The Walking Dead RPG

Ivy met du temps à revenir à elle. Ses sens sont comme dans du coton, ses oreilles bourdonnent. Elle a l'impression de se réveiller d'un cauchemar. « Je suis désolée » a-t-elle juste le temps de souffler à Zi avant leur arrivée au laboratoire. Elle ne voulait sincèrement pas l'attaquer ainsi et les mettre tous en danger.

Elle passe une main sur son front, vaseuse. La peur lui tient au ventre, et si à nouveau, elle tentait de s'en prendre aux autres ? Comment lutter contre cette infection qui semble tellement plus forte qu'elle ? Cela l'effraie.

Lorsqu'ils arrivent au laboratoire, il règne une certaine agitation. « Pourquoi c'est fermé ? » demande la médecin en tournant un regard inquiet vers ses camarades. « On rentre ? » Levi arrive lui aussi avant qu'ils n'aient pu se décider.

Stanley s'inquiète pour Casey et pour Esther. Ivy réalise alors que sa propre fille est peut être en danger. « Je n'ai pas eu de nouvelle de Joy non plus. » souffle la médecin. Elle s'inquiète. Où est sa petite fille ? Une baby sitteur devait la garder ce soir, a-t-elle pu la mettre en sécurité ? Elle se tient prête à accompagner Stanley pour s'en assurer.

Spoiler:

Descendant de la voiture, Levi fit signe à Dom de continuer. Nord du campement, prêt à partir vers Belfair au plus rapide. Sur place, ils se retrouvèrent avec d'autres, des contaminés, qui avaient le mérite de faire bourdonner son crâne un peu moins fort que les autres. Evitez vos proches... souffla-t-il. Ceux qui voulaient y retourner le pouvaient mais... Si vous vrillez, rien vous empêchera de vous en prendre à eux, et de leur faire du mal. Il parlait en connaissance de cause : J'aurais pu tuer mes enfants si Cole était pas intervenu, précisa-t-il.

De quoi leur faire peur, mais ils avaient surtout besoin d'avoir conscience de la réalité des faits. Ferme, il se tourna vers le laboratoire, pressant l'agitation à l'intérieur. Trois infectés comme eux, probablement dans un état notable. Et puis, des bruits se firent entendre, et Levi posa les yeux sur une silhouette derrière la porte fermée : Bonnie ?! Elle parlait vite, avec agitation : Qu'est-ce qu'il s'est passé ? Demanda-t-il calmement : Il faut ouvrir, en tout cas, peu importait comment. Vous avez des personnes dangereuses dedans, on peut intervenir, la faire sortir se mettre à l'abri et... Advienne que pourra. On va rentrer, annonça-t-il.

Spoiler:

Inachevés

La médiocrité commence là où les passions meurent. C'est bête mais j'ai besoin de cette merde pour sentir battre mon cœur. J'ai tellement misé sur mes faiblesses et mes failles, j'mérite une médaille au final j'ai fait qu'briller par mes absences.

Elle avise autour d'elle. La confusion dans son crâne la gagne, le camp semble flancher, elle avec. Tenant toujours Ivy, elle hoche la tête à ses excuses. Acceptée, elle ne voit pas dans quel monde la brune peut y faire quoi que ce soit de toute façon. Eux-mêmes ne comprennent pas ce qu'il se passe chez eux de toute façon, comment ce "virus" fonctionne, peu importe ce que c'est. Ils parviennent à proximité du laboratoire, fermé. D'autres les retrouvent, Zi hésite à grimper dans cette voiture, et ne parvient pas de fait à se concentrer sur la situation.

L'agitation de tous est contagieuse mais plus encore, elle entend finalement le martèlement contre la porte, et la voix de sa colocataire. Que s'est-il passé, oui ? La question se pose à nouveau. Elle pince les lèvres, fait un signe d'apaisement à Bonnie : Je peux ? Demande-t-elle pour essayer d'ouvrir cette fichue porte. Bonnie, écartez-vous, fait-elle à sa colocataire en lui indiquant de ne pas rester à proximité. Elle n'a qu'un poignard, mais elle parvient à triturer la boucle de sa ceinture pour venir faire de quoi forcer la serrure.

Ce n'est pas miraculeux, mais elle s'ouvre, malheureusement, celle-ci aura du mal à se refermer. La voie est libre, Bonnie a l'intérieur. Blessée. Qui vous a fait ça ? Demande-t-elle en s'approchant. Elle n'a pas de quoi la soigner, en quittant le dispensaire, elle n'a pas pensé à en prendre malheureusement. Il y a-t-il d'autres blessés ? Questionne-t-elle la brune, avec inquiétude. Vous devez sortir d'ici et allez au nord du campement, Bonnie, vous ne pouvez pas rester avec nous...

Spoiler:

who's on first ?

ANAPHORE

La voix de Moira, la porte de Sucre qui souffre de ses assauts, le généticien les entend et fait de son mieux pour ne pas écouter. Bien sûr que l’aide de Moira lui serait utile, mais il n’est pas certain de pouvoir lui faire confiance - le pourra-t-il lui-même, quand la fièvre l’aura atteint ? Il n’en sait rien. Il ne sait pas à quel moment son esprit basculera. Mais une fois qu’il sortirait d’ici, une fois qu’il croisera quelqu’un de sain, c’est à lui - ou elle - qu’il donnera ses recherches.

Et puis, c’est Leokadia qui revient et s’insurge de l’enfermement de Moira. « Non ! » Réagit-il, soudain. Mais la blonde est plus rapide. Et oui, il a une seconde d’hésitation quand elle le regarde férocement, l'air de vouloir à nouveau en découdre. Une hésitation qui suffit pour qu’elle l’éjecte à coup d’épaule pour le faire reculer et… ouvrir le box de la scientifique qui semi-consciente, semi-malade tente de donner le change.

« Sucre serait dangereux pour tout le monde. Nous sommes dangereux pour les autres… Moira, réfléchis. Rappelle-toi. Ça ne doit pas se propager davantage. » Est-ce qu’il peut réellement raisonner l’irraisonnable ? Il voit bien le regard de Leokadia et le doute chez Moira. Sauf que là, la sortie est derrière elles. Que doit-il tenter ? Son sac à dos avec les précieuses données sur ses épaules, il réfléchit, rapidement. « Vous savez quoi ? Ouvrez-lui. » Dit-il, en levant les mains. « On est de toute façon tous infectés ici. Pas vrai ? » Faux, mais il ne pouvait pas le savoir. « Dehors, il y en a d’autres aussi. Ouvrez-lui, il est temps de partir. Prends ce que tu peux emporter avec toi, Moira. » Après tout, les données sur la maladie étaient sur lui. Si elle savait encore prendre quelques matériels, échantillons de vaccins ou autre, au moins ce ne serait pas définitivement perdu.

Résumé:

Equipement:

We could stay like this forever, lost in wonderland, with our head above the clouds, falling stupid like we're kids. Wearing rose-colored lenses, let's just play pretend. Wearing rose-colored lenses, pretend we'll never end.

❝We went to hell but we never came back.❞

L’on semble m’entendre de l’extérieur, c’est Monsieur Amsalem le premier à m’apercevoir au travers de la porte, puis ma colocataire est la suivante. Je devrais sans doute leur dire de ne pas ouvrir, sans doute m’entêter à garder le laboratoire complètement scellé, mais je ne veux pas mourir ici. Je ne veux pas être contaminée. Virus ou bactéries.

Si j’ai réussi à tenir jusqu’ici, Le sang qui imbibe la manche de ma blouse, l’idée que ma chair est exposée à l’air…

La porte s’ouvre finalement et le Docteur Shèng me pose quelques questions. Je tremble comme une feuille, plus par angoisse liée à mon TOC que par réelle peur des autres à dire vrai.

- Leokadia, Moira et Monsieur Gomes sont infectés. Leokadia a mordu Friedrich et m’a mordu au poignet. Friedrich semblait avoir conservé ses esprits, jusqu’ici moi de même. Je ne sais pas si nous sommes aussi contaminés. Il faut récupérer les données. Il faut récupérer les vaccins ! Je… je…

J’aperçois le Docteur Deluca non loin et sans réfléchir je me précipite vers celle-ci.

- J’ai besoin de soin, besoin de désinfecter ma plaie, besoin de tuer les germes, de panser, de… Je suis fébrile et j’arrive difficilement à ne pas céder à la panique de nouveau.

Spoiler:

Fried est dedans ? Répéta-t-il alors en écarquillant les yeux. Putain, quelle merde. Mais quelle merde ! Il n'avait pas le temps de réfléchir à la situation, il FALLAIT agir rapidement : Ivy, Zi, je vous laisse gérer ici. Vous lui faites un pansement rapidement, annonça-t-il fermement : Dès que c'est fait, vous filer vers le nord du campement où les civils sont évacués, souffla-t-il à Bonnie. Son timbre ne souffrait d'aucun refus, il ne pouvait pas gérer avec un casse-dalle ambulant pour des gens comme eux dans leurs pattes.

Ses yeux reviennent vers les deux médecins : Si des contaminés qui ont vrillé s'approchent d'ici... Il ne savait pas comment tourner ça, à dire vrai. Vous les tuez, annonça-t-il. Sans doute qu'il n'y avait pas de bonnes manières de réagir désormais. May, Nate... Vous venez avec moi, souffla-t-il aux deux autres. S'il fallait gérer une militaire, Sucre et Moira, il ne pourrait pas y arriver tout seul. Je gère Leokadia, annonça-t-il au couple.

Spoiler:

Inachevés

La médiocrité commence là où les passions meurent. C'est bête mais j'ai besoin de cette merde pour sentir battre mon cœur. J'ai tellement misé sur mes faiblesses et mes failles, j'mérite une médaille au final j'ai fait qu'briller par mes absences.