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Alice Foster ·

Ven 26 Nov 2021 - 21:01


Alice Mia Fostertell me more about you

prénoms : Alice Mia – elle s’est longtemps demandé si son prénom lui avait été donné parce que son père s’était souvent rendu à Port Alice, situé sur son île natale. Quant à son second prénom, c’est celui de sa marraine.
nom : Foster
date de naissance : 28 février 1989
âge : 32 ans

ville de naissance : Victoria, île de Vancouver
métier : Navigatrice (timonière)
groupe : Factions (S.T.A.R.S.)

avatar : Tuppence Middleton

what i am

qualites
Aventureuse, débrouillarde, enjouée, intuitive, optimiste, résiliente
defaults
Baratineuse, désinvolte, étourdie, indiscrète, opportuniste, râleuse
Équipement :
Avant de partir sur le navire où elle était employée, Alice avait soigneusement préparé ses affaires, dans un sac à dos étanche. Elle avait, pour se protéger du soleil, une casquette, des lunettes de soleil et de la crème solaire. Pour affronter le froid et les intempéries, une veste de quart à trois couches et une salopette de quarts (des vêtements chauds et imperméables visant à se protéger autant de l’eau que du vent et du froid) et des chaufferettes. Et, pour naviguer, des gants de voile, des chaussures étanches à semelles antidérapantes, et un gilet de sauvetage. Elle avait aussi une trousse de secours, des vêtements plus ou moins chauds adaptés, une lampe frontale et une lampe de poche étanche, un couteau de poche, une gourde, des produits de toilette, une couverture de survie, une boussole, des jumelles, de quoi tracer des cartes et un rapporteur nautique. Tout cela – trousse de secours mise à part, ayant épuisé son contenu depuis longtemps -, ainsi que ses vêtements classiques, elle les a rangés dans son sac quelques temps après leurs premières mésaventures, afin de pouvoir le récupérer et partir avec aussitôt, s’il leur arrivait un problème. Elle a aussi conservé ses effets personnels : ses papiers, dans un contenant étanche, qui ne lui sont plus d’aucune utilité, son livre favori, différents bijoux tous liés à l’univers maritime et un journal de bord. Elle a pris, à bord du navire, un fusil-harpon de chasse, un masque de plongée et des palmes.

Détails physiques :
Alice est une jeune femme plutôt petite et menue, ce qui fait qu’on la sous-estime facilement – surtout après des années de survie difficiles et sans manger à sa faim. Elle a souffert des privations dues à l’apparition des mordeurs, bien qu’elle ait conservé ses muscles à force de devoir travailler sur le bateau. Bien qu’Alice soit spécialiste en communication, ils devaient tous se relayer pour différentes tâches, y compris les plus ingrates ou les plus difficiles. Sa petite taille lui est tout de même utile pour passer inaperçue, et quand elle n’y arrive pas, c’est son air plutôt enfantin qui joue en sa faveur : après tout, qui penserait qu’elle pourrait arriver à ses fins, alors qu’on a l’impression qu’un simple toucher la casserait en deux ? Ces cinq dernières années l’ont forcée à se montrer plus discrète et moins expansive vis-à-vis des inconnus, du fait des mésaventures qui lui sont tombées dessus, et elle fait donc tout ce qu’elle peut pour se fondre dans la masse au quotidien, et passer inaperçue – même si, quand elle le peut et qu’elle trouve de quoi le faire, elle décolore ses cheveux, au lieu de les garder bruns, comme ils le sont initialement.
Elle a plusieurs tatouages sur le corps, dont le premier, pas très original, une rose des vents dans une barre à roues, un message en morse derrière l’oreille, et quelques autres.

Psychologie

Alice est quelqu’un qui n’a jamais eu froid aux yeux, et a toujours voulu découvrir plus de choses, partir à l’aventure, se dépasser. Si vous lui lancez un défi la poussant à sortir de sa zone de confort, c’est votre femme ! Elle a exploré des vieilles grottes à moitié masquées par de l’eau comme ça. Elle a essayé le surf, la plongée, le saut en élastique, le parapente, et de multiples autres activités – nautiques ou non – comme le rafting. Elle a aussi appris à faire de la moto. Et, surtout, si elle veut faire quelque chose, elle s’en donne les moyens : hors de question de se laisser dissuader pour une raison ou une autre ! Si elle devait embobiner quelqu’un pour en avoir l’autorisation, ou remuer ciel et terre pour ça, elle ne lâcherait pas l’affaire et trouverait comment faire, quoi dire, à qui, et à quel moment. Mais elle ne se laisserait pas arrêter ou dissuader : elle est convaincue que si elle veut quelque chose, elle pourra l’obtenir. D’autant plus qu’Alice n’est pas du genre à se prendre la tête ou à se restreindre du fait des convenances. Au contraire, plutôt spontanée, elle a tendance à agir comme elle l’entend. Si ça gêne les autres ? Elle ne s’en rend pas vraiment compte ou ne comprend pas pourquoi. Il en est de même si les choses la contrarient : elle l’exprime haut et fort. On lui a souvent dit qu’elle allait trop loin, ou que les choses ne la regardaient pas, cependant. La spontanéité d’Alice est aussi due au fait qu’elle a confiance en son instinct, et agit souvent selon son intuition : de fait, elle peut faire des actions qui semblent curieuses aux autres, impulsives aussi, quand il s’agit simplement de cela. D’autant plus que, souvent dans sa bulle, elle ne prend pas toujours en compte son entourage et son environnement dans ses actions, et passe du coq à l’âne sans prévenir, étant plutôt étourdie. Le tout la rend un peu étrange aux yeux des autres.

Elle est toutefois plus mesurée depuis l’apocalypse : il ne fait pas bon de foncer sans réfléchir ou de trop provoquer les gens, quand le danger est mortel. Elle a d’ailleurs acquis, depuis l’apparition des morts-vivants, une capacité de résilience assez impressionnante : elle a perdu plusieurs êtres proches, a elle-même frôlé la mort, et pourtant elle est encore là, déterminée à survivre, à se battre, à avancer.




Story of survival

Pre-apocalypse

• 1989-1995. Alice a vécu un enfance paisible dans le village côtier de Tofino, en Colombie britannique, très choyée par ses parents, et constamment embêtée par ses frères et sœurs. Son père pêcheur était absent pendant de longues périodes, lorsqu’il était en mer, mais sa mère était épaulée par leurs familles, et par les gens du village.

• 1992. Amenée très tôt à la plage, pour la familiariser avec l’eau, la petite fille a très rapidement été en confiance avec elle. Même si une très mauvaise blague de son frère de deux ans son aîné aurait pu l’en dégoûter pour toujours. Quand elle avait trois ans, il a profité de l’inattention de ses parents – qui s’occupaient de la cadette qui avait toute juste neuf mois afin de la protéger au mieux pour l’après-midi à la plage – pour entraîner Alice dans l’eau. Curieuse et intrépide, la gamine avait suivi sans discuter, mais elle ne s’attendait pas à ce qu’il la jette tête la première dans l’étendue d’eau, la tirant à un endroit où elle avait à peine pieds. Fort heureusement, avant de s’occuper de Lucille, ses parents lui avaient mis ses brassards – ce qui ne l’empêchait malgré tout pas de boire la tasse. Malmenée par les vaguelettes, qui semblaient immenses pour une enfant de son âge, elle avait été bringuebalée dans l’eau. Fort heureusement, ils se trouvaient dans une cuvette un peu plus protégée. Son frère avait rapidement pris conscience de ce qu’il avait fait mais, tétanisé, il n’arrivait pas à bouger. Ce furent des adultes présents non loin qui en extirpèrent la brunette, alarmés malgré tout. Alice resta silencieuse un petit moment, ayant du mal à recouvrer ses esprits, avant de dire que c’était trop bien et qu’elle voulait recommencer. Au final, il y avait eu beaucoup plus de peur que de mal pour les autres ! Josh avait pris un sacré savon quoi qu’il en soit, même s’il n’avait que cinq ans et n’était pas tout à fait conscient de ce qu’il faisait, et ils étaient rentrés aussitôt, écourtant le séjour à la mer – dans le vacarme des pleurs d’Alice, déçue, des protestations de Josh, qui exprimait à voix très forte qu’il avait pas fait exprès, des cris de leur autre frère qui disait qu’ils avaient qu’à interdire aux deux d’aller se baigner et que c’était injuste pour lui, et des pleurs de la cadette qui était trop petite et alarmée par le vacarme. Suite à ça, ses parents ont décidé de l’initier à du baby surf – un régal pour la petite Alice, avant qu’elle ne puisse apprendre à nager et à vraiment surfer.

Au-delà de son goût très prononcé pour l’eau, Alice a vécu une enfance tout à fait normale. Enfant très sociable, intelligente et vive, elle n’a eu aucun mal à s’adapter à l’entrée à l’école maternelle, et s’est très rapidement fait de nombreux amis – notamment parce qu’elle était curieuse de tout et de tout le monde, et avait de nombreuses idées pour pimenter les activités et les récréations : au grand dam de ses instituteurs, qui en avait marre de retrouver des enfants égratignés après des parcours dans la cour de recréation, ou autres idées fantasques qu’elle aurait eue. Mais elle était malgré tout plutôt agréable à avoir comme élève – bien plus que les enfants amorphes qui ne savaient jamais ce qu’ils voulaient quoi faire – et cela couplé à ses capacités à embobiner les gens, elle était rarement punie (proportionnellement au nombre de bêtises, du moins).

• 1995-2007. Ses parents avaient donc inscrit Alice à de réels cours de surf, quelques mois après ses six ans, avant qu’elle ne rentre en école primaire – un passe-temps et une passion facilités par la taille de leur village, et leur proximité avec la mer. Alice pouvait aller de l’école aux cours sans difficulté, et il y avait toujours un autre parent d’élève pour la ramener chez elle ou la garder en attendant que sa mère, son père ou même ses deux frères aînés puissent la récupérer. Ses années de primaire se déroulèrent donc sans anicroche, entre les après-midis chez ses amis, les leçons de surf – qu’elle avait continuées – et les moments passés avec sa famille. Elle avait une vie très remplie et épanouie.

Pendant les vacances scolaires, et quand c’était possible, son père l’emmenait en mer – quelques fois avec d’autres pêcheurs, souvent seuls sur une petite embarcation. Il lui a appris à pêcher, au filet et au harpon, alors qu’ils partaient pour plusieurs jours. Il lui a appris à chasser au harpon seul, avec un élastique, mais aussi au l’arbalète à sandow et au fusil de chasse sous-marine. C’est là qu’est née sa passion pour la navigation et son intérêt pour les appareils de communication – même si elle ne les approchait que de loin, quand elle partait sur une plus grande embarcation avec son père et ses collègues. Intéressée par les sciences de puis toute petite, elle était très assidue dans les matières liées, et elle rejoignit aussi le club radio de son lycée. Plutôt bonne élève, elle se débrouillait sans fournir d’effort. Là encore, elle couplait ça avec les sorties et les fêtes entre amis. Elle eut plusieurs relations amoureuses, mais aucune vraiment significative.

• 2007-2011. Alice part faire des études à l’institut de technologie de Colombie britannique, dans un cursus de navigation de quatre ans – de quoi apprendre les bases de la navigation, et être qualifiée pour être matelot de pont, en première année et durant ses premiers stages, pour prétendre dans quelques années – avec l’expérience acquise après obtention de son diplôme - devenir officier de navigation à bord. Elle a fait de nombreux stages pendant ce temps là, inclus dans sa formation.

• 2011-2015. Une fois son diplôme obtenu, elle fut embauchée au sein de la garde côtière de la Colombie britannique, couvrant toute la région du Pacifique, et donc de la Colombie-Britannique. Elle partit de Tofino, où une station de la GCC se trouvait, mais sillonna un périmètre bien plus large. Elle se perfectionna durant ces quatre ans, devenant une spécialiste de la communication navale. En effet, elle se forma en tant qu’opératrice de code morse, et dans les domaines de la cryptographie, de la gestion des fréquences et de la sécurité des communications. Elle est, aussi, polyglotte, ayant appris plusieurs langues pour son métier.

Très affable, Alice s’est très vite entendue avec le reste de l’équipage, qui allait et venait selon les périodes. Elle s’est particulièrement rapprochée de Conrad, provenant comme elle d’une famille de pêcheur, qui est vite devenu son plus proche ami. Oakley, un ancien militaire reconverti, quant à lui, l’a prise sous son aile. Assez jeune, débordant d’enthousiasme et attachante, elle a complètement conquis le vétéran. Il était comme un père de substitution à ses yeux.

Ses relations avec l’équipage exceptées, Alice n’avait plus que des liens distendus avec ses amis d’enfance et d’adolescence : elle les revoyait, chaque fois qu’elle revenait à Tofino, mais leurs vies étaient diamétralement opposées, et elle n’a plus retrouvé le lien qu’elle avait avec eux. Même si elle appréciait de passer des soirées avec eux, de temps en temps. Quant à sa famille, elle lui manquait terriblement, et Alice essayait de les voir aussi souvent que possible. Elle leur dédiait des journées entières, dès que possible, et elle appréciait particulièrement qu’ils soient réunis tous ensemble. Même si elle devait pour cela subir leurs questions incessantes sur a vie amoureuse. Ses deux frères aînés, Josh et Adrian, étaient en couple, pères ou en phase de le devenir. La benjamine de la famille, Bea, encore jeune, poursuivait les études, mais elle avait une relation stable depuis plusieurs années. Quant à la sœur intermédiaire entre Alice et Bea, Lucille, elle était plutôt comme sa sœur aînée, à ne pas réellement se soucier d’être en couple. Alice lui était d’ailleurs reconnaissante de subir tout cela avec elle. La fratrie était, dans tous les cas, particulièrement proches, et ils l’étaient aussi de leurs parents.

Post-apocalypse

• Octobre – décembre 2015. Au dernier trimestre 2015, Alice et son équipage étaient en mer en mission au large de Prince Rupert, aux alentours de l'île Kaien, quand l’épidémie se déclara – à la recherche de navires non autorisés à naviguer sur leurs eaux. Ils furent rapidement avertis des bribes de rumeurs au sujet des morts-vivants mais, incapable de le constater par eux-même, ils pensèrent à des cas isolés. Ils avaient des vivres pour plusieurs semaines, et ne revinrent donc à terre qu’aux alentours de début décembre, pour se ravitailler en carburant et en nourriture. Ashley, une matelot qui débutait, était descendue avec Alice à terre, pour chercher un de leurs fournisseurs en carburant habituel, quand elles tombèrent sur des ennuis – ou plutôt, John Wollen leur tomba dessus, mordant Ashley à l’épaule. Complètement épouvantées, et après qu’Alice eut séparé Ashley de son emprise, elles partirent sans demander leur reste, courant en direction du navire – ils devraient accoster ailleurs pour le carburant. Mais rien ne se passa comme prévu : Ashley tomba progressivement malade jusqu’à ce qu’un petit matin, un autre membre d’équipage ne soit réveillé par la jeune femme qui s’était jetée sur lui. S’il l’avait repoussée avant qu’elle ne le morde, la vision d’horreur qui se présentait à lui le tétanisa et Oaksley, un vétéran de guerre, reconverti, n’écouta que son instinct et s’en prit à Ashley, l’assommant et l’attachant. Mais elle se débattait comme un diable, et elle finit par prendre un coup, projetée violemment contre une partie métallique du navire – un choc qui aurait tué n’importe qui sur le coup. Ce fut quand elle revint à elle, bien alerte et vivante – de ce qu’ils en croyaient – qu’Oakley abattit une barre de fer sur son crâne. Horrifié et décidé à ne pas prendre de risques, il profita de son inconscience – sa mort ? - pour jeter le corps à l’eau. Il essaya de ne rien en montrer, mais il fut soulagé qu’elle coule. C’est ainsi qu’ils constatèrent de leurs propres yeux ce qui était arrivé – même s’il n’y comprenait pas grand-chose - et qu’ils décidèrent de ne plus accoster à moins que ça ne soit indispensable. L'équipage du bateau, Alice y comprise, cherchèrent à joindre leurs familles, mais sans succès - quand les téléphones sonnaient, c'était dans le vide, quand la ligne n'était pas indisponible. Le temps de s'organiser, ils ne commencèrent leur périple pour essayer de rejoindre leur famille qu'à la fin de l'année 2015.

• Mi-décembre 2015-novembre 2016. Ils étaient cependant conscients qu’ils ne pourraient pas survivre aussi longtemps et aussi facilement sans un minimum d’organisation. Accostant sur l’île de Bonilla, petite et suffisamment méconnue pour qu’il ne leur arrive rien, ils planquèrent leur bateau autant que possible, et décidèrent de rester là quelques temps, pour établir leur plan d’action. Méfiants, après leur première mésaventure, ils décidèrent de siphonner le réservoir des bateaux abandonnés qu’ils croisaient, au lieu de se risquer sur les terres. Et, tous originaires de Colombie-Britannique, ils choisirent d’aller d’île en île, de village en village, pour essayer d’avoir des nouvelles de leurs familles. En évitant au maximum les autres. Ils gravitèrent donc autour de la Colombie-Britannique pendant presque un an – et tous, ou presque, apprirent que leurs proches avaient été décimés. Sauf Alice. Plus les nouvelles étaient funestes pour son équipage, plus elle se débinait. Elle préférait ne pas savoir, s’imaginer qu’ils étaient en vie, que d’avoir la certitude et – pire – de devoir les tuer. Ils étaient toutefois restés plusieurs semaines aux endroits en question, rejoignant les stations ou les bases maritimes de la Garde Côtière Canadienne – tant pour se ravitailler en matériel, en espérant que personne ne soit passé par là que pour être un minimum en sécurité : ils connaissaient, à eux tous, bien les différents bâtiments, y ayant séjourné au fil des années, avant que les mordeurs ne soient apparus. Ils survivaient principalement grâce à la pêche : Alice n’était pas la seule à appartenir à une famille de pêcheurs, et Conrad et elle arrivaient généralement à les nourrir tous les six. Il leur arrivait aussi de troquer leur poisson en excédent contre d’autres mets, ou des médicaments. De l’essence, parfois, même. Ils s’étaient arrêtés à Victoria, où ils étaient restés près de deux mois, incapables de décider de la suite des opérations.

• Février 2017. Il se rendirent finalement à l’évidence : ils devaient savoir comment c’était ailleurs. Tout le continent était-il touché ? Devaient-ils vérifier ce qu’il en était, au nord de la Colombie-britannique ? S’ils entraient sur le territoire des États-Unis, leur bateau les identifiant clairement comme étant Canadiens, sans autorisation… Si rien ne se passait là-bas… Ils rencontreraient de sérieux ennuis. Et personne ne les prendrait au sérieux, s’ils racontaient que des morts-vivants avaient envahi la Colombie-britannique. Mais ils craignaient de revenir sur leurs pas, de se trouver en panne sur l’eau, alors qu’ils étaient plus proches de la frontière américaine. Ils finirent par se décider à se rendre aux États-Unis, malgré leur crainte de se faire arrêter pour intrusion non autorisée chez eux – et principalement après qu’Alice ait désespérément essayé de les contacter par radio, sans succès. Si proches de la frontière, et si leurs communications passaient toujours, elle aurait pu réussir… Cela voulait-il dire qu’ils n’étaient pas épargnés eux non plus ? Elle craignait que ce soit le cas, mais ça leur aurait, dans tous les cas, facilité la tâche. Pas rassurée pour autant, elle conseilla à ses cinq compagnons d’infortune de passer le long de la côte, plutôt que de s’engouffrer dans la baie menant à Seattle, où ils seraient plus exposés et moins à même de se protéger. Ils allèrent donc jusqu’à Neah Bay, depuis Victoria, où ils conclurent des accords avec les indiens Makah : réputés pour être d’excellents pêcheurs, ils craignaient des attaques venant de la terre comme de la mer – malgré la difficulté à naviguer – et si l’équipage s’engageait à les renseigner à ce sujet, ils se débrouilleraient pour obtenir du carburant pour eux, et des munitions, ainsi qu’à réparer leurs outils de pêche. La tribu elle-même avait conclu plusieurs accords avec des gens de la région, en échange de leur pêche. Une aubaine pour Alice et ses collègues, qu’elle considérait maintenant comme sa famille sans savoir si sa famille biologique était vivante ou morte, qui acceptèrent sans hésiter. Cela leur permettait non seulement de survivre, mais aussi de descendre davantage au sud, pour savoir ce qu’il en était. Ils surveillaient donc les mers alentours, couvrant l’île de Vancouver et la côte canadienne de la ville de Vancouver, les alentours de Seattle et les îles proches – s’arrêtant quelques fois sur certaines d’entre elles, pour essayer de faire du commerce.

• 2018. Ils tentèrent même, une fois, de descendre jusqu’à San Francisco – pour voir si les mordeurs étaient descendus aussi bas. Grosse erreur de leur part : ils tombèrent en panne de carburant, non loin de Brookings – où ils avaient décidé d’accoster, attirés par une histoire que racontait le père de Conrad à son fils. Selon lui, il s’agissait d’une communauté de pêcheurs autonome et paradisiaque, magnifique et préservée de l’urbanisation de bien des endroits. Un endroit où, peut-être, il ferait bon vivre malgré la situation actuelle. Un endroit épargné par tout ça, un havre de paix certains. Ils y arrivèrent courant avril 2018 et la déception fut cruelle. Le port avait des allures de ville fantôme : des cadavres relevés avaient pris le contrôle de la ville des tas de poissons en décomposition cohabitaient avec eux, comme si les habitants avaient réussi une grosse prise et étaient morts peu après. Le seul point positif était que, se trouvant sur la côte et dans une enclave, ils étaient relativement épargnés, des villes de plus grande importance ayant été pillées avant. Alice et les siens ont donc pu dérober le carburant restant, ainsi que des conserves qu’ils devaient stocker au cas où ils ne parviendraient pas à se nourrir de pêche. Ils regrettèrent malgré tout de s’y être aventurés : Robin, leur capitaine, se fit mordre alors qu’ils cherchaient à récupérer un second navire, en vue de l’échanger aux Makah. Leur alliance perdurait et semblait pouvoir devenir pérenne. Un fardeau qui ne les quitta pas. Ils parvinrent tout de même à leur but, ce qui s’avéra être une grosse erreur : là où ils étaient indispensables auparavant, ils devenaient gênants. Les Makah, possédant leur propre navire, mirent fin à leur alliance, les coupant de leurs relations dans la région. Ils durent donc partir.

• Février-novembre 2019. N'étant plus les bienvenus à proximité de la réserve Makah, ils n'eurent pas d'autres options que de se rendre dans les eaux aux alentours de Seattle. Même s'ils étaient plutôt réticents à l'idée de naviguer dans un lieu plus cloisonné et où ils seraient plus exposés.Autant méfiants que démoralisés, ils décidèrent d’accoster à un endroit qui leur paraissait désert, et s’arrêtèrent à Arcadia pour cela. S’ils ne le savaient pas, ils découvrirent là-bas des anciens bateaux à vapeur, dont l’Arcadia, construit en 1929, et constamment entretenu puis amélioré pour répondre aux critères des gardes-côtes afin de pouvoir continuer à naviguer. Ils s’échinèrent, avec les compétences des uns et des autres, à le réparer et à le rendre navigable – ils durent cependant abandonner cette idée : si le lieu semblait désert, c’est qu’il avait déjà été la proie de nombreux pillages, et le bateau avait été tellement endommagé par endroits qu’il était inutilisable. Ils n’avaient ni les matériaux ni les connaissances requis pour le remettre en état. Renonçant donc à la remettre en état, ils pillèrent différentes pièces dessus, rafistolant leur propre navire – après tout, malgré l’attention et le soin qu’ils y portaient, il subissait les dommages du temps. Ils restèrent donc sur l’île plusieurs mois, quasiment une année complète, parce qu’ils étaient dans un endroit plutôt sécurisé, parce qu’ils pouvaient pêcher sans difficultés et, aussi, parce qu’il y avait des arbres fruitiers. Cela leur permit de réfléchir à la suite : ils auraient besoin d’une nouvelle source de carburant – peut-être d’alliance avec quelqu’un pouvant en fabriquer, peut-être même la communauté par laquelle passaient les Makah – bien qu’ils en aient encore. Ils vécurent relativement protégés à Arcadia, occupant le musée des lieux : ils avaient barricadé les entrées les plus visibles, cloué des planches sur les fenêtres, laissant à peine la lumière entrer, et s’étaient équipés des vieilles armes à feu et outils. Alice, utilisant toujours son fidèle fusil harpon, ne prit rien en plus, dont elle ne saurait pas se servir. C’était sans compter sur Oakley, qui veillait sur elle comme sur sa propre fille, bien déterminé à l’endurcir. Il lui avait donné plusieurs leçons de tir, durant ces quelques années passées. Il prit un vieux revolver pour elle, déterminé à lui apprendre à cibler avec une précision différente de son fusil-harpon. Après tout, ce dernier s’apparentait davantage à une arbalète. Avec un flingue… Ce serait bien différent. Elle devait poursuivre son entraînement, avoir plusieurs atouts.

• 2020. Les navigateurs ont quitté Arcadia mi décembre 2019, des suites d’une attaque d’un groupe de survivants, bien déterminés à les voler et à les tuer. Après tout, pourquoi s’embarrasser de les piller alors qu’en les tuant, tout serait réglé ? Ils accostèrent en catastrophe dans la baie du Commencement, où se situe la ville de Tacoma, à court d’essence. Ils investirent donc le phare du parc de Browns Point, un endroit stratégique selon eux : ils pourraient observer les menaces provenant aussi bien de la mer et de l’intérieur des terres. Et, avec un peu de chance, ils pourraient trouver des véhicules et embarcations à siphonner de leur essence… Sans grand succès. Ils décidèrent alors d’un commun accord de se séparer temporairement : Alice, Conrad et Oakley partiraient pour l’intérieur des terres, pour Seattle exactement, où ils avaient eu vent de l’installation d’un lieu d’échange où beaucoup de gens étaient de passage, et où ils pourraient – peut-être – obtenir de l’essence en échanges de vivres, pendant que les trois autres membres restants de l’équipage restaient au phare, pour protéger le bateau.

Si Alice n’était pas la plus douée en combat, elle était volontaire, combative et n’avait – presque – peur de rien, alors elle s’était aussitôt proposée. Oakley était un ancien soldat et Conrad était plutôt rustre, mais efficace et n’avait pas froid aux yeux. Les autres membres de leur groupe étaient plus timorés. Il leur fallut presque un mois pour s’y rendre – parce qu’ils évitaient systématiquement toute trace de vie, essayaient de brouiller les pistes de leur passage et parce qu’ils étaient prudents à l’excès. Parce qu’ils n’étaient pas habitués aux rôdeurs, non plus. Grand bien leur en fit, d’ailleurs. Ils furent attaqués à l’approche de Westcrest Park par un groupe de survivants mieux armés qu’eux, qui voulaient leur voler les maigres poissons qu’ils venaient de réussir à pêcher sur la côte, les obligeant à les affronter. En effet, leurs adversaires étaient bien déterminés à les voler, quitte à prendre leur vie, désespérés. Malheureusement pour eux, les trois compagnons eurent raison de leur groupe, décimant le quatuor qui les avait affrontés. Ils les fouillèrent, bien qu’Alice soit plus réticente, obtenant des médicaments, un fusil, un revolver, un couteau de chasse (donné à Alice), et deux motos qu’ils supposèrent dissimulées par eux. Malgré le manque de discrétion, ils firent le trajet restant avec. Ils échangèrent les médicaments, leurs poissons, le revolver et ses balles contre du carburant, en plus grande quantité qu’il ne l’aurait imaginé, puis retournèrent au phare grâce aux motos. Une aubaine pour eux, qui ne s’en séparèrent pas.

Ils revinrent donc beaucoup plus rapidement au phare, fin février 2020. Ils restèrent au phare un mois supplémentaire, profitant du point stratégique et avantageux, mais la proximité de Tacoma d’un côté et de Seattle de l’autre les inquiétait, et ils décidèrent de se remettre en mouvement, non sans affirmer qu’ils pourraient revenir ici si nécessaire. Ou au phare de Point Robinson, de l’autre côté de la rive, mais moins accessible. Ils reprirent leur navigation, accostant sur différentes îles et dans différents ports. A l’approche de South Colby, alors qu’ils allaient accoster, Hannah – une mécanicienne – fut assassinée à vue, d’une balle dans la tête. De quoi les faire repartir sans demander leur reste, ne leur laissant guère de temps pour faire leur deuil : comme les précédents cadavres, Hannah finit jetée sans ménagement dans l’eau, ce qui serrait le cœur d’Alice.

Ils allèrent ainsi, d’île en île, de port en port, jusqu’à l’année 2021.

• 2021. Le vent avait tourné pour eux, depuis janvier, et leur malheur atteint son apogée en mai 2021 : son équipage et elle, incapables de se procurer de la nourriture, se rationnaient depuis des mois. Ils ne réussirent pas à prendre les mesures qui s’imposaient quand l’un des leurs tomba malade, se persuadant que ce n’était « qu’un petit rhume dont il guérirait » - ce qui aurait pu être vrai, sur terre, avec de la nourriture en quantité suffisante et des médicaments. Mais pas ici. Adrian finit par rendre l’âme dans le silence, une nuit, et ce furent ses râles qui les réveillèrent tous. Contraints de le tuer et de le jeter à l’eau (méthode qui avait déjà fait ses preuves par le passé), avec réticence, ils ne virent que trop tard que des pirates s’en prenaient à eux, les faisant s’échouer sur Fox Island. Affaiblis et amaigris, ils tombèrent tous un par un sous l’affluence des rôdeurs qui infestaient l’île, laissant Alice seule et sans vivres. Elle n’avait pas pu les achever et s’était enfuie avec son sac, toujours prêt, embarquant seulement la radio du navire en les abandonnant-là, même si les savoir morts lui crevait le cœur. La navigatrice s’était enfermée dans l’église de l’île, avant d’être secourue par les S.T.A.R.S – désespérée, elle avait tenté d’entrer en contact avec n’importe qui susceptible de l’aider. Bien qu’elle ait tenté de les doubler et de s’enfuir en sauvant sa peau avant la leur, finissant passée à tabac par Salem pour leur avoir menti afin qu’ils l’aident. Elle est restée – contrainte et forcée – auprès d’eux depuis, pour rembourser la dette qu’ils imaginent qu’elle a envers eux. Elle a bien vu qu’ils n’étaient pas des enfants de chœur non plus, et ça la contrarie d’autant plus d’être forcée à rester. Mais, si elle faisait mine de partir, elle se prendrait probablement une balle dans la tête. Alors elle reste et ronge son frein. Et puis… Elle ne l’admettrait jamais, mais ils sont sa meilleure chance de survie.

Ce qui ne l’empêche pas, pour autant, de mettre leur collaboration à profit. Si elle a accompagné Joaquin, en juin, rencontrer les Remnants, elle s’est efforcé de retenir ce qu’elle pouvait. A commencer par le nom de leurs interlocutrices, dont elle n’avait au final eu que le prénom. Elle a hésité, un bref moment, à leur fausser compagnie, en juillet, après leur arrivée mouvementée auprès de Sanctuary Point. Après tout, ils avaient l’air de vivre plutôt reclus et protégés, comme elle l’avait fait avec son équipage, et elle était certaine de pouvoir s’intégrer. Mais ce n’était pas comme si les S.T.A.R.S. allaient la laisser partir aussi facilement. Et, d’un autre côté, une fois la méfiance mutuelle endormie, elle avait vite compris qu’elle aurait plus de liberté à leurs côtés : parce qu’ils étaient constamment en mouvement mais aussi parce qu’ils étaient suffisamment peu nombreux pour ne pas s’abstenir d’utiliser son aide. Et, si elle mourait, cela les laisserait probablement indifférents. Elle l’avait d’ailleurs très bien compris, alors qu’ils s’alliaient à The Haven pour apprendre la navigation : comme si ça n’était pas son métier, et qu’elle n’était pas en mesure de les former ! Elle n’avait pu contenir ses piques, irritant bien des membre des S.T.A.R.S., à l’approche de leur départ dans cette optique, à la mi août.

Elle a rencontré, alors qu’elle était à proximité d’Olympia en juillet, une jeune femme rousse, qui avait l’air aussi enthousiaste qu’elle. A vrai dire, elle lui avait beaucoup fait penser à elle, plus elles discutaient. Et, de fil en aiguille, la Canadienne en étant la première surprise, elle avait évoqué la possibilité qu’elle se joigne à eux, aux S.T.A.R.S. Comme si c’était quelque chose qu’on pouvait choisir, ou un endroit où elle-même pourrait vouloir rester. Elle n’avait pas vu venir cette nouvelle volonté de sa part, mais elle était persuadée qu’Alaska pourrait être utilises à son groupe et y trouver sa place. Même si elle ne l’a pas revue entre temps. En effet, Alice est partie pour l’île Anderson, fin septembre, afin de remplir une des missions confiées par les Remnants.


Survie

Alice sillonne depuis les environs avec les S.T.A.R.S, les aident à améliorer leurs moyens de communication, et essaye de trouver sa place parmi eux, bien qu’elle reste méfiante. Elle sait de toute façon qu’elle ne peut survivre seule, et si elle parvenait à leur faire oublier leurs débuts – et à les oublier elle-même – alors peut-être pourrait-elle réellement faire partie des S.T.A.R.S. Après tout, ses connaissances en navigation et en communication ne sont pas inutiles pour le groupe. Alors si elle peut faire d’une pierre deux coups… Elle peut profiter de leur protection, leur apporter ses compétences, et ne pas se lier à eux plus que ça, vu la mésentente de leur rencontre.

time to met the devil

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• Personnage : Scénario
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• Code du règlement He who sat on it had the name death

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Re: Alice Foster ·

Ven 26 Nov 2021 - 21:15

Rebienvenuuuue <3





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Re: Alice Foster ·

Ven 26 Nov 2021 - 21:24

Re-bienvenue !
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Re: Alice Foster ·

Ven 26 Nov 2021 - 21:27

Rebienvenue I love you
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Re: Alice Foster ·

Ven 26 Nov 2021 - 22:08

Re-bienvenue ! Alice Foster · 4233749114
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Re: Alice Foster ·

Ven 26 Nov 2021 - 22:17

Merciiii :smile6: :smile16:
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Re: Alice Foster ·

Ven 26 Nov 2021 - 23:21

Aliiiiiiiiice ! :smile14:
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Re: Alice Foster ·

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