The Walking Dead RPG

« Si on trouve… De l'acétone ou du White Spirit ça peut… On peut le diluer à l’essence. Pour les voitures ça fonctionne. » Mais on parle d’un bateau ici, Friedrich. Est-ce que ça fonctionne pareil ? Disons que si le généticien a déjà fait des tests en voiture dans sa jeunesse, il n’a pas poussé le vice avec un bateau. « L’acétone, c’est mieux. » Ajoute-t-il, juste avant de se prendre un grêlon sur le crâne. Super.

« Il faut qu’on s’abrite. Là. » Indique-t-il, en avisant une maison dont le porche pourrait les abriter tous les trois. « On peut… s’abriter, faire le tour ? » Suggère-t-il sans beaucoup de prudence évidemment. Il avait juste son bras pour le protéger de la grêle qui leur tombait dessus. Ils n’étaient décemment pas habillés ni équipés pour survivre à ces conditions sur le long terme. « Vous pourriez réveiller la fièvre avec vos blessures si vous prenez froid. » Insiste-t-il ensuite.

We could stay like this forever, lost in wonderland, with our head above the clouds, falling stupid like we're kids. Wearing rose-colored lenses, let's just play pretend. Wearing rose-colored lenses, pretend we'll never end.

❝We went to hell but we never came back.❞

J’grimace de nouveau à la quantité d’essence qu’il nous faudra, lançant un regard curieux à Fried quand il parle de la diluer. « Tu crois que c’genre de produit a tenu avec le temps ? » Perso, j’en ai aucune idée. « On pourra toujours tenter. » Sauf que le temps, en plus du reste, a décidé de bien nous casser les couilles. J’réprime un juron quand la pluie s’transforme rapidement en grêle et j’ai un vague hochement de tête aux remarques de mes compagnons d’infortune. « Ouais, on va éviter de rester là-dess… aïe putain ! »

J’viens aussi d’me prendre un grêlon dans l’œil et j’ai une vague envie de gerber qui r’monte à la surface. Clairement, si on s’abrite pas, Fried va d’voir nous ramasser à la petite cuillère. Et j’regarde autour de moi, alors que le scientifique nous désigne une maison avec un petit porche où s’abriter. Perso, j’vois rien de plus probant et j’ai un soupir. Ca pourrait le faire si une bourrasque venait pas nous balancer d’autres grêlons en pleine gueule. « J’sais pas vous, mais j’vais finir par croire que quelqu’un nous en veut vraiment. » Et, sans vraiment attendre de réponse, j’mets un gros coup de pied dans la porte pour l’ouvrir, me foutant bien de ce qu’on pourrait trouver à l’intérieur. La douleur me vrille l’estomac mais, franchement, au point où on en est, je m’en cogne. « Tu m’en veux pas si j’suis pas galant et que j’évite de faire les dames d’abord hein Summer. » Au moins, c’est ouvert.

Spoiler:

Ok, acetone, on vise ça, je ne peux rien dire de mieux en fait, c'est désespérant, et pour l'instant, je crois que nous avons une urgence absolue au-dessus de nos têtes, qui prend la forme d'une grêle bien perfide. Nous pressons le pas comme nous pouvons jusqu'à trouver un endroit où nous abriter, sans doute trop tard parce que nous sommes trempés sans avoir à forcer. C'est ton karma de tricheur sur Mario Kart qui te rattrape, que je souffle à Zack. Et je dis ça quand un grêlon parvient à m'atteindre : Put-

Un grognement furieux m'échappe : Mais ça n'est pas possible ! Il a quoi, mon karma ? Je n'en ai pas assez chié peut-être ?! Ok, j'ai triché UNE FOIS contre Cole, mais c'est ça le speedrun, c'est chercher les failles du système ! Que je me défends, en réalisant de qui je viens d'évoquer le nom, en me souvenant de sa voix et surtout des mots qu'il a laissé dans son sillage : Je- Le souffle semble me manquer. Qu'importe, je hausse les épaules et laisse Zack se faire une place dedans.

Je ne vois rien, je m'engage en dernière pour couvrir Fried, sans aviser aussi de la présence d'un rôdeur. Ce n'est qu'au dernier moment, quand il m'attrape par les cheveux, que j'ai un cri qui m'échappe en me sentant tirer en arrière. Je titube en arrière, tombe au sol et l'embarque avec moi. Mon réflexe et de lui fourrer mon bras dans la gueule, ses dents se referment miraculeusement sur la manche de mon haut sans atteindre la peau, et un grand coup de pied le déloge le temps que je roule sur le côté. Super ! Parfait, il ne manquait que ça.

Don't make me sad, don't make me cry. Sometimes love is not enough and the road gets tough, I don't know why. Keep making me laugh, let's go get high : The road is long, we carry on, try to have fun in the meantime

« L’acétone est un composant stable, à moins d’en trouver un bidon exposé au soleil c’est toujours utilisable. » Répond-il, laconique. Ils avaient des chances d’en trouver, après tout ce n’était pas vraiment le produit le plus prisé d’ordinaire… Si ? Au moins, ils tenteront. Mais là, tout de suite, il fallait s’abriter des grêlons qui cherchaient sensiblement à leur fendre le crâne.

Le porche en vue, Zack dégomme la porte d’un coup brusque avant d’entrer à l’intérieur sans d'autres précautions supplémentaires. Pas plus aguerri que ça, l’autrichien en se pose pas de questions et avance à son tour, suivi de Casey. « Il y a quelque chose, là… » Dit-il, en désignant un sac à dos. « On dirait… » Mais sa phrase s’éteint quand Summer se fait tirer en arrière par un rôdeur décrépit. Ils tombent au sol tous les deux, avant que la barmaid ne le repousse et s’éloigne des mâchoires pourrissantes. L’autrichien sort son couteau et tente de l’achever en pensant l’avoir par surprise, mais le mort est plus rapide pour saisir le bras qui tient l’arme et essayer d’y plonger ses dents. Le vaccin l’aide peut-être mais, il n’a pas envie que ces dents-là se referment sur lui. Alors il repousse le cadavre, tant bien que mal, avant la morsure.

Evidemment dans l’effort, son couteau de chasse tombe à terre et le mort revient à la charge auprès de lui.

Spoiler:

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❝We went to hell but we never came back.❞

« J’espère que les gens ont gardé ça dans un coin de leur cave. Ou un truc du genre. » J’compte pas trop sur les magasins en vrai, du coup, j’mise plus sur les fonds de placard ou assimilé que les gens auraient pas totalement poncé. Je lève les yeux au ciel quand la grêle se joint à notre joyeuse équipée avant de tourner la tête vers Casey. « Tu te fous d’moi ? J’triche pas ! C’est juste toi qu’est mauvaise ! »

Bon, c’pas le moment de partir dans ce genre de discussion. Et si j’ai une grimace à l’évocation de Cole, ptet que je me défoule un peu trop sur la porte d’entrée pour que ce soit pas totalement une envie de m’passer les nerfs aussi. Sauf que j’vois pas le rôdeur qui tombe sur la gueule de Casey. « Merde ! » Fried essaie de l’aider mais il a plus l’air en galère qu’autre chose. J’chope mon couteau accroché à ma ceinture et j’lâche d’une voix forte, en direction du scientifique. « Attention ! » Un coup de coude pour faire basculer le rôdeur et je plante ma lame dans son crâne, reniflant un coup quand le corps de cette saloperie tombe au sol. « Vous allez bien ? » Soufflé en direction des deux autres alors que j’essuie la lame sur un bout de tissu. « On fait d’abord l’tour pour s’assurer qu’il y a pas de supr… » Un énorme coup de tonnerre me coupe dans mon élan. « Et j’pense qu’on va rester un moment ici. Nous faut des couvertures. » Voire un matelas, un canapé ou j’sais pas pour qu’on soit pas totalement comme des clodos. « Pièce par pièce. On se sépare pas. » Sans vraiment attendre, j’pousse la porte de ce qui mène à la cuisine. L’odeur de pourriture m’prend déjà à la gorge, mais ça aussi on s’y réhabitue vite. Un animal mort dans un coin, c’est d’là que ça vient. Eviter d’aller par là donc

Et là, mon attention est captée par un truc. Une… putain. De. Boite. De. Conserve. « Bordel… Des pêches au sirop… » Et la boite est pas bombée. Okay, le karma est ptet pas totalement une pute.

Oui, oui, c'est bon... Le rôdeur achevé, je souffle longuement en me remettant sur mes jambes rapidement : Putain, il m'a fait peur, je remercie le duo d'un signe de la tête, ils ont pris des risques pour moi, j'apprécie sincèrement l'effort. Un peu choquée, j'avise les décisions de Zack avec un signe de la tête : Oui, ok, et de voir finalement ce que désignait Friedrich avant l'effort : Je récupère ce sac, un formidable petit dinosaure : On a vu plus tendance mais... Je l'aime bien, et puis, il faut parfois se contenter de ça.

En l'attrapant, je réalise qu'il est poussiéreux, un peu abimé, mais je pourrais sans doute le ravoir avec du fil et une aiguille. Si nous trouvons ça, ça devrait le faire : Si vous trouvez un grand sac, ou une valise, on peut récupérer du linge, le laver par nous-même, et puis revenir avec quelques trucs intéressants : Les produits ménagers aussi sont bons à prendre, que j'ajoute dans la foulée. Moi ? Je me tourne plutôt vers la vaisselle, une casserole fera l'affaire, des couverts en bois qui ont un peu pris l'humidité, ça se rattrape comparé à la rouille. Ok, un couteau mal aiguisé, et puis... du vinaigre, et un pain de savon. Pas mal.

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Saleté. Sans l’intervention de Zack, Friedrich aurait rejoint les blessés du trio. Hors, il avait l’impression que plus que jamais ils avaient besoin d’être au mieux de leur forme. La situation critique dans laquelle ils se trouvent le fait vivre avec ce sentiment d’urgence H24. Il n’aimait pas ça. Mais en même temps, s’était-il un jour trouvé dans cette position ? Jamais. Jamais il n’avait dû survivre ainsi. Jamais il n’avait vraiment quitté Fort Ward et son confort. « Merci, Zack. »

Ensuite, la blonde s’empare du sac dinosaure qu’il avait trouvé. Lui se met à chercher, s’aventure dans la cuisine et le débarras pour chercher plutôt des produits ménagers ; de l’acétone. « J’ai un bidon d’acétone ici. Un sac de course. » Le plastique avait survécu aux années. Deux boites tupperware, un couvercle. Il les met dans le sac qu’il pose sur une table un peu bancale. Zack s’est éloigné, montant à l’étage pour jeter un coup d'œil aux chambres. « Tu avais déjà fait ça ? » Demande-t-il, d’une petite voix, à Casey, alors qu’il ouvrait un placard rempli de nourriture moisie. Un autre tiroir ; il trouve des piques à brochettes. « Ca peut être utile ? » Demande-t-il, complètement largué, c’est vrai.

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