The Walking Dead RPG

Ivy écarquille légèrement les yeux à la proposition de Levi. S'ils pouvaient éviter d'arriver à une solution aussi radicale que la mort pour tous les contaminés, ce serait quand même... mieux ? En attendant, elle garde le silence. En tant que médecin, elle n'a pas vraiment son mot à dire sur l'avenir de Fort Ward, sur la gestion des contaminés ou encore sur la future localisation de leur campement provisoire, Kitsap ou ailleurs. Les militaires sont mieux formés pour répondre à ce genre de problématique, à une exception près. « Je suis d'accord avec Stanley et Valentine, ce n'est pas une bonne idée d'isoler tous les contaminés ensemble. En ce sens, Kitsap me paraît bien. Il y a suffisamment d'espace pour que nous ne soyons pas tous au même endroit. » L'effet de groupe empire tout, c'est certain alors mieux vaut ne pas tenter le diable.

Aux paroles de Layla et de l'horticultrice, elle rajoute un symptôme :  « Il y a aussi une insensibilité à la douleur et une absence de fatigue. » Même si dans l'immédiat ce n'est pas prioritaire pour déceler ceux qui perdent la tête, c'est un symptôme à ne pas négliger pour une prise en charge globale.

 En ce sens, Ivy a une requête plus personelle. « Je dois pouvoir continuer à travailler. Vous n'avez qu'à demander à deux soldats non contaminés de rester tout le temps avec moi. » Pour la neutraliser si besoin.« Tous les médecins doivent pouvoir bosser. Beaucoup de personnes ont été blessé et avec la perte du dispensaire et le manque de moyens et de matériels, il ne faut pas que leur cas s'aggrave. » Elle pense notamment à Zi aussi qui doit pouvoir continuer à travailler malgré la contamination. « J'en profiterais pour interroger chaque contaminé pour être sûre qu'on ne passe pas à côté d'un symptôme. » souffle-t-elle enfin.

A la remarque de Levi, j’acquiesce d’un signe de la tête aux différentes remarques des autres, refusant une solution aussi radicale. « Si nous devons en arriver là, c’est que nous aurons échoué. C’est une solution que je refuse d’envisager. » Que je finis par souffler d’une voix ferme. Nous avons déjà fait face à des événements similaires par le passé et je veux rester optimiste sur l’avenir de notre groupe.

« Concernant les symptômes, Eddie m’a dit avoir vu des plaques rouges sur certains malades. Avez-vous observé quelque chose de semblable ? » Que je demande aux autres, alors que chacun évoque les divers symptômes de la maladie.

« Kitsap pourrait être une solution temporaire… Peut-être oui. Mais cela ne me paraît pas vraiment envisageable sur le long terme. Même en emmenant une partie des malades là-bas, cela représente une sacrée logistique. D’autant que vous êtes plusieurs à dire que regrouper tous les malades ensemble n’est pas judicieux… Il va falloir que je me penche sur le nombre de personnes qui ont survécu, le nombre de personnes malades… Nous sommes certainement en trop grand nombre ici, Belfair ne peut pas accueillir autant de monde. L’idée de Stanley concernant la Ferme est également envisageable, mais encore une fois… Cela veut dire que nous devrons gérer plusieurs endroits en même temps. Est-ce que nous en avons réellement les moyens ? Combien de temps pourrons-nous tenir ainsi ? » Je pince les lèvres, prenant le temps de réfléchir. « Nous devons remettre rapidement en état un laboratoire fonctionnel, c’est une certitude. Mais en l’état ? Avons-nous les ressources nécessaires ? Un endroit adapté ici ? Le Dr. McGovern est la plus qualifiée en l’absence du Dr. Eden, elle doit pouvoir reprendre les recherches au plus vite. » Mais comment ? Encore une fois, de nombreux problèmes se posent.

« Reconstruire Ford Ward me paraît illusoire. Mais peut-être pouvons-nous trouver un autre endroit ? Suffisamment grand pour tous nous accueillir, avec de quoi installer un nouveau laboratoire… » Cela impliquait un déménagement de grande envergure ? Mais n’était-ce pas seulement une épreuve de plus ? Un nouveau défi à relever ? Cela valait peut-être la peine de creuser l’idée…

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▬ .

Il y a un point de non retour, ajouta-t-il alors en réponse aux autres. Sucre... Précisa-t-il, pour ce qu'il avait pu observer avec les autres. Moira et May en parleraient sans doute mieux que lui. Il pouvait plus agir par lui-même, et ça aurait été trop cruel de le laisser enfermer là-dedans à perdre complètement la raison. Quelque chose s'était passé ce soir sans qu'ils ne puissent déterminer quoi. Est-ce qu'on est sûrs que Kitsap est bien déserté ? Demanda-t-il à ses interlocuteurs.

Si des communautés s'y rendent encore, ça veut dire qu'on peut prendre le risque de les contaminer également, sauf qu'eux n'ont pas de vaccin pour se donner une chance, et aucun moyen d'avoir accès à un traitement désormais... Eux qui voulaient éviter la propagation se trouverait forcément à la faire sortir de leurs murs. Ils étaient peu à l'aise avec l'idée. On devrait néanmoins s'y rendre pour se réapprovisionner en armement, précisa-t-il.

Quasiment tous les soignants que nous avons sont contaminés, ils ont été les plus exposés et même s'ils sont sains, ils peuvent transmettre la maladie quand même, et en fait, que savaient-ils sur le fait que d'autres n'avaient pas déjà cette aptitude ? Ceux qui ne présentaient aucun symptôme n'était peut-être que porteur sain. Il faut récupérer le journal qu'on a trouvé sur le navire et finir de le traduire urgemment, et voir si on continue à recevoir des voyageurs à la ferme... Pour les même raisons qu'avant.

Inachevés

La médiocrité commence là où les passions meurent. C'est bête mais j'ai besoin de cette merde pour sentir battre mon cœur. J'ai tellement misé sur mes faiblesses et mes failles, j'mérite une médaille au final j'ai fait qu'briller par mes absences.

« Une purge, c’s’rait l’dernière solution, on est tous d’accord. Mais j’refuse d’pas la considérer. » Levi à l’air d’accord là d’ssus, et l’connaissant, ça n’m’étonne pas. « C’pas comme les aut’ épidémies qu’on a eu, avec un peu d’casse, et l’fort pour nous permettre d’nous adapter. Là, on a plus d’filet. Et l’risque prochain, c’que l’état, puis l’pays, soit contaminé, en plus d’ces foutus rôdeurs qu’nous bouffent d’jà d’puis 8 ans. C’t’un risque qu’on n’peut pas prendre, vraiment pas. Alors… Si tout part en couille, l’purge, ç’peut-être l’dernier truc qu’nous permettra d’pas tout perdre pour d’bon. Surtout s’il y a un point d’non retour, comme l’dit Levi. » J’sais que c’que j’viens d’dire n’s’ra pas apprécié, m’enfin… Faut tout envisager.

« Mais vu qu’vous êtes plusieurs à dire qu’rester tous ensemble, c’n’est pas une bonne idée, et qu’vous êtes mieux placés qu’nous pour savoir c’qu’il s’passe quand… Enfin, quand l’virus agit… » J’réfléchis, histoire d’pas dire d’conneries. « J’crois qu’faut vous écouter. Mais Kitsap, la ferme… ça fait loin, dispersé, et ça d’mande une logistique qu’on n’possède plus. L’temps qu’certains d’ent’ nous partent trouver un lieu où s’établir, faut isoler l’contaminés dans d’coins à part. Y a d’salles d’classes, d’tunnel j’crois ici. On peut diviser l’groupes d’contaminés, histoire qu’le nombre n’soit jamais trop grand, et qu’les lieux puissent supporter leurs assauts… »

J’ai l’impression qu’tous ensemble, on commence à délimiter les choses, à avoir une tactique de c’qu’on doit faire, de c’qu’on doit penser. J’penses pas qu’ceux qu’sont responsables, et contaminés, nous mentent à propos de c’qu’ils ont ressentis ou quoi. « Trouver un endroit… Poursuivre les recherches… Trouver un vaccin… Réorganiser l’survivants et l’lieux qu’nous contrôlons… » J’essaie d’résumer. « Et… Faut pas oublier New Eden, et les Oblivions. Pour s’reconstruire, il nous faudra toutes nos ressources… Nos alliés… La guerre, on n’peut plus la continuer. »

you kill or you die, or you die and you kill you walk outside, you risk your life. you take a drink of water, you risk your life. nowadays you breath and you risk your life. you don’t have a choice. the only thing you can choose is what you’re risking it for.

by Wiise

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Les avis divergeaient. Stanley n'avait pas l'intention de forcer qui que ce soit. C'était au delà de ses forces. Mais il avait du mal à entendre les arguments qui préconisaient de rester là.

- J'vous capte pas. Ici, c'est l'accès terrestre principal de toute la zone. Y a du passage, par définition, c'est pour ça qu'l'avant-poste a été construit ici. Si on n'veut prendre aucun risque de contamination plus large, c'est l'dernier endroit où rester. La Ferme reste not' grenier. C'est bien la seule chose qui nous permettra d'bouffer, ajouta-t-il sans rien apprendre aux autres. Faites pas les cons, envoyez au moins les gamins là-bas, dès aujourd'hui.

La logistique, ils verraient plus tard. Il était question d'urgence, de sécurité. Il ne tolèrerait pas de laisser sa fille à la merci de ses semblables. Et au moins apaiseraient-ils aussi tous ceux qui ne voulaient pas rester en leur présence.

- On n'a pas tous réagi d'la même manière, ajouta-t-il en évoquant les symptômes. On est quelques-uns à avoir gardé tous nos moyens. Pas beaucoup, mais comme Clayton a l'époque, c'est peut-être d'là qu'il faut partir aussi. Leur Élu était notamment l'un d'entre eux. Comme lui-même. Il avait été touché par les spores aussi, cela avait-il pu lui prodiguer une autre forme d'immunité ? Et Zi, Cole, May et la poignée d'autres concernés ?

Chaque solution semblait avoir un inconvénient de taille. S’ils restaient ici, ils risquaient d’aider à la prolifération de cette maladie. S’ils allaient à Kitsap, ils n’auraient pas assez de bras pour la surveillance ni assez de ressources.

L’intendante se massait le front, essayant de peser les pours et les contres.

- Écoutez… Nous n’avons pas de solutions miracles. Nous devons penser au moindre mal, car entendons-nous sur une chose… Tant que les malades sont en vie, ils sont un risque. Peu importe où nous les détenons par sécurité. C’est un fait. Maintenant, si les seuls individus ayant survécu à la nuit dernière sont tous ici… Nous sommes en effectifs réduits et cela influence directement nos décisions. Nous n’avons pas le luxe de nous éparpiller, même si Kitsap et ses bunkers me semblaient une bonne idée. Par contre… si nous remontons un petit peu la route vers le nord, il y a plusieurs entrepôts d’entreposage. Nous pourrions les utiliser pour y loger nos malades en petits groupes. Ce n’est pas très loin de l’avant-poste, mais c’est à l’extérieur de celui-ci. Voyons d’abord si vous perdez automatiquement votre raison la nuit, déjà. Car actuellement, vous me semblez avoir tous vos moyens. Si réellement chaque nuit, vous devenez dangereux, nous prendrons de nouvelles mesures et de nouvelles décisions. En l’état des choses, nous n’avons pas assez d’information, ni assez de ressources, ni assez d’hommes. Tranchait l’intendante.

A wolf in sheep's clothing.