The Walking Dead RPG

Elle ne peut que comprendre l'avis de Tucker sur l'ambiance, haussant les épaules à sa remarque. J'ai travaillé dans une morgue... Passé un certain temps, je suppose qu'on 'est moins... sensible à certaines choses. Mais alors, pourquoi ce sentiment de malaise persistait ? Elle n'a pas le temps de se poser la question qu'elles sont finalement accueillies au domaine, et que Jennifael s'occupe rapidement des enfants, un sourire aux lèvres. Regardez comme elle est avec eux. Souffle t-elle à leur trio. Elle agit comme une mère protectrice, pas une Manbo. Ils seront en sécurité, ici. Tout en la silhouette de la Manbo le clame. Dans cette voix bien plus douce que d'ordinaire, ou ce rire presque cristallin qui s'échappe de ses lèvres à la question de Peach.

Je suis contente de te voir. Souffle Filipa avec un sourire auquel elle répond avec douceur, lui rendant rapidement son étreinte alors qu'elle se fait déjà héler par les petits pour un peu d'attention, s'excusant d'un regard. On se revoit vite, de toute manière. Lui promet la rouquine, alors que Circee s'approche d'elles. Une nouvelle, donc ? Qu'elle n'a pas eu l'occasion de rencontrer, alors qu'elle demande leurs armes. Lui tendant batte et couteau de chasse d'un même mouvement, hochant la tête quand Liv assure garder sa dague. Je me porte garante. Annonce t-elle sans sourciller à la blonde qui pince les lèvres, hochant néanmoins la tête à l'idée. Au vu de leur dernière rencontre, elle ne pouvait pas reprocher à Liv de chercher à rester armée, après tout. Tu es Quinn, c'est ça ? Jennifael à beaucoup parlé de Reese et toi cet hiver. En bien ! Rassure immédiatement la blonde alors qu'elle se sentait prête à demander justement, venant saisir la main du brun de la sienne pour refermer la marche qui les amènent à leur chambre. Détournant le regard pour ne pas éclater de rire à l'aveu gênant de Circee, avant d'indiquer d'un signe de tête la porte à côté de celle de Liv, ou Romy s'amuse déjà à sauter sur le matelas. C'était ma chambre avant qu'on quitte Nisqually. En effet. Manbo à insisté pour qu'elle soit impeccable pour ton retour. Lui confirme Circee avec un sourire agréable, en ouvrant la porte pour leur laisser la possibilité d'admirer à quel point les deux chambres semblaient chaleureuses. Et pour le coup ? Elles l'étaient, assurément.

Merci beaucoup Circee. souffle t-elle finalement à la blonde, déposant déjà son sac de voyage dans l'entrée de sa chambre, alors que la discussion se poursuit.

Let your chaos explodes

- Et j'ai bossé des années dans un Mcdo, tu crois que ça me permet d'apprécier l'odeur de friture ?

Que marmonne Tucker. Mais il comprenait ce que sous entendait Quinn. Après des années dans un environnement, le choc n'est plus présent, tous parait presque normal. Un décor macabre qui ne ravissait pas du tout, Tucker. Bien au contraire, il trouvait la forêt lugubre et peu accueillante. Mais était ce réellement surprenant à la vue de Jennifael ? Pas vraiment. Tucker préféra se taire le reste du trajet, avisant la maison qui avait un aspect chaleureux dans la forêt sombre. Arrivée dans l'entrée, Tucker glisse la main sur sa lance pour l'ôter de l'accroche dans dons. En revanche, il préféra garder son couteau papillon.

- Je garde mon couteau si ça ne te pose pas de problème. Sentimental.

Entre autre. Tucker préférait garder un couteau sur lui. Tout comme Liv l'avait fait. Et si Quinn se porte garant, ce qu'elle n'a pas l'obligation de faire, le brun préfère assurer ses arrières. Juste au cas où. Tournant le regard vers Jennifael, Tucker entend qu'elle appelle une certaine Misty, de façon plutôt pressé. Mais son regard est rapidement détourné par Rory qui réclame déjà de dormir avec Seb. En fin de troupe, Tucker suit les autres, regarde la première chambre.

- Romy, je t'aime énormément mais dormir avec Seb, c'est pas vraiment mon truc.

Qu'il ajoute en pouffant de rire. Jetant un oeil à la chambre de Liv sans pour autant y entrer. Le brun se contente d'être près de la porte. Mais le commentaire de Circee le fait lever les yeux. Ah oui. Ah, d'accord. Tucker tourne le regard en direction de Quinn, pinçant ses lèvres pour pouvoir éviter de se mettre à exploser de rire. Raclant sa gorge, Tucker pénétra dans la chambre. Regardant tout autour de lui, il ne pouvait nier l'effort qui avait été fait.

- C'est magnifique.

Spoiler:

One step after another

J’écoute la « Manbo » avec un intérêt non feint, mais je ne me sens pas le courage de lui dire que si le GM décide de s’intéressé a elle et « ses filles », il faudra surement plus que des « safes zones » pour encaisser le choc. J’ai encore l’espoir que nous n’y soyons pas, qui plus est, il n’y a pas grand-chose a faire quand Johnny a décidé de lancer ses foudres a par fuir ou rusé. J’ai bien l’impression que ces deux options ne font pas parti du répertoire de l’ancienne victime des Oblivions.

J’arque un sourcil quand elle explique sa ruse pour propager les maladies sur ses ennemis, en usant des épidémies. Si je ne le montre pas derrière mon hochement de tête compréhensifs, intérieurement, je soupire. Ce n’est pas tant le geste qui me gêne, la fin a toujours justifier les moyens, mais c’est plus le fait que nous allons manger chez elle qui me perturbe toujours.

« Quels sont les symptômes que l’enfant a décrits ? »

L’évocation d’un ancien de Portland suscite tout mon intérêt et, aussi, l’espoir d’en apprendre plus, mais non seulement il est déjà mort, mais en plus, il ne me dit absolument rien.

« Ma foi, il y avait trop de monde qui correspondent a sa description ou ayant écopé de ce genre de sobriquet pour cela me parle. Au moins, j’imagine que ce n’était pas un gradé et qu’il n’a pas volé son dernier repas. »

Revenir ici est loin de me plaire, mais je prends sur moi parce que j’ai promis et que j’en connais une qui est suffisamment imprudente et poissarde pour y aller sans moi. La « décoration » de « sa foret » ne me fait ni chaud ni froid, j’ai vu bien plus d’horreurs que cela à Portland pour me laisser émouvoir par si peu. Au moins, les enfants sont protégés de ça, mais jusqu’à quand ? Les laisser ici me semble toujours une solution moralement discutable.

La jeunesse de certaines des suivantes ne met pas plus de couleur dans ce tableau déjà bien sinistre. Je tends ma batte, avec théâtralité, je sors mon arme de poing, un premier couteau de ma botte puis, comme les autres j’esquive le dernier :

« J’ai du mal a me séparé de celui-là, j’aimerais le garder si cela est possible. »

Une des filles nous rappelle que, la dernière fois, Olivia et moi, avions partager une chambre, avec un sourire aimable, puisque nous sommes a nous rappeler de bons souvenirs, je lui réponds :

« Effectivement, elle a dû rester à mon chevet jour et nous car j’avais quelque chose en travers de l’estomac diront nous. A moins que vous ayez des chambres avec plusieurs lits, je ne me sens pas de servir a nouveau de canevas vivant. »

J’essaye de suivre Romy qui se lance dans un tel verbiage que je ne peux que nous féliciter de lui avoir caché la situation avec Olivia… sinon je pense que la terre entière serait au courant. Je m’agenouille au niveau de la fillette pour tenter de la raisonner :

« Romy, si tu dors avec moi, qui va dormir avec ta maman ? Elle va se sentir seule sans toi, tu ne crois pas ? »

Quand Olivia me fait part de sa remarque, sans que j’aie fait attention au fait que je sois « maté » je me contente de lui murmurer :

« Dommage que je préfère les brunes… »

Je suis le convoi et, quand la fameuse petite blonde lâche enfin la raison de son intérêt pour moi, avec la plus grande timidité, je ne peux que faire un sourire entendu a Oliva dont l’instinct mérite un zéro pointé pour le coup.

« J’imagine qu’il doit vous manquer. La fin du monde n’a pas été clémente avec les familles. Cela fait longtemps que la Manbo vous a recueilli ?
Oh, il est mort bien avant tout ça, mais il était vraiment bienveillant et prévenant envers nous... » Elle a un temps avant d'ajouter : « Je suis là depuis peu comparée à d'autres. Mais... C'est la première fois que des hommes ont le droit de venir ici, vous savez ? Je trouve ça bien que Jennifael accepte leur présence, d'autant plus si nous travaillons avec vous à l'avenir, je crois que nous ne pouvons pas rester en autarcie complète, et nous passer de vos services sous prétextes que vous n'êtes pas des femmes ! »

Elle a l'air vraiment enthousiaste à l'idée et je la pense sincère en même temps, vouloir autre chose n'est que folie par les temps qui courent.

Des plaques rouges sur le corps purulentes, fièvre, fatigue extrême, migraine, souffle Jennifael en réponse. Je n'en sais pas plus, en tout cas pas sans pouvoir le voir de mes yeux, jusqu'à notre arrivée, l'ambiance semble se poser, je n'ai qu'un regard inquiet pour la décoration de la Manbo dans cette forêt avant que l'on gagne son domaine et ce qui va avec. Dedans, le feu qui ronronne a de quoi nous soulager un temps, j'esquisse un sourire alors que dans la chambre, des questions se posent : On peut sans doute vous mettre un lit d'appoint si vous voulez rester ensemble, précise rapidement Circee alors que je hausse les épaules : nous vivons séparément depuis quelques semaines et Romy peut être un peu envahissante.

Tout ça ne semble pas être au goût de Romy qui malgré la proposition de Sebastian, décide de n'en faire qu'à sa tête : Non ! Je veux dormir avec toi et Tuctuc ! Exige-t-elle alors en affichant déjà une mine fâchée et contrariée. Que les deux hommes rechignent n'est pas - du tout - pour lui plaire ! Moi ? J'essaie au moins de ne pas éclater de rire, j'ai tout juste eu le temps de croiser le regard de Tucker pour savoir que si j'échange encore un regard avec lui, je vais partir pour un fou rire mémorable. Je vous laisse vous installer, on se retrouve plus tard, souffle Circee sans remarquer que je ravale des larmes qui me sont douloureuses.

Quand elle s'éloigne, et que j'ai un bref moment tranquille avec Sebastian, Romy en arrière plan saute sur le lit, et personnellement, j'inspire profondément pour ne pas craquer : Je ne te cache pas que je vais avoir beaucoup de mal à ne pas t'appeler Daddy maintenant, que je souffle d'une voix amusée quand Romy m'attraper le bras : Je peux aller voir les autres copains ? Je fronce les sourcils, j'en ai brièvement oublié les autres enfants avec tout ça : Bien sûr, on va trouver Circee et lui demander de t'y amener, que j'ajoute alors : Je vais voir dans quelles conditions ils vont loger comme ça, m'assurer que ça se passe bien, que je lui souffle.

J'ai un regard pour Sebastian, esquissant un sourire confiant : On se retrouve en cuisine ? Je lui propose ça en me disant que nous n'en aurons que pour quelques minutes, c'est vraiment l'histoire de jeter un coup d'oeil pour ma part et de revenir rapidement : On a un repas pour une bonne vingtaine de personnes à commencer, j'ai besoin d'un commis, et puisqu'il est évident que je vais cuisiner pour tout le monde en l'état, qu'il est hors de questions qu'une autre personne s'en charge à ma place...

We're all stories in the end, just make it a good one

ANAPHORE

J’opte donc pour un lit d’appoint et rester avec Romy et Olivia. Me faire appeler papa ets assez déconcertant et me ramène toujours à cette idée que je ne suis pas prêt. C’est Daemon le Brody papa dans la fratrie. Je croise le regard d’Olivia et y devine que je vais entendre reparler de cette histoire sûrement longtemps. Avec un demi sourire et sur un ton de fausse menace :

« Méfie toi si tu veux que je m’occupe te de cuisiner à nouveau des pommes de terre comme tu les aimes… »

Romy est déjà en de sautiller sur le lit en faisant la liste de toutes les recettes de pommes de terre qu’elle aimerait pendant que j’installe mes affaires dans la pièce. Je souris a Olivia avant qu’elle ne parte montrer a Romy les autres enfants :

“Bien évidement que je te retrouve en cuisine, je sais bien que tu serais perdu sans ton commis d’élite préféré.”

Même si l’ambiance est détendue, je reste sur mes gardes. Je n’oublie pas ce que je suis aux yeux de la mère d’Aimée. Les « filles » de la forêt viennent se présenter a nous. Même si je ne doute pas de leur entrainement ou de leur efficacité avec des poisons, je ne suis pas certain que cela soit suffisant pour venir a bout du joueur de flute et ses hommes si venait ici. Pour le moment, j’essaye de faire e plus d’effort possible pour être aimable et aider a la préparation du repas, tout en essayant d’en savoir plus sur les « protégée » de la Manbo.

En fin de soirée, je porte Romy dont les batteries se sont enfin vidées et la raccompagne avec Olivia a notre chambre. C’est quand je suis sur qu’elles sont bien installées que je calle le lit contre la porte et m’autorise, enfin, a un peu de repos.

Tucker tourne déjà la tête en direction de Fillipa. Qui semble plutôt enthousiaste et malgré l'atmosphère un peu... bizarre de son point de vu, le brun ne peut s'empêcher de lui sourire. Un regard jeté en direction de sa femme. Elle a donc parlé de lui ? Il serait presque capable d'en rougir.

- Je suis content de te rencontrer aussi.

Et il aimerait réitérer ses mots. Mais Quinn se devait de garder l'endroit mais aussi ses activités sous silence. De ce fait, difficile de dire qu'il avait apprit quoi que ce soit. Que ce soit des filles ou de Jennifael. Malgré tout, il voulait se montrer poli. Il n'oubliait toutefois pas ce que les personnes ici pouvaient faire. Durant le laps de temps où Olivia et d'autres furent aux fourneaux, Tucker préféra sortir un temps de la demeure. Déjà parce qu'il savait pertinemment que toucher aux plats d'Olivia lui vaudrait un séjour au coin mais aussi pour prendre un peu l'air. A force de passer sa vie dans les tipis au camp, les murs lui semblaient presque trop... durs, présents.

Mais le calme fut de courte durée puisqu'il fut appelé bien rapidement. Tous autour du repas, Tucker reste fidèle à lui même. Tentant de se joindre aux conversations. Son intérêt se porte sur Misty. Misty qui a l'air peu enjouée à la présence des invités. Durant les conversations qui vont bon train, Tucker entend un murmure de la part de Misty en direction de Louisa. Un sale pressentiment sur les événements à venir. Et Tucker ne peut s'empêcher de froncer les sourcils. Soudainement, le repas lui parait... Humpf.

Affalé dans le lit, Tucker fixe le plafond. S'il a pu sombre quelques heures, il est définitivement réveillé à présent. Il a un mauvais pressentiment. Il en est persuadé. Tournant son visage en direction de Quinn, le brun la trouve tout autant réveillé. Il n'est d'ailleurs même pas surpris. Il entend des murmures. Comme si des personnes se disputaient. Tournant la tête vers Quinn, il murmura.

- Je pense pas qu'on soient les bienvenues, Quinn. Il y a un truc qui ne va pas, je le sens...

One step after another