The Walking Dead RPG

Je suis épuisée, mais l’énigme me soutient, me motive plus que tout. Je ne peux supposer qu’à la mutation du virus, mais comme nous ne trouvons rien de probant jusqu’ici, je me questionne quant à son origine. Serait-ce un nouveau virus en son genre ? Peu probable, nous n’avons sans doute simplement pas encore mis le doigt sur la bonne séquence génétique de ce mal différent.

Le mutisme de M. Gomes n’est pas pour arranger les choses qui plus est. Des enfantillages j’ai envie de déclarer, mais ce ne serait pas des plus avisé puisque nous avons besoin de la coopération de notre… patient. Je ne céderai pas à l’impatience qui me gagne, même s’il est difficile avec la fatigue de rester avenante.  

Je replace mes boites de pétries à leur place, espérant que ces nouveaux prélèvements seront ceux qui nous apporteront quelques réponses, puis je reviens vers la cellule de l’homme.

- M. Gomes… Je tente un contacte, même si je ne suis sans doute pas la plus à même à la sympathie.

J’observe le patient avant de tenter une approche, histoire d’avoir un indice sur la façon qui me semblera la plus efficace de lancer une discussion. Cependant, je n’ai pas les signes que j’espérais, bien au contraire… il me semble que M. Gomes parait lutter contre lui-même. Comme s’il tentait de communiquer, de revenir vers nous, mais qu’étrangement, il ne semblait pas y arriver. Plus encore… n’est-ce pas des plaques rouges que j’aperçois à son cou ?

Je sors immédiatement mon calepin de ma poche et prends des notes. Je verbalise le tout pour informer mes comparses de façon proactive.

- Le sujet semble se combattre lui-même, comme incapable d’établir un contact verbal avec le personnel. Des plaques rouges sont apparues au coup du patient.

Spoiler:

Les coudes appuyés contre son bureau, la tête dans les mains, Moira ferme les yeux. Rougis par les nuits sans sommeil, la fièvre et les migraines qui la ravage par intermittence, ils sont injectés de sang, mettant encore plus l’accent sur leur glace. Le fait est qu’il devient de plus en plus difficile de rester éveillée, sinon lucide. La fatigue la rattrape, alors même que le découragement la gagne. La combinaison est dangereuse et la quarantenaire est à deux doigts de rentrer chez elle. Bien sûr, elle a envie de résoudre l’énigme. Envie de savoir ce qu’il se passe chez elle, chez tous les autres. Envie de savoir ce qui les rend malades et surtout, ce qui les connecte tous. C’est là-dessus, plus précisément, qu’elle n’arrive pas à mettre le doigt. Quelque part, elle a l’impression d’avoir la réponse sous le nez, mais que celle-ci lui échappe inlassablement, avec un petit sourire en coin. Comme un secret connu d’elle seule, mais dont elle ne parvient pas à se souvenir.

Soudain, la voix de sa colocataire Bonnie la fait sursauter et revenir à elle. La jeune femme n’a pas eu besoin de crier, son timbre résonne dans le silence du laboratoire. Intriguée, Moira se lève de son tabouret et s’approche à son tour. Elle ne peut que constater que les observations de Bonnie sont exactes, bien sûr, mais cela ne leur apprend rien de plus dans l’immédiat. Pas sans examiner de plus près les plaques rouges en question. Il faudrait peut-être… les étudier de plus près. Faire un prélèvement. La fatigue, l’agacement, contre elle-même et contre la situation, mêlé à un léger mal de crâne, rend sa voix hésitante. A cette heure de la nuit, dans l’état actuel des choses, Moira n’est sûre de rien.

Spoiler:

underworld

This is what happens when you listen to the voices of the underworld. They crawl into your soul and rot you from the inside.

Il se sait exigeant avec ses pairs, mais le mal est nécessaire. Cette épidémie est loin d’être maîtrisée, ou même comprise. Et tout se passe rapidement. Du moins, c’est son sentiment ; chaque minute est comptée. Car chaque minute de perdue laisse une minute de plus à la maladie de s’installer. Et il ne la comprend pas. Pas encore.

Devant le mal qui sévit à Fort Ward, il a dû agir rapidement. Sucre s’est prêté à l’expérience, leur permettant d’essayer de comprendre ce mal qui le ronge. Leokadia est là également. Mais contrairement à leur autre patient, elle se tient là, avec eux. Parce que le mal ne semble pas être au même stade. Ils sont tous deux volontaires pour les aider, mais la vérité ; c’est qu’ils pataugent tous. Le responsable du laboratoire pose des tasses de café serré devant chacun d’entre eux - Jesse compris. Son regard se pose sur tous ici, puis la remarque de Leokadia le fait légèrement tiquer. « Fatigue ou non, nous avons besoin d’avancer. » Répond-il, avec mesure et prudence cependant. Il y a quelque chose, n’est-ce pas ?

Et d’ailleurs oui, c’est là ; sur les mains de la jeune femme. Le scientifique enfile alors des gants en caoutchouc, ajuste le masque en tissu sur son nez. « Leokadia, est-ce que je peux regarder tes mains ? » Demande-t-il, sans approcher trop vite. « Ces plaques ressemblent à celles que Sucre a au cou… S’il est fatigué, nous pourrions peut-être prélever chez toi, pour le laisser souffler un peu ? » En réalité, il pèse ses mots. S’il ne montre pas l’inquiétude que l’apparition de ces plaques lui procure, il s’inquiète quand même. Il n’ose pas un regard vers ses collègues. Mais d’autres mesures allaient devoir être d’application dans les minutes - ou secondes, peut-être - à venir.

Résumé:

Equipement:

We could stay like this forever, lost in wonderland, with our head above the clouds, falling stupid like we're kids. Wearing rose-colored lenses, let's just play pretend. Wearing rose-colored lenses, pretend we'll never end.

❝We went to hell but we never came back.❞

Spoiler:

Résumé:

Got eyes in the back of my head

Just in case I have to run