The Walking Dead RPG

Tu sais, je crois que Jennifael pourra se remettre si tu la quittes du regard une seconde. Ne peut-être s'empêcher de souffler à Misty, le regard renfrogné et la main fermement posé sur son poignard à la ceinture, déclenchant le rire de Saoirse, non loin. Tu la connais, elle pourrait dormir avec elle au besoin. Fait remarquer l'irlandaise avec son accent prononcé, lui offrant un clin d'oeil rassurant avant de saisir Misty par les épaules pour l'inviter à venir à son tour de se dérider, quand la rouquine rejoint leur quatuor. La soirée à le mérite de bien se passer, alors que chacune - ou presque - tente d'être chaleureuse avec les deux hommes à leur table, alors qu'elle glisse à Liv dans un souffle.

C'est moins pire que je l'imaginais honnêtement, Jennifael n'a même pas parlé de la fois ou elle à étripé un type pour nous mettre mal à l'aise... Et ce n'était pas faute de l'entendre en parlant en évoquant ça comme une agréable plaisanterie, pourtant. Offrant un regard curieux à Tucker qui semble se renfrogner à ses côtés, venant lui saisir la main en douceur pour l'apaiser, jusqu'à ce que la nuit ne les appelles après un trajet épuisant.

Et pourtant, rien ne vint. Les yeux grands ouverts, fermement fixés sur le plafond de cette chambre ou elle n'a jamais dormi auparavant, tout la porte à rester éveillé. Des crampes de son ventre, à ce silence qui n'est plus alors qu'elle oscille légèrement la tête pour se retrouver face à Tucker tout aussi éveillé qu'elle, se relevant sur un coude quand les murmures lui parviennent. Sourds, rageurs. Trop bas pour être reconnaissables, alors qu'elle fronce les sourcils à l'idée. Au vu de la pénombre, ils étaient encore au beau milieu de la nuit. Relevant le regard vers Tucker qui reprend la parole, un air soucieux traversant son regard à ses mots alors qu'elle secoue doucement la tête, reprenant avec douceur.

C'est normal qu'elles soient méfiantes, et c'est normal que tu le sois. Il n'y a jamais eu un homme qui à mis les pieds au Coven en allié, c'est ... Nouveau, pour elles. Explique t-elle avec douceur, espérant le rassurer quelque peu. Et Jennifael aurait trop peur de déclencher sa propre chute en te voulant du mal. Rappelle t-elle avec douceur, alors que les murmures se taisent finalement. Avisant la porte en silence, avant de revenir au brun. Ce bébé est décidé à ce que je devienne insomniaque. Repose toi un peu si tu veux, je reste éveillée. Au moins jusqu'à l'aube, s'il le fallait.

Let your chaos explodes

La complicité avec Sebastian en cuisine reste la même, heureusement. Je tâche de préparer quelque chose de consistant pour tout le monde, avec les ressources qu'il y a de prêtes. Leur potager donne suffisamment pour avoir quelques réserves, mais vu que leur nombre vient de doubler, j'imagine sans peine que ça ne sera pas constant. Alors, j'entame également des préparations pour qu'ils puissent continuer à stocker pour ne pas tomber trop vite dans des situations difficiles de famine. Il faudra que j'avise de leurs cultures, pour m'assurer qu'ils pourront produire un peu plus.

Le repas se passe heureusement dans le calme, et Romy finit même par tomber de fatigue. C'est Sebastian qui s'occupe d'aller la coucher, et je l'accompagne parce qu'elle n'est pas la seule à être épuisée. La grossesse met déjà mes nerfs à rude épreuve constamment, je me sens facilement courbaturé, c'est sans compter sur le fait que cacher cette grossesse m'oblige à bander mon ventre ou porter des vêtements qui peuvent me tenir trop chauds parfois. Qu'importe, il faut ce qu'il faut. Romy ne manque pas de me coller une bonne partie de la nuit, et pour ma part, je ne dors pas spécialement bien. Le désavantage d'être très fatiguée, c'est que le maigre repos que j'obtiens n'est pas vraiment pour m'aider.

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Le lendemain est un peu difficile, même si j'essaie de donner bonne figure. En bas, je m'attèle au petit déjeuner pour tout le monde avant de rejoindre la tablée où la journée est organisée. En débarquant, Jennifael est déjà digne d'elle : maitresse de sa maisonnée. Il faut préparer et nettoyer les nouvelles chambres pour les enfants, chacun doit avoir son confort, assume-t-elle. Il n'y a pas de refus possible dans sa proposition, alors qu'elle saisit les épaules de Jeremy : Tu es celui qu'ils connaissent le mieux, tu m'accompagneras pour mettre tout le monde en confiance. A lui d'échanger avec nous un regard un peu troublé : D'accord madame... Je souffle un rire. Tu devrais l'appeler Manbo, que je précise rapidement. On va commencer à construire l'étable, comptez-vous accueillir d'autres élevages ? Je peux construire des clapiers ou un poulailler, que j'ajoute en scrutant l'afro-américaine. Mes yeux se posent sur Saoirse, qui profite d'un semblant de chicorée maison avec une satisfaction assumée. A son index, une énorme bague que je trouve de mauvais goût, et que je reconnais être une bague à poison. Rassurant...

We're all stories in the end, just make it a good one

ANAPHORE

J’ai dormi le lit contre la porte avec cette certitude de bloqué cette seule issue. Au moins, de savoir que personne ne pourrait entrer ou sortir sans que je sois alerté et capable de réagir m’a permis de gouter au sommeil du juste. Le lendemain s’annonce être une journée calme, enfin, sans éventration ou coupage d’oreilles au programme.  Je vois bien que Mitsy est mal a l’aise avec la présence des hommes du convois, mêmes ceux qui n’ont pas encore de poils au menton… et non je ne parle pas de Tucker.  Je mets ca sur le compte d’un traumatisme en me souvenant que les femmes vivants ici ont connu le pire venant des hommes. Je respecte la distance qu’elle instaure, ne force en rien les échanges et essaye de la rassurer comme je le peux.

Je surprends une conversation de Louisa durant laquelle elle se plaint de disparition de gâteau. Le larcin semble risible, mais dans ce lieu ou j’ai peur qu’une étincelle relance des hostilités, je préfère prendre les devants. Évidement, elle pense aux enfants comme coupable, c’est possible, mais j’arrive a lui faire dire que c’est la première fois qu’elle fait attention a ce genre de détails. J’évite de trop appuyer sur ce fait et me contente de lui assurer que si c’est les enfants, nous irons leur parler, qu’après tout, au regard de ce qu’ils avaient vécu, il leur faudrait peut être un temps d’adaptation. Néanmoins je ne manque pas de lui dire qu’il faut garder en tète que ce ne sont pas forcement eux les coupables. Louisa n’est pas en mesure de me dire s’ils d’autres choses.

Avant d’aller faire le tours des inventaires, je vais rejoindre Olivia .Apres m’être assuré qu'elle va bien et qu'elle a passé une bonne nuit, je lui raconte "le micro drame".

« Ils font des coupables un peu trop évidents, tu ne trouves pas ? Tu penses que tu pourrais leur parler ? Voir s’ils sont au courant de quelques choses ? Si tu as des aveux, il faudrait essayer de leur rappeler que, maintenant, ils n’ont plus besoin de voler s’ils ont faim ? Pendant ce temps la je vais regarder s’il ne manque pas autres choses et noter les stocks, on verra bien s’il y a d’autres disparition. »

Car je ne laisserais pas les enfants dans un endroit ou on les prend pour des voleurs sans régler le problème.

Elle s'était refusée à se rendormir, quoi que le reste de la nuit s'avéra relativement silencieux. Descendant en compagnie de Tucker pour rejoindre Seb et Liv alors que cette dernière était déjà en grande conversation avec Jennifael, dont les mains reposaient sur les épaules de Jeremy. Je peux t'aider d'ailleurs ! se propose t-elle avec un sourire. Non, pas toi jeune fille. Moins encore avec les cernes que tu as sous les yeux, à croire que tu n'as pas dormi de la nuit. réplique aussitôt la brune avec un sourire doucereux, indiquant d'un bref regard son ventre. Je t'ai fais un autre programme. Et si elle aurait aimé assurer qu'elle était parfaitement apte à se débrouiller à si peu de mois de grossesse, l'air de la manbo ne souffre d'aucun refus, alors qu'elle reprend à l'attention d'elle et Liv. Et je vous veux en forme tous les deux pour l'assemblée de tout à l'heure, de toute manière.  La fameuse, donc. Celle qui devrait assurer une alliance, et plus de tentatives de meurtres ou d'extorsions d'enfants. Vos hommes sauront survive à un peu plus de bricolage que vous, je pense ? Et si le ton se veut moqueur, au moins cette fois-ci n'y a t-il nulle trace de mépris dans sa voix. Lui offrant un sourire encourageant à l'idée des efforts qu'elle fournissait pour que la situation reste sereine, avant que la brune ne vienne répondre à Liv. Va pour un clapier et un poulailler, oui. Avec l'écurie, ce sera déjà un bon début, et ça nous changera du gibier. Je vous enverrai Misty, pour s'assurer que les environs soient sécurisés. Et la blonde ne semble pas ravie par l'idée, alors que Quinn capte son regard brièvement, la voyant lever les yeux au ciel quoi qu'elle ne chercha pas à contredire la demande. Laissant Seb en grande conversation avec Louisa, récupérant une tasse de café généreusement offert par Filipa avant de venir en prendre une gorgée.

C'est une idée, ou Louisa n'a pas l'air ravie de voir des petits débarquer ? un rire s'échappe des lèvres de la brune, secouant doucement la tête. Elle à ses petites habitudes, mais elle finira par s'y faire, comme tout le monde. Au contraire, c'est agréable de les voir. Je n'avais plus vu d'enfants depuis la chute du No man's Land. Tournant le regard vers Filipa d'un air intrigué, alors qu'elle hausse les épaules. J'y étais. Mais ma soeur n'y a pas survécu. Je suis désolée de l'apprendre... souffle t-elle à Filipa, qui esquisse un bref sourire. On s'en remet. Et Manbo à fait en sorte que je fasse partie de sa famille désormais. La brune s'excusant sitôt que Circee l'appelle pour aller à sa rencontre, la laissant vaquer à d'autres occupations avant de venir rejoindre leur quatuor.

Il semblerait qu'on ait un programme chargé qui s'annonce... pour certains un peu plus que d'autres, mais bon.

Let your chaos explodes

Tucker pouvait comprendre aisément les femmes présentes ici. Beaucoup trop détruites par les hommes. Pour autant, il n'avait pas l'impression que la menace était porté sur lui. Glissant ses bras autour de sa femme, le brun écoute attentivement ses mots. Peu sûr de vraiment croire celle-ci.

- Je n'ai pas l'impression que c'est moi qui suit en danger, honnêtement.

Sa main s'installe sur son ventre, un sourire attendrit sur le visage. Les murmures ne sont plus entendus. Peut-être que les auteurs sont finalement allés se coucher ? Tucker espérait que le sommeil le rattrape. Il ne savait trop à quoi s'attendre pour la journée de demain mais préférait avoir toutes ses capacités. Physiques ou mentales. La remarque sur le bébé qui prend petit à petit de la place dans son ventre le fit pouffer de rire.

- En même temps, c'est un bébé Marsh, pas étonnant. Et essaye de dormir aussi.

Quelques heures de sommeil. C'est ce que Tucker se voit finalement accordé. La tête encore profondément rentré dans le moindre orifice de son corps, le brun peine un peu à se concentrer sur les conversations. Mais le café ainsi que la nourriture suffit à apprécier le manque de sommeil. A côté de la rousse, les conversations fuses. Bricolage pour les hommes, autre chose pour les femmes. Tucker jeta un regard en direction de Seb. Allait-il laisser Liv sans surveillance à en juger par la façon dont il avait de la surveiller constamment ? Le brun écoute d'une oreille distraite la conversation entre Quinn et Filippa.

- Hm, nous avons entendu des murmures hier soir. Comme s'il y avait une dispute. J'espère qu'on était pas responsable de celle-ci.

Si Tucker n'était déjà pas bien rassuré de l'acceptation de sa présence ici, il n'avait pas non plus l'envie d'être à l'origine de dispute chez les femmes d'ici. Il n'était même pas sûr qu'il ne s'agisse pas des enfants d'ailleurs. L'atmosphère était tout aussi différente pour eux aussi. Ces petits cons, là.

- Donc, on s'occupe de construire l'étable?

Spoiler:

One step after another

Je parlerais avec Jeremy pour m'assurer qu'il ne s'agit pas d'eux, que je souffle en réponse à Sebastian en haussant les épaules, l'air de lui dire que je ne peux rien faire d'autres. Je te dirais ça, quoi qu'il en soit en tout cas. Je soupire et lui fais signe que j'y retourne, ce clapier ne va pas se construire tout seul vraisemblablement. Gants en main, parpaings à disposition, je soupire en essayant de faire comme je peux. Misty m'assiste et me lance un regard lourd tandis que je semble m'essouffler un peu trop facilement. Je fais vraiment au mieux pour tenir le choc mais très honnêtement, ça commence à me tirer dans le dos et au niveau de ventre suffisamment pour que je renonce.

Je vais avoir besoin d'une pause, que je souffle en m'esquivant : Oh et tu veux un petit thé avec ça pour te détendre ? Râle la blonde en me jetant un regard perçant. Non merci, je devrais m'en sortir sans, elle a l'air d'une humeur exécrable depuis que nous sommes là, je ne sais pas si c'est une bonne idée d'essayer de parler avec elle actuellement. Elle est sans doute aussi bornée que moi, et vraiment cent fois plus désagréable que dans mes mauvais jours. Tss... Je ne relève pas, ça ne sert à rien. Je ne vais pas me battre pour ça. Plus loin, je fais seulement signe à Sebastian que j'ai besoin d'une pause.

A la fin de la journée, nous avons quand même avancé, ça n'est pas merveilleux mais ça fera l'affaire, au moins nous n'en sommes plus au début. Un soupir m'échappe, j'ai besoin d'une toilette. L'occasion de croiser Romy qui a décidé qu'elle allait me coiffer, en me faisant plus de noeuds que nécessaires. Des vêtements propres, une natte, mon arme planquée dans ma botte à l'abri des regards, je rejoins les cuisines et entame le menu du soir qui semble si spécial aux yeux de Jennifael. Au point où elle me traite dans le grand salon pour me demander de boire avant de retourner aux fourneaux. J'attrape une coupe de vin, avec un petit sourire, prête à le porter à mes lèvres quand Sebastian s'en saisit : Mais, mon verre ! Que je râle en lui faisant les gros yeux. Mince ! Il me faisait vraiment envie, ce vin...

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ANAPHORE