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Marvin - Journal de Bord

Dim 8 Avr 2018 - 11:57


MARVIN FEATHERS
51 ANS • AMERICAINE • INGENIEUR AERONAUTIQUE • THE TRAVELERS


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Re: Marvin - Journal de Bord

Dim 8 Avr 2018 - 11:59


MARVIN FEATHERS
51 ANS • AMERICAINE • INGENIEUR AERONAUTIQUE • THE TRAVELERS


BIOGRAPHIE



Il nait dans un quartier riche de Houston le 19 Mai 1966, dans une famille catholique nombreuse tenant des ancêtres irlandais implantés à Manhattan. Il y passera les premières années de sa vie jusqu'à la majorité. Marvin connaît une enfance banale comme des tas d'autres garçons de son âge mais une éducation ferme et stricte imposée par ses parents. Vers neuf ans, Marvin se trouve une passion pour les astres dans les champs de blé de la maison de campagne de son grand père. Pouvant contempler pendant des heures sans bouger, il se questionne sur les horizons de la galaxie et se décide fermement à vouloir percer leur mystère un jour, son rapport avec l'espace est alors déjà très fort et lui procure énormément d'évasion et de passe-temps.

Son frère Daniels est l'aîné de la famille, de quatre ans de plus que Marvin, actuellement on ne sait pas ce qu'il est devenu, il n'était pas très bon à l'école et aurait vécu une triste existence. Bien que Marvin soit un dur à cuir, Daniels aurait été bien pire que ce dernier.
Ses soeurs Talia et Ashley sont les dernières de la famille. Ashley est la cadette. Ces dernières se sont toutes les deux orientées vers le milieu de l'art et du théâtre.

Dans ses années ''High School'', Marvin intègre l'équipe de Baseball de son bahut et commence à devenir une forte tête. Remarqué par les professeurs pour son comportement hautain d'enfant rebelle, Marvin reste pourtant un élève studieux et assidu dans son travail. Ayant tout l'air d'un mâle dominant, il aura plusieurs conquêtes amoureuses dont une certaine Lucy.  Première moto, premier petit boulot, premier argent de poche. La soif de pouvoir à son comble, Marvin n'est pas malheureux à part quelques crises d'adolescent dans quelques recoins de sa vie. Il baigne notamment dans l'esprit d'équipe mais voit naître peu à peu en lui une personnalité de chef. Evoquant souvent cette période, Marvin la considère comme la plus belle de sa vie, encore aujourd'hui.

Il obtient ses diplômes d'ingénierie avec les félicitations. Dans une fête d'étudiants à Austin, Marvin fait la rencontre d'Alice McGregor dont il tombe éperdument amoureux, amour alors réciproque. Les deux décident de se rapprocher et partagent ensuite un petit appartement en collocation. Dans les premières années, ils rencontrent des difficultés à payer leur loyer. Pendant ce temps Marvin se tourne vers sa passion des étoiles, il est remarqué et recruté par la NASA où il travaille par la suite à titre d'ingénieur aéronautique.
Marvin et Alice se marient, ils ont alors respectivement vingt-six et vingt-quatre ans.

Alice donne naissance à deux enfants peu de temps après, l'aînée Sophia et la cadette Anna. Une heureuse famille se construit peu à peu. Marvin gagne suffisamment assez pour construire une splendide maison près de Washington, ville dans laquelle il s'est installé depuis peu à cause de son nouveau job.

Vers quarante-neuf ans, suite à une nouvelle campagne de recrutements d'astronautes, Marvin y présente sa candidature. Il est retenu avec deux autres candidats parmi plusieurs milliers de postulants pour faire partie de l'expédition. Pendant deux ans il suit un programme d'entraînement dans lequel il apprendra notamment le Russe. Marvin est formé pour faire face à des situations extrêmes dans le désert des Mojaves dans le Nevada.

Il décolle le 20 Septembre 2015 pour un retour prévu en Décembre.

(!) cette partie peut être enrichie par des flashbacks avec le temps (!)

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Re: Marvin - Journal de Bord

Dim 8 Avr 2018 - 12:08


MARVIN FEATHERS
51 ANS • AMERICAINE • INGENIEUR AERONAUTIQUE • THE TRAVELERS


JOURNAL DE BORD




Nom du sujet : NAMELESS I

Septembre 2015
L'Univers...  un tableau de couleurs, de taches de peintures blanches ornant une fresque couleur ébène. Une immense peinture murale en constante expansion. J'essaye de voir à travers et de m'imaginer ce qu'il y a tout là bas, derrière ces nuages d'étoiles. Au final, je me rend compte que nous sommes minuscules, que notre existence est aussi futile que celle d'une fourmilière, et qu'il serait facile d'écraser notre planète, par un simple mouvement d'inattention. Je ne crois pas que nous soyons ici par hasard, je pense qu'une entité est derrière tout ça, que nous sommes les créatures de quelque chose de plus grand, imperceptible mais omniprésent. Peut être que Dieu nous a abandonné en voyant notre médiocrité, peut être que nous ne sommes pas dignes d'avoir une place avec lui. Je pense que la découverte et la science pourrait nous rapprocher de Dieu. C'est vrai, l'Homme est ignorant, il vit dans un monde qu'il ne connaît pas. Depuis la nuit des temps, il tente de comprendre sa présence, d'apporter une explication à tout, mais parfois certains événements n'ont aucune explication logique. Alors on tente d'apporter une explication même si ça nous dépasse, même s'il est parfois impossible de lutter.

Notre mission à bord de l'ISS consiste à des tâches d'entretien et de maintenance de la station, à la recherche scientifique dans des travaux divers de toute sorte et à la coopération entre les différentes nations. Je côtoie des personnes qui n'ont pas les mêmes centres d'intérêts que moi et avec qui je ne m'entend pas toujours très bien. Comme tout collègue de travail, parfois on ne peut pas se supporter mais on fait avec, c'est ça le vivre ensemble, n'est ce pas ?
Notre commandant, le docteur Pavel Andropov est originaire de Russie, un colosse d'1m85, la quarantaine, yeux bleus et cheveux blonds, le teint blanc. Il n'embellit pas vraiment mais il a du charme. Il est plus jeune que moi et d'autant plus doué, il est actuellement à son deuxième voyage à bord de la station, donc plus d'expérience. Notre second membre d'équipage est une française, Louise Maillard, elle s'est installé en Amérique ses vingt dernières années où elle a trouvé, paraît t'il, le grand amour. Elle parle parfaitement l'anglais sans la moindre touche d'accent. Je la trouve plutôt sympathique mais elle est assez réservée par moments.

Octobre 2015
Le 10 octobre, nous avons commencés à intercepter des messages inquiétants à la radio, le premier à 14h, heure de Greenwich.
Encore un nouveau cas de violence, un élève de lycée aurait agressé le personnel, heureusement celui ci a été maîtrisé par les surveillants, un membre de l'équipe pédagogique est sévèrement blessé au cou, nous en serons plus dans l'après-midi...
Ces informations ne nous concernent pas directement, bien que ces violences répétées commencent à peser sur notre moral. Bientôt les cas se multiplient à travers tout le pays et on ne reçoit plus que des mauvaises nouvelles.
Ce jour là, Pavel fait un peu d'entraînement sur le vélo électrique de notre module ''salle de sport'' et écoute attentivement les nouvelles
    —  ''Ca a l'air tendu en bas...''
    — ''Ouais, j'espère que ça va se détendre un peu quand on redescendra, il reste du bagel ?''      — ''Bagel ? Je crois rester un peu dans le frigo. Mais pas très bon.''
Nous sommes vites retournés à nos vagues occupations, on n'écoute pas tout le temps la radio de là-haut, on se tient juste au courant des événements les plus importants de nos pays, comme les élections présidentielles ou la Coupe du monde de Football... Des choses comme ça. Si on perdait le fil de l'actualité, on seraient complètement décalés avec le présent. La vie sur l'ISS n'a pas le même rythme que sur la planète bleue.

Le 15 Octobre, on a vraiment eu un événement important, c'était pas la coupe du monde mais un discours du président américain, qui foutait les jetons. Moi et Louise nous vivions aux Etats-Unis et l'état de notre pays commençait vraiment à nous inquiéter. Je pense que le pire est de ne pas pouvoir être avec nos familles en bas et de les aider à se mettre à l'abri. On ne sait même pas de quoi il s'agit. Ces derniers temps, la radio ne diffusait que de mauvaises nouvelles, elle était inondée par ça. Et c'était partout pareil dans chaque pays du monde. L'épidémie est vite devenue pandémique et très vite elle s'est répandue aux quatre coins du globe.

25 Octobre
Tout est allé de plus en plus vite, le monde a plongé dans le chaos, je l'ai réalisé ce jour ci précisément. J'étais sorti de la station pour réparer l'isolation thermique d'un Spectromètre, et c'est là que je me suis retourné pour voir la Terre, une partie du globe, était plongée dans la nuit comme à son habitude. Mais il y a avait quelque chose d'étrange. Normalement, on voit les lumières des grandes villes, et à ma grande stupeur, je ne voyais rien, le monde était plongé dans l'obscurité la plus totale. Des taches blanches s'éteignaient toutes les cinq minutes. Il y a sans doute eu une panne de courant ou quelque chose de ce genre.
Je suis rentré dans la station et je m'avançais pour aller écouter la radio, je me tourne vers Pavel et Louise. Ils sont pétrifiés, comme glacés. La radio n'émet plus rien, seulement des parasites et des bruits d'une sonorité métallique.  Nous nous regardons longuement, presque figés et tétanisés, le contact avait été perdu. Pavel prend la parole.
''C'est sans doute une panne, ça arrive des fois, remettons nous au travail.''
Sans aucun mot, nous sommes revenus à notre travail, mais nous étions de plus en plus perturbés par les nouvelles. Louise a vaguement tenté de contacter le sol, sans aucun succès.

Novembre 2015
Les tensions s'installent. Louise est nerveuse. Elle veut rentrer sur Terre.
    — ''J'en peux plus ! On ne sait pas ce qui se passe en bas, on ne va pas rester les bras croisés à attendre que ça passe !''
  — ''Je suis d'accord avec Louise, on devrait prendre le Soyouz et revenir. Nos familles sont peut être en danger.''
   — ''Jamais ! Nous avons des ordres de nos gouvernements. On ne bouge pas d'ici tant qu'on n'a pas reçu des ordres clairs !''
La radio recommence à émettre, tout le monde se tait.
Votre attention s'il vous plaît, ceci est un message de la plus haute importance, ne sortez pas de chez vous, fermez vos rideaux, les secours vont venir vous chercher, ne buvez pas l'eau du robinet, suivez les consignes de sécurité des autorités sur place...
Pavel change la fréquence
   —''C'est partout pareil, ce message tourne en boucle partout. Et pas un putain de moyen de contacter le sol ! Merde ! Merde !''
Louise commence à pleurer. Je commence à perdre mes nerfs moi aussi.
    — ''Bordel vos gueules ! On se calme ! Il faut réfléchir à une solution ! On ne va pas rester ici indéfiniment dans ce trou à rats. Il est hors de question de rester ici, t'as des gosses toi ?''
Pavel reste muet, bouche baie.
    — '' Je…''
   —''Non t'as pas de gosses, tu peux croupir ici si tu veux, moi je prend le Soyouz et je me tire !''
Mon collègue russe ricane nerveusement.
   —''Marvin... L'ISS est actuellement en orbite face à l'océan pacifique, sauf si tu souhaites traverser deux mille kilomètres à la nage pour arriver sur les côtes de San Francisco, il va falloir attendre 90 minutes pour qu'elle soit face aux Etats-Unis. Et encore, coupe moi si tu vois un désert en plein milieu de ton pays, mais il te faudra atterrir au Kazakhstan si tu veux tenter ta chance. Ca fait pas mal de kilomètres jusqu'à chez toi. Personne ne viendra te chercher si personne ne sait que tu es là bas...''
   — ''Il faut tenter...''
Pavel fronce les sourcils
   — ''Tu n'es pas sérieux ? Tu vas te tuer ! Tu le suis toi aussi Louise ?
Louise est figée, sanglotante, submergée par les émotions. Elle tente de former une phrase avec ses lèvres mais rien ne sort. Pavel reprend.
   — ''Tu vas te tuer bordel ! Tu n'as aucune chance de rejoindre ta famille ! Je suis sûr qu'ils sont en sécurité en bas, fais moi confiance. Nous avons assez de vivres pour tenir jusqu'à Avril si on se rationne. Nous sommes plus en sécurité ici que n'importe où sur Terre.
Je ne sais pas comment il a fait, mais il a réussi. J'ai écouté Pavel et je me suis dit que j'avais réagi trop vite, bien trop vite. Je me rend à l'évidence qu'il a raison. Nous allons rester à bord de l'ISS jusqu'à Avril, d'ici là il faut que je trouve un moyen de descendre...

Décembre 2015
Le temps passe lentement à bord. Je mobilise toutes mes connaissances pour trouver un moyen de m'enfuir. Louise m'aide aussi mais elle ne parle plus depuis un mois. Quand à la radio, elle n'émet plus que des messages d'informations en boucle. Je garde quand même espoir pour mes proches, Alice n'est pas du genre à se laisser abattre. Mes filles non plus, elles sont grandes maintenant, elle savent se débrouiller sans moi. J'essaye toujours de comprendre ce qu'il se passe en bas. Depuis le temps nous n'avons eu que des fragments d'informations et désormais nous n'avons plus aucune nouvelle. La NASA ne nous a pas contactée, rien. Rien du tout.

Louise commence à montrer des signes de faiblesse à bord, elle est bizarre ces derniers temps. Pavel lui a prescrit du paracétamol même si il me paraît tout à fait improbable qu'elle soit malade, peut être le stress.
Pendant ce temps, je réfléchis toujours, je suis peut être fou mais je ne supporte plus d'être cantonné ici avec ces gens, je veux revoir l'air frais, être libre. Cette station a beau faire cent dix putain de mètres de long, je me sens à l'étroit.
Mais si j'essaye de rejoindre la Terre, je n'ai que très peu de chances de survie. Si j'utilise le Soyouz, la manœuvre sera automatique, je ne pourrai pas faire marcher arrière, je ne pourrai que regretter pendant trois bonnes heures de vol ma décision. Qu'est ce que je suis con. Il faut me décider.

Janvier 2016
Super ! On a fêté le Nouvel An en famille et tout est revenu dans l'ordre, je me suis empiffré à l'apéritif et je suis encore tombé malade,  à croupir sur le canapé, en maudissant les gâteaux de Madame Garcia.

Merde.

Ce n'était qu'un rêve, je vous ai bien eu hein ? Aussi vite Décembre est venu, Janvier est arrivé. Je commence à me ronger les ongles, j'aurai du apporter plus de livres pour passer le temps, je dois me taper ''Madame Bovary'' que j'ai piqué dans les affaires de Louise, et je l'ai lu plus de six fois. Oui six fois. Tellement de fois que je m'en fais des films la nuit.

Février 2016
L'état de Louise est déplorable, elle est effectivement très malade. Comment a t'elle pu passé tous les test médicaux en se trimballant une bactérie ? Hélas, l'ISS n'a pas les moyens à bord pour soigner une personne dans de bonnes conditions. Nous ne disposons que du strict minimum pour éventuellement soigner des blessures légères. Il faudrait la ramener sur Terre mais c'est impossible. Pavel mobilise tous ses efforts pour la soigner, il ne comprend pas ce qu'elle a.
      —''On va faire une échographie. D'abord je vais examiner tes yeux ok ?''
Les yeux de Louise sont rouges, des veines ont éclatées un peu partout à l'intérieur. Pavel me fait signe que c'est plus grave qu'il n'y paraît. Il chuchote
      —''On va la mettre en quarantaine dans l'infirmerie spatiale, elle est infectée par un virus.''
      —''Quelle sorte de virus ?''
      —''Ca se présente sous forme de prion, j'ai analysé sa salive au laboratoire. Ca a la même structure génétique que la Rage. Son temps d'incubation semble varier de quelques minutes à plusieurs semaines, voilà pourquoi ça aurait échapper aux contrôles. Je dois faire davantage de recherches, je peux peut être trouver un remède... Nous avons peut être été touchés nous aussi, qui sait... ''
Encore mieux, alors que la situation ne m'était pas favorable de base, voilà que la station était désormais infectée. Je devais me décider au plus vite. Peut être que je suis déjà contaminé par ce truc.

Mars 2016
Je ne sais pas si vous avez déjà fait l'expérience de rester un mois enfermé dans les chiottes, mais ça me fait cet effet là. Je suis enfermé comme un fauve.

Louise est morte, malgré tous nos efforts pour la garder en vie. Elle a été foudroyé par la fièvre. J'ai aidé Pavel à la mettre dans le sac noir. Je n'en peux plus. Ils sont peut être tous morts en bas. Enfin j'en sais rien. J'ai arrêté de compter les jours de toute façon, je crois qu'on est en Mars, c'est ça ?

Le corps de Louise a disparue un soir, c'est encore plus glaçant, je ne veux pas rester une seconde de plus dans cette station. Nous commençons à manquer sévèrement de vivres. Pavel a mal calculé le compte, il devient de plus en plus paranoïaque, il compte ses denrées et parfois il me jette un regard sombre. Je crois qu'il a peur de perdre le moindre petit bout de bagel.  Ses cernes sont noirs, il est débordé par la fatigue et moi aussi d'ailleurs. Nous sommes épuisés, je ne veux même plus bouger. Il faut que je ferme les yeux au moins une seconde mais je ne veux pas me retrouver nez à nez avec le fantôme de Louise. Je crois que Bagel, Pavel pardon, en sait plus sur moi sur son cas, il doit peut être cacher son corps pour des expériences. Ou enfin non, je préfère ne rien savoir.

Nous ne parlons plus, nous restons chacun de notre côté, et chacun de notre côté nous nous épions comme des bêtes sauvages. La moindre petite miette peut enclencher de violentes disputes mais nous ne sommes pas encore rendus à nous donner des coups. Ce que Pavel ne sait pas c'est que je cache des vivres pour mon voyage, presque suicide, de retour sur la Terre. J'ai bien calculé à quelle heure je comptais partir.

12 Avril 2016
Pavel est furieux, il a découvert ce que je cachais.
      —''C'est quoi ça ? On s'étaient mis d'accord pour les denrées ! Petit fils de pute, je vais te tuer !''
      —''Calme toi... Calme toi... Je t'en prie reprend ton sang froid...''
Mon collègue russe se gratte les cheveux, puis commence à se les tirer, à les arracher. Je crois qu'il perd la tête. Puis il commence à pleurer dans un coin, replié sur lui même. Un instant il s'arrête.
     —''On pourrait essayer la viande humaine, on n'a jamais essayé, il paraît qu'elle est succulente. Pourquoi tu me regardes comme ça ? Je te fais peur ? Tu t'es vu peut être ? Succulente... Succulente...''
Je lui tourne le dos, j'évite de croiser son regard. Sa face est méconnaissable, des poils ont poussés partout, ses yeux sont roses, ses cernes épais semblent pendouiller, ses cheveux sont emmêlés dans tous les sens. Je lui ai dit que j'allais faire un tour, mais je dois préparer le Soyouz en réalité.

Quelques dizaines de minutes ont passés, j'enfile une combinaison et je charge mon engin spatial de tout ce que je peux, ce qui pourrait m'être utile. Une fois chargé, je procède à toutes les opérations pour l'activer. Il est difficile de faire des pas rapides avec le poids du scaphandre, même en apesanteur. Je suis nerveux, stressé et épuisé, je fais tout n'importe comment.

Pavel apparaît, sorti de nulle part, cette fois il est fou de rage, je sens que ma dernière heure est arrivée.
        —''Salopard ! Tu allais partir sans moi !''
Le corps de Louise apparaît, flottant au loin, inanimé.
       —''Ne te met pas entre nous Louise ! Marvin est un imposteur ! Il a pris nos vivres et il allait nous abandonner ! Louise ?''
Le corps de Louise est, de mon point de vue, de dos mais elle est belle et bien vivante. Je n'arrive pas à distinguer son visage. Pavel continue à débiter des conneries.
      —''Louise je t'ai sauvé la vie n'est ce pas ? De quel côté te range t...''
La bête inanimée mord le cou du cosmonaute, des lambeaux de chair partent dans tous les sens. Le sang, avec l'apesanteur, se dilue dans toute la pièce. Les cris de Pavel sont engloutis dans un brouhaha de tonnerre. Je suis pétrifié mais j'arrive à fermer le sas à temps. Dieu du ciel...

Le Soyouz décolle, je suis compressé à l'intérieur. Le décollage est difficile à supporter, comme celui d'un airbus. Je ferme les yeux. Je les ouvre à la suite de quelques secondes. L'ISS s'éloigne au loin, jusqu'à ne devenir qu'une silhouette, puis un point blanc minuscule parmi les étoiles. Puis, ça se calme un peu, je reprend mes esprits. La capsule est toute petite, je me sens à l'étroit mais c'est mieux que rien. J'arrive à peine à bouger mes orteils et pivoter la tête de gauche à droite, j'espère ne pas attraper de torticolis avant d'être arrivé. Normalement on porte des couches pour éviter d'aller aux toilettes mais je crois que dans ma situation, m'enfuir vivant est le plus important pour le moment.  Face à moi un tableau de commandes et de manettes se dresse, j'ai l'impression de piloter un jouet, je suis tout excité. Je vérifie scrupuleusement mes ceintures de huit points, l'atterrissage risque d'être violent et je ne veux quand même pas finir en morceaux à l'arrivée.

Bon... Voilà bientôt trois heures que je suis là dedans j'ai eu le temps de penser à tout, de me rappeler les meilleurs moments de ma vie, de penser une dernière fois à ma famille, ma femme, mes enfants. Je verse quelques larmes, je ne suis pas sûr d'arriver en vie. Je devrais peut être écrire mon testament ou un truc du genre mais je n'ai pas de quoi écrire sous la main donc je vais le rédiger dans ma tête. Je suis à 140 km d'altitude au dessus de la Terre, deux modules de mon vaisseau se sont détachées.
Je vois les océans, je vois les Etats-Unis, enfin. Je vais rentrer chez moi. 10 km, mes parachutes se sont déployés. 5 km, mon carburant a été éjecté. C'est la fin.

13 avril 2016 (l'Aube)
Je serre les dents, je ferme les yeux, l'atterrissage est d'une violence inouïe, un fracas atroce.
La capsule est secouée dans tous les sens, la chaleur se fait sentir, je vais carboniser. Je sens mon estomac gronder, mon cœur battre et mon cerveau rué de coups. Ce sont les secondes les plus longues de ma vie. Ca s'arrête bientôt et je reprend connaissance. Je souffle un coup, je ne vois plus rien. D'un coup de botte, j'arrive à ouvrir le sas. Je sors, la lumière du jour m'éblouit. Je titube quelques temps, mon bras couvrant le Soleil. Je ne sais plus où est le ciel, où est la terre. Je finis par trébucher.

Quand ma vision devient nette à nouveau, de nombreuses silhouettes s'avancent autour de moi. Dieu soit loué, on est venu me chercher ! Je leur fais signe, un sourire aux lèvres et je tend ma main.
Je suis sauvé.

Je reprend mes esprits, ce que je vois devant moi n'a plus rien d'humain, ce sont des bêtes sauvages qui se ruent vers moi. Affolé et ne comprenant rien de la situation, je peine à courir et je retombe encore, me tapant la tête contre le sol. Je retire difficilement mon casque et le jette à terre. Voyant enfin clair, je remarque que je suis dans un champ de blé, les bois sont à quelques dizaines de mètres de moi. Ma course est plus que vaine, je titube, j'ai une sensation de nausée et de vertige. C'est soudain que je ressens une étrange douleur aux jambes, mes pieds ne tiennent plus. Je ne fais que des pas dans le vide et je ne peux à peine garder l'équilibre sur mes deux jambes. De nouveau à terre, je tente de ramper mais il m'est difficile de soulever mon ventre. Ces monstres sont désormais à quelques mètres de moi, ils m'encerclent et leurs bras rigides sont tendus vers ma carcasse. Mon visage, quand à lui, est aplati sur l'herbe sec du champ. C'est plus désagréable que des cailloux, ça pique. Derrière moi, le soyouz est comme une épave dans le cratère qu'il a formé mais sa coque a résistée. Autrement, j'imagine que je serai une crêpe à l'heure actuelle. La horde s'avance bientôt. Je suis pris au piège, vais-je mourir bêtement ici après tout ce que j'ai traversé ? Je regarde derrière moi. Je peux atteindre la crevasse près du vaisseau avec quelques efforts. Tout se resserre autour de moi comme un étau, de tous les côtés des griffes acérées m'agrippent. J'agite mes pieds, ne manquant pas de perdre une botte. Je tente d'avancer. Je suis affolé, je n'arrive plus à respirer. Certains de ces êtres sont à quelques centimètres de mon visage, une odeur fétide agresse mes narines. Enfin ! Je glisse à travers ce trou étroit. On dirait que l'impact de l'atterrissage a ouvert une fissure dans la terre...

Je m'enfonce profondément, bientôt impossible de revenir à la surface. Je fais alors une chute de plusieurs mètres et je m'écrase dans une flaque d'eau. Bordel, je suis trempé et ma combinaison est dans un état pitoyable ! La terre qui s'était collée est devenue de la boue avec l'eau. Je tente maladroitement de me frotter. Heureusement cette tenue est assez imperméable. Je me relève difficilement, étourdi. Je suis dans le noir total. Au loin dans cette espèce de couloir, une faible lumière éclaire et indique la position de deux murs étroitement face à face. Je m'appuie sur l'un des deux et je commence à marcher lentement. Mon dieu, voilà des mois que je n'avais pas marché. Enfin, oui peut être sur un vélo mais c'était différent.
Je dois être dans les égouts, mais comment Diable cet endroit pourrait se  situer en dessous d'un champ de blé et placé si peu en profondeurs ?! Mon esprit étant encore secoué, je continue ma marche sans me poser ce genre de questions et je m'empresse d'arriver à la lumière. Je déteste marcher dans le noir. Après l'avoir rejoint, une autre lumière apparaît au loin. Un crépuscule se situe entre elle et ma position. J'entend des rats, tout proche. Non en fait ce n'est juste que l'écho. Je me réhabitue peu à peu à marcher bien que cette action reste pénible à effectuer. Quelques longues minutes passent, ce couloir n'en finit jamais mais je ne peux qu'aller tout droit pour l'instant. Dans tous les cas je suis à l'abri de ces monstres. Je n'ai même pas eu le temps de comprendre ce que c'était. Leurs visages étaient défigurés, blanchâtres et des dents disproportionnés en guise de bouches, leurs yeux rouges vifs, me terrifiait. Je dois survivre coûte que coûte à ce monde et retrouver les hommes.

Je ne sais pas vraiment où je suis, ça fait un bon quart d'heure que je marche. Bientôt, une échelle métallique se présente à moi. Elle est humide et un peu rouillée. Avec une botte en moins c'est un peu difficile. Je glisse et je tombe. Ah ça fait mal ! J'en ai marre de faire des chutes. Mais rien de mal, je recommence de nouveau, c'est difficile mais un peu de sport ne peut pas me faire de... mal. Je me répète. J'y suis presque, je soulève la plaque d'égout. Je vois enfin la lumière. Je suis aveuglé un instant. Je traîne mes jambes hors du trou, et je suis enfin à la surface ! Quelques minutes suffisent pour que je puisse retrouver mes repères. Je suis dans un sentier, près d'un chemin. Un panneau m'indique que je suis à plusieurs kilomètres de Seattle. Ce n'est pas ce que j'espérais mais c'est toujours ça. Dans tous les cas, je dois me rapprocher d'une ville. Là bas je trouverai peut être quelqu'un qui pourra me donner des explications sur ce qui se passe ici. Je suis seul sur la route, la voie se présente dégagée. Je dirai que c'est un chemin rural, je marche sur de la terre et non du gravier. C'est agréable de respirer de l'air frais. Six mois se sont écoulés que je n'ai pas vu de verdure verdoyante. Je souris, je suis enfin libre. En chemin, j'ai trouvé un bâton, je l'aiguiserai en marchant. Pour l'instant, il fera une parfaite canne. J'ai réussi à tirer de ma capsule un petit canif, rien d'autre. Mais à l'heure qu'il est je n'ai pas faim, je mangerai quand j'aurai un creux.

Une heure s'est écoulée, je crois que je ne suis plus qu'à quelques pas des portes de la ville. D'ici, seul le silence vient m'accueillir. Je ne connais pas très bien Seattle, mais cette absence de sons me fait froid dans le dos. Les rues sont désertes, il y a quelques voitures garées partout un peu n'importe comment. Quand je dis n'importe comment, un bus et plusieurs caisses bloque un rond point, décidément je dois faire demi-tour. Un super-marché se présente à moi, cette fois j'ai faim. Je mangerai bien quelque chose, ça tombe bien aujourd'hui tout est gratuit.

Mesdames et messieurs, accueillez haut et fort Marvin Feathers, notre heureux gagnant du jour, il peut acheter et consommer tout ce qui se trouve dans notre magasin ! Je prend un chariot et je commence mes courses, je prend de quoi tenir mais surtout quelque chose qui tienne longtemps. Des boîtes de conserves, de l'eau, du shampoing, ''j'achète'' de nouveaux vêtements, ma combinaison commence à me peser dessus, je me sens lourd, je transpire. Une fois des habits propres, je continue ma route. Je passe les caisses du magasin sans payer. Le client est roi.
Mince, il me faut un sac pour transporter tout ça, je ne vais pas me trimballer avec ce cadis dans cette ville infectée de monstres. Je rentre de nouveau dans le magasin pour prendre un sac à dos. Evidemment, une fois trouvé, une partie de mes courses ne rentrent pas dedans. Le sac est lourd.

Alors que je m'apprêtai à quitter de nouveau le super-marché, un bruit m'interpelle. Je me cache.
Des hurlements, des cris, des râlements se déchaînent dans les rues. Une alarme de voiture s'enclenche. Je me cache dans les rayons du magasin, c'est la nouvelle grève ? Quelque chose est rentré, je le sens, elle a cassé quelque chose. Pendant ce temps, je tombe sur une porte qui mène à des escaliers. Je l'emprunte et je referme derrière moi. Tout un immeuble se trouve en haut. Je monte les escaliers jusqu'au dernier étage. La dernière chambre est vide, c'est pour moi.

7 Mai 2016
Ca va faire presque trois semaines que je suis planqué là dedans, les voisins font beaucoup trop de bruits, je n'arrive pas à dormir. Non en réalité je commence vraiment à m'inquiéter, je ne peux pas rester ici et jouer à cache-cache avec ces choses. Ces rôdeurs, je vais les appeler comme ça. Ca réagit au moindre bruit, c'est attiré par la lumière, ça sent mauvais et ça dévore tout ce qui bouge. Mais je me suis habitué, je vis dans la discrétion la plus totale. Je fais de l'exercice tous les jours, histoire de me remettre en forme. Je crois qu'il est nécessaire que  
je me remette le plus rapidement de mon expérience dans l'espace. Entre quatre murs, je fais des séries de pompes et d'abdominaux régulièrement. J'ai placé l'armoire devant la porte d'entrée et placé les draps sur la fenêtre. J'ai tout ce qui faut en bas, tout un super-marché pour moi.
Je crois que je vais faire une dépression, alors j'essaye d'enchanter mon quotidien, d'avoir un peu d'imagination. Au fait, je vous ai présenté Lucy ? Ma petite amie d'enfance est de retour avec moi, je lui parle de ce que je fais pendant la journée et je passe mon temps à lui raconter ma vie, je l'ai trouvée au rayon jouets du super-marché.

9 Mai 2016
Une fine barbe a poussée, je crois que je deviens fou, si quelqu'un me trouve dans cet état il prendra ses jambes à son cou. Le nombre de rôdeurs augmente de plus en plus dehors, je dois partir d'ici. Certains n'ont pas encore eu l'idée de monter au dernier étage... Jusqu'à aujourd'hui j'ai eu beaucoup de chance. Je descend au super-marché, plusieurs d'entre eux errent sans but dans les rayons. Un d'eux m'a aperçu, je commence à courir. Mauvaise décision. Maintenant ils me poursuivent sur le trottoir. Ces créatures sont partout, elles finissent par m'encercler. Je tétanise. Cette fois c'est vraiment la fin. Je reprend mes esprits et réussit à les semer. Je cours encore dans les rues comme un demeuré, je vais attirer toute la populace de la ville si ça continue.
Je n'ai plus de souffle, il faudrait que j'abandonne mon sac, ou que je reprenne mes esprits.
A cet instant, mon regard est figé sur une bagnole fonçant sur moi à toute allure, elle freine et le chauffeur me demande de monter.
Il accélère et prend la route. Son regard reste concentré sur la voie. A ce moment j'ai l'impression d'être un clochard, je pue de la gueule, je suis ruisselant de sueur mais je me sens heureux. C'est la première fois que je tombe sur un être humain. Je commence à rire. Ma voix est roque et peu rassurante, on dirait la voix d'un cinglé.

Le chauffeur commence à me faire la conversation, il me demande comment je m'appelle. J'avais oublié comment je m'appelais, j'ai mis un temps à répondre. Il m'a demandé si j'avais une planque. Je lui ai dit que je vivais en couple avec Lucy et que j'étais le roi de l'immeuble.
    — ''Vous êtes barge ?''
   —''Je crois peut être un peu oui...''
   —''Ca fait longtemps que vous êtes seul, je vous comprend. Je vous emmène chez les miens, nous recherchons des hommes forts et en pleine forme, vous aviez l'air costaud mais je vous ai limite trouvé un peu con de rameuter les marcheurs. Vous savez qu'ils ne s'épuisent jamais non ? Vous faites quel genre de métier Marvin ?''
Il me fixe droit dans les yeux. Je prend le temps de l'observer et de dresser son portrait physique. L'homme devant moi est bien rasé, bien coiffé. Il porte une chemise bleue visiblement propre. Quand au visage, il est assez ovale, des petits yeux. Beaucoup de cheveux, en queue de cheval.
     — ''Hé je vous parle !''
     —''Astronaute.''
L'homme me regarde, il éclate de rire
     —'' Ah je comprend mieux, vous étiez en voyage sur la Lune !''
Je crois qu'il ne m'a pas pris au sérieux.

Décembre 2016
Des mois se sont écoulées depuis cette rencontre. Une routine s'est installée. Mon camp se trouvait à quelques kilomètres de Seattle, en campagne. Nous étions une vingtaine de personnes. Un petit coin de paradis, les rôdeurs n'étaient jusqu'à aujourd'hui peu nombreux, ils étaient généralement isolés et faciles à tuer. Chacun de nous avait une tâche à faire au sein du camp. Ce n'était pas vraiment une démocratie mais on s'en sortait plutôt bien. Je suis resté plutôt discret ces derniers temps. L'hiver a été cependant chaotique et difficile. L'autre jour une fillette a été happé dans la neige. Un drame. Mais malgré tout nous avons tenus bons. Les rôdeurs se font rares en Hiver, une chance pour nous. D'autres survivants nous ont rejoints, d'autres nous ont quittés pour un avenir incertain, beaucoup d'autres sont morts.

Mars 2017
Le printemps a été rudement dur, la majeure partie de notre groupe a été décimée par des rôdeurs et nous avons été contraints de déplacer le camp. Il n'y a plus rien à manger en ville et ça se déplace dans les campagnes. Nous ne sommes plus en sécurité. Nous voyageons tout le temps, nous sommes devenus en quelque sorte ce que l'on peut appeler des nomades.

Août 2017
Notre chef a été assassiné sous les ordres de son second. Il a voulu prendre la tête du groupe, les autres l'ont contesté, avec quelques hommes il a fait exécuté les rebelles sur la place principale de notre camp. Contraints de le servir, nous avons du coopérer. Je ne me sens plus en sécurité dans ce camp. Avec certains amis nous envisageons de fuir.

Octobre 2017
Le groupe a commencé à faiblir dans les mois qui suivirent ce ''coup d'état''. Notre camp a été rasé entièrement par une horde de rôdeurs à l'aube. Surpris par l'attaque peu d'entre nous ont survécus. Je suis resté seul, j'ai repris mon chemin, malheureusement qu'accompagné de Lucy.

Décembre 2017
Cet hiver est encore plus dur que celui de l'année dernière, j'ai failli mourir d'hypothermie. Je me suis laissé pousser une longue barbe. Je suis méconnaissable. En plus je commence à faire vieux. Je ne me souviens que de ma date d'anniversaire. Et depuis que je suis de retour sur Terre, je n'ai pas eu le temps de faire mon deuil, j'ai beaucoup pleuré ces derniers temps. Mes proches sont sans doute morts à l'heure qu'il est, ou alors ils vivent sous une dictature quelque part dans ce monde atroce. Je me suis habitué depuis longtemps à la présence des rôdeurs et je sais désormais comment me protéger et me cacher. Ce sont les hommes que je redoute le plus, je n'en croise plus depuis un moment, les pillards sont désormais plus courants que les hommes pleins de bonté. Je pense que certains sont devenus fous à force de tuer, de vivre sous la violence perpétuelle. Je ne sais pas si je retrouverai des gens à peu près normaux d'ici un certain temps mais je garde espoir. Je vais attendre que cette maudite tempête de neige s'arrête et je reprendrai ma route. Je suis un voyageur.

Nom du sujet : NAMELESS II

Avril 2017
. . .


(i) cette partie résume en quelques lignes les péripéties du personnage, d'un point de vue interne (i)


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Re: Marvin - Journal de Bord

Dim 8 Avr 2018 - 12:24


MARVIN FEATHERS
51 ANS • AMERICAINE • INGENIEUR AERONAUTIQUE • THE TRAVELERS


CHRONOLOGIE DU RECIT






Septembre 2015


Octobre 2015


25 Octobre

Décembre 2015


Janvier 2016

Février 2016

Mars 2016

12 Avril 2016

13 avril 2016 (l'Aube)

7 Mai 2016


9 Mai 2016

Décembre 2016

Mars 2017

Août 2017

Octobre 2017

Décembre 2017

Avril 2017



(i) cette partie résume très rapidement dans l'ordre chronologique les péripéties du personnage (i)


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Re: Marvin - Journal de Bord

Dim 8 Avr 2018 - 12:25

Nota Bene : Cher lecteur, je suis actuellement en train de rédiger et de coder cette page, ne t'étonne pas si ça semble inachevé pour l'instant :MisterGreen:
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Re: Marvin - Journal de Bord

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