The Walking Dead RPG

Je soupire mais au moins, ce que dit Olivia fait sens. La personne qui a séjourné ici a été gêné, assez pour ne pas savoir revenir et a surement trouvé un autre moyen de faire les sangsues. Maintenant, il va falloir miser sur mon piège pour espérer en savoir plus.

« A moins que tu aies du poison sur toi, je pense qu’il n’y a plus rien a faire ici. Juste pour moi, ca se passe comment, ici, avec les voleur de nourriture ?»

A part prendre le risque de s’exposer un peu plus a tout ce que les rats véhiculent avec eux. Néanmoins, je ne peux m’empêcher de repenser a la taille des emprunte dans la neige et prend le temps de chercher des signes pouvant indiquer que la ou le squatteur est un jeune. Je souri a Olivia quand elle propose une solution radicale :

« Avec notre chose, on serait capable de bruler tout le site. Je vais te raccompagner a ta chambre, je pense que la douche n’est pas une option. Tu voudras que je t’aide a faire chauffer de l’eau des que j’aurais jeté un œil a mon piège ? »

Je n'en sais rien, je n'ai jamais été confronté à ça avant... que j'admets en pinçant les lèvres, avant de soupirer. Et je ne sais pas pour Rafaël et Preston, en fait, je ne sais pas quoi faire du tout. Au pire, si on l'attrape... je réfléchis : On peut vraiment le mettre en cellule, je veux dire : littéralement ! Nous sommes dans une prison alors, ça laisse l'opportunité de le laisser penser à ses bêtises avant de trouver une réponse juste à son acte, non ? Et aviser en conséquence plus tard, que je suggère.

Je ne suis pas décisionnaire ici, et je n'ai même pas envie d'essayer de l'être pour le coup, mais bon. Je soupire, un peu confuse, quand il me propose de l'aide. Si tu veux bien, oui, ça nous permettra de passer un peu de temps ensemble. Et j'ai vraiment besoin de cette douche. Et puis si tu veux rester un peu aussi après, que j'ajoute : Ou jouer les ninjas cette nuit, une fois que tout le monde sera couché, je ne le regarde pas, même si j'affiche mon masque d'innocent chaton qui demande une faveur : Pour repartir de ma "chambre" avant que les autres se réveillent, je jette l'idée en l'air : Je ne serais pas contre non plus, quoi ! Que je lui souffle pour la précision.

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ANAPHORE

Je suis curieux de voir ce que nous pourrions attraper mais surtout la façon de rendre justice de cette communauté. Même si je n’ai rien de probant la taille des traces trouvés laisse a pensé que nous avons peut-être une très jeune personne. Une fois de plus je laisse mon regard se balader une dernière fois dans la pièce, espérant voir un dernier détail avant que nous ne quittions les lieux.

J’ai un sourire entendu quand elle me suggère d’attendre dans sa chambre et d’accepter qu’elle vienne avec moi guetter le piège. La réponse évidente a ma dernière question est non, mais je me laisse rapidement attendrir en essayant de me convaincre que je pourrais veiller sur elle convenablement cette fois. Je me penche vers elle, attrape son menton et l’embrasse avec une tendresse qui ne masque pas les envies que je peux avoir. Avec un sourire taquin, parfaitement conscient de la provocation je lui chuchote :

« Je ne sais pas si cela serait très raisonnable. Je serais tenté de vouloir m’assurer que tu es assez remise pour venir avec moi et , au delà du manque de discrétion possible, je m’e voudrais de trop t’épuiser. »

Le menton entre ses doigts, je redresse le regard vers lui et capte ses lèvres sans me faire prier. Son baiser semble apaiser le tambour de mon cœur, et c'est presque que du regret pour moi lorsqu'il s'éloigne en se redressant doucement. Sa déclaration me fait papillonner des yeux un instant : Mais que vas-tu t'imaginer ? Que je lui demande tout bas en fronçant les sourcils : Qu'il va se passer quoi que ce soit entre toi et moi ? J'ai un rire vague, qui m'arrache finalement une petite grimace douloureuse. La cicatrice est encore jeune.

Déjà, je sais me tenir, ensuite jamais avant le troisième rendez-vous, que je lui précise en saisissant sa main, tentant de reprendre un petit air effronté, presque farouche : Et c'était seulement pour avoir une bouillote, il fait un peu froid la nuit, que je lui glisse d'un ton égal, même si je suis quand même un petit peu contrariée : Enfin tant pis, j'imagine que je n'aurais qu'à prendre une autre couverture, à défaut de la sécurité de ses bras ! Tu as un piège à aller voir, et j'ai de l'eau à faire chauffer, et je me sentirais trop mal d'avoir envie de lui dans cet endroit dégoûtant.

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ANAPHORE

Je lui souris pendant qu’elle joue les effrontées farouches. La façon qu'elle a eu de me laisser l’embrasser me laisse quelque peu sur de moi sur le fait qu’une bouillotte entreprenante pourrait bien ne pas avoir a attendre le 3e rendez vous.

« J’oublie toujours de compter les rendez vous, ca me perdra… »

Avant que nous ne quittions cette zone désertée, je lui attrape le bras et l’embrasse avec passion avant de lui murmurer, contre ses lèvres :

« Vas dans ma chambre, j’ai laissé des briques chaudes dans le poêle et tu as un cylindre remplis d’eau. Il ne te faudra pas longtemps pour avoir de quoi prendre une douche ou un bain chaud. Je passe voir mon piège et je te rejoins… »

A contre cœur, je m’éloigne d'elle et nous reprenons nos distances pour retourner dans les zones habitées.

Je lui fais une moue taquine, prête à m'esquiver, mais Sebastian ne m'en laisse pas forcément l'occasion et il m'est difficile de ne pas avoir l'impression qu'il a mis une pièce dans la machine quand je retrouve ses lèvres. J'en ai les joues rouges et le souffle court lorsqu'il me relâche et me donne déjà ses instructions : Hmhm, d'accord, que je lui souffle, étrangement docile. Voilà quelque chose qui n'arrive relativement jamais. Je tâche de retrouver figure humaine, pour rejoindre sa chambre et faire comme il m'a dit.

Le temps de faire chauffer l'eau comme convenu, je m'attèle à au moins commencer à me laver les cheveux. L'eau froide n'est pas dérangeante à ce niveau, au contraire. Je ne veux pas laisser une seule trace possible, et si le rat m'a griffé, je préfère faire au mieux, en étant impatiente de laver tout le reste. C'est une toilette précise, je suis seule et j'en profite, avant d'entendre du bruit dans le couloir. Les yeux fermés, je prends la peine de saisir une serviette pour m'enrouler dedans un instant.

Alors, tu as trouvé quelque chose ? Que je demande. Un silence me répond. Je fronce les sourcils, et viens me rincer les yeux pour pouvoir les rouvrir : Sebastian ? Il n'est pas là. Je m'avance vers le couloir, et ça n'est qu'à cet instant que je le trouve. Un regard en arrière, il ne semble y avoir personne d'autres ici à part nous deux. Je suis pourtant persuadée de ne pas avoir été seule. Je suis trempée, et la morsure du froid est désagréable, mais je ne peux pas laisser ça sans réponse.

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ANAPHORE

« Je me dépêche… »

Je lui fais un léger clin d’œil avant d’aller voir mon piège qui est toujours aussi vide. J’essaye de voir s’il y a moyen de le compléter avant de retourner vers le bâtiment en essayant d’assembler les pièces du puzzle que nous avons. Perdu dans mes pensées, je suis surpris de voir Olivia en serviette dans le couloir, comme si elle cherchait quelque chose avant de poser ses yeux sur moi.

« Olivia ? »

Les évènements chez les nazis sont loin d’être digérés. C’est avec une appréhension avec laquelle je vais surement devoir apprendre a composer maintenant que je vais vers elle, cherchant ce qui a pu se passer. Je suis devant elle, inquiet :

« Qu’est ce qui s’est passé ? Tu vas bien ? Bon sang, tu grelottes… »

Je lui passe immédiatement mon manteau sur les épaules avant d’aviser qu’il y a des empruntes au sol. Des petits pieds, qui ont laissé des traces boueuses. Je serre un peu la mâchoire de me dire qu’une personne a peut-être été se rincer l’œil sur ma compagne.

« Je crois que nous avons eu de la visite et que nous avons une piste. Je vais commencer a la suivre le temps que tu t’habilles. »