Tu as la tête de quelqu'un qui à très bien dormi, je me trompe ? Qu'elle s'enquit non sans un sourire, venant lisser le tissu de sa robe noire. Si leurs discussions les avaient tenus éveillée un long moment, au moins, la brune semblait d'avantage reposée à l'instant précis. Lui tendant une tisane pour la faire émerger en douceur, alors que l'infirmerie est silencieuse, au vu de l'heure matinale. Entamant un semblant de discussion, alors que Tucker n'apparaisse à l'entrée, l'air contrarié. Il y à une femme qui demande à te voir. Annonce t-il d'un air lourd de sens, alors qu'elle sait. Tout sourire disparaissant de son visage alors qu'elle échange un regard avec Liv, se relevant brusquement. Tu peux la faire rentrer ? Et s'il demande en Lakota de qui il peut s'agir, sans doute que ses habituelles allées et venues lui donnent une réponse qu'il à déjà. Croisant le regard de son mari puis de Liv, avant de deviner sans mal la silhouette encapuchonnée, dans le dos de son époux. Si l'obscurité cache son visage, elle devine sans mal le sourire qui s'y tient. La Dame des bois.
Elle fait flipper. Faites attention à vous, ou je poignarde à vue. Je t'aime.qu'il rajoute en natif. Techihila... Souffle t-elle dans un murmure alors qu'il laisse la Manbo entrer dans les lieux, refermant la porte dans leur dos.
Elle était là. Imposant son aura dans toute la pièce qui semblait avoir baissé de plusieurs degrés sous sa prestance, comme à chaque fois qu'elle faisait son entrée. Laissant retomber la capuche pour dévoiler son regard. Toujours aussi sombre. Mais avec une pointe de contentement dans le regard, qu'elle se plaît à deviner.
Tu ne pensais tout de même pas que je n'aurai pas été informée de ta venue ? Bonjour, Manbo. Se contente t-elle de murmurer avec un sourire en hochant humblement la tête, ne la relevant qu'en sentant l'index de la brune l'inciter à se relever. Quelle mine bien sérieuse tu fais là. Ce trajet à été difficile. Fait-elle remarquer en haussant un sourcil. N'attendant pas de confirmation, avant d'aviser Liv. De ce que je vois, vous avez l'air en forme toute les deux. Offrant un clin d'oeil à Liv. Tu peux souffler toi, je ne suis ici que pour mon élève. Elle m'a bien trop manqué, pour que je daigne attendre qu'elle vienne me voir.
Elle inspire. Profondément. Sentant son ventre se tordre, alors qu'elle sait d'avance quelle discussion elle va devoir amener sur le tapis, dans l'immédiat. J'ai cru comprendre que des présentations étaient inutiles entre vous, oui.Fait remarquer la rouquine en relevant ses yeux clairs sur la Manbo. Cette dernière lui répondant d'un sourire énigmatique en s'installant sur l'une des chaises à disposition comme s'il s'agissait d'un trône, agitant brièvement la main. On ne peut rien te cacher. Elle me doit un petit paiement, en effet. Et elle ne s'en cachait même pas, en prime. Mais je suis curieuse de connaître votre lien à toute les deux. Quinn est tellement secrète sur sa vie, que je découvre tout juste qu'elle à trouvé le moyen de s'enticher d'un homme. Et la remarque lui fait froncer les sourcils, alors qu'elle ouvre la bouche, coupée dans son élan. Allons allons. Laisse ton amie m'expliquer, je suis curieuse. Tant mieux. Que Liv lui explique. Ca serait le meilleur moment pour entamer les hostilités.
Elle est là ?! J'ai un hoquet de surprise, sans cacher mon déplaisir. J'échange un regard avec Quinn un instant avant de me redresser : Je dois aller le prévenir... Oui, il est là. Oui, elle découvrira de qui il s'agit. Mais si Sebastian n'est pas présent pendant l'arrivée de la dame des bois, j'imagine qu'il le prendra plus mal de ne pas avoir pu assister à ces discussions. Excepté que je n'en ai pas le temps, et je me fige en la voyant, une expression fermée, un peu crispée. Je tâche de rester droite, sans poser de main sur mon ventre pour ne pas attirer son attention dessus : Fuck... que j'articule. Jennifael, je la saluts vaguement, sans être très à l'aise.
Je regrette d'avoir laissé l'épée dans ma chambre, mais au pire si la discussion ne mène à rien, l'option de lui planter un couteau dans la gorge ne sera pas exclue. La discussion suit, je n'ai qu'un bref sourire crispé et un regard qui glisse vers la rouquine. C'est elle la raison de sa présence, elle n'aura même pas eu le temps de faire le voyage jusque là-bas. Quinn et moi sommes amies en effet, nous faisons partie du même groupe donc ça n'est pas difficile, que je précise simplement à sa question : Quant à l'homme dont elle s'est entichée, ils sont mariés désormais et très heureux tous les deux, alors j'imagine que vous allez fournir un gros effort d'acceptation de sa situation maritale, d'autant plus qu'elle vous a manqué, comme vous le disiez, que je glisse, les mâchoires serrées.
De toute façon, elle n'a pas son mot à dire, de ce que j'en sais. Jennifael ne semble même pas se formaliser de mon ton, elle saura me renvoyer dans mes buts s'il y a un problème, et moi de me dresser contre elle. Je verrais en le rencontrant, fait-elle avant de plisser les yeux : C'est celui qui m'a accueilli ? Elle n'a pas vraiment besoin d'une réponse quand son regard se fait brillant d'une malice qu'on ne sait dire bonne ou mauvaise : Il a l'air gentil. D'un crétin, mais gentil, précise-t-elle rapidement. Et il est mignon, je souffle un rire. Tu as de la chance : mignon, gentil et crétin, et tout a l'air d'un compliment, que je glisse à Quinn.
Cependant, c'est à croire que j'aurais mieux fait de me taire : As-tu réussi à avancer sur notre accord d'ailleurs ? Me demande-t-elle de but en blanc, en posant un regard perçant sur moi. A propos de ça...Maman ! Romy débarque, de ses petites jambes, elle a visiblement besoin de mon attention tandis que je me raidis un peu plus : Tenez-vous devant ma fille, que je l'avertis dans un claquement sec. Mon oeillade meurtrière ne souffle d'aucun refus. Elle débarque sans constater la tension qui m'habite, tend les bras pour que je la prenne contre moi : C'est qui ? Demande-t-elle en désignant Jennifael de son doigt.
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Si elle ne dit mot, Jennifael devine aisément qui est son mari. Sans surprise. Ils n'étaient de toute manière, pas vraiment discrets sur la question. Et la remarque de Liv lui arrache un soupir.C'en est un. Il n'était ni question de meurtre, ni d'émasculation. Il est également le frère de Nihima. Lâche la rouquine face aux allégations, relevant fièrement le visage. Etrange. Elle n'a jamais mentionné un frère pourtant. Et son regard en dit long sur l'absence de ressemblance entre les deux protagonistes. Esquissant un sourire, reprenant avec une humilité qu'elle s'efforçait de contenir pour masquer sa fierté à l'idée qui suivrait. Liés par l'Hunkapi. Esquissant un sourire, alors que la manbo souffle. Annoncer les liens qui tenaient son amie à Yakima risquaient d'être tout aussi enjoués. Et déjà, le sujet est mis sur la table, alors qu'elle fronce les sourcils. Venant instinctivement mettre la main sur son propre ventre en guise de protection à ces mots prononcés, reprenant à l'attention de Jennifael.
Il faut que nous en parlions, oui. Et le regard froid que lui offre la reine vaudou reçoit une oeillade tout aussi déterminée, avant que Romy n'entre dans la pièce. Devinant sans trop de mal un trouble dans les iris sombre de sa préceptrice, qui reste pourtant de marbre à l'exigence de Liv. Mais ses yeux clairs s'attardent une seconde sur la Manbo. Drapée dans sa froideur habituelle, quoi que son sourire ne semble différent. Presque attendri à la vue d'une enfant, la rassurant dans leur intérêt quand à avoir cette discussion.
Une... Amie qu'on à pas vu depuis longtemps. souffle t-elle à Romy avec un air rassurant, venant chatouiller la joue de la petite qui vient rire. Une copine à maman et toi ? Qu'elle s'enquit avec sa curiosité habituelle, échangeant un regard avec Jennifael; Qui pour une fois, offre une facette humaine. Plus adoucie, sans doute.
Une copine, oui. souffle la manbo en se fendant d'une voix douce qu'elle ne lui connaît qu'à chaque nouveau poison parfaitement établi. Cette adorable enfant a t-elle un prénom ? Qu'elle s'interroge en relevant un regard vers Liv. Plus prédateur, cette fois-ci. Laissant la possibilité à son amie de répondre, venant croiser les bras contre sa robe noire. Et pouvons nous échanger nos commérages avec elle ? demande la brune non sans un ton quelque peu moqueur, se fendant même d'un rire. Ou bien, cette charmante petite princesse doit-elle rejoindre quelqu'un, avant ? Liv ? La rouquine lève les yeux vers elle, soucieuse des préférences de la brune. Le sujet était de toute manière prêt à être jeté sur la table.
Romy, que je réponds d'un ton froid à Jennifael. Elle esquisse un sourire, se souvenant de notre conversation et de ce que je lui ai dit à son sujet. Mais la femme semble simplement conquise par la présence de l'enfant qui a coup de grands sourires le lui rend. Elle sait séduire son monde, avec ses grands yeux sombres, ses boucles rousses et ses petites tâches adorables. Rien de très étonnant, elle a un quelque chose que personne n'a, de toute évidence. Je reste cependant très méfiante à l'égard de Jennifael, d'autant plus devant ma fille.
Je viens lui caresser doucement la joue pour attirer son attention, et Romy relève ses yeux vers moi : Ouiiii ?Et si tu allais chercher Seby ? Elle ouvre grand la bouche avant de hocher vigoureusement la tête : Tu sais où il est ? Demande-t-elle avec enthousiasme, l'air de me dire qu'elle a tout simplement hâte de pouvoir le voir. Je crois qu'il travaille avec Preston, avec les gros oiseaux ! Impossible de la tenir dans mes bras maintenant, elle a envie de retrouver le sol pour foncer : Tu peux lui dire de venir nous voir ici quelques instants, et rester un petit peu avec Preston ?
Elle hoche la tête, la mission est de première importance pour elle désormais : J'aurais le droit de caresser l'oiseau ? Demande-t-elle avec curiosité, envie et précaution, l'air de dire qu'elle n'y va finalement que pour ça. Si tu demandes poliment, peut-être que Preston sera d'accord ! Je continue de lui sourire : Et après tu viens avec moi ?Evidemment ! Je n'ai pas envie de rester loin d'elle plus longtemps, aussi étrange que ça puisse paraitre venant de moi. Quoi qu'il en soit, elle file au pas de courses, sans faire attention à plus rien. Je la suis du regard.
Elle sort un temps de mon champ de vision, et j'entends derrière moi la voix de Jennifael : Donc, Seby est là, demande-t-elle doucement en fronçant les sourcils. Oui, il est là oui. Et je n'aime pas le ton ironique qu'elle prend en parlant de lui. Je sais qu'elle ne le porte pas dans son coeur. Tu ne quittes plus ton beau baron à ce que je vois, pas la peine de renchérir, je fais en sorte de ne pas croiser les bras, seulement pour être prête à agir si je le dois à un moment donné.
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L'Oblivion ? Elle n'ose le demander, de crainte de voir Jennifael changer radicalement de comportement. Cet accord, Manbo... La métisse relève avec lenteur les yeux vers elle, alors qu'elle vient par réflexe se placer devant Liv, sitôt que Romy à quitté la pièce. Il à l'air de te contrarier ? s'enquit la manbo en fronçant les sourcils, suspicieuse.
Assez, oui. Et si elle craignait un refus net, c'est plutôt de l'étonnement qu'elle lit dans le regard de sa préceptrice, qui vient effleurer sa joue d'un ongle, songeuse. Parles. Je n'aime pas les mésententes au sein du Coven, et ton avis m'importe. Et dans la demande, nulle trace de froideur. Seulement un intérêt certain, peut-être une pointe de curiosité également.
Une ouverture. Sans doute n'était-ce pas le moment de remercier les Esprits, quoi que Jennifael n'ait jamais été du genre à faire dans le prosélytisme.
Je ne vois pas en quoi votre... vengeance, devrait affecter une femme qui ne vous à rien fait. Liv n'a jamais été rattachée de près ou de loin aux Oblivion. Et vous avez toujours insisté pour défendre la cause de vos soeurs. Pas les punir pour blesser quelqu'un d'autre. Tu sais pertinemment, pourquoi. Dans son regard ? Elle y trouve sans mal la rancoeur et la douleur de la perte. Et un bébé ne la ramènera jamais. Ose t-elle faire remarquer alors que Jennifael se relève comme un chat pour venir l'affronter de sa stature, relevant le visage pour garder ses yeux clairs ancrés dans les siens. Je t'ai demandé ton avis. Pas un procès. Gronde t-elle avec lenteur, venant indiquer son ventre du bout des ongles. Tu préférerais que je prenne le tien peut-être ? Un sourire bref venant se dessiner sur ses lèvres. N'oublies pas que je suis ta Manbo, Quinn. J'aurai toujours une longueur d'avance. Son sang se glace, alors que ses yeux clairs l'avisent en silence. Repoussant avec lenteur la main de Jennifael de son ventre pour le protéger fermement.
Je suis votre élève, et membre de ce Coven. Mais je suis aussi capable de répandre un chaos similaire au vôtre, si vous me lancez sur ce terrain là. Vous y avez oeuvré avec une incroyable ferveur. Elle allait mourir, voilà ce qui risquait de se passer. Arriverait un moment ou Jennifael allait la renvoyer dans ses buts d'un coup de poignard, non ? Mais non, la brune se fend plutôt d'un rire, visiblement ravie de la voir exploser. Mais c'est qu'elle en mordrait. Ou est donc passé ton sens de l'humour ? Je n'aurai aucun regret à défendre ma famille, quitter ce Coven pour créer le mien, et devenir la pire rivale que vous puissiez espérer si nous partons à de telles extrêmes. Ni vous ni moi n'avons envie de ça, mais ... Laisse ton chaos exploser.. C'est ce que vous m'aviez conseillé, non ? Si sa voix reste calme, le timbre de sa voix n'en est qu'un peu plus grondant. Ne lui laissant pas le temps de répliquer, qu'elle reprends froidement. Et avant d'être votre monnaie d'échange, Liv est surtout liée par le sang à quelqu'un d'autre. La, elle à toute son attention. Elle le sait, malgré le poing de la Manbo qui se referme avec lenteur. Et qui serait cette personne ?
Vous le savez pertinemment. Et son serment d'allégeance passe avant votre demande. Bien plus encore, quand celle ci est exigée dans un de nos avant postes. Plus ancienne, moins violente. Et ici, la Manbo n'était pas en terrain conquis. Ton groupe, commence doucement mais sûrement à user mes nerfs, Quinn. réplique la Manbo avec une colère contenue, fusillant Liv du regard. Visiblement... Elle n'était pas au courant. Avec un peu de chance, ce serait bientôt l'échec et mat. Vous ne souhaitez en rien la voir débarquer ici avec une armée pour protéger son élève. Et elle le fera, vous le savez pertinemment. Malgré tout le respect qu'elle vous porte, elle défendra les siens jusqu'au bout. Un accord est un accord. Tu le sais tout aussi bien que moi, non ? Peut-être, mais pas celui-ci. Ca ne veut pas dire, que l'accord ne peut pas être changé. Pour preuve, vous avez accepté de me laisser disparaître, pour me revoir après des mois de silence. Au moins, la tempête semblait passer. Quoi que Jennifael ne sembla d'avantage statue de glace, que prête à poignarder ou empoisonner quiconque. Hésitant avant de venir poser une main sur son avant bras, alors que la manbo n'essaie pas de se débattre pour autant. Bon point pour elle, donc. Les membres du Coven avaient réellement voix au chapitre.
Si cet homme est Oblivion, pourquoi ne pas l'utiliser pour faire tomber d'autres têtes ? Un indicateur, qui pourrait vous ramener les coupables directement à la forêt ? Ce serait possible, tu crois ? Qu'elle s'enquit auprès de Liv, dans l'espoir que la réponse soit positive. Elle connaissait assez Jennifael pour savoir que ce silence glacé était signe que la brune n'était pas fermée à l'idée - quoi que sans doute suffisamment forcée -
Let your chaos explodes
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Fiche de personnage
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CASIER DE SURVIVANT
Sujet: Re: Equinoxe Dim 26 Mar 2023 - 23:27
Je suis en train de voir pour réaliser un édifice que je n’aurais jamais prévu faire pendant mes études. Une chance que j’aime l’histoire et que j’ai pris le temps de me plonger dans les traités d’architecture de la renaissance, même si ce que l’on me demande tiens autant de l’antique que du moyen âge : une fauconnerie, rien que ça.
Mes connaissances en ce domaine étant sommaire, je préfère voir directement avec Preston ses attentes en la matière. Ma curiosité naturelle et mon sens pratiques font que je ne manque pas d’intérêt pour la passion de l’ancien NE et j’ai déjà pas mal d’idées que je lui soumets au fur et a mesure qu’il m’explique ce dont il a besoin pour ses rapaces. Je suis déjà en train de lui griffonner quelques croquis a lui soumettre quand Romy débarque et m’attrape le manteau pour attirer mon attention. Comme si elle avait besoin de cela.
"Maman a dit que tu devais venir à la cantine"
Je la vois regarder un peu trop le faucon de Preston pour que la suite de sa phrase sonne juste :
"Elle a dit aussi que j'avais le droit de caresser l'oiseau ! - J’ai un petit doute sur cette question jeune fille. Surtout que je pense que Preston n’a pas donné son accord, ni le faucon."
Mon sourire se fane rapidement, quand elle enchaine :
"Et y'a Nifel qui est là, c'est ta copine, elle a dit !"
Je ne vois pas de qui elle parle, mais dans un endroit infesté de personnes liés a la Manbo, je redoute le pire. Je confie la petite a Preston en m’excusant avant d’aller, d’un bon pas, a la cantine, non sans vérifier que j’ai bien mon arme dans ma poche. Je n’aime pas vraiment la « surprise » que je trouve dans la cantine et je ne peux qu’espère qu’Olivia m’aura écouté et que notre secret n’est pas éventé. Malgré l’imprudence naturelle de la jeune femme, je n’ose pas imaginer un monde ou elle se serait confier, surtout a une suivante connu de la folle dingue des bois.
Mon demi sourire n’a rien de chaleureux quand il se pose sur la femme présente. Le fait qu’elle sache entrée aussi facilement ici n’a rien de rassurant, mais c’est aussi une très bonne occasion pour l’avenir de mon enfant.
« Jennifael, j’aimerais bien vous dire que c’est un plaisir de vous revoir, mais cela risque de sonner légèrement faux. Je suis curieux de savoir ce qui vous attire aussi loin de votre forêt… »
Le ton est affable, mais mon regard ne l'est pas alors que je dois prendre sur moi pour ne pas me mettre entre elle et Olivia.
Je lui ai déjà proposé, que je souffle à Quinn d'un ton sec en rivant sur la Manbo un regard dur. Elle ne semble pas s'enthousiasmer : Et elle n'a rien voulu entendre, que je précise rapidement d'un ton aussi dur avant de soupirer de plus belle. C'est ridicule, rendu là, mais bon. Je ne négocie pas avec des hommes, il n'y a rien de plus clair que ça, tranche-t-elle froidement, raide comme un i, qui se frustre de ne pas être entendu dans cette bêtise crasse. Oh, je sais qu'elle ne porte pas Sebastian dans son coeur, pour autant, je la pense assez intelligente pour faire bien les choses.
Eh bien vous devriez peut-être fournir un petit effort, parce qu'il est sans doute votre meilleure piste pour retrouver le joueur de flûte, que j'ajoute simplement. Comment-En lui parlant, figurez-vous, on fait des miracles en communiquant, que je souffle avec un air sérieux, implacable. Vous vous êtes donné le mot pour être agaçantes ? Demande Jennifael en soupirant quand je perçois finalement que ma fille a bien effectué son travail. Je suis tendue toujours, un regard vers lui entendu, je lui demande de souffler et de garder son calme.
Ne t'en fais pas, mon existence ne tourne pas autour de toi, Sebastian, rétorque-t-elle d'un claquement agacé. Je venais voir ma protégée, même si cette dernière a décidé d'être contrariante avec moi, ajoute-t-elle en plantant un regard plus acéré sur Quinn. Tu ne devineras jamais : elle négocie même pour toi désormais, pour ta tranquillité, en plaidant ta cause, rit-elle sans joie, plus frustrée qu'autre chose de l'initiative. A croire que ça la contrarie vraiment, et plus encore. Sans doute que l'idée de perdre Quinn dans la manoeuvre ne lui convient pas.
Il y a donc un levier à penser, de même, je ne pensais pas que Nima avait négocié aussi sévèrement avec la Manbo pour la tenir tranquille. Beaucoup de choses m'échappent visiblement. Apparemment, tu pourrais être utile à la condition que je laisse ta petite-amie tranquille, grince la sorcière avec un sourire clairement cynique sur les lèvres : Un monde, non ? Un univers parallèle sans doute, mais je me garde du commentaire. Qu'est-ce que tu en penses, toi ? Demande-t-elle à Sebastian alors.
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