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Brotherhood is the very price and condition of man's survival - Fiche de Myles

Sam 11 Avr 2020 - 0:31

MylesReid
Hunter

WHO AM I
- Informations personnage -
Nom : Hunter
Prénom(s) : Myles, Reid
Âge : 37 ans
Date de naissance : 7 avril 1983
Lieu de naissance : Seattle
Nationalité : Américaine
Groupe : The Remnants
Ancien métier : Ranger au parc de Yellowstone
Célébrité : Luke Evans
- Défauts -
Rancunier
Ombrageux
Borné
Sensible
Fier
- Qualités -
Loyal
Sociable
Dévoué
Serviable
Réfléchi

WHAT'S IN MY HEAD

- Psychologie du personnage -

Myles est le type d’homme sur lequel on peut compter, ce qui est un atout indéniable pour ses proches par les temps qui courent. Il est un habitué du travail d’équipe qu’il apprécie, même si jouer la carte du solo ne lui pose pas de problème. Sociable, c’est un homme qui aime le contact et qui se sent toujours mieux lorsqu’il est entouré. Il est capable de prendre son parti de l’isolement, même si ce n’est pas ce qu’il choisirait naturellement. Il s’intègre facilement à un groupe et noue des liens sans trop de mal, étant donné qu’il est plutôt bonne pâte. Sans doute de par son ancien métier, il sait garder la tête froide, et a une nature plutôt réfléchie. Si le danger diffère désormais de ce qu’il était avant l’épidémie, foncer dans le tas sans prendre le temps d’analyser la situation est toujours aussi dangereux que lorsqu’il s’agit de recenser la population de grizzlies à Yellowstone. Loyal, dévoué et serviable, Myles donne volontiers de sa personne pour aider les autres, mais dans une certaine mesure. S’il ne tournera pas forcément le dos à un inconnu, il ne se donnera pas non plus corps et âme pour un étranger, quelqu’un dont il n’a pu évaluer les intentions. En règle générale, il sera volontiers volontaire pour sortir, pour rendre service, pour donner un coup de main. Le fait qu’il soit fiable joue pas mal en sa faveur.

En contrepartie, Myles est quelqu’un de profondément rancunier. Son demi-frère pourrait en attester, car la rancoeur qu’il lui a vouée de tout son être a duré pendant le plus clair de sa vie, jusqu’à ces quelques dernières années d’épidémie. D’ailleurs, il reste toujours un fond de rancoeur en lui, même si leur relation est désormais beaucoup plus saine. Pour résumer, Myles ne pardonne pas facilement à quelqu’un qui lui a fait du tort. Si le pardon n’est pas exclu, il faudra en revanche beaucoup pour y parvenir. L’homme a également un fort caractère, il est plutôt borné et ne démord pas facilement de quelque chose qu’il a en tête. Il aura toujours tendance à essayer envers et contre tout de suivre son idée, même si cela doit mal se passer. Après tout, on apprend davantage de ses erreurs que de ses réussites…
Myles est quelqu’un d’ombrageux et de fier. Il a sa petite susceptibilité, détestant que quelqu’un mette en doute ses connaissances sur quelque chose qu’il sait, où il a manifestement raison. S’aventurer sur le terrain de ses connaissances pour les remettre en doute est un bon moyen de le mettre en rogne. Il n’aime pas passer pour un idiot ou se sentir ridicule, et le sentiment de honte lui est très désagréable. Enfin, sous sa carapace se cache un caractère sensible. Depuis toujours, Myles a eu tendance à être touché par ce qui se passait autour de lui, et c’est malheureusement toujours le cas aujourd’hui. S’il s’est naturellement endurci et a vu beaucoup de choses depuis le début de l’apocalypse, il n’en reste pas moins émotionnellement impliqué au plus profond de lui-même.

Pour résumer, l’épidémie a exacerbé la prudence de Myles, mais lui a également permis de mettre en avant ses qualités humaines, notamment sa capacité naturelle à aider les autres et à se faire une place dans un groupe social. Si désormais il a tendance à davantage réserver cela à des personnes sûres, à des proches ou à ses alliés, il n’est pour autant pas forcément capable de totalement tourner le dos à une personne dans le besoin, sans commettre d’imprudence pour autant.


WHAT AM I MADE OF

- Physique / équipement -

Myles a un physique qui peut s’avérer impressionnant au premier abord. Grand, brun, il dépasse le mètre quatre-vingt et est plutôt large d’épaules. Il garde généralement une barbe courte et une moustache, qu’il préfère au fait d’être rasé de près. Il a les yeux bruns, ce qui lui donne parfois un regard plus sombre que ce qu’il voudrait. Il a de petites rides au coin des yeux, qui apparaissent lorsqu’il sourit, ou lorsque son regard s’adoucit. Il a parfois cette capacité à faire des yeux de biche lorsqu’il s’attendrit, ce qui contraste avec son air parfois involontairement sérieux. Il porte des cicatrices diverses et variées un peu partout sur le corps, héritées à la fois de ses années de survie et de mésaventures professionnelles dans le parc de Yellowstone. Enfin, il a fait en sorte d’entretenir strictement ses capacités physiques depuis le début de l’apocalypse, coaché en cela par son frère qui soutenait que c’était essentiel à la survie. S’il ne rivalise pas avec la musculature de son cadet, il n’en reste pas moins musclé, dans le genre plutôt large.

L’homme ne possède pour l’heure pas d’arme à feu, puisqu’il en a été délesté avant d’arriver à Fort Ward. En cas de sortie, il emprunte ses armes à l’armurerie du camp. En revanche, il a depuis récupéré un couteau au cours d’une sortie, qu’il aime à avoir sur lui en cas de pépin. Lorsqu'il sort du camp, il se montre toujours prévoyant et emporte un sac à dos de grande taille type sac de randonnée, avec le nécessaire pour survivre et se débrouiller si les choses dérapent : trousse de secours, couverture, rations, gourde d’eau, pince, lampe torche, paire de jumelles, boussole, corde, pied de biche, munitions. Il a soigneusement amassé cet équipement durant ses années de survie et au cours des sorties pour les besoins du camp.


HEAR MY STORY


Myles est né le 7 avril 1983 à Seattle, dans une famille de la classe moyenne qui avait à priori tout ce qu’il fallait pour être heureuse. Ce fut ce qui se passa dans les premières années de vie du petit garçon. Il avait tout ce qu’il lui fallait pour grandir dans le meilleur milieu, entre un père et une mère aimants. Mais cela ne dura malheureusement pas, et ce qui se passa l’année de ses quatre ans fut un véritable tournant dans son existence qui conditionna une bonne partie de sa vie future. Il était alors bien trop petit pour saisir ce qui s’était passé, mais il en sut bien davantage en grandissant. Sa mère avait rencontré un autre homme dont elle était tombée amoureuse, un homme qui n’était pas de la région mais avec qui sa relation adultère devint sérieuse. Au point qu’elle décida de quitter son mari et de demander le divorce. Elle partit rejoindre son amant dans le Maine, où elle emménagea avec lui en emmenant Myles, qui vécut cela comme une profonde déchirure, ne comprenant pas pourquoi on le privait de son père. Comble de son malheur, sa mère était enceinte au moment de ce déménagement, et en septembre de cette année-là il dut accueillir son demi-frère, Johnson. Les choses ne se passèrent pas bien du tout pour lui dans les années qui suivirent. Il souffrit de ce brutal changement de situation dont il était victime, ne supportant pas la présence de son beau-père ni celle de Johnson, qu’il considéra bientôt comme responsable de la situation. De plus, le fait que sa mère s’occupe beaucoup de son demi-frère durant ses premières années n’aidèrent pas à diminuer le sentiment d’abandon du petit garçon. De là naquit une profonde rancoeur envers son beau-père et son frère, qui n’allait pas aller en s’améliorant avec les années.
Objectivement, il fallait néanmoins souligner que John, son beau-père, se comportait bien avec lui et n’avait jamais rien fait pour tâcher de se rendre désagréable. Ce qui ne changea rien pour le petit Myles. Du point de vue scolaire et social, il passa une enfance normale, avec de nombreux copains et en étant plutôt bon élève en classe. On aurait pu le dire dans la moyenne haute. Néanmoins, cela lui était venu après une période d’acclimatation difficile lorsqu’il était arrivé dans le Maine en perdant tous ses amis et sa première école. Au niveau de ses relations fraternelles enfin, il ne jouait avec Johnson que quand il y était obligé, préférant plutôt que de le côtoyer se retrouver à jouer seul, même s’il n’aimait pas trop ça. Il considérait que son cadet avait en plus une sale habitude de faire des caprices et de pleurer pour un rien, ce qui avait pour conséquence de le faire gronder lui-même par leur mère.

L’adolescence n’apporta pas vraiment du mieux dans ses relations familiales, au contraire. S’il élargit sans mal son cercle d’amis et put goûter aux premiers émois amoureux à mesure qu’il s’enfonçait dans la puberté, Myles ne se sentait pas mieux chez lui, en présence de sa mère et du nouveau mari de celui-ci. Un fait qui n’était nullement atténué par ses visites chez son propre père, Logan. Son paternel n’avait pas digéré la manière dont s’était passé la séparation avec sa femme. Lorsque Myles lui rendait visite à Seattle, durant les vacances, il voyait ça comme une bouffée d’air frais loin du Maine. Père et fils en profitaient pour passer du bon temps ensemble, aller au cinéma ou au parc d’attractions, jouer au baseball, faire des randonnées dans la nature, pêcher ou simplement manger une glace au bord de la mer. C’était aussi une occasion pour Logan de ruminer avec son fils sur le comportement de sa mère, et de lui farcir la tête avec sa propre rancoeur qui ne faisait qu’aggraver celle de l’adolescent. Il revenait de ses séjours chez son père avec encore plus d’antipathie pour le côté maternel de sa famille.
Cette période de sa vie marqua aussi un changement de comportement vis-à-vis de Johnson, mais pas forcément dans le bon sens. Si dans son enfance il avait préféré rester éloigné de lui et n’avait que que des disputes enfantines avec son cadet, l’adolescence para leur relation de nouvelles couleurs. Ils s’ignoraient l’un l’autre cordialement, cohabitant dans un même espace sans partager grand-chose. Quant à leurs disputes, qui étaient rares mais qui survenaient, elles prenaient des aspects plus physiques et violents, sans doute en raison des transformations hormonales qu’ils subissaient tous deux.

Lorsque vint pour lui le moment de choisir que faire au moment de quitter le lycée, en 2001, Myles partit étudier dans l’Université du Maine, le plus grand campus de l’État. Son père lui avait mis des fonds à disposition, économisés depuis des années. De plus, lui-même prit en parallèle un travail à temps partiel dans un fast-food pour compléter la cagnotte. Inspiré par ces journées en plein air qu’il avait passées avec son père, et intéressé par la nature sauvage qu’il contemplait sans trop de mal dans le Maine, il choisit de suivre des études en sciences naturelles et en biologie. Malgré les difficultés de la vie étudiante, il devait avouer qu’il avait grandement apprécié cette période de sa vie. Ayant un logement sur le campus, il pouvait prendre de la distance avec sa vie de famille qui l’étouffait. Il aspirait d’ailleurs à partir, peut-être à retourner à Seattle, mais il n’avait pas encore d’idée fixe du métier auquel il aspirait. Il était encore en train d’étudier lorsque son frère s’engagea dans l’armée, en 2005, mais il était pratiquement au bout de son cursus.
La vie étudiante avait été pour lui l’occasion de faire des plans plus précis sur son futur mais aussi de goûter à différents plaisirs. Outre les soirées et les amis, il s’était aussi mis au sport, au baseball notamment. Il aimait aussi aller randonner dans la nature aux environs lorsqu’il en avait l’occasion. Il avait également eu deux relations amoureuses avec des filles de sa promotion, la deuxième l’ayant laissé plus endolori par la séparation que la première. Il finit par obtenir son diplôme en 2006, et ayant obtenu un emploi de ranger dans le parc de Yellowstone, il déménagea dans l’Idaho.

Lorsqu’il s’installa dans son nouveau métier de ranger, Myles fut formé durant plusieurs mois aux différents volets de l’emploi. Il s’agissait à la fois de s’assurer de la bonne santé des animaux et de la flore du parc, mais aussi d’accueillir et d’orienter les visiteurs et de réaliser des interventions pédagogiques auprès d’eux. Le jeune homme appréciait plus que tout de se retrouver à randonner dans ces grands espaces, qu’il parcourut même durant ses journées de repos pour le simple plaisir. Définitivement tombé amoureux de la marche, de la course et de la randonnée, c’était à cela qu’il passait le plus clair de son temps libre. Dans sa profession, il reçut également une formation au maniement des armes à feu, pour une raison très pragmatique. En cas de vrai problème et en dernier recours, il devait être capable de se défendre face à un ours en furie ou n’importe quel autre animal qui s’en prendrait à lui. Le tout était de garder à l’esprit qu’il ne devait s’en servir qu’en dernier recours, une information qu’il avait plus qu’assimilée.

Myles entretenait des relations assez lointaines et occasionnelles avec sa famille, qu’il ne revoyait que ponctuellement. Il se rendait chez sa mère pour les fêtes et les anniversaires, par exemple, et communiquait le reste du temps par téléphone ou e-mail. Il voyait son père un peu plus souvent, ce qui n’était pas pour lui déplaire. Dans le fond, il n’avait jamais pardonné à sa mère ce qu’elle avait fait à leur famille quand il était petit. De même que sa relation avec Johnson restait distante et exempte de toute complicité fraternelle.
En 2012, il entama une relation sérieuse avec une de ses collègues, une jeune femme au tempérament doux nommée Amber. À mesure que les mois s’égrenaient, il commença à se dire que c’était définitivement avec elle qu’il voulait passer le reste de sa vie. Ils emménagèrent ensemble huit mois plus tard.
En 2014, sa mère et son beau-père déménagèrent à Seattle. La même année, Myles demanda Amber en mariage. Cela lui avait demandé beaucoup de courage, car il craignait plus que tout un refus, qui ne vint pas. Elle accepta, ce qui les fiança officiellement. Le mariage était prévu pour quelques années plus tard, sans doute en 2016 ce qui leur laissait le loisir d’économiser et de tout préparer convenablement. L’avenir allait cependant en décider tout autrement.


Octobre 2015 : Myles se rendit chez sa mère à l’occasion de l’anniversaire de celle-ci. Il avait posé congé pour quelques jours, et s’y rendit seul. Amber était en effet partie rejoindre ses propres parents. Les temps étaient curieux, et elle s’en faisait pour eux. Son père était en effet malade, et cela ne lui coûtait rien de passer du temps avec lui. Myles eut ainsi l’occasion de passer quelques jours auprès de sa mère, de son beau-père et de son frère. Ce fut durant cette courte période que les événements se précipitèrent, et que l’épidémie qui affolait déjà les médias faucha subitement l’humanité en transformant les gens en fous assoiffés de sang. Sur l’initiative de Johnson, la petite famille se replia dans le camp de survivants du stade de Century Link Field, en espérant que les choses se tassent rapidement et que l’armée puisse avoir le dessus sur les infectés.

Janvier 2016 : Après plusieurs mois au sein du camp tenu par les militaires, Myles n’avait eu que très peu de nouvelles d’Amber. Cela tenait surtout à des appels difficiles sur le réseau saturé au début de la catastrophe. Il était parvenu à savoir qu’elle était avec ses proches dans le Nebraska et que tout le monde allait bien. S’il s’inquiétait beaucoup pour elle, Myles fit de son mieux durant les semaines et les mois qui suivirent pour se rendre utile à son niveau au sein du camp de réfugiés. L’hiver fut difficile, mais ce n’était rien en comparaison du moment de l’attaque de la horde. Le chaos dans le stade fut total, et la famille se retrouva séparée. Seul avec Johnson qui lui fournit une arme qu’il avait pu récupérer, ils se retrouvèrent séparés de leur mère et de John. Ils firent le choix de s’éloigner pour survivre, sans savoir de quoi le lendemain serait fait.

Année 2016 : Durant l’année qui suivit, la cohabitation et la survie furent les maîtres mots. Le moins que l’on puisse dire, ce fut que les débuts furent des plus houleux. Dans un premier temps, les deux frères firent bien une tentative pour retrouver leur famille, mais ils durent abandonner devant le risque incommensurable représenté par les hordes de morts-vivants qui peuplaient Seattle.  Ils s’éloignèrent donc de la ville pour survivre. Le plus difficile pour eux au début fut sans doute de ne pas s’entre-tuer. Se retrouver seul avec un frère dont l’unique lien était teinté d’une éternelle rancune n’avait rien de simple. Peu habitués à communiquer, à cohabiter ou à coopérer, leur relation fit des étincelles et fut pour le moins explosive. Si la nécessité ne les avait pas guidés, ils auraient sans doute fini par se séparer. Mais le fait était qu’ils avaient besoin l’un de l’autre pour s’en sortir. Johnson était capable de les protéger tous deux, et Myles maîtrisait de nombreux aspects de la survie en milieu naturel. S’il n’était pas un chasseur avéré, il savait pêcher, suivre des pistes, allumer du feu, se repérer et se diriger, et une foule d’autres choses utiles. Après de nombreuses disputes, et même l’une ou l’autre fois où ils en étaient venus aux mains, les choses finirent par se tasser après quelques mois. Ils apprirent à vivre ensemble et à cohabiter. Quant à être souder et à se vouer une confiance mutuelle, cela commençait à être cimenté par la nécessité et par l’apocalypse.

2017 : Cette seconde année de survie en duo fut marquée par une nette progression sur plusieurs plans. En premier lieu, les tensions entre les deux frères avaient pratiquement disparu. Et pour cause, ils avaient appris à se connaître d’une façon différente, en laissant le passé derrière eux. La confiance avait fini par naître, et même une certaine complicité encore timide. Si les braises du conflit et de la rancoeur couvaient toujours au fond d’eux, prêtes à se raviver dans les moments de tensions ou durant les disputes qui existaient toujours, Myles devait avouer que pour la première fois de sa vie, il goûtait au plaisir d’avoir un frère. Il n’aurait jamais pensé ça possible. Pourtant, c’était indéniable. Ils avaient su tirer parti des capacités de chacun, et ils s’étaient sauvé mutuellement la vie plus d’une fois. C’était principalement Johnson qui pouvait leur sauver les fesses face aux rôdeurs, mais Myles avait notamment évité à son cadet de se faire dévorer un jour, ce qui avait achevé de cimenter les bases de leur complicité nouvelle. Les deux frères survécurent cette année-là en continuant à changer de refuge régulièrement, au gré des mouvements des mordeurs et de la présence de vivres ou de ressources naturelles. Myles pensait toujours à Amber, mais il avait abandonné toute idée d’essayer un jour de la rejoindre. Le Nebraska était bien trop loin, un tel trajet aurait tenu d’une mission impossible.

2018 : Cette année marqua le début d’une réelle formation de survie pour Myles. Dès le début de l’année, Johnson décida de lui faire subir un entraînement presque militaire pour lui apprendre à tirer, à se défendre au corps à corps ou pour optimiser sa forme physique. Jusque là, Myles s’en tirait suffisamment bien, mais il aurait sans doute peiné à se défendre seul. Il savait tirer, mais moins efficacement que son cadet. Quant à l’entraînement physique qu’il dut subir, lui qui était pourtant sportif, cela se rapprochait de séances de tortures quotidiennes. Le résultat était là cependant. Myles ne put que constater l’amélioration de ses capacités, ce qui permit de rééquilibrer convenablement leur duo. En échange, il apprit à Johnson des rudiments de survie en pleine nature, des choses différentes de celles qu’il avait pu apprendre à l’armée. Leur survie en duo se poursuivit sans heurts cette année-là, confirmant qu’ils avaient désormais pu forger une relation fiable et solide dans l’adversité. Si Myles savait qu’il restait encore des traces en lui de ce qui les avait opposés durant le plus clair de leur existence, cela n’avait plus guère d’importance désormais.

Avril 2019 : Survivre en petit nombre était éreintant. Il s’agissait de toujours rester sur ses gardes, de dormir à tour de rôle, de s’exposer à tout groupe un peu trop important. Ce furent sans doute autant d’arguments qui rendirent les deux frères enclins à rejoindre un groupe, pour faciliter leur survie. Ils avaient été passablement usés par ces années dehors ensemble, et aspiraient à trouver quelque chose de plus stable. Après tout, les choses ne semblaient pas prêtes à se tasser. Ils furent acceptés dans un groupe qu’ils avaient observé de loin durant longtemps, forts de leurs capacités mais aussi d’une nature conciliante. Si se retrouver en société de la sorte avait quelque chose de surprenant après si longtemps, Myles devait avouer qu’il appréciait. Même s’il continua à considérer que Johnson et lui formaient un duo prioritaire sur le reste, retrouver un cercle social élargi fit beaucoup de bien à son moral. Il prit sa place au sein du groupe, se démenant au quotidien pour se montrer utile et aider leurs nouveaux compagnons.

Novembre 2019 : Un nouveau changement intervint dans leurs existences à la fin de l’automne, lorsque leur groupe fut confronté à un autre, bien plus grand, du nom de New Eden. Ces individus vantaient des conditions de vie presque idylliques, de quoi faire réfléchir les survivants. Ce fut la petite amie de son frère qui choisit d’accepter leur offre de les rejoindre, et puisque Johnson décida de la suivre, Myles lui emboîta le pas. Chose impensable encore quelques années avant cela, il ne se voyait pas se séparer de lui. Ils durent rendre leurs armes, une chose difficile mais aussi étrange pour eux qui avaient appris à se défendre par eux-mêmes. Le destin avait cependant choisi de leur jouer un tour, puisqu’ils ne rejoignirent jamais le camp des New Eden. Ils furent interceptés en cours de route par un autre groupe qui s’en prit au convoi, un groupe connu sous le nom de Remnants. Les deux frères furent emmenés avec d’autres individus de leur groupe précédent, et intégrés au camp de ces inconnus qui se trouvait sur une île fortifiée. Les débuts furent difficiles, car ils incarnaient des suspects dans le conflit entre ce nouveau groupe et les New Eden, une subtilité politique qu’ils ne tardèrent pas à saisir. Décidés à s’intégrer à ce nouveau groupe, Myles et Johnson se serrèrent les coudes comme ils avaient appris à le faire et parvinrent peu à peu, à force d’efforts et d’investissement, à gagner leur place au sein du groupe.

Début 2020 : A présent membre à part entière des Remnants, Myles s’investit au quotidien pour son nouveau groupe. Il s’est lié sans trop de mal avec bien des survivants, son bon caractère naturel et ses aptitudes sociales étant de bons atouts. Il sort régulièrement, souvent avec Johnson mais parfois sans lui, afin de participer aux corvées et pour se rendre utile. Il n’hésite pas à prendre des risques et à s’impliquer. Il voit l’avenir sous un jour relativement incertain, sachant que son groupe est en conflit ouvert avec les puissants New Eden. S’il en nourrit une certaine inquiétude, il sait toutefois qu’il ne se dérobera pas à son devoir. Ce qui l’inquiète davantage, c’est de voir que son cadet semble nourrir une certaine impatience pour ce conflit qui se profile. Myles se tient donc prêt à affronter l’avenir, se promettant de garder un œil sur son frère à tout instant. Il n’aurait jamais pensé dire ça un jour, mais il pensait ne pas se remettre de cette ultime perte s’il lui arrivait quelque chose, à présent qu’il est tout ce qui lui reste, et sans doute ce qu’il a de plus cher.



Myles n’a jamais été un très gros dormeur. C’est un lève-tôt, qui apprécie les lueurs et l’ambiance de l’aube et qui était jadis convaincu que l’avenir appartenait à ceux qui se levaient tôt. S’il émet des doutes à ce sujet désormais, il n’a pas perdu son habitude de se lever de bonne heure pour être efficace. Il commence sa routine journalière par une mise en forme physique, avec un entraînement prescrit par son frère : étirements, échauffement, pompes, squats, haltères, jogging… Bref, le nécessaire pour rester en bonne forme physique et être efficace lors des sorties. Une fois qu’il a fait sa toilette puis avalé et bu quelque chose, il se rend disponible pour le camp et s’occupe des corvées qu’on lui attribue, voire participe aux sorties s’il y en a de programmées. Il n’est pas du genre à rester oisif et à attendre que les choses se passent. Il trouve normal de faire des efforts et de donner de sa personne pour gagner sa croûte. Il pêche régulièrement, à la fois pour avoir de la nourriture fraîche pour son frère et lui, mais aussi pour donner le surplus au camp. Il ne rechigne pas à prendre des tours de garde, peu importe l’heure. Lorsqu’il doit faire quelque chose, Johnson reste son partenaire privilégié, même s’il s’adapte parfaitement à tout le monde ou presque.

Myles n’est pas un fauteur de troubles dans l’âme. Tant qu’il trouve son compte dans le camp et que ce qu’il donne reçoit une contrepartie équitable, ce n’est pas son genre de faire des vagues. Il se montre dévoué au camp et à ses habitants. Néanmoins, si cette dévotion est sincère, elle n’en est pas moins aveugle, et il sera capable d’opérer une scission si la situation l’exige.


Time to meet the devil

• Pseudo (sur internet) : Big Bad Wolf
• Âge irl : 28 ans
• Présence : Quotidienne
• Personnage : Inventé [ x ] / scénario/prédef [ ]
• Code du règlement : He Who Sat On Hit Had The Name Death

• Comment avez-vous découvert le forum ? :
Il y a bien longtemps, dans une galaxie lointaine, très lointaine...
• Qu'est-ce qui vous a convaincu de vous inscrire ? :
Ca date, mais il était déjà canon à l’époque !
• Crédits (avatar et gifs) :
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Re: Brotherhood is the very price and condition of man's survival - Fiche de Myles

Sam 11 Avr 2020 - 0:32

Rebienvenue!



si le soleil se lève sur les autres
On a dévalé la pente en moins d'deux, on a fait comme si on savait pas. On a évité les regards ambigus, on a fait comme si on pouvait pas. On a dessiné la zone, évité les roses, repoussé la faune, compliqué les choses. Mais maudit ami, je veux plus : Danser ce slow avec toi
Johanna L. Gordon
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Re: Brotherhood is the very price and condition of man's survival - Fiche de Myles

Sam 11 Avr 2020 - 2:05

(Re)Bienvenuuue :smile2: bon courage pour la validation de cette fiche déjà finit!
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Re: Brotherhood is the very price and condition of man's survival - Fiche de Myles

Sam 11 Avr 2020 - 2:06

Rebienvenuuue ! =D
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Re: Brotherhood is the very price and condition of man's survival - Fiche de Myles

Sam 11 Avr 2020 - 3:18

Oh, un con Brotherhood is the very price and condition of man's survival - Fiche de Myles 3510349492
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Re: Brotherhood is the very price and condition of man's survival - Fiche de Myles

Sam 11 Avr 2020 - 4:26

rebienvenuuueee Brotherhood is the very price and condition of man's survival - Fiche de Myles 3867377882
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Re: Brotherhood is the very price and condition of man's survival - Fiche de Myles

Sam 11 Avr 2020 - 8:38

Rooooh un nouveau perso !! ** Hehe hâte de le voir en action !
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Re: Brotherhood is the very price and condition of man's survival - Fiche de Myles

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