The Walking Dead RPG

Une fois mes dents dans la chair de Fried, je me sens comme apaisée. Comme satisfaite et comme assouvis de cette faim qui me ronge de l’intérieur sans que je ne puisse la contrôler. Et le pire dans cette histoire, c’est peut-être le fait que je n’ai même pas envie de lutter contre cette envie. Simplement de m’y laisser aller, de lâcher, toute prise sur quoi que ce soit d’autre.

Mais finalement, ce but reprend bien trop vite. Et cette fois-ci, mon regard et mon envie se pose sur Bonnie. Cette fois-ci, ma fureur est toute dirigée contre ma colocataire. Cette jeune femme, que j’apprécie pourtant, que je sais, apprécier, quelque part au fond de moi. Mais encore une fois c’est mon instinct primaire qui prend le dessus. Qui me pousse à me relever et à me mettre à m’élancer contre elle. A nouveau, cette soif enivrante qui coule dans mes veines. Alors, j’arrête une nouvelle fois de tenter de lutter, me contentant tout simplement de succomber. C’est si facile, si enivrant.

Et je me relève, aussi vive que j’aurais pu l’être dans d’autres circonstances, comme si mes capacités n’avaient finalement pas été corrompues. Comme si, dans mon esprit tout était limpide et finalement tout était embrumé en même temps. Et je commence à courir. Comme si mes muscles se contractaient de leur propre chef. Comme s’ils avaient leur propre conscience. Comme si tout autour de moi m’indiquait de le faire, que c’était ce qu’il fallait faire. Sans aucuns autre doute autour.

Et c’est finalement le corps de Bonnie que je fauche au passage. La pauvre qui n’a pas eu le temps de courir plus vite que moi, qui n’a pas eu le temps de prévenir les autres, de m’empêcher de continuer d’essayer de contaminer le maximum de monde autour de moi. De les rallier à ma cause. A notre cause. C’est sur elle que je me rue et sans même chercher plus loin, mes canines se plantent dans son poignet droit. Je mords, jusqu’au sang. Jusqu’à ce qu’enfin, je ressente cette nouvelle sensation de satiété. De pleine satisfaction. Et je ne ressens rien d’autre. Pas de culpabilité, pas de remords, un simple sentiment de plénitude total.

HRP:

Siła i Honor Tobie Ojczyzno!

Oh, toute cette agitation, ça a vraiment l'art de sortir n'importe qui de n'importe quel état de fatigue. Et j'ai l'impression qu'on vient littéralement de mettre le feu au tabouret sur lequel j'étais assis tellement je bondis vite sur mes pieds. J'ai pas vraiment le temps de comprendre ce qu'il se passe, tout ce que je sais c'est que quand Bonnie se met à courir, je fais la même chose. Sauf que je la vois se faire rattraper par Leokadia. Là, mon sang fait qu'un tour.

Je regarde rapidement autour de moi, cherchant quelque chose pour essayer de forcer la militaire à lâcher ma formatrice. C'est là que ma main se pose sur le premier objet que je trouve : un microscope. Lâchez-la! Ouais, même là, j'ai toujours le réflexe de vouvoyer. Comme quoi, c'est un truc pas facile à lâcher hein.

Sans réfléchir davantage, je viens frapper la blonde au niveau de la tempe avec le microscope, la sonnant sur le coup. J'espère que j'y ai pas été trop fort quand même. Reposant l'outil sur le bureau où je l'avais pris, je me précipite vers Bonnie pour l'aider à se relever et voir comment est-ce qu'elle va. Bonnie ! Est-ce que ça va ?

Spoiler:

Résumé:

Got eyes in the back of my head

Just in case I have to run

Mon coeur exécute son travail comme il se doit, les battements de ce dernier s’accélèrent de plus en plus, apportant le précieux oxygène contenu dans mon sang à mes muscles. Il ne faut pas que j’hésite, il ne faut que je regarde par-dessus mon épaule. Il nous faut contenir tout cela, il faut confiner le laboratoire. Voilà mon but, enfin, un tantinet secondaire après celui de ne pas être tuée.

C’est un cri apeuré qui quitte mes lèvres lorsque je sens que l’on me plaque au sol sans ménagement. C’est bien malgré moi que j’hurle et me débats pour essayer de me défendre de cette agression, mais Leokadia réussit à planter ses dents dans mon avant-bras. J’hurle de douleur et mes yeux s’humidifient dans un réflexe primaire bien idiot. Pourquoi pleurer par mal physique ? Je ne l’ai jamais compris.

C’est alors que ma colocataire se prendre un coup sur la tempe et tombe au sol. Je me redresse vivement, la respiration haletante et constate que Jesse est venu à mon secours. Fébrile, j’accepte son aide pour me remettre vivement sur pieds.

- Elle m’a mordu. Je suis peut-être contaminée. Il faut confiner le laboratoire. Vite avant qu’elle ne reprenne ses esprits.

J’entraine mon protégé à ma suite, il faut barricader cette section du laboratoire. Ensuite, il faut aller chercher de l’aide. Je… Je ne pourrai peut-être pas tout accomplir. Et cette simple pensée me ramène à la morsure. À ces dents pleines de bactéries qui ont percé ma peau et qui sont entrées en contact avec ma chair, mon sang. Outre le virus que nous tentions d’étudier… Je sens comme des fourmillements sous ma peau. Ce n’est pas le moment !

Spoiler:

Endure and survive
Le laboratoire

/!\ N'ouvrez un spoiler que si ça vous concerne

Bonnie et Jesse:

Leokadia, Friedrich et Moira:

Il n'y a pas beaucoup de temps à perdre. Le généticien observe une dernière fois la porte du box où il a enfermé Moira. Il espère que cela suffise alors que, de l'autre côté, Sucre continue de s'énerver contre la porte qui l'entrave lui aussi. La tension est grande, son cœur bat à un rythme effréné. Enfin, il se détourne et se concentre. Il doit faire fi des bruits de bagarre et les cris dans les escaliers.

Au vu de l'épidémie qui fait rage. Un code noir sera très probablement mis en place. C'est ce qu'il déclarerait s'il était dehors. Cette épidémie devenait incontrôlable. Il ne sait pas s'il pourra lui-même sortir. Si Jesse et Bonnie ont su sortir, alors le laboratoire sera bouclé. Ne reste néanmoins qu'à prendre l'essentiel et le rendre transportable au besoin.

Friedrich se dirige alors vers un sac à dos et les étagères où se trouvent les disques durs sur lesquels ils consignent toutes leurs recherches. Il les enroule dans une blouse, les fourre dans le sac et voit ce qu'il peut encore emporter : un microscope. Allez, lui aussi rapidement emballé dans un torchon. Il aimerait pouvoir prendre plus mais le temps presse. Il se tourne néanmoins vers les frigos qui contiennent les doses de vaccins.

Résumé:

Equipement:

We could stay like this forever, lost in wonderland, with our head above the clouds, falling stupid like we're kids. Wearing rose-colored lenses, let's just play pretend. Wearing rose-colored lenses, pretend we'll never end.

❝We went to hell but we never came back.❞

Le bourdonnement ne s’arrête pas, loin de là, et semble venir d’absolument tous les côtés. C’est un assaut constant, qui lui vrille le crâne. Elle réalise à peine que Friedrich l’a enfermée, mais maintenant qu’elle se trouve dans une cellule à proximité immédiate de Sucre, Moira se rend compte qu’il est la cause de ses maux. Le bourdonnement lui paraît plus proche, et venir de sa direction en particulier. De partout, mais de Sucre plus précisément, comme… comme un pic à glace planté dans son crâne, au milieu de milliers d’autres. C’est un poids, une pression, qu’elle sent plus que tous les autres. Mais pourquoi lui en particulier… Peut-être parce qu’il ne reste qu’une once d’humanité en lui, et que la sienne ne tient aussi qu’à un fil. Au milieu de tout ça, une pensée l’obsède : il faut qu’elle sorte d’ici. Elle doit sortir d’ici.

Péniblement, elle se redresse, s’efforce de paraître aussi normale que possible. Friedrich… Sa voix est faible, d’abord, alors qu’elle continue la lutte. Le généticien ne paraît pas l’entendre, alors elle réitère son appel. Friedrich… Friedrich ! Un coup contre la porte de la cellule, pour être sûre d’attirer son attention une bonne fois pour toute. Friedrich, Sucre ne tiendra pas plus longtemps, il faut faire quelque chose. La sueur perle à son front, son souffle est court, mais au moins, il lui semble qu’elle fait illusion. Il faut juste qu’elle tienne un peu plus longtemps, qu’elle tienne le bourdonnement au loin encore quelques instants. Le temps de sortir d’ici… Je peux t’aider… Ça va mieux, je… je crois que j’arrive à comprendre ce qu’il se passe, je peux le tenir éloigné, je peux t’aider, répète-t-elle, espérant que l’autrichien la croira. Je peux t’aider à tout mettre à l’abri. C’est le plus important, ces recherches… on doit tout protéger.

Spoiler:

underworld

This is what happens when you listen to the voices of the underworld. They crawl into your soul and rot you from the inside.

J’essaie de faire pression sur mon poignet, je n’ai absolument rien pour panser cette blessure et je perds beaucoup de sang. Pire encore, j’ai l’impression d’avoir une armée d’insecte qui décolle chaque couche de mon épiderme pour ramper sous celui-ci. Pour contaminer ma chair, pour la dévorer. Est-ce le nouveau virus ? Est-ce d’autres organismes tout aussi sales ?

- Il faut aller chercher des secours Jesse. Je… je dois rester au laboratoire, je suis peut-être infectée moi aussi.

Je ne suis pas brave, je ne pense pas aux dégâts que je pourrais causer en contaminant d’autres individus. Bien sûr, c’est la bonne chose à faire, cependant je préfèrerais m’enfuir pour rester en sécurité. Toutefois… c’est ici que je pourrai trouver de quoi désinfecter ma peau, mes muscles, mon sang, ma personne. C’est ici que tout est stérilisé. Propre… Sécuritaire ! Il faut… il suffit simplement que je m’isole ici. Oui. Que je… que je m’isole et que je m’occupe de ma blessure !

- Va chercher du renfort, il faut que je m’isole, que je m’occupe de mon poignet.

Voilà, il faut que je reste. Il faut que je trouve de quoi désinfecter ma chair. Que je retire ces insectes, ces bactéries, ces microbes, ces virus !

Spoiler:

Sujet: Re: ENDURE AND SURVIVE - Laboratoire