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High by the beach

Sam 1 Aoû 2020 - 17:52


Elle aurait dû se douter, que Raoul n'était pas forcément très sincère quand il lui avait parlé d'aller chasser. Pourtant, elle l'avait cru. Parce que le brun était de ce genre de personne à qui elle n'avait pas besoin de parler pour avoir à être comprise. Alors, elle l'avait suivi, presque naïvement. Plutôt à l'aise à l'idée de partager une chasse à ses côtés, avant de comprendre qu'ils se rapprochaient lentement mais sûrement du bord de mer. Elle lui avait lancé un regard suspicieux, sans mot dire.

Sentant petit à petit le piège se refermer lentement mais sûrement en comprenant qu'il n'y aurait aucun gibier à chasser de ce côté ci. Owen Beach avait beau être envahi par l'abandon et les dégâts du temps, elle doutait fortement de voir un troupeau de daim filer à leur arrivée. L'air iodé qui vint chatouiller ses cheveux détachés ne fit rien pour la mettre à l'aise. Son ablutophobie avait toujours la vie dure, et si elle n'était pas spécialement mal à l'aise sur un bateau, la simple idée de sentir l'eau engouffrer ses poumons dans une noyade douloureuse ne pouvait pas empêcher son esprit d'y penser dès l'instant ou elle posait les yeux sur un point d'eau ou elle savait pertinemment qu'elle n'aurait rapidement plus pied si elle était amenée à y barboter.

Et de toute manière, l'état de l'ancienne plage n'était pas tentante. Mélange sombre de détritus et de restes de cadavres, la mer avait depuis longtemps ramenés les dégâts de l'homme vers la baie. Déchets en tout genre se mélangeaient depuis longtemps désormais aux anciennes architectures humains, offrant un décor de désolation et de mauvaise augure dans son esprit.

Nous n'avons définitivement pas la même notion de la chasse. Avait-elle fait remarquer à Raoul en venant poser ses yeux noirs sur lui, le visage résolument fermé.

Il connaissait son appréhension sur tout ce qui touchait aux eau profondes. Alors, quand son regard vint se poser sur cet espèce d'épave de bateau échoué, enfin elle comprit ou il avait souhaité en venir. Lâchant un rire bref et sans joie en se détournant de l'épave, sans doute ramené ici par le courant. Tu comptes vraiment me faire monter la dessus ? On y trouvera rien à part des cadavres et de la moisissure. Ou alors il comptait lui donner la sensation de voler, comme dans ce film avec un bateau de luxe qui coulait en plein Atlantique ? Fronçant les sourcils, l'air de dire que ça ne l'enchantait guère, alors que le vent se levait légèrement en venait effleurer sa peau d'avantage dénudée par cause de la chaleur qui ne cessait d'augmenter. Croisant les bras contre sa poitrine, l'air de dire qu'elle n'irait nulle part.



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Nihima Sihasappa
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Re: High by the beach

Lun 3 Aoû 2020 - 1:35

Raoul avait choisi d’emmener quelqu’un avec lui aujourd’hui. Il avait repéré une épave de bateau échoué à une dizaine de minutes du Fort. Depuis quelques temps il avait eu l’idée de se relancer dans la pêche, c’était le seul point manquant au Fort, dans les autres domaines il ne se trouvait pas indispensable, pour lui c’était important de donner quelque chose de spécial à la communauté. De faire son devoir. Il y avait bien un projet lancé un peu avant son arrivé par un certain Tomas. Raoul n’avait pas encore eu le temps d’aller le voir, il préférait d’abord faire un tour des lieux, des possibilités. Bref, il ne voulait pas arriver sans idées, les mains vides et se présenter comme un pêcheur professionnel après seulement une saison à avoir pratiqué. Dans la vie, il faut être consciencieux, c’est ce qu’il se disait toujours, en s’assurant de ne respecter sa propre règle que lorsque celle-ci l’arrangeait.

Il avait choisi Nihima. D’abord parce qu’il l’appréciait. Le peu de fois où ils s’étaient croisé il avait senti un « petit feeling », en gros il pouvait rester muet comme une tombe comme à son habitude sans qu’elle se sente obliger de le harceler de questions comme les autres. Elle savait apprécier le silence. Ils pouvaient même collaborer ensemble sans se parler de la journée. Et ça, c’était top pour Raoul. Ensuite, elle était amérindienne. Ça comptait pas mal pour Raoul qui devait passer sa journée à supporter les comportements anglo-saxons des gringos puis lui-même avait des origines amérindiennes assez prononcés comme beaucoup de mexicains. Alors, oui, venir d’un mélange de Maya et de conquistador ça n’avait rien avoir avec les natifs du nord mais c’était suffisamment important pour que Raoul fasse la différence. Elle savait se défendre aussi et lorsqu’on trouve une épave de navire dans ce monde il faut être prêt à en découdre. Au cas où. Puis sans se l’avouer vraiment, elle lui rappelait un peu une jeune amérindienne qu’il avait connu dans son périple. Et oui : elle était canon. Raoul qui avait appris son aversion pour l’océan, où tout liquide dans lequel on n’a pas pieds lui avait sournoisement proposé de le rejoindre pour la chasse, prétextant d’avoir trouvé un super coin. Ils s’étaient donc mit en route depuis le Fort jusqu’à la plage ; Raoul avait vu le visage de Nihima se renfermer alors qu’elle comprenait petit à petit que la chasse n’allait pas concerner des biches ou des cerfs.

Raoul enlevait son fusil de l’épaule pour le poser crosse au sol. Il prenait le temps de s’assoir sur l’un des rochers de la plage, le coin où était situé le bateau comptait pas mal de détritus, plastiques, morceaux de rôdeurs, déchets en tout genre. C’était dégueulasse, loin de l’image de carte postale que la plage avait dû être avant. Raoul sortait une cigarette artisanale fait de reste d’un petit sachet de la poche de son cuir. Il faisait chaud aujourd’hui, il portait son cuir sans manche fermé, laissant ses bras tatoués prendre le soleil. Il portait une cigarette à sa bouche et en tendait une autre à Nihima. Malgré le regard désapprobatif de la jeune femme il restait de marbre, voir laissait apparaître un petit sourire farceur sous sa barbe.

« J’ai pas préciser ce qu’on allait chasser » Il abordait désormais ouvertement un sourire joueur. « Un rôdeur, une biche, un cerf, ça reste de la chasse, nan ? De toute façon j’ai que toi pour ce job, donc c’est avec toi où pas du tout. » Il mentait, il aurait surement trouvé quelqu’un au Fort qui aurait accepté de l’aider mais il préférait faire ça avec une personne en qui il avait confiance. Puis il détestait demander de l’aide, c’était aussi pour ça qu’il avait préféré faire ce petit piège à Nihima. Raoul inspirait quelques bouffés sur sa cigarette, il avait le soleil en plein dans le visage, il devait plisser des yeux et ne voyait plus qu’à contre-jour. Baissant la tête il prenait, involontairement un air renfrogné assis sur son rocher à fumer en regardant par terre. « C’est une épave d’un bateau de pêche. Je suis presque sûr qu’il y a des choses intéressantes là-dedans, voire nécessaire. Des cartes plastifiés, des manuels, peut-être des harpons où même des casiers à crabes. Au pire on aura nettoyé la plage. Il se peut qu’il n’y ait pas de rôdeurs dedans. Ça pourrait même être fun, on pourrait se marrer à barboter dans l’eau stagnante jusqu'aux chevilles avec des morts gonflés d’eau et bouffés par le sel, hein ? » Il avait prononcé sa dernière phrase avec un petit rire moqueur voyant bien que le projet ne risquait pas de séduire Nihima.
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Re: High by the beach

Lun 3 Aoû 2020 - 20:15


Elle vint récupérer la tige artisanale entre ses doigts fins, la faisant un instant tourner sur elle même avant de la coincer entre ses lèvres et approcher la tige de la flamme du briquet, s'amusant des tatouages de l'ex marin en parfait reflet de ses scarifications tribales. Elle n'avais jamais eu honte à les montrer, délicats entrelacs qui venaient courir le long de ses avants bras et omoplates, alors qu'il admettait l'avoir totalement piégé en ne lui parlant pas d'un éventuel gibier mais d'une simple chasse. L'observant sans mot dire, non sans lâcher du regard les yeux noirs des siens pour exprimer en silence son mécontentement tandis qu'elle tirait une bouffée de nicotine, reprenant.

Ca reste de la chasse tant que c'est sur terre. Au delà, j'appelle ça de la pêche. Jouant sur les mots comme de sa mauvaise foi, alors qu'il assurait qu'il n'avait qu'elle avec qui faire cette tâche, lui arrachant un rire bref. L'écoutant sans répondre, alors qu'elle tirait une nouvelle bouffée et qu'il ne reprenait la parole, l'écoutant en lui offrant une esquisse de sourire. Pas très rassurée, mais habituée à ne pas montrer ses réticences sur un terrain qui la terrifiait. Dans un sens, le plan était bon. Un peu de poisson aurait été excellent, pour eux. Ca changerait bien de la venaison, et autres gibiers. Même si ça voulait dire, monter sur cette épave. Et ça, la native n'était pas très sereine avec l'idée, malgré les arguments du latino.

Sceptique, à l'idée que le bateau soit vide de tout coyote. La vermine allait partout, même là ou l'attendait le moins. Observant l'épave en silence alors qu'il parlait d'un nettoyage de plage ou de barboter dans la vase, alors qu'elle tournait à nouveau le regard vers lui, mutine.

Il y avait bien des façons de me séduire mais celle-ci... Elle est hors compétition.

Mêlant un peu de son rire au sien, tout de même. Terminant sa cigarette qu'elle vint écraser à même le sol, se relevant pour s'approcher du rivage. Loin des eaux purifiés d'avant l'épidémie, l'écume était presque verte désormais. Ramenant petit à petit ce que la mer ne souhaitait plus contenir sur le rivage, alors qu'elle poussait du bout de sa botte un reste de gobelet plastifié en semi décomposition. Tu as raison sur un point. On ne pourra pas laisser cette plage dans un pire état que ce qu'elle n'est actuellement. Ses parents ne l'avaient que trop bien éduqué sur le respect de la nature, et ses alentours. Et si la mer ou l'océan ne l'avaient jamais séduite, voir ce qu'il en restait ne lui donnait pas envie de sourire. Se détachant des immondices pour se tourner vers le Mexicain, haussant brièvement les épaules avant de venir croiser ses bras nus contre son torse.

Alors ? Tu m'aides à monter ? Jamais de la vie elle ne tenterait de grimper seule sur ce truc. Elle avait beau avoir foi en son agilité, c'était un coup à se rater, tomber dans la vase, et prendre le risque qu'un coyote ensablé ne vienne sur elle dans le but d'en faire son repas.

Ton histoire de macchabée dévoré par le sel ne me donne envie d'y aller en sautillant. Avait-elle soupiré à contre coeur, lui offrant un regard presque désolé, alors que lui semblait presque impatient d'y être.



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Re: High by the beach

Jeu 6 Aoû 2020 - 0:49

Raoul finissait sa cigarette en l’écrasant contre sa semelle. Il avait pris quelques instants pour regarder de haut en bas son acolyte, elle faisait presque la même taille que lui, elle avait des sortes de cicatrices dessinés sur les avants bras, on en devinait d’autres un peu partout sur son corps. Mais il était surtout étonné par son côté fin qui cachait en réalité une musculature gracieuse et discrète. Raoul ne prenait pas le temps de regarder vraiment les gens, il avait le nom et le visage, ça lui suffisait d’habitude. Il prenait le temps de la regarder car c’était assez rare qu’il sente aussi facilement à l’aise avec quelqu’un. Il se rappelait qu’il n’avait pas regardé quelqu’un pour de vrai depuis longtemps, les gens autour de lui faisaient figure d’ombres mouvantes auxquelles il ne prêtait pas énormément d’attention. Il vivait intérieurement et avait des contacts assez rustiques avec les autres habitants du Fort. Même avec des personnes qu’il pouvait apprécié au premier abord il gardait une sorte de distance, ne cherchant pas réellement à s’attacher aux gens et encore moins à les comprendre. Il se contentait d’analyse sommaire et d’avis préfabriqués. Maintenant il se rendait compte d’une chose, elle n’avait pas l’air commode Nihima. Il se demandait si lui aussi, il avait l’air aussi « sérieux ». Alors qu’il se relevait, Raoul avait passé sa carabine en bandoulière, la laissant pendre dans son dos le canon vers le bas. Il montrait sa dentition dans un sourire ironique.

« C’est beaucoup plus drôle comme ça. Dis-toi que c’est une virée en bord de mer. Imagine que la plage est propre qu’on est en maillot de bain et qu’on va simplement flotté puis joué au volley. Comme dans un film des années cinquante avec des slips bien ringards. »

Il continuait sur le ton dans la plaisanterie. Raoul avait conscience que l’amérindienne n’était pas à l’aise avec le milieu aquatique et qu’elle aurait préféré chasser du daim. L’humour, ou du moins le second degré, chose très rare de la part de Raoul qui selon la légende ne riait jamais était le meilleur moyen qu’il avait pour essayer de rassurer sa partenaire. Lorsqu’elle lui avait proposé de l’aider à monter Raoul avait directement perdu son sourire, faisant un petit recul de la tête étonné, il avait pris une mine un peu plus préoccupé. Il se le doutait bien, il n’était pas le plus agile des deux.

« Très bien…  Allons-y. »

Il prenait la direction de la poupe de l’épave. L’arrière était bien plus enfoncé dans le sable que la proue qui sortait à plus de trois mètres du sol, au moins. A première vue on ne voyait pas de rôdeurs sur le pont. Mais entre la cabine, les machines et l’intérieur, il y avait de la chance pour que ce rafiot se transforme en un triste kinder surprise. Raoul se grattait la barbe quelques instants devant la coque rouillée. Il jetait des coups d’œil derrière lui pour regarder Nihima. Il n’avait pas du tout envie de passer pour un imbécile en essayant bêtement de monter là-dessus. Il se rappelait toutes les fois il avait dû traverser par-dessus des obstacles tout en enfilant une paire de gant, genre gants de travail jaunâtres. Il avait sorti son poignard de son étui pour le coincé entre ses dents, histoire de l’avoir rapidement en cas de problème. Il plaçait son pied droit dans le dalot, ces trous à mis hauteur, juste au-dessus de la ligne de flottaison qui permettaient à l’eau de s’écouler. S’il y avait un rôdeur sur le pont, c’était comme lui tendre un sandwich. Un sandwich entouré de cuir mais un sandwich quand même. En poussant sur sa jambe il avait réussi à se hisser et tenait le plat-bord, les contours, du bateau de ses deux mains. Il essayait de parler mais avec le couteau entre les deux c’était une suite de syllabes sans formes qui sortaient de sa bouche. En se hissant à la force de bras il avait réussi à être à califourchon sur le rebord du navire. Il pouvait enfin enlever le couteau de sa bouche mais le gardait en main.

« Pour l’instant y’a rien. Si vous voulez bien vous donner la peine, madame ? »

Il tendait sa main à Nihima.
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Re: High by the beach

Mar 11 Aoû 2020 - 23:12


Un léger rire bref s'était échappé de ses lèvres en l'écoutant se moquer de ces vieux films qu'il decrivait dans l'espoir de réchauffer l'atmosphère. Je n'ai pas vu ces films. admit-elle en tournant ses yeux noirs vers lui, reprenant. Mes parents n'avaient pas les moyens de se payer une télé. J'ai découvert tout ça plus tard.

C'était surprenant d'ailleurs, de l'admettre à voix haute à quelqu'un. Beaucoup lui reprochaient sa discrétion, les ombres de son passé. Pourtant, elle était juste ainsi. Secrète, fidèle à ce nom que lui avaient donné ses parents. Pas spécialement volontaire à l'idée de le paraître, alors qu'elle s'était confiée presque naturellement au brun. Silencieuse, pour ne pas montrer sa surprise à cette idée, l'observant un instant plus en détail, elle qui ne s'accommodait guère des attributs physiques des autres. De son physique à son air sérieux, avant qu'il ne se décide à y aller. L'observant en faisant quelques pas, histoire de ne pas rester immobile au cas ou les choses dégénéreraient, alors qu'il s'élançait en direction de l'épave et qu'elle ne l'observait du coin de l'oeil, bras croisés contre sa poitrine. Soucieuse, elle l'était. D'avantage quand elle n'avait aucune idée de ce que cette carcasse pouvait contenir depuis le temps de l'épidémie...

Ce ne fût que lorsqu'il s'amuse à la désigner comme madame qu'elle le rejoignit, prenant même un air pincé pour la route. J'ai faillit attendre. se moqua t-elle en douceur en venant récupérer sa main dans la sienne, se laissant hisser jusqu'à pouvoir atteindre à son tour le rebord pour se mettre dans la même position que lui.

Au delà, s'étendaient les restes du navire, qui ne présageaient rien de bon. Mélange de bois vermoulu et de restes à l'abandon, ils avaient au moins la chance de ne voir aucun coyote dans le payse. Pour l'instant, du moins. Tu es habitué de ce genre de navire ? N'avait-elle pu s'empêcher de demander en tournant la tête vers lui, curieuse d'en apprendre d'avantage. Ils avaient bien discuté de son passif de marin, mais jamais en rentrant dans le détail après tout. Pas suffisamment pour qu'elle ne connaisse le genre de bateau qu'il avait pu utiliser dans sa vie d'avant. Sans compter que ce serait toujours un plus pour se diriger dans le ventre de cette carcasse qui n'augurait rien de bon. Mais elle avait noté la rapidité avec laquelle il était grimpé sur le bâtiment sans réellement hésiter, quand elle même quittait le rebord pour rejoindre le plancher de bois qui grinça désagréablement sous son poids.

Lui lançant une grimace entendue, l'air de dire que le sol ne semblait pas très coopératif, avant de reprendre. La prochaine fois, c'est moi qui te traîne en extérieur, et qui choisit l'endroit. Qui d'autre, après tout ? Il n'y avait pas grand monde sur qui elle pouvait réellement compter, même si elle accordait toute sa confiance aux membres de leur groupe. Avançant prudemment d'un pas en soupirant de constater que le plancher ne semblait pas encore sur le point de s'écrouler pour la faire atterrir directement dans la cale - ou un quelconque autre endroit qui la faisait frissonner rien que d'y penser - perdant un court instant l'équilibre pour se rattraper contre l'épaule de l'hispanique avant de baisser le regard sur ce qui l'avait fait trébucher. A même le sol, un reste d'ossement brisé traînait encore là, vestige d'une autre époque, alors qu'elle fronçait les sourcils.

Ca n'annonce rien de bon... Avait-elle murmuré à l'hispanique en venant récupérer son tomahawk, à l'affût du premier râle qui viendrait dans leur direction. Par ou on commence ?


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Nihima Sihasappa
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Re: High by the beach

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