Cet énergumène pense-t-il réellement que je n'ai que cela à faire de mes journées ? Avec un profond soupir, je viens masser mes tempes après avoir laissé tomber mon stylo sur mon bureau. Je suis exaspérée et malheureusement pour moi la journée ne fait que commencer. D'un geste de la main, je congédie l'homme qui était venu m'avertir de la nouvelle, avant de me lever de mon siège. Et bien, il semblerait qu'il soit nécessaire que je m'en charge moi-même. Et cet idiot ne sera pas déçu lorsque je lui aurai mis la main dessus.
Quittant mon bureau, je me dirige immédiatement vers la maison habitée par le jeune homme. Je ne doute pas que l'endroit ait déjà été visité, mais peut-être que s'il fait simplement le mort, alors il changera d'avis en se rendant compte que je me suis déplacée personnellement. Cole Quinto, vous avez exactement trois minutes pour venir ouvrir cette porte avant que je ne le fasse par la force. Quand je pense que tout ce cinéma n'est que pour éviter une affectation à une équipe de surveillance d'un avant-poste...
Au moins j'avais jouer le mort, Alyona et les enfants n'étaient pas là, elle était partie voir un ami. Alors j'avais décidé de passer la matinée sur ma game boy quand soudain j'avais fais le mort. Non parce que les avant-postes non merci, je ne sortirais pas au delà de ces foutus murs à la con.
Soudain j'entends la voix d'Arizona bien directive et j'étouffe un juron en cherchant un peu partout une porte de sortie, je passe donc par la fenêtre arrière et je bouscule quelqu'un en sortant qui viens se plaindre fait chier, Arizona l'a surement entendu et va venir me chercher. Alors je cours comme si la mort venait me chercher, en faites à l'heure actuellement cela se prête plutôt bien. Si elle m'envoie là bas, je meurs et c'est une certitude et j'ai pas prévu de mourir avant.. avant jamais en faites. Alors je suis prêt à jouer à cela pendant des heures si il le faut.. Je ne sortirais plus jamais de ces murs, la dernière fois, cela avait failli coûter la vie à May, alors plus jamais je ne sortirais.
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It's not our precious virus that makes you, it's not who you kill or who you screw... It's the heartbreaks... The bigger... The better... and I know better than any of us.
Ai-je prévu de faire le pied de grue devant la porte de cet énergumène toute la journée ? Bien sûr que non. J'ai bien d'autres choses à faire que d'essayer d'attraper cet idiot pour qu'il se plie à ses obligations. Il fait partie des rares capables d'effectuer les vérifications nécessaires sur les systèmes de communication avec nos avants-postes, de fait il n'a pas d'autre choix que de se déplacer.
Lâchant un juron étouffé entre mes dents serrées, j'allais recommencer à tambouriner contre le bois lorsque j'entends du raffut à l'arrière du bâtiment. Et les bruits de pas effrénés, ressemblant parfaitement à ceux d'une course, ne font qu'augmenter encore mon agacement.
Puisque je n'ai apparemment pas d'autre choix, je contourne donc la maison et me retrouve bien vite face à la personne ayant été bousculée par le fuyard. Une fois la direction prise par ce dernier en ma connaissance, je ne perds pas davantage de temps et m'élance à sa poursuite jusqu'à arriver à un endroit où il semble parfait d'essayer de se cacher. Si vous vous imaginez que me faire perdre mon temps me mettra de bonne humeur, vous faites erreur. Sortez immédiatement de votre cachette avant que je ne décide de tirer sur chaque abri derrière lequel vous pourriez vous être dissimulé !
Quand j'entends le fait qu'elle compte me tirer dessus, je lève les mains en l'air comme un type pris en otage, j'avais pas envie qu'elle tire sur moi. J'étais trop jeune pour mourir ici alors je me pointe devant elle.. Je sais qu'elle en est capable alors je me retrouve rapidement devant elle sans la moindre porte de sorties..
" Je ne pense pas avoir la capacité de surveiller un avant poste. Je ne sais quasiment pas tiré et euh.."
Clairement j'étais un homme perdu qui ne savait pas ce qu'il allait faire face à cette femme énervé. Elle peux comprendre que je ne veuille pas, je suis bien moi à jouer le rôle de l'opérateur radio en plus et je pense faire un bon travail alors pourquoi vouloir m'envoyer ailleurs. Je la regarde prêt à tout pour ne pas y aller.
" Vous auriez vraiment tiré?"
Je crains vraiment qu'elle en soit capable alors je prends un peu peur. Je me dis qu'elle pourrait m'en coller une entre les deux yeux et clairement je m commence à la mettre dans les plus gros dangers pour moi dans ce camp. Je veux dire je fais ma part alors on peux vraiment me laisser tranquille non?
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Et bien, il semblerait que ma menace ait le mérite de se montrer efficace. J'observe, impassible, le jeune homme qui sort enfin de sa cachette. Si je m'abstiens de tout commentaire soulignant mon agacement, j'imagine que les traits de mon visage et le regard que je pose sur lui parlent pour moi.
Sa remarque m'arrache pourtant un haussement de sourcil avant qu'un soupir ne traverse la barrière de mes lèvres. Il ne s'agit pas de cela. Imaginait-il réellement que j'allais confier une arme à feu à quelqu'un qui serait capable de se tromper de côté pour tirer ? Bien entendu, je ne remets pas en cause ses capacités intellectuelles en général, simplement sur certains domaines. Comme celui du tir, par exemple.
Oui, je l'aurais fait. Je réponds d'un ton froid, pragmatique, et sans la moindre once de plaisanterie. Je suis sérieuse, je n'aurais pas hésité un seul instant s'il avait fini par mettre ma patience davantage à rude épreuve qu'il ne l'avait déjà fait. Votre présence sur un avant-poste prend tout son intérêt afin de gérer les dispositifs de communication entre ce dernier et le camp principal. Je ne comptais pas vous confier d'arme.
Son air froid sur moi me mets mal à l'aise et encore une fois je me contente d'écouter, que pouvais je faire de plus? Je vois bien qu'elle le méprise comme certains ici alors que moi j'ai juste envie de vivre, personne ne comprends cela.. Je me sens perdu et pourtant personne ne voit que je fais des efforts.
" Bon écoutez, je sais que pour vous, j'ai l'air de.. ne pas faire assez ma part et je le comprends. Je veux juste que vous comprenez que c'est pas facile pour moi, le monde de dehors n'ai pas adapté pour moi.. Mais n'y voyez de la mauvaise volonté.."
Je la regarde, persuadé qu'elle n'en aurait rien à faire mais bon ça coûte rien d'essayer. Je suis un mec cool quand on prends la peine de me parler.. et que je me laisse approcher. Je crois avoir déjà vu Casey parler avec elle, donc peut-être qu'elle est pas aussi froide qu'elle ne le laisse entendre. En plus, aller là bas ne m'arrange pas, je dois débusquer les taupes de New Eden qui sont venues chez nous.. Ils sont là quelques part.
" Alors.. D'accord pour y aller mais j'ai le droit à un couteau au moins? Non parce que je dois quand même pouvoir me défendre en cas d'attaque. Non parce que dans tout bon film, on sait que le mec désarmé sera toujours le premier à succomber"
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J'ai bien du mal à comprendre à quel moment est-ce que j'ai bien pu laisser entendre que la situation dans laquelle nous nous trouvions appelait à une quelconque négociation ou à un discours. Pourtant, je reste silencieuse pendant que Cole se livre à moi. Pense-t-il qu'il est probable que je le prenne en pitié et que, de fait, je décide de révoquer sa convocation à un avant-poste ? Cela serait bien mal me connaître.
La vie n'est pas un film, Monsieur Quinto. Cependant, il est évident que vous disposerez d'à minima une arme blanche comme toute personne mobilisée sur un avant-poste. Je parlais bien évidemment de ne pas vous confier d'arme à feu.
Quoi qu'il en soit, j'imagine qu'il serait certainement bienvenu de lui préciser les raisons de mon déplacement. S'il ne s'agissait que de forcer quelqu'un à participer à l'effort collectif, je n'aurais en rien pris la peine de faire le déplacement moi-même. Sachez que je ne suis pas ici pour ce que vous avez l'air de ne pas faire, mais pour ce que je vous sais capable de faire. Vos compétences seront nécessaires sur cet avant-poste pour le doter d'un système de communication fiable afin de faciliter nos échanges entre ce dernier et le camp principal.
Une fois cela dit, je prends une grande inspiration et pose un regard qui se veut radouci sur le blond. Êtes-vous rassuré, à présent ? J'ose espérer que vous ne comptez pas fuir à nouveau.
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