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Re: I can hold the weight of world, if that's what you need

Lun 10 Juin 2019 - 19:49

I can hold the weight of world,
if that's what you need


tomorrow is another day and you won’t have to hide away. you’ll be a woman my girl. but for now it’s time to run...


Pas de jouets non, parce qu'il est ton jouet, qu'il a tout ce qu'il faut ? Zut, elle en roula des yeux pour elle en déposant sa purée à la petite qui la fixa, puis redressa les yeux vers elle, en sourcillant. Bha tien, c'était bien la fille de son père même si, de toute évidence, elle était moins difficile que lui côté nourriture. Enfin bref, déjà elle disposait ce qu'il fallait sur la table, le sentant proche d'elle, la bouche emplie de choses que Lousie n'avait pas à entendre et qu'elle ne l'espérait pas comprendre avant des années. Espérons quand même plus tôt que toi, hein Collins ? Peut-être, mais la fillette avait encore le temps. Ses mots au creux de son oreille la firent frissonner. La bonne fièvre, du samedi soir comme il le lui avait dit à une ou deux occasions, et ce souvenir lui arracha un rictus avant de redresser les cils pour croiser son regard à peine prit-il place face à elle, devant son assiette.

- J'regrette les smartphones ... Lâcha-t-elle, le plus innocemment du monde en ramenant la fourchette à ses lèvres avant de le pointer, avec, une fois le couvert délesté de sa bouchée. Parce que si tu le fais vraiment, j'aimerai en avoir un vrai souvenir. Puis là, elle éclata de rire, forcée de prendre une lampée de son verre d'eau pour ne pas s'étouffer dans ses esclaffes. L'idée lui traversa le crâne si vite : lui dans le plus simple appareil avec un nœud rouge, une parfaite cocarde pour masquer sa virilité. Remarque, on a encore le polaroid.

En croisant son regard, la jeune femme arqua plusieurs fois les sourcils avant de picorer dans son assiette. Ce serait drôle, très, pour autant même vêtu de la sorte, ou dévêtu de la sorte, il trouverait forcément le moyen de lui faire perdre la tête. Comme plus tôt alors qu'elle écaillait un fichu poisson. Ce n'était pas le repas du siècle, mangeable et nourrissant certes, pour autant Louisie préférait visiblement tester les vertus des ressources marines, et terrestres, en tant que masque capillaire ou détergeant pour tablette de chaise haute. Son père s'en chargea, lui soutirant un sourire que la petite princesse, peut-être un brin déçue de se faire aider, lui rendit en tapant des mains pleines de purée au nez de son paternel qui lui quémandait comment allait sa mère. Bien une conversation qu'elle préférait esquiver, comme lui et les responsabilités finalement, aussi reprit-elle dans l'ordre, peut-être pour avoir le temps de réfléchir à minima sur ce qu'elle pourrait lui servir à propos d'Olivia.

Pas qu'elle se fichait de l'intégration de sa mère ici, simplement qu'elles s'évitaient pour mieux se tolérer. L'autre blonde, enfin la seule désormais puisqu'elle était devenue brune, était sans nul doute une des personnes les plus importantes de sa vie, cependant elle l'avait imaginée morte, elle en avait fait le deuil grâce à Donovan, alors reprendre leur relation là où elle en était restée, alors qu'elle avait évoluée, qu'elles n'avaient certainement plus les mêmes ambitions et désirs, était bien plus difficile que ce qu'avait cru Evelyn en la serrant dans ses bras sur la plage de Agate.

- Tu vois, je suis pas sa mère mais elle a mon souci du détail. Pas vrai mon ange ? Reprit-elle en agrippant un torchon pour, tandis que le militaire la nourrissait, débarrasser la bouille de poupée des restes de purée. Kapouééée ! Papa ….. core ? Encore oui, encore un peu et son soldat sexy terminait avec le même masque sur le visage, cependant elle se stoppa juste à temps pour agiter la main, qu'elle referma plusieurs fois en poings, vers l'ex étudiante qui la lui débarrassa de la mixture avant de se charger de la tablette tartinée. Ma mère, uhm, disons que ça se passe bien, j'imagine. On parle pas beaucoup, elle essaye de se faire discrète depuis la dernière fois où …..... Enfin laisse tomber. Elle n'avait pas envie de gâcher la soirée avec ça, finalement ne pas en parler, garder tout ça secret, c'était plus facile. Encore une chose qu'il lui avait transmise, ce don de fuir les problèmes ou encore de les enfouir si profondément dans vos tripes qu'il vous semblait ne plus exister, du moins, lorsque personne n'en évoquait la présence. J'crois qu'elle voit Bates, enfin je l'ai vue plusieurs fois en sa compagnie, ça veut pas dire qu'ils s'amusent à jeter des pétards. La comparaison, propre à l'ancien métier du militaire, la poussa à rire avant de terminer son assiette. Les hommes exposent toujours leur savoir faire aux femmes ? J'veux dire, toi …. Toi tu …. tu m'as déballé tout ton attirail là. Bordel de merde, est-ce qu'au moins tu réfléchis ? Non, pas vraiment, et elle ne pensait pas à ce que lui dut penser à peine eut-elle suspendu sa phrase. de Don Juan j'veux dire, quoi que, t'as pas mis longtemps pour le reste alors, je me demande si Bates séduirait ma mère en faisant péter quelques trucs. Sa culotte peut-être oui, Evy bordel ! Le rose marqua furieusement ses joues, rien qu'à imaginer sa mère et …..Brrrrrr, bon tu veux t'occuper de la vaisselle ou de nettoyer la demoiselle ? Le bain de bébé ou le récurage moins plaisant, à lui de voir. A na douche ? !!! Collins opina, embrassant le creux de paume que la gamine ramenait vers elle. Zouuuu ! Vy zou papa ? La jeune femme plissa le nez puis se pencha pour embrasser Donovan avant de revenir chatouiller la demoiselle sans trop l'énerver, elle venait de manger, autant lui éviter de régurgiter au nez de son père.

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Re: I can hold the weight of world, if that's what you need

Dim 16 Juin 2019 - 10:23

Haussant un sourcil, Donovan secoua la tête. « Ca s’rait risqué, si la photo vient à circuler, tous les gars de l’île vont complexe en voyant le format du nœud. » Et elle pourrait même pas l’engueuler de parler mal devant la poupée, il avait rien dit de mal, il parlait d’un vrai nœud, papillon, ou autre, pour offrir son cadeau d’anniversaire à Collins. C’était tout à fait logique dans la discussion. Le tatoué esquissa un sourire avant de goûter ce repas, le poisson ça allait, ça valait pas la viande mais ça passait, les légumes … fallait bien donner une raison à Valoche de planter des choux, mais si on lui avait demandé son avis à lui, il aurait préféré qu’elle fasse pousser des vaches. T’en tiens une sacrée couche quand même mon con.

Voyant du coin de l’œil que Louisie envisageait de redécorer la pièce couleur purée, Donovan laissa son assiette pour aider sa gosse à manger la sienne, questionnant au passage Evy sur sa mère. Comment elle allait sœur Marie-Olivia du couvent des culs serrés ? Et surtout comment ça allait entre elles, parce que bon, aussi différentes soient-elles devenues, elles restaient mère et fille, un lien qui pouvait pas disparaître si facilement. Indestructible. Il remarqua bien que Collins évitait la question, venant l’aider avec l’attaque purée de Louisie, mais il en dit rien, la laissant répondre quand elle le sentirait. « Elle a mon amour des légumes faut croire aussi. » plaisanta-t-il avant de continuer à lui faire manger sa purée senteur poisson et couleur légumes. Un régal.

Son regard glissa vers la brunette qui répondait finalement à la question, et dans ses mots il sentait qu’un truc clochait. Evy était heureuse de retrouver sa mère, ça il l’avait vu dès les premières secondes, sauf qu’elle réalisait aussi qu’elles étaient devenues comme des étrangères, ces personnes dont on comprend pas les choix, choix dont lui faisait partie dans le cas de la plus jeune des Collins. « Laisser tomber ça fait pas partie de mon vocabulaire ou de mes habitudes, tu l’sais Collins. » commenta-t-il, il insisterait pour savoir ce qui se tramait, ce qu’allait pas. Pour l’instant, Donovan préféra l’écouter évoquer sa mère et Bates, une histoire de pétards et d’attirail. « Non j’ai attendu quelques jours avant de te déballer mon attirail, vrai. » A son sourire elle comprendrait qu’il faisait pas vraiment référence à la Remington mais plutôt à un autre fusil de précision qu’il aimait à manier.

« Ça lui fera peut-être du bien qu’Bates fasse péter des trucs comme tu dis. » souffla-t-il avant de reprendre. « Sans manquer d’respect à ta mère ou … ton père. » Ouais ça s’disait peut-être pas, il en savait rien, lui il disait toujours ce qui lui passait par la tête quand ça passait. Dans un sourire, il accueillit son baiser, avant de désigner Louisie qui sentait bon la purée. « J’la prépare pour sa nuit, et ensuite j’m’occupe de la tienne. » Un air presque innocent traversa ses traits fatigués, il avait rien dit de répréhensible, et fier de son double langage, le brun prit sa gamine dans les bras pour rejoindre l’étage en lui disant encore qu’elle sentait pas super bon la purée de légumes et poisson.

Bataille d’eau, éclats de rire enfantins, il aurait jamais cru s’y amuser, mais finalement c’était peut-être le truc le plus apaisant de ce monde. Enfin, ça se plaçait haut dans la liste. En une grosse vingtaine de minutes, Louisie était lavée, en pyjama, prête pour rejoindre le pays des songes où son imaginaire d’enfant pourrait s’en donner à cœur joie. Sortant de la salle de bain, Donnie croisa la silhouette de Collins. « T’veux que Vy vienne te dire bonne nuit Lou’ ? » La poupée frappa dans ses mains, arrachant un sourire à son père qui logea un baiser dans ses boucles brunes avant de faire signe à Evy de suivre, direction sa chambre de poupée.
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Re: I can hold the weight of world, if that's what you need

Dim 16 Juin 2019 - 18:00

I can hold the weight of world,
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tomorrow is another day and you won’t have to hide away. you’ll be a woman my girl. but for now it’s time to run...


C'était bien plus simple de vivre pleinement le concret non ? Evidement, davantage lorsqu'il s'agissait de lui de Lousie tout autant. Il lui était plus plaisant d'évoluer près d'eux que d'avoir à argumenter auprès de sa mère, que d'avoir à tenter de comprendre cette femme qui, malgré leur lien indéniable, était presque une étrangère désormais. Sérieusement, personne n'aurait pu les imaginer de parentés, jamais si toutefois Collins ne ressemblait pas tant à son aînée. Elle terminait doucement son assiette alors que son homme lui donnait son avis sur Bates et Olivia. Grand bien lui fasse en effet, quant à son père, en revanche, quand il l'évoqua en espérant ne pas lui manquer de respect, la jeune femme avala douloureusement sa dernière bouchée. C'était étrange en un sens, puisque s'il avait fallu qu'elle imagine un de ses parents en vie, à défaut de les avoir cru disparus tout ce temps, Evelyn aurait davantage parié sur son père que sur sa mère. Sexiste ? Non, pas le moins du monde, simplement qu'il lui était bien plus évident de penser à la survie de son père, celui qui les avait toujours protégées malgré ses convictions particulières, plutôt que Olivia. Ça, sur le vif et après avoir obéit à la demande de la fillette, qui venait de leur quémander un bisou, Evelyn y réfléchit pour l'une des premières fois depuis le retour de la femme l'ayant mise au monde quasiment vingt cinq ans plus tôt : Comment avait-elle survécu ? Enfin, l'allusion du tatoué eu tôt fait de la ramener à lui.

- Merde …. Murmura-t-elle, un rictus soufflé aux lèvres avant de secouer le minois à peine fut-il monté. Elle se redressa donc, l'esprit ailleurs, à une manière de faire pour tenter de renouer sans accéder aux désirs de sa mère, fit la vaisselle, rangea ce qui devait l'être puis gravit les marches avant de redresser les yeux sur eux qui quittaient la salle d'eau. A la question du militaire, son cœur cogna joyeusement dans sa loge. Louisie avait besoin d'elle, envie de la savoir auprès d'elle, un trésor suffisant pour balayer tout ce à quoi elle venait de songer, tout ce à quoi il l'avait invitée à réfléchir avant de quitter la cuisine. Dans la chambre d'enfant, Evelyn alluma la lampe de chevet puis ferma le volet tandis que Donovan la couchait. On a de la chance qu'elle ait pas encore réussi à escalader les barreaux de son lit. Son regard heurta le sien et la jeune femme se pinça les lèvres à ce que sa voix, juste mentalement, pouvait suggérer à propos d'escalader des barreaux. Oui bon, mieux valait éviter le sujet auprès de si chastes oreilles.  Vy, stoire ? Collins reporta son attention sur la demoiselle. Le rituel du soir quand son père était de garde, un truc à elle quand celui du militaire et de sa fille était une berceuse. Ça aussi c'était agréable, juste à elle comme ils l'étaient tous deux : juste à elle. Si tu veux, mais après dodo, d'accord Lou ? Le sourire aux pétales humides de la princesse la fit sourire avant qu'elle se tourne vers Donovan en un air malicieux. Autant leur raconter une histoire à tous les deux même si, de toute évidence, papa connaissait parfaitement ce qu'elle allait leur conter. Debout devant le berceau, la brunette y logea les coudes et, dessus, le menton pour observer la poupée qui ne tarderait sans doute pas à trouver le sommeil. Il était une fois, une princesse et un ….. Elle dévia les yeux vers Donovan, cherchant le mot adéquat en pinçant les lèvres. un clown, Là, la narratrice éclata d'un rire léger qui se répercuta chez la gamine déjà à suçoter cet espèce de doudou en éponge qui ressemblait davantage à un chiffon qu'à une peluche. le clown avait un ami ….. le « Sèèèche » qui fila les lèvres de la gosse la fit rire. Exact, le clown avait un ami qui s'appelait Serge, et il parlait souvent à Serge de la princesse dont il était follement amoureux. Bon c'était totalement faux mais elle pouvait bien enjoliver les choses, tant qu'elle arqua un sourcil en croisant l'air de Floyd auprès d'elle. J'raconte c'que je veux, et ça fonctionne tu vois …. elle papillonne mon adorable p'tit papillon. La blonde devenue brune se fraya un passage entre ses bras, les yeux clos, la tempe contre son cœur, pour mieux sourire. J'le sais de toute façon que tu m'aimais bien avant d'me le dire, .... mais la princesse était aveugle pendant que le clown voulait pas s'attacher uhm ?

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Re: I can hold the weight of world, if that's what you need

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