Equipement : - Sac à dos - Couteau suisse - Bottes de randonné - Vêtements imperméables
Details physiques : Sa peau mate et sa longue chevelure noire ne laisse aucun doute sur ses origines Amérindiennes. Pas très grand, il est tout de même en excellente condition physique et prend visiblement soin de sa personne. Bien qu'il soit discret et peu loquace, son regard semble trahir une certaine tristesse. Il porte souvent ses habits de garde forestier (veste ou chemise kaki, chapeau assorti, pantalon robuste, et bottes de randonnés.)
évolution psychologique
• L'apocalypse. Serait-ce la riposte de la nature contre les agissements de l'Homme ? Les gestes irrespectueux de l'humanité envers la nature étaient si nombreux que Chogan c'est sérieusement posé la question. Lui, qui a choisi de protéger l'environnement, n'était pas forcément surpris que la société finisse par s'effondrer. Toutefois la nature des évènements étant profondément troublante, il a évidemment eu du mal à s'adapter, comme la majorité des gens. Déjà méfiant, ce trait fût exacerbé lorsqu'il fut témoin de l'égoïsme de la population en panique. Pourtant, sa bienveillance le poussait parfois à se montrer naïf, on parvint donc à profiter de sa bonté à ses dépens et il s'en mordit les doigts à chaque fois.
À suivre...
Story of survival
Pre-apocalypse
1. « Débrouille toi tout seul ! » Les paroles de ma mère biologique raisonnent encore dans mon esprit, malgré les années qui ont défilées. Petit dernier d'une fratrie de 7, je suis né à Nespelem, sur la Réserve Amérindienne de Colville. Mes parents biologiques, qui avaient connu les pensionnats autochtones, ne pût que nous transmettre cette souffrance et ce mal-être qu'ils avaient eux-mêmes connu. Si mon géniteur était le plus dysfonctionnel, ma mère semblait volontairement fermer les yeux devant la violence et les abus qu'il commettait. J'ose encore croire qu'elle ignorait jusqu’où ses actes allait, particulièrement la nuit lorsque nous étions seuls dans nos chambres.
2 - « Chut…plus personne ne te fera de mal. » J’entends encore ce murmure chaleureux et sincère provenant de ma famille d’accueil. En effet, lorsque j'eu atteint l'âge de 7 ans, ma soeur aînée dénonça la situation auprès d'une enseignante, ce qui nous délivra enfin de ce milieu hostile. Le plus difficile fût la séparation de notre fratrie, mais j'eus la chance d'être rapidement placé chez un couple qui habitait la ville de Tacoma et qui allait devenir mes parents adoptifs. Les Roberts m’accueilli comme si j'étais leur propre fils. J'enfouis bien loin dans mon être les sévices de mon enfance, mais ma mère n'était pas dupe, elle avait tout compris sans que je n’aie un mot à dire. Douce, calme, et compréhensive, notre relation devint forte, presque fusionnelle et cela d’une façon tout à fait saine et naturelle. Ma véritable mère, c’était elle.
3 - « Parole de Scout ! » Les mots les plus sincères que j’eus à prononcer depuis des années. Je pu enfin connaitre une enfance digne de ce nom. Les Roberts étant très religieux, je me perdis un peu dans ces enseignements qui ne ressemblaient en rien à ce que j'avais connu. J'eus parfois l'impression de perdre mes racines, mais le garçon docile et timide que j'étais n'osa jamais rien dire. Au début j’eus du mal à trouver ma place dans ce monde que je ne comprenais pas. Jusqu’à ce qu’on m’inscrive chez les jeunes scouts. Si, jusque-là, je m’étais montré particulièrement solitaire à l’école, je trouvai enfin ma voix. J’eus l’impression de renouer avec mes racines et me pris de passion pour la nature et la survie. J’aimais aussi beaucoup apprendre et j’étais assez doué à l’école. C’est donc naturellement que je décidai de faire une formation en foresterie et me trouvai rapidement un travail en plantation d’arbres. Nous passions des semaines à travailler dans la forêt et le travail était difficile, bien qu’il me plût particulièrement. À l’âge de 22 ans, j’eus envie d’en apprendre davantage et de me spécialiser dans le domaine des sciences naturelle. Je débutai donc des études à temps partiel dans le domaine de l’écologie et l’environnement.
4 - « Chogan, mon frère, tu me manques. » Je lisais cette simple phrase couchée sur papier et mes yeux se mouillèrent de larme. J’avais reçu une lettre qui allait tout changer. Les démarches avaient été longue et ardue, mais ma sœur aînée nous avait tous retrouvés ! Elle nous annonçait que nos parents biologiques étaient décédés dans un accident et qu’elle avait donc trouvé le courage de retourner aux sources, sur la réserve Amérindienne. Je profitai donc de mes vacances pour aller la rejoindre et toute ma fratrie en fit de même. Les retrouvailles étaient émouvantes et pleines de bonheur. Nous n’avions pas tous eu la chance d’être placé dans une bonne famille, mais se retrouver ici, dans ces lieux, nous redonna énormément de force et de courage. J’y rencontrai d’ailleurs mon premier amour, Tasha, une résidente de la réserve qui partageait mon amour de la nature. Je décidai donc, contre toute attente, de m’installer avec elle dès que mes études furent terminées.
5 - « Tu n’es plus celui que j’ai rencontré. » Le ton de Tasha était sec et remplis de reproches. Elle avait toutefois raison, ici je m’étais perdu avec le temps. On m’avait rapidement proposé de reprendre un travail dans la replantation des arbres, mais ma vision des choses avait quelque peu changer et je trouvai difficile de voir toutes ces forêts rasées par l’appât du gain. Notre métier consistait à reboiser le terrain, mais était-ce suffisant ? Je commençai à douter de mon travail. De plus, la relation avec Tasha allait se montrer particulièrement difficile. Les rapprochements me replongèrent dans les souffrances de mon enfance et j’eus du mal à me laisser aller et à vivre une intimité saine et agréable. Nous vivions pourtant des moments fort agréables, partageant le même amour de la nature. Elle me montra à chasser et à pêcher tout en respectant l’animal ainsi que son environnement. De mon côté, je partageai avec elle mes connaissances de la faune et la flore. Nos sentiments étaient sincères, mais ils n’allaient malheureusement pas être suffisant. Je m’enfonçais dans la tourmente, n’en pouvait plus de vivre dans cette réserve où j’avais connu mes premières années de vie. Tout me ramenait à ce passé que je tentais d’oublier. Plutôt que d’en parler avec ma conjointe, je me renfermai sur moi-même et notre couple s’effrita peu à peu; jusqu’à s’effondrer. Quelques années plus tard, je pris la lourde décision de quitter Tasha, ainsi que la réserve.
6 - « Je n’ai pas besoin de thérapie, ma thérapie c’est la nature. » Ma famille aurait aimé me voir consulter pour régler les souffrances que j’avais enfouis au fond de mon être, mais je n’en sentais pas l’intérêt. Au milieu de la forêt, j’étais moi-même et je me sentais pleinement heureux. Après ma séparation, je décidais de retourner m’installer dans la ville de Tocama et je trouvai enfin un travail qui me plaisait au Parc national du Mont Rainier. D’abord à l’accueil, on me muta rapidement entant que guide auprès des jeunes. Mon expérience de scout étant très pertinente, je n’eus pas de mal à m’y sentir à ma place. J’y enseignait quelques notions de survie et au fil du temps je me spécialisai dans la connaissance des plantes comestibles et médicinales. Pour terminer, on me proposa un poste de garde forestier que j’acceptai avec plaisir. J’avais toujours été fait pour protéger la nature, après tout. Je restai évidemment en contact avec mes frères et sœurs biologique que je voyais à l’occasion lors de rencontres familiales. Quant à ma famille adoptive, je les voyais quotidiennement et puisqu’ils étaient vieillissant, j’en profitais pour prendre soin d’eux du mieux que je le pouvais. Malheureusement, lorsque la fin du monde se pointa le bout du nez, j’étais bien loin, au creux de la forêt. Je ne réalisai donc pas immédiatement l’ampleur de la situation.
Post-apocalypse
Rédigez ici la survie de votre personnage.
Pour ne pas avoir à résumer en détail toutes les longues années depuis octobre 2015, Nous attendons un minimum de 5 anecdotes sur cette période et de 10 maximum.
Il peut s'agir de sa première confrontation avec un rôdeur, de sa première rencontre avec un camp, d'un premier accident, d'un premier meurtre, etc...
Pour cela, utilisez le format :
• date / lieu : description de votre moment fort.
→ il peut s'agir de dates fixes (type "le 5 mai 2017") ou de périodes (type "février 2018", "hiver 2019", etc...).
→ l'une de ces dates devra obligatoirement se trouver en octobre 2015 au début de l’épidémie ; une autre devrait se trouver dans les 6 derniers mois avant le "présent".
Groupe de référence
Si votre personnage est Travelers, il collaborera nécessairement avec un campement pour assurer sa survie. Faites ici une description de sa journée type, et des moyens qu'il met en oeuvre pour survivre en solitaire. Sinon, vous pouvez effacer cette partie.
• Voulez-vous un parrain pour vous aider sur le forum ? Oui [ ] / Non [ ] • Voulez-vous bénéficier de la méthode inclusive ? Oui [X] / Non [ ]
La méthode inclusive vous permet de commencer le jeu directement avec le Maitre du Jeu. En optant pour cette prise en charge, vous terminez votre fiche directement avec un animateur pour qu'il puisse vous intégrer à une intrigue en cours de jeu.
Sujet: Re: Chogan Robert | Nature is my religion Jeu 25 Mai 2023 - 19:35
Welcome Chogan, le FC de ton perso attise déjà ma curiosité quant à la découverte de ton mystérieux personnage
★ You Are Not Alone ★
That you are not alone - I am here with you - Though you're far away - I am here to stay - But you are not alone - I am here with you - Though we're far apart - You're always in my heart - But you are not alone
Sujet: Re: Chogan Robert | Nature is my religion Jeu 25 Mai 2023 - 19:49
J’aime beaucoup ce FC Bienvenue ici et courage pour ta fiche
Tell them all we're dead.
I don't back up, I don't back down, I don't fold up, and I don't bow, I don't roll over, don't know how, I don't care where the enemies are, Can't be stopped, all I know, go hard, Won't forget how I got this far ∞