The Walking Dead RPG

Evidemment, c’est à peine si on l’avait écouté. Après les tirs qu’elle entend au-dehors de sa cachette, elle se fait trainer par les cheveux, lâchant ses trouvailles pour le doc’ pour servir de bouclier humain à cet enfoiré. « Va t’faire foutre ! » Mais déjà, il braque son arme sur sa tempe et se montre dans le couloir, bien caché derrière elle. Elle a du mal à y voir clair. Il y a une meuf qui prend la parole et qui appelle au calme. Et puis soudain, un faisceau de lumière se braque sur elle, l’aveuglant au passage. Puis la voix de Valerian. Putain de merde. Ses jambes tremblent quelques secondes. Ils sont vraiment là. PAN. La prise sur sa gorge et le froid mordant du canon la quittent soudain. Le pirate est mort.

Elle a une seconde, le regard fixé sur Valerian, puis Dana, puis les autres là. Bordel. Il y a une larme qui roule sur sa joue qu’elle essuie rageusement. « On n’a pas l’temps. Faut sortir Sam de la merde. » Qu’elle lâche, précipitamment avant de retourner dans l’infirmerie prendre la scie que l’autre connard lui avait demandé. Quand elle revient dans le couloir, elle indique : « Ca, c’est l’infirmerie. Faut aller dans les quartiers d’l’équipage. J’suis déjà putain d’en retard, si j’arrive pas il va la descendre. Vous m’suivez mais j’rentre la première pour faire diversion. » Grogne-t-elle, agitant sa scie furieusement en se tenant volontairement éloignée des siens. Quand Valérian s’approche, sans doute des questions pour elle, elle lève la main et s’écarte. « Après. » Elle a trop peur de s’effondrer en vrai. Et en toute sincérité, elle ne pense même pas à Reese sur l’instant. Mais à Sam, qui attend son retour.  « Qui vient ? y'a qu'un médic. » Qu'elle s'impatiente.

résumé:

Bon, plus de peur que de mal. J’ai jamais été aussi content de pas être un as du tir, même si, forcément, je me fais pourrir la gueule de tous les côtés. Bon, je l’ai bien mérité en même temps et ça me dérange pas, surtout que ça veut dire qu’Hayden va bien. Reste que je suis toujours aussi tendu, c’est même encore pire. Et que tout se bouscule encore une fois quand on se retrouve dans un couloir avec des putains de tireurs embusqués.

J’écarquille les yeux quand Emilie s’fait tirer dessus, mon cœur ayant un raté. Mais ça va aller. Elle va s’en sortir. Hors de question qu’on perde encore quelqu’un, surtout à cause de ces connards. Une grenade et quelques coups de feu plus tard, c’est la tête de Gin qu’on voit apparaitre, avec un autre de ces fils de pute. Je déglutis, fixant la scène, incrédule, alors que Riley et Valérian essaient de… négocier ? Ouais, on va dire ça comme ça. Et, avant qu’il ait le temps de répondre quoi que ce soit, une nouvelle balle fuse. Pour voir le type qui s’écroule direct. « Putain de merde… »

Comme les autres, je me précipite vers Gin, qui a l’air d’aller aussi bien que possible vu la situation. Et je réprime une grimace quand elle parle juste de Sam. J’ai un regard vers Valérian avant de souffler silencieusement, en direction de la blonde. « Et Reese ? » J’espère qu’elle saura lire sur mes lèvres, même si j’ai pas de doutes sur le fait que le chef va lui poser direct la question. Mais on a encore un otage à sauver. Alors j’ai un hochement de tête quand elle nous demande de venir. Pas de temps à perdre donc.

Spoiler:

J’m’avance, une fois qu’je constate l’tir réussi et qu’les gens s’précipitent sur celle qu’était l’otage. J’la connais pas. Elle m’doit rien, j’lui dois rien, j’m’en branle qu’elle vive ou qu’elle claque, j’dois bin’ l’reconnaître. J’ai un r’gard pour l’type crevé : la balle est entrée sans ressortir, a défoncé l’crâne et l’cerveau. Ç’doit être d’la bouillie là-d’dans. La belle affaire.

J’rentre dans l’pièce, et p’tain, c’encore un brouhaha pas possible. Y a des choses à aller voir, des gens à check, et encore d’gens à sauver et d’autres à soigner… Et d’autres à buter faut croire.

Ni une, ni deux, j’check mes munitions : j’suis large ! Mon équipement est bin’ en place, j’ai d’quoi faire et d’quoi voir venir. J’arme l’culasse d’mon fusil, et commence à prendre l’direction qu’nous ont dit les autres folles, vers là où qu’il faut aller apparemment. « J’ouv’ la voie. J’veux un mec qu’m’épaule au cas-où. » Comprenez j’marche, légèrement fléchi et accroupi, histoire qu’un mec puisse s’avancer collé à moi, debout. Comme ça, l’moindre menace, on s’ra deux à tirer et ça fera l’taf.

Résumé:

you kill or you die, or you die and you kill you walk outside, you risk your life. you take a drink of water, you risk your life. nowadays you breath and you risk your life. you don’t have a choice. the only thing you can choose is what you’re risking it for.

J’ai la gorge nouée, le souffle court. Je suis morte d’inquiétude. La seule raison pourquoi je laisse les autres passer devant, c’est réellement pour qu’ils me servent de bouclier humain. Certains ont de toute façon des gilets pare-balles. Moi non. Déjà, c’est super moche ! Mais y en avait plus pour moi fort heureusement. On est une fois de plus ralentis par des alliés qui nous tirent dessus. Si d’ordinaire j’aurais facilement un truc bien acide à leur balancer à la gueule, là je veux juste qu’on se remette en route. Qu’on trouve ma moitié. Ma raison de vivre.

Heureusement cette bande de cons se remet en mouvement. C’est à croire qu’ils sont pas tous cons au final. Tant mieux, je commençais à m’inquiéter.

On arrive à des portes et… bon tout s’enchaine très vite. Moi je reste derrière le plus possible, histoire de leur laisser faire le sale boulot. J’économise mes munitions et je me sers d’eux quoi. Je n’ai pas trop le choix de suivre à un moment et je ne suis pas assez rapide. Je me prends une balle dans le mollet. J’en ai le souffle coupé. Pas de cri, pas de gémissement, je serre plutôt les mâchoires, ma colère atteignant de nouveaux cieux…

Pendant que ces fils de putes se font tuer un à un, j’en profite à couvert pour prendre mon écharpe et essayer de me faire un pansement bien serré au mollet. Ça fait un mal de chien, mais je m’en fiche. Il faut que je retrouve Sam.

Les autres ont d’ailleurs une nouvelle situation à gérer. Un rapide coup d’œil et je reconnais une des Exiles prise en otage. Je suis mitigée. Autant je n’en ai rien à foutre d’elle, autant elle sait peut-être où est Sam ! Le temps de nouer mon écharpe comme il faut que quelqu’un a déjà mit une balle dans le crâne du pirate. Aller… certains sont efficaces, là je dois bien l’avouer.

En boitant, j’arrive en bonne dernière vers cette otage.

- Sam ! Où est Sam ?! C’est… vital. Elle l’entendra à mon ton, le lira avec l’inquiétude sur mon visage.

Je boite pour suivre l’avancé de tout le monde, mais je veux une réponse !

Spoiler:

Are you deranged like me ?

Une détonation claqua brutalement dans l’obscurité, suivie par le cri étranglé du pirate qui s’effondra brusquement, tel un patin désarticulé : fauché de plein fouet par la balle de Logan. Sans perdre de temps, le grec poussa une brève exclamation et sortit de sa cachette pour se ruer en direction de Gin, animé du besoin urgent de s’assurer qu’elle n’ait rien, mais aussi pour l’interroger au sujet de Reese dont le sort l’obsédait. « Gin... » commença-t-il d’une voix rauque en cherchant à l’agripper par le bras. Il peinait à croire que la jeune femme était bel et bien là après avoir passé des mois à spéculer sur son sort, craignant qu’elle subisse les pires outrages possibles entre les mains de ces salopards. Il avait envie d’attraper son visage entre ses mains pour s’assurer qu’elle était bien là - pourtant, Gin s’écarta vivement de son chemin et leva une main, prétextant devoir retrouver de toute urgence Sam.  

« Gin ! » fustigea Valérian, irrité. Il était partagé entre colère et désespoir. À la vérité, il se moquait éperdument du sort de cette Sam. Seul le devenir de Reese lui importait. Était-elle seulement en vie ? Pourquoi Gin ne l’avait-elle pas mentionnée ? Les rumeurs rapportées par ces prisonnières étaient-elles vraies ? « Est-ce que Reese est en vie ? Gin ! GIN ! » C’était peine perdue. La jeune femme, obstinée, ne prêtait pas attention à ses questions et menait d’un pas décidé le groupe en direction des quartiers de l’équipage. S’il fulminait, maugréant des imprécations dans sa barbe, Valérian n’eût ainsi d’autre choix que de suivre la marche.

résumé:

Équipement:

Every time that I look in the mirror, all these lines on my face getting clearer. The past is gone. Oh, it went by like dusk to dawn. Isn't that the way ? Everybody's got their dues in life to pay.

Awards:

Spoiler:

Résumé:

- Intelligence is power -

Awards: