Re: Destiny still arrives

Tout le monde exposait son avis, ses idées, ses craintes, ses remarques. Tant et si bien que cela devenait difficile de penser, difficile de voir ce qui était le mieux à faire. Qu’est-ce qui serait le moins risqué ? Qu’est-ce qui serait le moins stupide ? Un instant, fuir lui paraissait un plan viable, car ils ne sauveraient pas Megan et Finan en étant morts, et qu’elle ne doutait pas que Zack saurait mettre les points sur les « i » si le besoin s’en faisait ressentir. Mais Ashley garda tout cela pour elle, se contentant d’écouter les avis des uns et des autres.

Au moins une idée semblait se dessiner, amener les enfants à l’abri, à la prison. Restait à décider qui les accompagnerait. Celle de cacher les armes également, du moins une partie pour ne pas se retrouver les mains vides en cas de besoin. La blonde se contenta de hocher la tête aux diverses suggestions qui lui paraissaient pertinentes. Jon revint finalement dans la pièce commune, ses mots lui arrachant un sourire et lui apportant un minimum de réconfort quand bien même ils étaient plutôt pour l’assemblée présente.

Puis Eileen proposa finalement quelque chose de plus intéressant que des lieux communs. Ash’ remarqua le regard de Carmen. Un mince soupir s’échappa de ses lèvres avant qu’elle ne hausse les épaules. « Isha, Quinn, Valeria, Jon et … Ludwig, vous vous sentez d’attaque ? Passer par la forêt me parait compliqué, comment vous comptez faire avec deux gamins en bas âge et des bébés ? C’est clairement trop risqué, Isha sans remettre en doute tes compétences mais un gosse qui pleure, c’est une alarme à rôdeurs. Si vous quittez le ranch, c’est par la route et en voiture, on a pas l’assurance d’en trouver une après, c’est trop risqué. » Sa fille ne risquerait pas sa vie dans les bois. « Donc ça veut dire qu’on inspecte les alentours, on s’assure qu’ils nous ont pas à l’œil, je suis pas certaine qu’on ait le temps de préparer de quelconque piège et c’est pas un piège à lapin qui fera la différence à part les énerver. On planque une partie des armes mais vous êtes sûres que les tombes de nos amis c’est la meilleure option ? La terre fraichement retournée se verra si jamais l’idée leur prend de faire le tour du propriétaire. » Son regard passa de Carmen et Elena à Eileen. « Et on leur fait croire qu’on est ouvert au dialogue, on tente de leur proposer un nouveau deal, on est prêt à accepter le leur si besoin. Ils doivent nous croire faibles et stupides. »

Ash’ marqua une pause, baissant un instant le regard vers le sol avant de relever ses yeux clairs vers chacune des personnes présentes. « On prépare bien tout ça, j’envoie pas ma gamine dans une expédition qui a aucune chance d’arriver à bon port. Vous partez demain, après-demain s’il le faut, mais on limite les risques. Caleb, tu peux être à nos côtés pour leur parler ? » Elle n’avait pas d’avis tout fait sur le sénateur, à part qu’il avait tendance à se croire au-dessus du lot, mais elle lui reconnaissait au moins son éloquence qui pourrait les aider.

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Esquissant un léger sourire en hochant la tête aux propos de la Grecque, Jonathan fut, malgré ce qu'il aurait pu penser, plutôt soulager de les entendre tout comme le fait que le ton général avait baissé. Une réelle discussion s'engageait bien que personne ne soit à l'abri d'un nouveau haussement de voix, tel était le risque, mais chacun était assez grand normalement pour réussir à se contrôler un minimum.

Écoutant les différentes propositions des uns et des autres, il préféra garder le silence comme pour ne pas couper l'herbe sous le pied des cerveaux en ébullition. En revanche, intérieurement, le jeune homme réagissait imaginant les pires scénarios possibles à chaque idée soumise. Sa négativité, tout comme sa crainte, étaient un fardeau pour lui qu'il tentait au maximum de contrôlé. Malheureusement, par moment, tout cela ressortait sans même qu'il y prête attention, alors à cet instant, il se mordait la langue au sens propre du terme et recommençait à se gratter nerveusement les paumes des mains.

Un nouveau petit sourire fit son apparition sur son visage à l'écoute de la réponse d'Ashley, qui lisait involontairement dans les craintes de Jon. S'il faisait parti de ceux souhaitant mettre les enfants à l'abri, il ne se voyait pas partir à pied avec autant d'enfants en bas-âges, mais plus pour la distance éventuelle et l'allure bien qu'il n'avait pas totalement mis de côté les pleurs. Mais de ce côté, il n'y connaissait rien, il a connu sa fille du jour au lendemain et elle savait parler et marcher. Quant au sourire ? Il était plutôt dû à l'image qu'il eut en tête d'une Ash' remettant d'une seule main des lunettes de soleil avec la musique de The Who derrière. « Va pour la voiture alors... » répondit-il simplement en regardant l'équipe citée par la blonde.

Il répondit au sourire de Caleb avec la même chaleur, content, ou soulagé, de le savoir parmi eux. Par la force des choses, les deux hommes étaient devenus amis. Peut-être que le libraire voyait, dans le regard clair de Caleb, le reflet de feu son ami Alan. Peut-être que ça lui faisait du bien d'avoir l'impression de le revoir, même s'il savait que ce n'était pas, et que ce ne serait jamais Alan.

Il hocha la tête lorsqu'il suggéra aller parlementer avec le groupe adverse. Parmi tout le groupe, Caleb, de par son métier et son expérience, était en effet très probablement le plus diplomate de tous. Il avait entre les mains une grande force qu'il pourrait enfin exploiter.

Carmen parla ensuite de pièges, de choses innovantes qui pourraient les aider pour leur défense, et ce fut tout naturellement qu'elle mentionna Ludwig qui s'empressa d'opiner du chef. Aussitôt, à l'intérieur de son crâne, il se mit à réfléchir à toutes sortes d'idées pouvant leur être utile. Il était même prêt à quitter la pièce pour se mettre de suite au travail lorsque la voix d'Ashley le retint une seconde.

Il bafouilla un instant, chercha du soutient dans les prunelles d'Elena et de Carmen et osa ouvrir la bouche. Un peu pris au dépourvu, il avait même amorcé un pas instinctif en arrière, une légère couleur rosée prouvant qu'il était touché par ses paroles.

- Hm … non , j'aimerais … j'aimerais rester ici. J'ai sûrement des idées pour notre défense … peut-être pour l'offensive, que j'aimerais travailler. Si je m'y mets maintenant, je pourrais peut-être faire quelque chose. Enfin … enfin je pense.

Un petit sourire étira partiellement ses lèvres. Il ne voulait pas être pénible ou passer pour l'homme exigeant, mais il ne voulait pas fuir, et souhaitait se tenir à ses convictions. Il pensait sincérement pouvoir être utile en restant ici. Plus qu'en défendant des enfants, ce qui était peut-être une trop grosse responsabilité pour sa petite confiance en lui.

- Si vous me le permettez, bien entendu.

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Leurs craintes étaient toujours présentes, comme leurs appréhensions vis-à-vis de cette guerre qu'il devrait mener, la leur. Eux qui avaient été habitués à vivre dans un cocon un peu trop sécurisant, il n'avait eu que trop l'habitude de faire ses bagages tout au long de sa vie, que ce soit pour partir à la capitale faire ses études, se faire gentiment foutre à la porte de l'université, renier par ses parents, trahir par ses proches ou même en perdre dans un incendie, tout comme son foyer.... Et pourtant, cette fois-ci, il avait décidé de rester.

Qu'allait-t-il se passer dans les heures à venir, et les prochains jours ? C'était légitime de vouloir tout laisser tomber, il partirait quelque part, avec Caroline, qu'il observait : Ils pourraient refaire leur vie tous les deux. Mais ni l'un ni l'autre n'en avaient envie, ils avaient leur vie ici, après tout. Alors l'idée de garder le contrôle de leurs ressources, et d'en dissimuler d'autres devint une priorité, un groupe fut désigné pour partir à Gig Harbor, une fois la voie libre, et la négociation devint comme une évidence, autant pour Caleb, Eileen et les autres. Il hocha la tête aux propos de Elena et Carmen, surtout quand celle-ci désigna Ludwig afin de l'aider à élaborer des pièges, le norvégien préférant d'ailleurs rester en retrait pour s'y consacrer.

Ashley parut particulièrement concernée par la sécurité des moins disposés au combat, mais devait de la même manière envisager de préparer le terrain au groupe qui partirait du Ranch. " Comme tu l'as dit, on peut pas se permettre que ça capote... J'essayerais de me charger de la liaison entre les groupes et je vais mettre au point un signal. " rien de compliqué... Des ballons, une bombe ou une fumigène artisanale, un bruit sourd... " On a besoin d'envisager toutes les issues possibles. Jon, je t'ai déjà vu à l’œuvre au volant, je suis sûr que t’arriveras bien à trouver ton propre chemin dans la forêt hein ? " appuya-t-il d'un clin d’œil à son ami. " Quant au fait de renégocier ... Je reste sceptique, ces cocos ont pas l'air d'en être à leur coup d'essai... " remarqua le rouquin en soupirant. " Mais si ils ressentent, même à tort, des dissensions dans notre groupe et qu'ils tombent dans le panneau, il se pourrait qu'on réussisse à les perturber eux-aussi et reprendre l'avantage, ou du moins gagner un peu de temps. " bien qu'ils avaient l'air sacrément bornés... Idéaliste, il l'était, peut-être même parfois à tort, et désespéré surtout, presque autant que la situation.

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Resté silencieux, j'écoutais le fil de la discussion en analysant chaque proposition, chaque plan évoqué. Et comme certains le disent si bien : qui ne dit mot consent. J'avais simplement hoché la tête à quelques reprises, serrant toutefois les dents quand il fut question d'emmener les enfants à la prison pour les mettre à l'abri. Prenant instinctivement la main de Shawna dans la mienne, mille scénarios se profilaient dans ma tête. Devions-nous réellement prendre ce risque ? Plus encore, devions-nous vraiment prendre le risque d'impliquer le groupe de Selene dans cette affaire ? En faisant cela, nous les mettions clairement sur la sellette, et si nous étions faits comme des rats malgré notre nombre, eux se feraient bouffer en un battement de cils. Mais y avait-il une autre solution ? Un autre endroit sûr ? Un autre moyen de prévenir quelqu'un ? Non. Parce-que nous n'avions personne d'autre pas dans ce monde.

Finalement des décisions furent prises : faire croire à ces enfoirés qui se croyaient au dessus de tout que nous acceptions leur proposition, proposer un échange plus équitable, et nous écraser s'ils ne l'acceptaient pas. Jusqu'à trouver le moyen de reprendre le dessus. Et autant dire que, si l'idée de me laisser diriger de la sorte ne me plaisait guère, elle était bien meilleure que simplement nous armer et foncer dans le tas ; au vu de leurs armes et des nôtres... nous courrions vers notre mort, rien d'autre. Sentant alors le regard de Carmen sur moi, j'inspirais profondément avant de hocher à nouveau la tête, écoutant tout de même les propos de Ludwig, puis Jefferson.

« Si tu as des idées pour notre défense, on compte sur toi Ludwig » avais-je commencé en adressant un bref sourire reconnaissant à mon collègue libraire avant de poursuivre. « Leur proposer un autre deal ne passera peut-être pas au vu de leurs méthodes... mais nous pouvons en effet faire comme si nous acceptions et élaborer des plans. Nous devons gagner du temps, et malheureusement pour l'avoir il nous faudra rentrer dans leur jeu. »

Laissant planer un court silence, je serrai un peu plus fort la main de ma petite amie avant de relever le nez vers toute les personnes présentes dans la pièce.

« Je peux me charger de faire partie de l'escorte qui conduira nos enfants jusqu'à la prison » avais-je lancé en toisant toutes les personnes m'entourant, dont Shawna, avant de reposer mes orbes sombres sur Elena et Ashley. « Je sais que vous saurez prendre les bonnes décisions, tous ensemble, et dès qu'ils seront en sécurité, je reviendrai. »

Au fond, je n'étais moi-même pas certain de ma proposition, déchiré entre la crainte de laisser partir mon enfant et l'angoisse de ne pas être là quand les problèmes se pointeraient. Mais j'étais prêt à jouer l'intermédiaire avec Selene, et j'avais appris à suffisamment bien me battre pour pouvoir protéger la vie des nôtres.

« Loin de moi l'envie de me tirer, c'est simplement que les faits sont là : ce sera tout aussi risqué dehors qu'ici, si ce n'est même plus... »

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« J'suis d'accord pour que tu participes aux nouvelles discussions, Caleb. » affirma la jeune femme, certaine que le sénateur aurait assez d'impact sur leurs envahisseurs. « Et une fois les armes planquées, j'veux bien aller avec les éclaireurs. » Au vu de l'organisation militaire des troupes adverses, Elena doutait qu'ils aient agi au hasard, laissant le périmètre en libre circulation, mais connaître leur position était indispensable pour assurer le départ des enfants. Elle confirma sa présence le soir-même à Carmen, avant d'éclaircir le fond de sa pensée « C'est pas tant les abords du ranch qui m'inquiètent, mais plutôt les issues de la ville. Si on voit qu'ils y sont postés, on devra probablement réfléchir à une diversion. Quitte à ce que le groupe des négociations se rapprochent d'eux et prétextent vouloir parler au dirigeant. On aura qu'à prétendre vouloir s'assurer que nos amis vont bien, ou venir renégocier les termes du contrat, je ne sais pas moi. » Elle fit un geste de la main en balayant du regard le groupe à la recherche d'idées sûrement plus développées que la sienne.

Elle avait compris les craintes de Ashley, et même si pour la grecque, la solution la moins risquée restait le chemin à pieds à travers la forêt dans un premier temps, elle comprenait ses angoisses. Elle entrevoyait également les dangers. « La route alors... » sourit-elle, en échangeant un long regard avec la blonde. Elle aurait voulu pouvoir lui assurer que tout irait bien, élaborer le plan idéal, mais à l'évidence, ils devaient accepter qu'ils n'étaient pas les maîtres de cette première manche. Ne leur restait qu'à préparer la deuxième... « Ash a raison pour les tombes. » réalisa Elena, un pli contrarié venant froisser son front. « Dans la forêt ? Ils ne vont quand même pas la ratisser... » Elle chercha l'avis de la navajo.

Une vague de tendresse et de fierté glissa sur les traits de la brune quand Ludwig manifesta son désir de rester. Là voilà sa réaction face à l'urgence ne put s'empêcher de penser Elena, en ayant quelques bribes d'images d'une ancienne discussion rapportées par sa mémoire. « Je n'y vois pas la moindre objection. Nous aurons besoin de tes talents. » Un sourire complice échangé, et ses yeux accrochèrent la silhouette du canadien dont les idées firent acquiescer Elena. « Je jouerai la résignation. » fit-elle en captant l'assemblée. Vu sa réaction, elle devait rester cohérente. Elle laisserait penser qu'elle est une leader pétrie de culpabilité, désolée d'avoir mené deux de ses amis en captivité.

Axel proposa d'accompagner l'équipe chargée de conduire les enfants en sécurité. Pas un seul instant la simple idée qu'il puisse vouloir prendre la fuite ne lui effleura l'esprit. Le brun ne portait pas seulement des qualités, mais la lâcheté lui était étrangère. Et il avait raison. Ils devaient les protéger, et le reste du groupe serait rassuré à l'idée qu'il soit présent pour le faire. Seulement, il avait été vu par l'autre groupe... « J'suis partante, mais... Comment leur expliquer ton absence ? » Elle interrogea silencieusement le reste de ses amis. Il était primordial de ne passer à côté d'aucun détail. « On... On aurait pu dire que tu es allé chercher des antibiotiques pour Carmen ou... » En proie aux réflexions, elle parlait davantage pour elle-même mais la question soulevée méritait qu'ils y pensent.

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Ash’ hocha la tête. « On vérifie les bois alentours, et la ville. Ils ne nous ont pas interdits de sortir de chez nous, on peut prétexter une surveillance, des ravitaillements. Mais je doute qu’ils nous laissent mener les négociations ailleurs qu’ici, quand ils ont débarqué, c’est eux qui ont décidé de tout. Ce sera pareil cette fois, faut pas se faire d’illusions. Ils sont peut-être devant notre porte à attendre sagement pour qu’on leur donne notre réponse. » Ca l’emmerdait de se le dire, mais c’était pourtant le plus vrai, ces personnes, toutes autant qu’elles étaient, avaient la main mise sur leur situation immédiate.

« Je suppose qu’on peut planquer les armes dans la forêt, un endroit facile d’accès, qui n’éveillera pas les soupçons. » Cela attirerait moins l’attention, et ils seraient moins tentés de visiter les bois alentours, du moins il fallait compter là-dessus. Ludwig indiqua finalement qu’il préférait rester au ranch, et Axel se porta volontaire pour accompagner les enfants à Messiah. « La résignation pour toi, la colère pour nous. Axel est parti, il n’avait pas envie de vivre comme ça, ça nous a divisés ? » C’était une excuse comme une autre, au pire des cas, ils enverraient des gens pour le chercher et seraient eux aussi divisés.

Son regard clair balaya à nouveau l’assemblée. « Je sais que certains d’entre vous craignent un affrontement, on a tous peur. Mais on doit être sur la même longueur d’ondes. » Son regard clair s’arrêta notamment sur Arleen qui avait manifesté le matin même son opinion sur la situation. « Arleen, compte-tenu de ton avis sur ton ça, tu peux peut-être être avec nous et Caleb pour les discussions. » Ils verraient sans doute la sincérité dans l’attitude de cette femme qui voulait simplement se protéger. Ce pourrait être un avantage, c’était un coup de poker parce que rien l’empêcherait de trahir leur plan, mais une guerre ouverte serait dangereuse pour elle dans tous les cas. Peu importe de quel côté elle serait.

« Elena, Carmen vous vous occupez donc des armes. Jeff, Ludwig des pièges. Shawna avec moi pour préparer tout ce qu’il faut pour les enfants. Caleb, il faudra qu’on accorde nos violons pour le jour J. D’ici là, on peut faire des équipes de deux ou trois pour surveiller les bois et la ville. » Son regard interrogateur se posa sur la grecque avant de revenir sur Carmen, plus doux. « Tu vas manquer à Jolan, tu devrais passer du temps avec lui avant tout ça. » De son côté, elle comptait bien passer autant de temps que possible avec sa fille qui lui en voudrait sûrement de l’envoyer loin d’elle.

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