l’harmonie entre nous et toutes les tensions jusqu’à maintenant contenues semblent exploser.

L’été est là, enfin, mais la chaleur n’a en rien réchauffer l’ambiance dans le fort. Papa ne s’est pas battu quand on l’a « détrôné » je pense qu’il a même été soulagé, sauf que ça n’a pas empêcher de groupe de continuer a se déchirer entre ceux qui pensent qu’il faut reconstruire une vie ici et ceux qui veulent partir trouver d’autre survivants. Au final, une division est décidée. Papa et maman sont de ceux qui veulent rester, mais la plupart « des jeunes » sont sur le départ, imaginant que l’extrême nord pourrait être le salut contre les morts. Ca me fait quelque chose parce que, mine de rien, c’est pas impossible que, malgré le contexte, on aient réussi a s’amuser avec ceux de notre âge. Les voir partir et nous laisser, mon frère et moi, « avec les seniors » ne nous plait pas, mais j’ai confiance en papa et on est utile ici.

C’est des heures après leur départ que nous avons trouvé le mot de mon frère. Papa est fou de rage, moi et maman on fait déjà nos sacs. Gaudric est parti en douce avec les autres. Hors de question que la famille se sépare. Nous voila donc sur les routes vers le nord. Une fois le groupe retrouvé, nous découvrons ce qu’est devenu le monde.

L’hiver arrive a nouveau. Je me pensais inutile sans forge mais je me révèle dans les épreuves de cette vie plus rude. L’escalade des bâtiments n’a rien a voir avec les montagnes, pourtant, je m’adapte. Je sais me débrouiller de mieux en mieux avec les morts. Nous avons rencontré d’autres survivants, parfois hostiles, parfois bavards. Si nous avons surpris les premiers en étant capables de nous battre en ligne et a nous coordonner, les seconds nous donnent des nouvelles qui entament un peu ma capacité a vivre le jour le jour en prenant joyeusement toutes mes petites réussites : il y a des morts partout. On nous conseille d’éviter Portland, envahit de pillards. Sans carte et avec des panneaux pas toujours fiables, c’est compliqué de s’orienter, surtout que papa a réussi à se faire entendre et on évite les grands axes. Nous arrivons a ce qui semble être Goldendale, plutôt épuisés aux premiers froids. Nous allons passer l’hiver dans un bâtiment pas encore trop en ruine.

Année 2018 Washington


Nous avons repris la route sans toujours être vraiment sur de la destination. Notre nombre, une 50 aines, fait que nous avons du mal a rester discret. Une fois de plus, le chemin est plein de rencontres, bonnes comme mauvaises, mais, pour le moment, nous arrivons a faire face. On entant plusieurs parler de Seattle, a priori pas mal de survivants se seraient rassemblés par là-bas, y faire une étape, au moins le temps d’aviser pour la suite, semble judicieux pour tout le monde.

C’est au cœur de l’été que nous l’avons croisés. Elle s’est pourtant faite annoncer. Le matin, nous avons été réveillés par des centaines de rats fuyants sans faire attention a nous. L’air a commencé a se charger de relents putrides sous les soleils ardant alors, qu’au loin, il y avait cet épais nuages de poussière soulevé par des milliers de pieds morts. Nous pensions savoir ce qu’était une horde, mais en fait, nous n’en avions jamais vu avant ce jour d’une telle dimension. Dans la panique, nous avons rassemblé tout ce que nous avons pu pour prendre avant de fuir, ne nous laissant pas abuser par leur fausse lenteur.

Les jours qui suivent sont terribles. A pieds, on arrive pas à la semer malgré nos tentatives de diversion, parfois, on y croit, mais, les besoins de nos corps font que la horde nous rattrape toujours. Elle ne nous lâche pas. Plus le temps de chasser, de récupérer de l’eau alors que la chaleur est accablante. Seule la certitude d’une mort affreuse nous aide a continuer a avancer, alors que les morts nous font dériver vers l’ouest. La décision est prise, rester ensemble c’est mourir ensemble, il faut se séparer en quatre groupes en espérant être dans le bon. On tire au sort les directions, ma famille et quelques autres nous irons vers le nord. Au grès d’un orage, priant que cela brouille leur sens, nous appliquons ce plan affreux. On marche sans s’arrêter presque deux jours entiers avant de tomber d’épuisement et de réaliser que ce n’est pas nous que la horde a décidé de courser. Nous sommes moins de 10, le moral est au plus bas et nous visons Seattle avec le rêve pieux que les autres nous y retrouvent.

2019 Seattle


Nous arrivons au cours de l’été dans la ville et découvrons, avec soulagement, que les rumeurs disaient vrai. Après ces années d’errance, découvrir autant de vie, le NML, des étales et une possible existence sédentaire me ravit. Nous n’avons plus rien, ou presque, pour autant, on ne baisse pas les bras. Papa veut que nous soyons discrets, les mauvaises rencontres lui ont appris plus que la prudence : la paranoïa. Officiellement nous ne sommes que des collecteurs qui faisons du troc.  Lui et maman arrivent a se mettre en contact avec des petits groupes contre des menu services. Petit a petit, on s’équipe : Un four a pizza, une pierre plate, des tenailles et un marteau sont un bon début, c’est plus la matière première qui fait défaut mais tant pis pour la qualité, une lance en caddies fondus reste une lance. De son côté maman aussi n’est pas en reste. Gaudric nous aide comme il le peut mais je crois qu’il a vraiment envie de vivre sa vie. Papa refuse de dire qu’on produit quoique ce soit. Le moindre bout de cuir taillé, outils ou arme a été trouvés officiellement. Cela m’agace au plus haut point.

2020 Seattle

L’année parfaite même si on attend toujours les autres GNistes. J’adore le NML, j’adore fouiller les étales comme les ruines autour de la ville. Je suis souvent fourrée a la Cage, entre la possibilité de boire comme a une taverne ou de voire des combats, pas la peine de dire que c'est ma 2e maison. Je me suis fait des amis, pas des plus reluisants, mais on s’en fiche. Gaudric enchaine les mauvais plans et traine souvent ou il ne faut pas, mais il nous ramène toujours plein d’informations croustillantes et on traine souvent ensemble quand je ne suis pas en train de jouer secrètement du marteau ou assembler des boucles pour faire des protections. On s’est taillé une bonne réputation pour récupérer des armes, armure et cote de mailles… ca stresse papa qui s’enlise de plus en plus dans ses angoisses. Entre lui et Gaudric, c’est souvent tendu, quant a moi, je suis discrète, je ne fais pas de bruit, mais je me laisse presque toujours entrainée par mon grand frère dans ses bêtises. A part de grosse frayeur, on s’en sort bien.

2021 Seattle

New Eden fait de plus en plus parler d’eux. Ca s’en ressent sur l’ambiance dans le NML et pas que. Papa est pire que jamais et veux reprendre la route. Maman est fatiguée de cette vie d’errance, comme nous, mais il ne veut rien entendre et dès les beaux jours de 2022, nous partirons.  Tout cela me donne des envies de révoltes mais, a mesure que les jours passent, je me demande s’il n’a pas raison : New Eden est partout, des escarmouches se font de plus de plus en plus dans la ville et les tableaux de primes fleurissent de portaient au montant défrayant la chronique.  Gaudric veut se battre mais papa n’en démord pas.

Malheureusement, nous n’aurons pas eu le temps de nous éloigner. C’est en novembre que New Eden a attaqué et « nettoyer » Seattle. Nous n’étions pas prêts. Gaudric a disparu au premier bruit d’assaut, papa nous a nous a laissé en disant qu’il le ramenait. C’est la dernière fois que j’ai vu mon père et mon frere. Avec maman on a attendu aussi longtemps que possible avant de se rendre compte qu’il fallait fuir, tout de suite. Il y a des soldats partout… la dernière fois que j’ai vu ma mère, elle me disait qu’elle m’aimait que je devais rester forte et que des cœurs aimants n’étaient jamais vraiment séparés. Puis, elle m’a donné sa médaille avant de se rendre aux soldats, en m’offrant la meilleure diversion possible. Ils l’ont embarquée sans ménagement alors que, la mort dans l’âme, les larmes dans les yeux, je suis partie.

2022 Seattle et ses environs.

Depuis novembre, je suis toute seule, je fuis, je cherche mon père et mon frère, je survie en troquant des services et je découvre les affres d’avoir perdu les personnes auxquelles je tenais le plus. Ma seule piste pour retrouver Gaudric reste la résistance anti NE : mon frère est assez tête brulée pour y être, en espérant qu’il n’a pas été tué.

Vous voyez, on est loin d'une fin de contes de fée, pour autant, je l'espere, l'histoire est loin d'etre finie.


Je  vivote au jour le jour, faisant ce qu'il faut pour gagner ma pitance auprès des GB, mais prenant des risques pour trouver la résistance qui est ma seule piste. Je ne dors pas souvent au chateau, plus souvent dans ma voiture, c'est plus pratique. Mes journées sont rythmées seulement par cet imperatif de retrouver les miens et la dette a payer pour savoir manger.


time to meet the devil

• Pseudo (sur internet) : Oh non pas lui !
• Âge irl : 3 ans dans ma tête
• Présence : Trop
• Personnage : Inventé [X] / scénario/prédef [ ]
• Comment avez-vous découvert le forum ? En tirant sur les couvertures
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• Voulez-vous un parrain pour vous aider sur le forum Oui [ ] / Non [x ]
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• Code du règlement On ne peut pas apprendre a parler Zombie car c'est une langue morte. Celui qui était assis dessus avait pour nom la mort

fiche (c) langouste.
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Re: Demetra Lambert: la vie n'est qu'une partie de JDR qui a mal tournée

Mar 15 Mar 2022 - 23:40

Et bienvenue jolie demoiselle Demetra Lambert: la vie n'est qu'une partie de JDR qui a mal tournée 1f60f et bon courage pour la fiche



there is nothing but anger and death in this world, with rare moments of...
- lightness and happiness
Reed Simmons
Reed Simmons
The Rogues
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Re: Demetra Lambert: la vie n'est qu'une partie de JDR qui a mal tournée

Mar 15 Mar 2022 - 23:47

Re !





Light this world

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Neela J. Yeo-Jeong
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Administratrice
She-Hulk
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Re: Demetra Lambert: la vie n'est qu'une partie de JDR qui a mal tournée

Mer 16 Mar 2022 - 8:16

Re bienvenuuuue :106:




'Cause my monsters are real
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Faith Williams
Faith Williams
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Re: Demetra Lambert: la vie n'est qu'une partie de JDR qui a mal tournée

Mer 16 Mar 2022 - 9:09

Oh non pas lui ! :MisterGreen:
Re bienvenuuue Demetra Lambert: la vie n'est qu'une partie de JDR qui a mal tournée 1342238320
Ce choix de bouille perf
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Re: Demetra Lambert: la vie n'est qu'une partie de JDR qui a mal tournée

Mer 16 Mar 2022 - 11:34

Re-Welcome ! I love you Courage pour la fiche ! Very Happy
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Re: Demetra Lambert: la vie n'est qu'une partie de JDR qui a mal tournée

Mer 16 Mar 2022 - 13:52

Re-bienvenue ! :smile6:
Hâte de la voir en jeu !! Demetra Lambert: la vie n'est qu'une partie de JDR qui a mal tournée 1342238320
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Re: Demetra Lambert: la vie n'est qu'une partie de JDR qui a mal tournée

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