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Re: Thea De Souza || Just smile the pain away

Ven 20 Nov 2020 - 15:53

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Blood for blood
Duncan Donhadams
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Re: Thea De Souza || Just smile the pain away

Sam 21 Nov 2020 - 20:41

Merci ! Thea De Souza || Just smile the pain away - Page 3 2101447028
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Re: Thea De Souza || Just smile the pain away

Lun 23 Nov 2020 - 10:54

Thea Rosie
De Souza

WHO AM I
- Informations personnage -
Nom : De Souza
Prénom(s) : Thea Rosie
Âge : 24 Ans
Date de naissance : 31 décembre 1995
Lieu de naissance : Salvador da Bahia, Brésil
Nationalité : Brésilienne
Groupe : Reign of Venus
Ancien métier : Masseuse dans un institut de beauté
Célébrité : Ester Exposito
- Défauts -
Boudeuse
Émotive
Tête brûlée
Désabusée
Charmeuse
- Qualités -
Discrète
Douce
Très observatrice
Diplomate
Persévérante

WHAT'S IN MY HEAD

- Psychologie du personnage -

Née dans une famille aisée plus qu’exigeante, l’éducation stricte que Thea a reçue a forgé un caractère qui s’est affirmé au cours de sa vie. Leandro ayant fait de ses enfants ses petits pantins depuis leur plus jeune âge, les vitrines de son succès, en tant qu’homme, et que père, il a très tôt fait peser sur les épaules de ses deux enfants de lourdes responsabilités. Les leçons de De Souza Senior, interminables, avaient le plus souvent pour but de modeler sa progéniture à son image, prête à accomplir le destin qu’il leur avait réservé lorsqu’ils seraient en âge de le faire. Et prêts. Ainsi, c’est au cours des nombreuses soirées mondaines où Thea a été trainée, sans qu’on songe à lui demander son avis, qu’elle développe un très grand sens de l’observation. En effet, pour Leandro, il n’y avait rien de tel que d’observer son environnement, les interactions entre les convives, les mimiques et attitudes de futurs interlocuteurs, ou bien de simples personnes lambda, pour en apprendre déjà énormément sur ladite personne. Style vestimentaire, bijoux, expressions du visage, tics nerveux,…il la poussait à avoir l’œil partout, à émettre ses soupçons ou intuitions à voix haute, pour les partager avec lui à la fin de la soirée, qui se faisait toujours un plaisir de pointer ses erreurs. De moins en moins nombreuses au fil du temps, quand elle devenait plus douée à ce petit jeu. Ces soirées mondaines qu’elle détestait étaient toujours l’occasion pour Thea de se montrer discrète, puisque peu désireuse d’avoir les projecteurs braqués sur elle, elle gérait alors mal la pression, elle préférait se fondre dans la masse, pour ne jamais se faire remarquer, et s’éviter ainsi tout faux pas qui lui vaudrait la déception de son père. Une qualité qui lui a d‘ailleurs permis de mener son petit jeu d’observation à bien, puisqu’on ne voyait pas forcément ce petit minois posté dans son coin, à l’abri des regards des convives, qu’elle passait au crible de son regard clair. Ces deux aspects de sa personnalité l’ont grandement aidé au cours des cinq années qui viennent de s’écouler, lui ayant permis de ne pas attirer l’attention sur elle, de passer inaperçue quand elle le désirait, qu’il s’agisse de rôdeurs ou de vivants, et d’éviter bien des tracas en prenant toujours le temps d’observer avant de foncer tête baissée.

Si l’adolescence est parfois l’occasion pour certains jeunes de se trouver une passion, un loisir pour lequel ils ont une prédisposition particulière, Thea n’a jamais eu l’occasion de s’y prêter. Croulant sous les diverses activités que son père lui imposait, elle a développé grâce à celles-ci un certain penchant pour les négociations, qui serait indispensables dans ce futur métier de cheffe d’entreprise qu’il lui réservait. Aussi, la brésilienne est quelqu’un de plutôt diplomate, qui aura toujours à cœur de défendre ses intérêts, ceux qui lui sont chers, mais avec beaucoup de respect, sans chercher à les imposer par la force, faisant preuve dans ces cas-là de beaucoup de tact, et d’une patience infinie pour mener des arrangements ou des accords à bien. De toutes façons, ne lui parlez pas de violence, si elle n’est pas du genre à lever la main la première, et encore moins gratuitement, c’est parce que Thea reste une personne douce, malgré les épreuves qui ont pu se dresser au cours de sa vie. Ou de sa survie. Rares sont les fois où elle élève la voix, où elle se met réellement en colère, et elle ne se souvient pas avoir jamais claqué une porte de sa vie. Ses gestes, ses attentions sont toujours délicates, ce n’est pas dans ses habitudes ni dans ses intentions de blesser volontairement qui que ce soit. Et si jamais elle se montre désagréable, ce qui peut bien sûr arriver, si elle tient à la personne en question, elle fera tout pour rattraper sa maladresse, même si pour cela elle doit ramer un peu. Car il faut bien avouer que Thea est une jeune femme persévérante, pas du genre à lâcher l’affaire quand quelque chose ne fonctionne pas comme elle le veut du premier coup, ou si un obstacle se dresse sur sa route. Bien au contraire. Si elle a déjà entendu le terme de « têtue » à son égard, elle préfère simplement dire qu’elle n’a pas peur de se remonter les manches, de laisser la sueur couler sur son front, ni de s’investir pour parvenir à ses fins.

Malgré tout, Thea reste une jeune femme avec des côtés un peu moins reluisants, qui s’expriment parfois bien malgré elle. Adolescente soumise, n’ayant jamais eu ne serait-ce que l’idée de se rebeller face à son père avant sa fuite, elle a pris la mauvaise manie de montrer son mécontentement en se fermant, se coupant à toute possible conversation, en affichant une mine fermée au possible. Une attitude boudeuse que l’âge a adoucit, mais qui est toujours bien présente lorsqu’elle est contrariée. Elle qui n’a pas l’habitude de s’énerver marque ainsi son désaccord…qui ne dure pourtant jamais bien souvent. Elle fait la tête, et finit par s’apaiser, d’elle-même le plus souvent, avant d’oublier et de passer à autre chose. Pour la petite princesse qu’on lui a longtemps reproché d’être, Thea est en réalité une jeune femme désabusée, ayant depuis longtemps renoncé à ses illusions de petite fille. Pas de fin heureuse dans son histoire à elle, encore moins dans cette vie-là, seulement un enchaînement d’épreuves dont seuls les plus forts d’entre eux, les mieux armés peut-être, parviennent à se tirer. Elle ne croit plus en grand-chose, parfois pas même en elle, s’est même déjà demandé à quoi pouvait bien lui servir de survivre un jour de plus. C’est sans doute pour cela qu’elle se met depuis un peu plus d’un an dans des situations dangereuses sans hésiter, ou presque, tête brûlée que cette vie sans Jasper l’a conduite à devenir. Casse-cou, imprudente, prenant des risques parfois inconsidérés pour se sentir vivre plus que survivre, Thea a toujours bénéficié d’une chance presque insolente dans ces situations-là, s’en sortant toujours sans grave blessure, sans grand dommage. Elle estime qu’elle a déjà perdu tout ce qu’elle pouvait avoir à perdre, si ce n’est la vie, et qu’elle n’a donc plus grand-chose à craindre d’une mauvaise rencontre.

Consciente de la finesse des traits de son visage, et pas totalement aveugle face aux regards qu’hommes ou femmes peuvent porter sur elle, Thea sait qu’elle est une jolie femme, mais n’en tire aucune satisfaction ou fierté personnelle, estimant qu’elle ne doit son minois qu’à son ADN, et aucune action personnelle. En revanche, parfaitement consciente que son visage ainsi que son corps plaisent, elle sait se montrer charmeuse à sa convenance lorsque la situation l’exige, qu’il s’agisse de se dépatouiller d’une situation périlleuse, d’obtenir une faveur, ou de ramener de nouveaux clients au motel. Petits sourires en coin, œillades dérobées, gestes faussement innocents, elle sait user de ses atouts et de ses charmes pour séduire lorsque cela s’avère nécessaire, sans en éprouver le moindre remord pour autant. Émotive, Thea est un vrai livre ouvert en ce qui concerne ce qu’elle ressent, et il est en général assez aisé de lire ses émotions sur son visage. Elle se montre facilement émue face aux histoires des autres survivants, aux événements qu’ils ont dû surmonter, aux pertes qu’ils ont pu subir, partageant aisément avec eux, et bien contre son gré, la tristesse qu’ils peuvent exprimer dans ces moments-là. Proche de l’empathie, elle ressent assez facilement les émotions et sentiments des individus avec lesquels elle discute, sans parvenir toujours à s’en préserver, se laissant parfois toucher plus qu’elle ne le voudrait par ces histoires, ce qui peut parfois tirer son moral vers le bas.

WHAT AM I MADE OF

- Physique / équipement -

Blonde aux yeux bleus, aux traits fins, Thea mesure 1m72, et fait plus ou moins une cinquantaine de kilos. Son corps a été taillé par le patinage artistique, puis par les travaux quotidiens dans l’exploitation des Maxwell. Elle possède le tatouage d’un croissant de lune sur l’omoplate gauche, un hommage à son frère qui avait le même tatoué sur le torse au niveau du cœur, ainsi que 11 :11 dont peu connaissent la signification, un corps féminin tout en courbes à l’arrière du bras droit, et enfin, une silhouette de chat sur l’avant-bras gauche. Son corps porte de fines cicatrices ici ou là, mais rien de très marquant, ni visible.

Thea possède un sac gris foncé, qui commence à marquer quelques signes d’usure, et qu’elle traîne avec elle depuis le départ du ranch. Il s’agit d’ailleurs du sac de Jasper, dont elle n’a jamais pu se séparer. A l’intérieur, on y trouve un sac de couchage, un polaroid des Maxwell et elle, ainsi qu’une photo de Sandro et elle, glissés entre les pages d’un livre de poésie, une lampe torche, un caillou en forme de cœur. Elle ne se sépare jamais de la bague qui lui fait office d’alliance, ainsi que d’un long collier offert par Héloisa. Thea possède toujours le pull de Jasper qu'elle portait lors de la fuite de l'école.

Niveau armement, elle possède un couteau automatique trouvé sur un corps, un couteau de botte toujours caché, et enfin, un Beretta 9mm, donné par Robert lors de l’attaque de l’école primaire, à Tolède.


HEAR MY STORY


31 décembre 1995, Salvador da Bahia, Brésil :

Des pleurs de poupon envahissent la petite chambre de cet hôpital privé dans lequel Monsieur et Madame De Souza viennent tout juste de souhaiter la bienvenue à leur deuxième enfant, une petite tête blonde, toute fripée, qui ne semble pour l’instant avoir d’autres préoccupations que montrer à tous l’étendue de ses capacités pulmonaires. Thea Rosie De Souza vient de voir le jour, avec deux bonnes semaines d’avance, pressée de pointer le bout de son nez, ou simplement de gâcher le passage à la nouvelle année que la famille brésilienne préparait en grandes pompes, et qui obligeait sa mère, Isabella, à tout superviser, et à courir partout. Parce que c’est bien connu, si réception chez les De Souza il doit y avoir, tout se doit d’être impeccable, et surtout, grandiose. C’est la façon de faire de cette famille aux moyens plus qu’aisés, assez aisés pour pouvoir dire sans se tromper que Thea est née avec une cuillère en argent dans la bouche. Son père, Leandro De Souza est connu au Brésil et dans les pays d’Amérique latine comme un homme influent, de pouvoir, s’étant enrichi grâce à son entreprise de cosmétiques, qu’il comptait bien étendre au reste du monde. Oui, il en a déjà beaucoup…mais il en veut encore plus. Toujours plus. Quitte à ne pas toujours employer des moyens très légaux ou conventionnels pour cela.

Durant les premières années de sa vie, Thea est choyée, et ne manque jamais de rien, ses parents y veillent de près. Très tôt, elle développe une forte complicité avec son aîné de trois ans, Sandro, qui prend très à cœur ce rôle de grand frère, et la surveille toujours d’un œil attentif. Les deux petits gamins sont toujours fourrés ensemble, dans la grande bibliothèque, dans le jardin, dans cette petite cabane qu’ils ont entre deux arbres dans le vaste jardin de la demeure familiale. Unis comme les doigts de la main, Sandro devient son protecteur envers et contre tous, son confident, son meilleur ami, celui a qui elle raconte aisément ses malheurs de petite fille, et ses peines de cour de récré.

1er mai 2002, Salvador da Bahia, Brésil :

« - Ta tête, plus haute que ça. Ton dos, plus droit. Arrête de triturer tes doigts. »
« -Oui, papa. »
« -Et tu n’oublieras pas de sourire poliment, et de dire merci s’ils t’offrent quelque chose. »
« -Oui, papa. »
« -Et tu feras attention à tes coudes aujourd’hui. Ils sont un peu trop souvent sur la table au cours du repas, ce n'est pas digne d'une jeune fille bien élevée. »
« -Oui, papa. »

Les bonnes manières, déjà. Trop, bien trop de bonnes manières. Fais pas ci. Fais encore moins ça. Va pas là-bas. Ne parle pas à celui-ci. Jouer au parc avec les autres enfants ? Certainement pas. Allez goûter chez une copine ? Oh non, pas de ça. Déjà bien trop d’interdictions, bien trop de rigueur dans cette éducation que les De Souza donnent à leurs enfants, Thea ayant bien vite suivi les pas de Sandro. Les règles sont simples, quoi que très strictes, et mieux vaut ne pas les outrepasser. Oh, pas de violence physique avec Leandro, jamais de gifle, de fessée, pas le moindre coup de ceinture. Mais son regard, lui…il fait au moins tout aussi mal quand il le pose sur l’un de ses deux enfants, pour exprimer toute sa déception. Quelque chose qui marque très vite la petite blondinette, qui craint les excès d’humeur de son père, et encore davantage de l’entendre dire qu’il est déçu de son comportement, qu’elle ne fasse pas mieux. Oh bien sûr, du haut de ses presque sept ans elle ne comprend pas vraiment ce que cela peut réellement signifier, mais chaque fois qu’il dit cela, Leandro se montre distant durant des jours, lui adressant à peine la parole, comme pour lui faire comprendre le poids de son acte. Sans doute l’adulte a-t-il bien compris les effets de ses mots sur sa fille, et désireux de la garder malléable, docile à souhait, abuse un peu trop souvent de cette technique…alors même que Thea est une gamine discrète, passive, qui ne se fait jamais remarquer, qui écoute tout ce que ses parents peuvent dire, et se montre élève appliquée et effacée. A sept ans, le nombre de ses bêtises se comptent aisément sur les doigts d’une main.

3 septembre 2006, Salvador da Bahia, Brésil :

« -Tout va bien se passer. Tu veux qu’il t’arrive quoi ? T’es Thea De Souza, ces gens vont te manger dans la main. Allez relax, p’tite sœur, on se retrouve à la récré, ok ? »

Thea ne lui répond pas, et il lui faut le lourd regard de leur chauffeur dans le rétroviseur, et les mots encourageants de Héloisa, celle qui est devenue une seconde mère, pour se décider à sortir de la voiture. Première rentrée au collège, ce genre d’endroit privé qui pue le fric, où le directeur se fait sans doute largement graisser la patte, et où l’uniforme est de rigueur, sans le moindre faux pli, de préférence. En déplacement, les parents De Souza ne peuvent assister à cette rentrée, une parmi tant d’autres pour eux, une plongée dans un autre monde pour la petite blonde, qui est angoissée au possible. Au lieu de se mêler à ses camarades, Thea reste dans son coin les premiers jours, appliquant les préceptes répétés des tas de fois : observe, et apprends. Le mantra de papa De Souza, qui dès son plus jeune âge, lui a appris à se fier à ses yeux, pour comprendre ce qui se passe autour d’elle. Tout a une signification, dit-il, il suffit de faire attention. Très attention. Les regards que l’on peut percevoir entre deux individus, une tête qui se penche, des doigts qu’on tortille, l’expression d’un visage, un froncement de sourcils…tout a un sens, et il appartient à la petite pré-adolescente de le comprendre pour se faire une idée de la personne, de ses attentes, de ses pensées, peut-être même des jeux de pouvoirs en place dans un lieu. Un vrai charabia pour la gamine de onze ans qui ne voit pour l’instant que difficilement plus loin qu’une dame blonde avec un grand chapeau qui rit un peu trop fort en touchant le bras d’un monsieur aux joues rouges, un type à l’air bizarre derrière sa moustache mal taillée, une vieille dame ridée qui a manifestement loupé son opération esthétique. On lui en demande trop, depuis toujours, de plus en plus d’ailleurs, mais pourtant, Thea essaye. Vraiment. Avec toute la conviction dont elle est capable à son âge. Mais ce n’est jamais assez bien, évidemment.

A l’école, ses professeurs la disent appliquée, studieuse, acharnée même, ne lésinant pas sur les heures passées dans les bouquins, pour avoir de bonnes notes. Les meilleures, même. Pour autant, elle n’est pas vraiment passionnée par tout ce qu’elle apprend, se fout royalement de Pythagore et de son théorème, de la géographie des fonds marins, ou de la reproduction des bactéries. Pour autant, année après année, Thea s’investit dans sa scolarité, parce que c’est important. C’est ce que disait Leandro. Il faut être la meilleure, Thea, toujours la meilleure. Une lourde responsabilité sur ses épaules bien frêles. Et pourtant…pourtant, elle obéit, et essaye de toujours se surpasser, ne comptant plus les heures passées à veiller tard le soir, pour ne jamais décevoir son père, pour être dans les premières, toujours. A un prix de plus en plus lourd.

15 mai 2009, Salvador da Bahia, Brésil :

« -Allez, là…là…tout va bien. Respire Thea, respire. Une grande inspiration…voilà…doucement. »

Héloisa lui tient les cheveux, tapotant doucement sur le dos de la blonde, cramponnée aux toilettes, l’estomac se soulevant par vagues contre lesquelles elle ne peut lutter. Son cœur bat vite, fort, elle a du mal à respirer, et l’impression qu’un éléphant siège là, sur sa poitrine. Ces crises, angoisse, anxiété stress aigu, qu’importe leurs noms, sont de plus en plus fréquentes, et l’adolescente blonde ne sait plus comment les vaincre. Elle se laisse submerger malgré elle, sachant ce que Leandro pense de ça. Un manque de volonté de sa part, la démonstration de sa faiblesse d’esprit, son incapacité à rester maîtresse d’elle-même. La preuve d’une énième déception de la part de sa fille, qui ne fait jamais rien assez bien au goût de l’homme d’affaire. L’idée naît en elle qu’elle n’est pas assez bien, et que quels que soient les efforts déployés, elle ne sera jamais à la hauteur. Pour l’aider à gérer ses bouffées d’émotions qui la rongent de l’intérieur, Héloisa lui enseigne le yoga, la médiation, des « trucs de bonnes femmes sans intérêt », comme le répète inlassablement avec mépris De Souza Senior. Lâcher prise est difficile pour Thea, qui met de longs mois avant de réussir à faire autre chose que simplement pleurer au cours de ces séances, qui la ramollissent chaque fois davantage comme le dit avec amour son père. Pour exacerber son esprit de compétition, sa volonté de gagner, d’arriver première, d’écraser ses adversaires, de développer sa hargne, Thea n’a d’autre choix que de faire du patinage artistique depuis de nombreuses années, un sport que Leandro porte particulièrement dans son cœur. Elle déteste ça, déteste entendre la voix abrupte de son père depuis les gradins lors des compétitions, déteste ce sport auquel elle ne trouve aucun intérêt, déteste encore plus quand il lui fait revivre chaque fois ses erreurs, en commentant ses failles, son manque de rythme, ses légers retards, son imprécision, en lui montrant avec son parler trop dur, qu’elle n’a pas été à la hauteur. A côté du patinage artistique, il y a les clubs de débats où elle apprend à parler pour convaincre un auditoire, l’art délicat de la diplomatie, les cours de politique, et d’art, les langues qu’il lui fait apprendre - anglais, espagnol, français, japonais – vise le monde dit-il, sans se rendre compte que l’adolescence de Thea lui file entre les doigts sous ce lourd poids qu’on lui inflige. Des souvenirs heureux de cette époque ? Il ne lui en reste que peu. Pour elle, pas de soirées pyjamas chez ses copines, pas de sortie cinéma ou bowling, et ne lui parlez pas de l’ombre d’un petit ami. Pas le temps. Pas le droit, surtout.

Au lieu de ça, la blondinette est exhibée aux soirées mondaines de son père, où tout, ici aussi, est prétexte à une nouvelle leçon de sa part, où il faut se montrer impeccable, dévoiler des manières irréprochables. Parfaite dans ses petites robes, contrainte de ne rien faire de plus que sourire poliment pour éviter tout faux pas, Thea applique malgré elle les préceptes de son père, et se fond assez facilement parmi les invités prestigieux pour jouer aux devinettes, en observant avec attention ceux qui l’entourent. Elle en fait même un jeu, s’essayant à imaginer les conversations des personnes entre elles, avant de se rapprocher l’air de rien, pour voir à quel point elle a tort, ou raison. De toutes façons, il suffit d’un petit sourire désolé sur sa bouille pour qu’on pardonne tout à ce visage angélique, qui pourtant l’air de rien, a remarqué l’œillade appuyée que celle-ci envoie au serveur malgré son alliance, l’effleurement de monsieur dans le dos d’une jeunette moitié son âge, ou les deux jeunes là-bas, qui se refilent un petit sachet blanc, sous couvert d’une accolade. Un jeu d’observation pour lequel elle devient très douée avec l’âge, tirant profit de cette discrétion qu’elle aime tant, détestant être sous le feu des projecteurs, ou recevoir trop d’attention sur elle.

Les années filent, sans lui laisser l’occasion d’être plus que cette gosse de riche que tous voient en elle, habillée de vêtements hors de prix, dans sa jolie villa. Personne ne semble songer un seul instant à l’envers du décor, celui que Thea cache soigneusement, au quotidien, écrasée par le poids de cette vie qu’elle déteste peu à peu. Pour autant, elle ne pense pas à se rebeller, pas un seul instant. C’est comme ça, point. La situation lui semble terriblement normale, Sandro accepte tout, lui aussi, alors pourquoi résisterait-elle ? Leandro est son père, et il semble clair pour elle qu’il sait mieux qu’elle, forcément, qu’il ne veut que son bien. Qu’il est l’adulte. Elle veut du moins s’en convaincre, et reste d’une docilité exemplaire, sans jamais hausser le ton, ni claquer la moindre porte, sans avoir un mot plus haut que l’autre. Une jolie poupée de porcelaine, sculptée par des mains avides de pouvoir.

21 janvier 2011, Salvador da Bahia, Brésil :

« -Nous sommes rassemblés ici, dans la maison de Dieu, pour adresser notre dernier Adieu à Sandro, fils, frère, ami, et… »

Thea n’écoute plus, et son corps s’affaisse encore davantage sur Héloisa, qui la soutient de toutes ses forces. Son frère est mort quelques jours plus tôt, renversé sur un scooter qu’il n’avait pas le droit de conduire, arraché à la vie avant même ses vingt ans. Un traumatisme, s’il en est un, pour la blonde qui voit son monde s’effriter, ses repères s’effondrer, son soutien aussi par la même occasion. L’adolescente n’a pas réellement le temps de se remettre du décès de son aîné que Leandro se tourne vers elle, pour reprendre la lourde tâche qui incombait à son frère depuis toujours : reprendre l’affaire familiale quand son père prendrait sa retraite. Une possibilité qu’elle n’a jamais imaginée, le paternel non plus, qui affiche un mépris évident face à ce revirement de situation, sans même s’en cacher. Pour autant, Thea est désormais tout ce qu’il lui reste s’il veut faire prospérer la fortune familiale. Et il y compte bien. Elle qui se voyait vétérinaire, kiné, peut-être professeur sera finalement femme d’affaire, et rien d’autre.

Thea quitte alors le cursus classique pour ne suivre que des cours à distance, ou suivre les enseignements d’un professeur particulier, qui peut ainsi les suivre dans tous leurs voyages d’affaire. Et ils sont nombreux. Prendre l’avion devient presque une habitude, y faire ses devoirs, y apprendre ses leçons également. Elle est présentée aux associées de son père, à ses rivaux, à ceux qu’il espère mettre dans sa poche également, et découvre tout des projets d’accroissement de l’entreprise. Son minois plait, son attitude soumise également. Les responsabilités deviennent encore plus lourdes, la pression encore davantage. Cette vie qu’on lui impose la révulse peu à peu, et Thea a le sentiment de s’éteindre sous le feu des projecteurs que Leandro a braqué sur elle. Sans son aîné, elle est perdue, plus que jamais, et ne trouve désormais que le soutien et les bras réconfortants d’Héloisa. Sa mère, elle, est bien trop occupée à jouer les épouses parfaites, les hôtes modèles, pour voir la détresse de sa propre fille. Les apparences sont trop importantes pour s’essayer à faire autre chose que les maintenir, peu importe la situation.

17 février 2013, Salvador da Bahia, Brésil :

« -Allez file Thea, sois courageuse, d’accord…n’oublie jamais que tu peux tout faire. »
« -Je t’aime Héloisa… »

Quelques derniers mots jetés dans la nuit, et la petite silhouette blonde qui s’esquive derrière le portail de la maison familiale, avec un sac sur le dos, contenant quelques affaires, et toutes ses économies en liquide. Ce dont elle aura plus que besoin. Héloisa retourne dans la demeure dont elle est toujours la gouvernante malgré les années qui ont passé, rejoint son lit, et feindra au réveil la même stupeur que le reste de la famille face à la chambre vide de la tout juste majeure Thea. Elle…elle sera déjà loin, enfin en principe, si elle ne se loupe pas dans le plan, ce plan qu’il lui a fallu des mois pour monter, avec tout le courage qui sommeillait en elle et qu’elle ne soupçonnait même pas, un plan susceptible de la sortir de l’enfer de la maison De Souza. Ses pas la conduisent plus loin dans la ville ensommeillée, et dans un quartier reculé où elle trouve un taxi, et se fait conduire hors de la ville, jusqu’à Feira da Santana, à plus de cent dix kilomètres de là. Au petit matin, un bus l’attend pour rejoindre Brasilia, un long trajet qu’elle passera à observer autour d’elle, principalement. Sachant se montrer discrète, se fondre dans la masse, passant presque inaperçue avec sa capuche de sweat rabattue sur sa chevelure blonde, elle parvient à rejoindre une petite ville, juste avant la frontière brésilienne, avec assez de cash pour monter dans l’un de ces camions qui fait passer clandestinement des sud-américains aux Etats-Unis par la frontière Mexicaine, où elle espère de meilleurs lendemains, et surtout une vie d’anonymat. Le trajet est long, moralement éprouvant, et ses économies fondent comme neige au soleil, mais Thea est plus que déterminée.

Tout se passe d’ailleurs pas trop mal pour elle, jusqu’à ce que leur convoi soit arrêté, peu avant la frontière du Mexique, alors qu’ils ont traversé toute la Colombie, voyageant dans la crasse, avec cette odeur nauséabonde qui imprègne jusqu’à leurs vêtements, dans la faim, avec cette boule au ventre permanente causée par la peur de se faire prendre. Dormir est difficile, Thea n’a pas confiance en ses compagnons d’infortune qui semble prêts à lui arracher son sac à dos, ou même le sweat qu’elle porte sur le dos au moindre signe de faiblesse de sa part, et chacun se regarde en chien de faïence, guettant les faits et gestes de son voisin. Le convoi arrêté, des éclats de voix retentissent soudainement, des ordres, les aboiements féroces de chiens, et les portes du camion qui s’ouvrent, brusquement, pour laisser échapper la lumière du jour qu’ils n’ont pas vu depuis trop longtemps. C’est la cohue, des types en uniformes les font sortir, et elle profite qu’un groupe tente de résister pour se sauver, courant entre ces rues inconnues pour tenter de s’enfuir de ces hommes qui veulent les empêcher d’aller plus loin, d’accomplir leur rêve de fuite. Elle ne s’arrête qu’une fois épuisée, blottie sous un pont où elle passera de longues heures sans oser bouger, puis toute la nuit. Près de deux mois se sont déjà écoulés depuis qu’elle a quitté sa maison.

13 juin 2013, Bogota, Colombie :

« -Maintenant, tu t’appelles Ofelia Cruz, c’est bien compris ? Cache tes autres papiers, ils n’existent plus, et Thea non plus. »

Voilà les quelques mots adressées par Carmen, qui lui remet de nouveaux papiers d’identité, quelques semaines après leur rencontre. C’est en avril que les deux se sont rencontrées, dans un parc. Crasseuse, c’est ainsi que se sent Thea. Les cheveux emmêlés, sales, les vêtements noircis, le ventre creux…cela fait quelques jours que la jeune femme erre dans les rues de la ville, avant de revenir immanquablement vers le même banc, en face d’un espèce de petit centre commercial. Juste à côté, un salon esthétique dont la devanture parle de coiffure, maquillage, épilation, massages, soins divers, et cette femme, qui se poste souvent de l’autre côté de la vitrine, mains sur les hanches, pour poser son regard sur Thea, avec une insistance qui n’échappe pas à la brésilienne. Aussi, la blonde n’est pas vraiment étonnée quand la femme, Carmen, finit par venir lui apporter tantôt un café, tantôt un sandwich, en essayant d’en savoir plus sur elle. Elle n’est pas dupe, dit-elle, elle la devine sans domicile, sans travail, paumée, perdue dans cette grande ville où elle ne connait manifestement personne, et Thea ne nie pas. Elle ne confie que son prénom, prétend fuir une famille violente où elle n’a plus sa place, et son minois ou peut-être cet air innocent qui lui a toujours collé à la peau fait naître un nouvel éclat dans les yeux de Carmen, qui lui promet de revenir la voir le lendemain.

Et elle n’a pas menti, elle est revenue le lendemain, avec une proposition : rejoindre son salon, en échange d’une nouvelle vie. Oh, malgré son air bienveillant, l’esthéticienne lui précise que la proposition ne sera valable qu’une fois, et qu’on attendra d’elle qu’elle soit irréprochable, au risque de représailles qu’elle ne tente pas de dissimuler, ni de minimiser. Le salon n’est pas juste un salon précise-t-elle, pleine de mystères, à une Thea qui ne pose aucune question pour en savoir plus. C’est alléchant, bien sûr, mais certainement pas gratuit. Carmen lui explique que le salon recherche une nouvelle employée, et tout en le lui faisant visite, lui dit qu’elle lui apprendra, sur le terrain, comment s’occuper des clientes…et des clients. Elle lui promet de nouveaux papiers si elle fait bien son travail, un salaire plutôt décent, grâce auquel elle peut bientôt aménager un petit studio. On lui explique comment coiffer, la pose de vernis, l’épilation, et ces techniques de massage diverses et variées, pour lesquelles on lui dit que pour quelques billets de plus, elle peut masser autre chose que le dos. Une remarque qui fait rire les plus anciennes, mais que Thea ne comprend pas tout de suite. C’est risqué, elle en a conscience, mais elle n’a plus assez d’argent pour retenter la traversée clandestine de la frontière, et il lui faut refaire quelques économies.

Alors, la blonde remet sa carte d’identité à sa bienfaitrice, puis débute cette nouvelle vie, à Bogota. Les premiers jours au salon ne sont pas si rudes que ça, elle fait bien son travail, tâche de passer inaperçue, de ne pas faire de vagues, de bien obéir, et un mois plus tard, Carmen vient la voir avec une enveloppe, contenant son salaire, sa carte d’identité…et de nouveaux papiers. Une nouvelle identité. Le salon sert de couverture à un cartel local, qui y blanchit une partie des sommes rapportées par la drogue, qui se retrouve quelques fois stockées dans la réserve. Mais Thea ne voit rien, Thea ne sait rien, Thea ne dit rien. Du moins c’est ce qu’elle affiche au quotidien, même si elle n’a pu passer à côté des têtes de molosses qui viennent parfois dans l’arrière boutique, des liasses de billets entassées dans le coffre que Carmen ouvre parfois devant elle, ou des sachets de poudre blanche stockés derrière le dissolvant. D’ailleurs, à qui pourrait-elle le dire ? Elle ne connait personne à Bogota. Elle n’est qu’Ofelia Cruz, masseuse inconnue dans un salon de beauté, une vie qui durera plus de deux ans.

25 septembre 2015, Bogota, Colombie :

« -Ta mère est mourrante, Thea…si tu ne veux pas avoir ce regret sur tes épaules toute ta vie, viens lui rendre visite avant qu’elle nous quitte. »

Il l’a retrouvé. Alors même que la blonde pensait l’ombre de Leandro derrière elle, il était en fait toujours là, juste derrière son épaule. A la chercher, assidûment. A la traquer même, pourrait-on dire. Quand on a de l’argent, et qu’on est aussi motivé que papa De Souza, tout semble facile, accessible, à portée de main. Même retrouver une personne partie à des kilomètres du domicile familial, qui vit sous une autre identité. Elle a repéré la berline noire quelques semaines plus tôt, parfois devant le salon de beauté, parfois devant chez elle, et Thea, enfin…Ofelia, a fini par aller toquer au carreau, Carmen dans son dos pour veiller sur la scène. L’homme a ouvert le carreau après avoir trifouillé un smartphone dernière génération, et lui a simplement tendu le téléphone, dans lequel la voix de son père s’est fait entendre. Quelques mots, et une terrible révélation, sa mère gravement malade, qui vit probablement ses dernières semaines. Il explique avoir déménagé aux USA quand la marque de cosmétiques a commencé à s’y faire connaître, les parents s’étant installés près d’un an plus tôt à Seattle, d’où ils peuvent désormais régulièrement se rendre dans cet hôpital, où exerce ce médecin réputé dont elle ne retient pas le nom, spécialiste de la maladie qui ronge Isabella. Le pronostic du médecin n’est pas très engageant, et Isabella voudrait revoir sa fille, avant son grand départ vers l’au-delà. Un premier refus. Suivi d’un deuxième, d’un troisième. Elle n’y croit pas, c’est impossible. Un bobard, ça ne peut être qu’un bobard. Un tentative désespérée pour la faire revenir.

Mais quelques jours plus tard, le type est là, de nouveau, et vient toquer, téléphone en main, à la porte du salon esthétique, avant de le tendre à Thea. En visio, sa mère alitée, aux traits creusés, par la fatigue, la maladie, la perte de poids, son crâne lisse qui sert le cœur de la jeune brésilienne, des tuyaux ici et là. Sa mère est mourrante, ce n’est pas un mensonge. Son pâle sourire via le téléphone est un crève cœur, et achève le peu de résistance qu’il lui reste. Quelques jours sont nécessaires pour s’organiser au salon, trouver une remplaçante, acheter un billet d’avion, faire les papiers nécessaires pour entrer sur le territoire américain, et là voilà partie vers Vancouver, États-Unis, de nouveau dans la peau de Thea De Souza.

Revoir son père lui est difficile, et la blonde limite au maximum les rapports entre eux, quand bien même Leandro tente de se montrer prévenant à son égard, compréhensif quand à sa fuite, mielleux dans ses paroles. Mais l’oubli est difficile, le pardon semble impossible, les relations rompues. A cet hôtel quatre étoiles qu’il lui propose, Thea préfère un motel miteux dont elle peut se payer seule la chambre, avec un argent gagné à la sueur de son front, de façon honnête. Tous les jours, elle se rend au chevet de sa mère, dont l’état empire, s’aggrave, y passe de longues heures, pour être simplement présente, ou lui faire la lecture, même quand Isabella dort. Le remord l’assaille, l’idée de ne pas avoir été là à l’annonce de la maladie, de ne pas avoir pu soutenir celle qui l’a mise au monde, de l’avoir sans doute inquitée par sa disparition, privée de son enfant alors que Sandro était mort quelques années plus tôt la culpabilise bien vite. Voir sa mère dépérir allume une étincelle de désespoir dans les yeux de Thea, qui ne passe cependant pas inaperçue du côté de Leandro, qui s’il est sur le point de perdre sa femme, refuse de perdre sa fille une seconde fois.


Ca se passe dans le premier post !  :smile3:


Avant de rejoindre le Reign of Venus, Thea avait des journées plutôt rythmées, qui se ressemblaient finalement pas mal : entre ce petit jardin qu’elle entretenait, la chasse, le troc, elle avait de quoi s’occuper. Ses soirées se passaient en solitaire, la blonde fuyant tout contact humain pendant longtemps, le temps de guérir ses blessures à l’âme. Elle les occupait donc à lire, à méditer, ou encore à faire du yoga, des activités dont elle n’a jamais pu se débarrasser, et qui occupait bien son temps. Et du temps, quand elle vivait seule, elle en avait à revendre.

La brésilienne vit désormais au motel, depuis début novembre 2020, tout en sachant qu’elle est encore en période d’essai, et qu’elle y trouvera sa place officielle lorsqu’elle aura fait ses preuves. Oxana a été claire sur ce détail, tout comme sur le fait qu’elle raflerait 80% de ses gains, tant qu’elle n’était pas encore pleinement l’une des leurs. Un deal qui lui convient. Tout comme cette autorité que la Queen fait peser sur elles, et dont elle ne songe même pas à discuter les ordres. Des figures d’autorité, elle en a connu dans sa vie, Leandro, bien sûr, Carmen également, puis Robert, et l’ukrainienne, si elle a la réputation d’être froide, et intransigeante sur le sort qu’elle réserve à ceux qui maltraitent ses filles, lui donne une impression…de confiance, qu’elle ne peut s’expliquer.

Au sein du groupe, Thea se contente principalement de faire ce qu'on lui demande de faire. S'occuper des clients, bien sûr, elle a aisément retrouvé ses aptitudes de masseuse "spéciale", qu'elle n'hésite pas à employer si le survivant la sollicitant le désire. Vendre son corps ne lui fait éprouver aucune honte particulière, ni aucun remord, c'est un moyen comme un autre de survivre pour elle, qui signe son entrée au Reign of Venus, et la fin d'une vie d'errance en solitaire. Elle veille cependant toujours à retirer son alliance avant de recevoir ses clients. Et lorsqu'elle ne travaille pas, elle va où c'est nécessaire, se rend utile au besoin au sein du motel.


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Re: Thea De Souza || Just smile the pain away

Lun 23 Nov 2020 - 13:25

    Re-bienvenue ! :smile6:
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Re: Thea De Souza || Just smile the pain away

Lun 23 Nov 2020 - 17:16

Merci !! Thea De Souza || Just smile the pain away - Page 3 2736068674
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Re: Thea De Souza || Just smile the pain away

Mar 24 Nov 2020 - 21:31

Roooh ce qu'elle est belle cette fiche Thea De Souza || Just smile the pain away - Page 3 1442386177




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Re: Thea De Souza || Just smile the pain away

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