Sujet: Re: Le chemin du paradis est pavé de mauvaises intentions Dim 16 Avr 2023 - 15:39
Mateo lance un regard désespéré a celle qui s’acharne a ne pas vouloir se sauver. Du haut de ses 8 ans, il ne lâche pas le Spinners, qui n’arrive pas a le retirer de son dos. L’attaque de la jeune fille lui laisse une belle ouverture alors que l’homme grogne en recevant un coup de poignard dans le bras. L’enfant en profite et retire d’un coup sec la tige de métal pour l’enfoncer de toute ses forces dans l’œil de leur gardien. Le bruit est écœurant et le sang gicle, mais le petit brun s’accroche en appuyant de plus belle, alors que l’homme se débat en hurlant de douleur.
Puis, soudain, il cesse de crier, il ralenti, titube maladroitement, la main sur ce qui dépasse de on orbite et, pour la première fois depuis leur rencontre, Mateo s’autorise a sourire a Marissa: un vrai sourire aussi lumineux que triomphant. « Tu te débrouille pas mal pour une princesse ! » :. Cela ne durera que quelques fugaces secondes avant que le Sinner ne s’écroule en arrière, entrainant avec lui l’enfant qui était sur son dos. La tête du petit garçon heurte violemment le sol bétonné avant de se retrouver écrasé sous l’imposant Sinner. Ce dernier a le corps comme secoué de spasme.
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Marissa, tu es toujours a l’entrée du hangar qui abrite la camionnette qui vous a apportés. Pour le moment pas de trace des autres Sinners, si tu prends le temps de fouiner a ce sujet, tu pourras faire un jet de perc.
Les autres « marchandises » continuent d’appeler et parler fort, il se passe quelque chose dans la camionnette, mais impossible de voir de la ou tu es. Mateo est sous l’homme inerte, difficile de savoir son état sans aller aupres de lui. Lance 4 jets « spécial » :
4 succès, il a les yeux ouverts et se tortille déjà pour sortir de là 3 succès, il a les yeux ouverts mais est coincé et semble avoir mal 2 succès, il a les yeux ouverts, pleure et dit qu’il a tres mal a la jambe 1 succès, il est inconscient et coincé, il y a du sang derrière sa tete Pas de succès, sa nuque fait un angle improbable, ses yeux ouverts ne semble plus voir et la marre de sang derrière son crane grossi a vu d’œil.
Sujet: Re: Le chemin du paradis est pavé de mauvaises intentions Dim 16 Avr 2023 - 17:00
Matéo s'entête et s'acharne à rester sur le dos du Sinners. Il renchérit à mon coup de couteau en plantant violemment et sans hésitation la tige métallique qui lui sert d'arme, faisant passer celle-ci de l'épaule du monstre à son oeil. Son manque d'hésitation, la hargne qu'il met dans ce geste me fait froid dans le dos, pendant qu'en même temps, une partie de moi jubile de les voir souffrir comme ils nous font souffrir depuis si longtemps. Pour aussitôt sentir l'acidité de la bile qui remonte dans ma gorge, horrifiée par une telle pensée.
Maman disait toujours un truc à propos du karma. Je ne sais plus exactement, mais les bonnes actions sont récompensées, les mauvaises finissent par nous coûter cher. Ca se vérifie, ici et maintenant, mais j'appréhende le mien. Que me fera-t-il pour éprouver de la joie à voir quelqu'un souffrir ? Peu importe les actions des gens, tous méritent d'être soignés...Maman répétait ça sans arrêt. Je touche mon visage, par réflexe. Mes yeux, mes paupières sont toujours là, et je ne perçois pas de différences. Je crois, en tout cas.
Lorsque l'homme s'effondre, Matéo chute avec lui et se retrouve coincé sous le corps du monstre. Je me précipite et tire sur le corps inerte pour permettre à l'enfant de se dégager, ce qu'il fait en grimaçant. S'il arrive à se remettre debout, je vois Matéo boiter un peu. Est-ce que ça va ? Tu vas pouvoir marcher ? Je me mords la lèvre, repensant à ce que j'ai vu de l'extérieur. Nous sommes au milieu de nulle part, c'est trop risqué, il ne pourra jamais marcher sur une telle distance. J'entends les autres prisonnières, sans vraiment comprendre ce qu'elles disent. Elles aussi méritent d'être sauvées. Je ne peux simplement pas partir avec Matéo en les laissant là, je serai encore pire que les Sinners.
Reste là, je vais voir si je peux aider les autres, je reviens. J'hésite un moment, me rapproche de lui pour lui ébouriffer les cheveux et lui adresse ce que j'espère être un sourire. J'en ai pas pour longtemps, je reviens, c'est promis. Retourner au camion me coûte. J'ai l'impression d'avoir du béton dans les jambes, mon corps se raidit à mesure que je me rapproche. Je ne sais pas à quoi m'attendre, mais ce qui se déroule sous mes yeux...
Les prisonnières, toujours attachées, s'acharnent pourtant sur l'autre Sinners. Couvert de sang, il ne cherche pas vraiment à se protéger et je mets un moment avant de me rendre compte qu'il est sûrement inconscient. En apercevant son pantalon baissé, je détourne les yeux par réflexe avant que mon cerveau ne comprenne ce que mes yeux ont vus. Avec un frisson d'effroi, je comprends que la raison probable de tout ce sang, de son évanouissement, c'est parce qu'il n'a plus...Mes yeux se posent sur la chair arrachée à quelques pas, et réprime à grand-peine mon dégoût. La nausée est plus violente que la précédente et me tire quelques larmes, mais me détourner du carnage suffit finalement à la faire passer.
Mes yeux sont attirés par des traces de pneus dans la poussière, qui n'ont pas l'air de correspondre au véhicule qui nous gardaient captifs. Sortant du hangar, les traces semblent se diriger vers la cité industrielle qui s'étend presque à perte de vue. Est-ce que les monstres sont allés chercher du renfort ? Si c'était le cas, ils pouvaient revenir à tout moment, et nul doute que cette rébellion, ce double-meurtre, serait cruellement réprimé. La tige qui avait servi à Matéo à nous libérer toujours plantée dans l'oeil du garde, je fais un effort pour me retourner vers les femmes. Ma voix n'est qu'un filet tremblotant et je dois m'y reprendre à deux fois pour essayer de me faire entendre. Les clés...Les clés ? Est-ce qu'il a les clés des chaînes sur lui ? Je comprend, je crois, leur colère, leur rage et leur envie de vengeance. Mais ce n'est pas le moment. J'insite et reprends, plus fort. Il y avait un autre véhicule ! Ils risquent de revenir à tout moment... Et avec des renforts. Il faut trouver les clés et sortir d'ici, vite. J'espère me faire entendre, j'espère qu'elles vont m'écouter. Qu'on trouvera les clés, qu'on sortira tous d'ici et...Non, impossible. Matéo déteint sur moi, je crois. Mais on ne vit pas dans un monde de super-héros. Même si on sort d'ici, les Sinners nous traqueront pour ce qui vient de se passer ici, et nous tuerons tous jusqu'au dernier. En prenant leur temps. Je secoue la tête, revenant à l'essentiel. Cherchez les clés des chaînes ! C'est presque un cri qui sort de mes lèvres, et l'écho qui claque contre les murs me fait sursauter. Il n'y a plus de temps à perdre. Le temps...combien de temps s'est écoulé depuis que je suis sortie du camion ? Des heures ? Des jours ?
Spoiler:
4 dés spéciaux -> 3 réussites pour 1 échec. Matéo est très légèrement blessé par le poids du corps du Sinners. Il a mal et boîte. Dé force -> réussite. Mari arrive à bouger le corps de l'homme pour permettre à Matéo de sortir. Dé perception -> réussite. Marissa voit des traces de pneus d'un autre véhicule partir vers l'extérieur, supposément vers la cité industrielle. Dé perception -> échec. Elle ne remarque rien d'autre. Marissa constate que le reste des prisonniers, bien que toujours attachés, ont réussi à prendre le dessus sur le second Sinners. Le visage labouré de coups d'ongles, des traces de morsures, son pantalon a été baissé pour l'émasculer, ce qui n'arrête pas le groupe.
Sujet: Re: Le chemin du paradis est pavé de mauvaises intentions Lun 17 Avr 2023 - 11:43
Mateo est passe et son visage est marqué par une souffrance qu’il peine a contenir. Sans l’aide de Marissa , il n’aurait jamais pu se sortir de sous le Sinners dont le corps continue d’avoir des sursauts dans une horrible odeur de sang et d’excrément. A peine sortie de là, l’enfant est saisi de haut le cœur et c’est après avoir vomis de la bile qu’il arrive a dire un « ca va aller » a sa camarade. Quand Marissa , lui ébouriffé les cheveux, elle ne peut pas manquer la bosse importante qui se forme sur son crâne, néanmoins, il fait un effort pour lui sourire.
La scène qui se passe a l’arrière de la camionnette a de quoi donner la nausée. Déchainées par la haine et ce besoin de revanche presque animal sur un de leur bourreau, la plupart des femmes sont dans un état second de sauvagerie. Le genre de geste qui leur vaudra un exemple si les autres arrivent et voient ce qui s’est passé. Au cri de Marissa , les femmes comprennent, les enfants moins et les mains se portent dans les vêtements de l’homme émasculé avec nervosité. « IL N'A RIEN !!! IL N’A RIEN !! ». La panique monte un peu plus de leur côté, certaines commencent déjà a tirer sur leurs chaines n’importent comment, risquant de se blesser. Mateo de son coté est sur le corps de celui qui a une barre dans l’œil : « Lui non plus n’a rien… même pas les clés du camion ». Ca monte un peu plus dans la camionnette. « C’EST UN BLOND QUI LES AVAIENT !! J’EN SUIS SURE !!! » « NE NOUS LAISSEZ PAS LA !! S’ILS REVIENNENT ILS VONT NOUS MASSACRER !! ». Il y a des pleurs, des supplications… Mateo regarde Marissa avec un air impuissant.
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Une nouvelle décision est a prendre : essayer de trouver des solutions pour sauver tout le monde mais au risque de tous y rester si les sinners reviennent entre temps et sans certitudes de savoir gérer les épaisses chaines de tout le monde ou partir d’ici sans les autres… a moins que tu n’aies d’autres idées.
Tu peux me lancer un jet de perc si tu regardes dehors
Sujet: Re: Le chemin du paradis est pavé de mauvaises intentions Lun 17 Avr 2023 - 16:52
Le désespoir m'envahit à mesure que je perçois le manque d'issues. Si les femmes m'ont comprises, et que Matéo m'a entendu, la fouille des deux gardes ne donne rien. L'état de l'enfant me préoccupe, sa chute et le fait d'avoir été écrasé par le poids d'un adulte ne s'est pas fait sans séquelles, et j'essaie d'analyser ce qui semble le plus inquiétant. Le fait qu'il boite et soit indéniablement ralenti en cas de fuite, ou cette bosse qui m'a paru énorme sur sa tête, signe probable d'une blessure interne. Je regarde autour de moi, sans rien trouver d'autres que des déchets entassés. Inutile pour libérer les prisonnières, mais certains semblaient assez gros pour cacher une petite personne... Matéo, trouve un endroit où te cacher avant qu'ils reviennent, et ne sors sous aucun prétexte.
Ma voix est un peu sèche, mais s'il m'en veut, je m'excuserais plus tard. Le plus urgent est que tout ça ne soit pas un fiasco total. Je ne sais pas à quel moment la situation a pu m'échapper ainsi. Comment de, je dois protéger Matéo, j'en suis arrivée à je dois tenter de libérer tout le monde. Mais je suis incapable, désormais, de simplement me soucier d'aider le petit garçon à fuir. Sauf que je suis incapable de savoir ce qu'il faut faire, et le poids des vies en jeu pèse lourd. Sur mes épaules, sur ma poitrine, sur mon crâne. Ma respiration devient haletante, j'ai l'impression d'avoir un marteau à l'intérieur de la tête et que chacun de mes membres est en plomb.
Voyons voir. Je n'ai pas les clés des chaînes, rien ici ne peut me permettre de les détacher et je ne peux même pas tenter de voler le camion....Ah non ! Il faut que j'évite de penser à tout ce que je peux pas faire...Quelles options il me reste, pour essayer de les sauver ? A cet instant, j'ai vraiment envie de croire aux super-héros de Matéo. Les voir débarquer, ou mieux, pouvoir avoir des super-pouvoirs, moi aussi.... Sans vraiment réfléchir, je cours jusqu'à la porte du hangar et jette un regard à l'extérieur. J'aperçois, au loin, une jeep semblable à celle des Sinners qui se dirige apparemment vers la zone industrielle. Qui s'éloigne de nous, donc.
Ca me laisse peut-être quelques minutes de répit. Ou quelques secondes ? Je ne sais pas trop, mais j'essaie de me dire que c'est positif. Je tire la lourde portre pour la refermer, histoire de gagner encore quelques millièmes de secondes, et il me faut un instant pour réhabituer mes yeux à la pénombre. Je puise dans ce qu'il me reste de force et de courage et retourne vers les camion. Serrant les dents, je retire d'un geste la tige métallique sans regarder le garde, réprimant à nouveau un haut-le-coeur en percevant une espèce de bruit de succion. Je me sens incapable de parler. Ma respiration est toujours haletante et je suis certaine que si j'ouvre la bouche, ce sera pour vomir. Alors sans un mot, je m'approche de la première femme pour tenter d'ouvrir sa chaîne avec la tige, comme Matéo l'a fait. Et j'essaie de ne surtout pas penser que ça va prendre un temps fou.
Spoiler:
Deux dés perception -> deux échecs. Mari regarde autour d'elle mais ne voit que des déchets dans le hangar, rien d'utile. Un regard vers l'extérieur lui montre une jeep qui ressemble à celles utilisées par les Sinners, et qui semble se diriger vers la cité industrielle.
Sujet: Re: Le chemin du paradis est pavé de mauvaises intentions Mar 18 Avr 2023 - 16:59
Les femmes se battent presque pour arracher la tige des mains de Marissa . Un vent de panique souffle dans ce hangar et cela ne fait pas ressortir le meilleur des prisonnières qui se comporte comme des animaux pour récupérer le petit objet métallique. De son coté Mateo ne semble pas décidé a obéir. Il boite, beaucoup, mais refuse de se cacher il va regarder vers l’extérieur. Il tire doucement Marissa pour la dégager de l’arrière de la camionnette en lui murmurant un " on arrivera a rien comme ça : il nous faut de l’aide. Il y a du monde dehors..." Il regarde intensément sa camarade avant d'ajouter: " Restes ici au pire, je vais revenir avec de l'aide, j'en suis sur"
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Les femmes manquent de t'agripper aussi, c'est un debut d’hystérie qui monte ou la terreur de ce qui pourrait se passer semble faire oublier toute retenue a "la marchandise" du fond de camion. Si tu veux y retourner, il faudra faire un jet de force pour récupérer la tige puis un dex pour essayer de l'utiliser avec un malus de 1.
Sujet: Re: Le chemin du paradis est pavé de mauvaises intentions Mar 18 Avr 2023 - 21:06
J'ai à peine le temps d'essayer de crocheter une serrure que plusieurs femmes se précipitent et m'arrachent violemment la tige, me griffant au passage. Non, attendez... L'objet métallique disparaît de ma vue, happé et arraché par une mer de mains ensanglantées, et je regarde faire, impuissante. Les mots sortent tout seuls, malgré moi et sans réflexion. Ne vous battez pas, je...vais essayer de tous vous libérer.
Je ne sais pas comment les sortir de là, ni comment les inciter à me faire confiance. Quand je sens qu'on m'attrape par la main, je me fige par réflexe avant de baisser les yeux sur Matéo, surprise de le trouver là. Je le regarde un moment, jusqu'à ce que ses mots percutent les quelques neurones qu'il me reste. Son état est inquiétant, la souffrance, visible sur son petit visage. Au même titre que sa détermination et j'ai un frisson d'effroi à l'idée qu'il parte seul. Pas avec la jeep certainement pleine de Sinners dehors.
Je secoue la tête machinalement et serre sa main un peu plus fort. Pour le retenir ou me donner du courage ? J'en sais rien, mais cette petite tête de mule ne restera pas sagement ici, à attendre que je me décide. Protéger Matéo. Ces mots résonnent plus forts, et l'étau d'angoisse qui m'étreint la gorge se resserre un peu plus. Je redresse pourtant les épaules devant le choix qui s'offre à moi. Ou l'absence de choix ? Je sais plus, ça devient tellement dur de réfléchir...
Les femmes ont refusé mon aide, Matéo est décidé à sortir. Je lui lâche la main et m'éloigne du camion, les yeux brouillés de larmes en entendant les plaintes sortir du véhicule. Le visage tordu dans une grimace de dégoût, je me penche auprès du geôlier que Matéo a tué et lui prend l'arme qui est attachée à sa ceinture. Je referme mes doigts dessus, sans savoir ce que je ressens au contact du métal froid et lourd, porteur de mort. Je doute de m'en servir, je ne sais pas tirer et c'est même la première fois que je touche une arme. Hormis le couteau que j'avais, mais que j'utilisais plutôt comme outil. Mais avec beaucoup de chance, ce sera un élément dissuasif suffisant. Les gens avaient l'habitude de se figer devant une arme braquée sur eux, non ? Je sursaute en entendant une radio grésiller et je regarde la cadavre, un talkie attaché à sa taille. Il y a beaucoup de friture et je perçois quelques mots, mais j'ai beau tendre l'oreille, je ne suis pas sûre de ce qu'ai entendu. ....rôdeurs......deux Sinners.....vente.... Le silence revient sans que rien ne soit ajouté. Ou capté. Qu'est-ce que ça veut dire ? Est-ce qu'il y a des rôdeurs en plus des Sinners ? Des rôdeurs ont tué les Sinners ? Mais qui a parlé, dans ce cas ? Les acheteurs ? Ils représentent toujours une menace, c'est certain...En tout cas, aucune soeur à l'horizon, et mon coeur se serre pour l'enfant. Je préfère taire cette information pour le moment, l'urgence est d'abord de le sortir de là.
D'un geste que j'espère résolu, j'essuie mes larmes et retourne chercher Matéo, le soutenant de mon mieux pour l'aider à avancer. Je fais ce que je peux pour ne pas fondre en larmes à nouveau devant les suppliques des prisonnières, m'arrêtant seulement pour rouvrir la porte du hangar. Une fumée épaisse s'élève vers le ciel du côté de la zone industrielle, et l'odeur âcre parvient déjà jusqu'à mes narines. J'hésite un bref instant. C'est sûrement là-bas que se déroule le combat entre les rôdeurs et les Sinners et la prudence voudrait qu'on se dirige à l'opposé. Mais si la jeep a encore ses clés, Matéo pourrait reposer sa jambe et avec énormément de chance, on pourrait mettre de la distance, trouver plus rapidement de l'aide pour les autres.
Matéo, cette fois je suis très sérieuse, il faut que tu m'écoutes. On avance à couvert, en rampant. La végétation nous protégera et ça t'évitera de trop t'appuyer sur ta jambe. Il faut voir si on peut prendre la jeep pour trouver de l'aide, d'accord ? Mon intention première était de lui demander de se mettre à couvert et d'attendre que j'atteigne la jeep. Mais je commence à connaître le mini super-héros, qui n'en fait qu'à sa tête. Je lui caresse la joue et essaie de le rassure, même si je suis pas certaine qu'il en ait besoin. Ca va aller, tu vas t'en sortir, tu verras...On va ramener de l'aide pour les autres. Sans plus attendre, je m'accroupis et me met en route, mes yeux fouillant la zone pour espérer avoir le temps de réagir en cas de danger.
Spoiler:
Perception -> RC. Mari entend des bribes de conversation à travers le talkie. Perception (bis) -> échec. Marissa récupère l'arme du garde mort sans en trouver d'autres.
Sujet: Re: Le chemin du paradis est pavé de mauvaises intentions Mer 19 Avr 2023 - 21:52
Celles que sont laissées derrière ne sont qu’un concert de suppliques, de pleurs, d’insultes aussi, craignant autant l’abandon du duo que le retour des Sinners. Mateo est pale, mais prends sur lui. Il se contente de dire : « j’ai grandi dans un camp d’esclavagistes. Il n’y a pas un soir où il n’y avait pas de cris ou des gens qui voulaient qu’on les aide alors qu’on pouvait pas. Ma sœur essayait de nous raconter des histoires ou de nous chanter des chansons pour ne pas qu’on entendent., elle nous disait de pas les regarder, de pas écouter. Sauf qu’un jour, j’ai quand même été voir en voulant aider… » Il ne finit pas sa phrase. Tout en parlant, lui aussi fouine et trouve une longue barre de fer dont il se sert de canne.
Il referme la porte et la bloque comme il le peut derrière eux. Maigre protection pour celles restées enchainée et dont la survie dépend d’une frêle jeune fille et d’un enfant boiteux. La Jeep des Sinners qui était a l’arrêt semble repartir vers la zone industrielle ou la fumée se dissipe doucement. Quoiqu’il se soit passé là-bas, il est probable que cela soit fini, et dans un sens rassurant pour les Sinners en route.
L’enfant reste une seconde a réfléchir aux directives de Marissa avant de lui répondre, avec un ton plein d’urgence : « On a pas le temps pour ca. Si on ne trouve pas une solution avant que la Jeep ne revienne, toutes les autres sont morte. On verra pour ma jambe plus tard… » Il lui montre les fourrées ou la végétation est plus épaisse ou ils pourraient tenir debout derrière les buissons.
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Marissa , que décides tu ? Partir en courant dans les fourrées ? Cela vous fera arriver plus vite si vous tenez le coup. Il faudra faire 3 jets de vitesse et un d’endurance.
Y aller plus prudemment ? Cela sera beaucoup plus long mais moins éprouvant : juste 1 jet de vitesse.
As-tu d’autres idées ?
Dans tous les cas, tu peux tenter un jet de perception
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CASIER DE SURVIVANT
Sujet: Re: Le chemin du paradis est pavé de mauvaises intentions
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