The Walking Dead RPG

Oui, ça l'est, difficile à l'entendre et à l'accepter. Je ne suis pas grabataire ou impotente, je peux tenir un crayon sans qu'on vienne me demander si ça va. Peut-être que les hormones n'aident pas à garder patience, qu'en d'autres circonstances, j'apprécierais sa sollicitude, mais ça n'est pas le cas actuellement. Parce que tout ça ne fait que me renvoyer au fait que j'ai été blessée au moment où j'ai baissé ma garde, qu'on dépend encore de trop d'inconnus pour la suite des choses, et que notre dernière conversation a sans doute cassé quelque chose entre nous.

Nous parvenons faire l'accès que je lui désigne, et si je tente d'ouvrir la porte dans un premier temps, la rouille semble avoir pris les jonctions au point où je n'ai pas la force de le faire. Puisque je n'ai le droit à aucun effort, je fais signe à Sebastian de s'en occuper. Nous ne pouvons libérer qu'un petit espace étroit pour rentrer, rien de transcendant. Même si Seb parvient à passer. Un temps, silencieux. Il y a des rats ici, que j'annonce à l'homme. Ils viennent pour quelque chose, je n'en ai pas trouvé dans les lieux de vies, mais qui ? Il n'y a logiquement plus de rôdeurs ici, plus de cadavres, que je poursuis dans la foulée.

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ANAPHORE

« J’aurais aimé que ça le ne soit pas venant de moi, mais je vais essayer de faire attention. »

Mon ton est résigné et accompagné d’un léger soupire. La distance a subir ici et notre dernière discussion n’aident pas a savoir ou est ma place exactement pour elle. Nous allons vers la partie abandonnée et je n’ai pas trop de mal a forcer la porte a la demande d’Olivia.

« Effectivement on dirait que ça grouille. »

Et ce n’est pas bon signe en sachant qu’il y a d’autres points de nourritures plus alléchants pour eux qu’un simple lieu abandonné ou il n’est censé rien y avoir. Je constate bien que le toit a lâcher mais veux sortir ma lampe de poche pour voir les recoins sombre.

« Au cas ou tu as une arme avec toi ? »

J’avance tout en cherchant cette maudite lampe quand je sens mon pied dérapé et fini lourdement sur le dos comme un mauvais patineur a sa première prestation. Je peste en me redressant tant bien que mal, peu désireux de rester sur un sol surement gorgé de déjections de rats.
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Nous avons à peine le temps de passer l'accès que déjà, quelques évidences nous sautent aux yeux : cet endroit n'est plus habitable. Le plafond effondré donne un jour sans doute bien pour l'aération, mais pas pour absolument tout le reste. Je n'ai pas le temps d'y aller de ma boutade que Sebastian me propose plutôt une magnifique figure acrobatique et finit au sol sans avoir le temps de se rattraper : Est-ce que ça va ? Que je m'inquiète immédiatement en me portant à ses côtés, pour vérifier qu'il n'a rien de cassé. Visiblement, à part un coup à l'égo, il s'en sort bien. Je veille moi-même à ne pas tomber, et avance avec encore plus de précaution.

Oui, un cou- je n'ai pas le temps de le saisir à ma ceinture qu'un petit poids tombe sur mon épaule et qu'un cri surpris m'échappe : Oh merde ! Le rat passe dans mon dos et manque de s'engouffrer dans mon col, j'ai le temps de le saisir avec un air dégoûté alors qu'il s'emmêle dans mes cheveux trop longs en me griffant le cou au passage. Et voilà qu'un "aie" douloureux m'échappe alors qu'il me mord : Retire-le ! Retire-le !!! Que je glapis, en tentant moi-même l'effort sans y parvenir. Oh bon sang, j'ai besoin d'une douche. D'un passage au karcher, d'un sauna, d'un récurage de fond en comble et d'une méditation transcendantale pour me remettre de ça...

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ANAPHORE

Olivia arrive a ma rescousse et j’ai un petit sourire amusé en la rassurant :

« A part mon égo, je pense qu’il n’y a rien d’égratigné, tout va… … Olivia ! »

Je n’ai pas le temps de comprendre qu’elle commence a gesticuler et je vois la forme sombre courir sur son corps et s’empêtrer dans ses cheveux sans qu’elle n’arrive a s’en débarrasser. Immédiatement, j’arrête la bête d’une main sur et la jette au sol avant que ma botte ne s’abatte sur la créature. J’essaye de rassurer la jeune femme en la gardant contre moi :

« Ca va aller… ca va aller… »

Mon regard se fait inquiet alors que je parcours les griffures son cou du bout des doigts. Je n’aime pas ca. Je sors de mon sac le kit de premier secours pour trouver du désinfectant et de quoi l’appliquer. Je me doute bien que ce geste va surement l’agacer, comme beaucoup de ceux que j’ai vis-à-vis d’elle, mais je ne compte prendre aucun risque. Les rats sont porteurs de beaucoup de maladie et bactérie qui peuvent être d’autant plus dangereuse qu’elle porte un bébé. Je me garde bien de lui dire ce que mon regard doit lui hurler, j’ai eu peur pour elle. Ce n’est que lorsque je suis sur que tout va bien que les investigations continuent. C’est derrière une porte que je dois forcer que ce trouve, dans ce qui avait du être une salle de repos, les traces d’un squattage, certes pas tout récent au regard de la poussière, mais assez pour être inquiétant en terme de sécurité du lieu. Je déniche un sac de couchage caché sous une table basse et d’autres signe discret d’activité. Je gage qu’en fouillant plus, on trouvera ce qui a rameuter tous les rats du quartier dans le coin et que nous n’allons pas aimer :

« Quand Preston n’est pas là, qui est censé s’occuper de la sécurité ici ? »

J'ai un frisson de dégoût, rien qu'à penser que ce truc à grouiller sur moi, ça m'écœure. Le temps au No Man's Land où il m'arrivait de voir des cafards sur mes affaires me revient évidemment en mémoire, j'ai envie de vomir : J'ai besoin d'une douche, avec une éponge en maille de fer... que je grogne contre lui. Il prend les précautions qu'il faut, notamment pour désinfecter les plaies que l'animal à laisser, et si ça picote, je me contente d'une grimace de circonstances. Merci... que j'ajoute simplement en scrutant le plafond : On ne peut pas rester avec ça à côté...

Il faut trouver un moyen de s'en débarrasser au plus vite, ils vont nous amener plein de maladies... Rien qu'en y pensant, j'ai un autre frisson du genre, j'ai hate d'en finir aussi pour aller me récurer, tellement je me sens mal soudainement. Nous parvenons à là où il semble qu'un squatteur s'est installé. Mais quand ? Je n'en ai aucune idée, il n'y a pas eu assez de personnes pour veiller à tout, que j'ajoute en précision. Preston a géré le plus gros, mais je n'ai pas l'impression que la personne ait séjourné ici depuis qu'on y est constamment, je dis ça à cause de la poussière, de l'odeur d'humidité aussi. Et puis, il fait vraiment froid et à part ce sac de couchage, il n'y a rien pour se réchauffer. Marlon pourrait nous renseigner...

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ANAPHORE

« Est ce que tu veux y aller toute de suite ? Je peux continuer seul si tu as besoin de le faire maintenant ? »

J’hoche la tête quand elle me dit que la présence des rats est un problème. Vue notre stock de médicament, c’est une menace que je prends autant au sérieux que des pilleurs surtout avec le stock de médicaments dont nous disposons. Je ne connais que trop les ravages que ces petites créatures sont capables de faire avec ce qu’elles transportent avec elle.

« Je ferais des pièges au plus vite et si on a du poison je compléterais avec des appâts piégés. »

Un grand récipient, deux rouleaux de peinture et un appât permet de capter des légions, pour autant, je serais plus tranquille si nous avions les moyens d’user d’électricité pour éradiquer le problème. Enfin, un peu de poison dans des grains pourra surement être aussi efficace. Je continue de fouiller et finir par trouver, sous une dalle, ce qui attire les rongeurs. 2 mois de denrée à vue d’œil. Farine, céréales… tout est souillé par les rats, évidemment. Un gâchis immonde au regard de la période de vache maigre qu’est la nôtre.

« Visiblement, le résident de ce lieu a eu des soucis et a oublié de revenir chercher son butin, ou a été gêné. Ces dernières semaines, tu sais si des choses ont changé autour de cette zone ? »

Non, non, ça va aller, que je lui souffle en essayant de garder contenance. Je le suis, remontant mon col sur mon nez quand l'odeur recommence à me gêner. Aucune idée... que je lui réponds à sa question en réfléchissant : Enfin, si... maintenant que j'y pense, c'est presque évident : Les Sanctuary Point sont arrivés... Le point étant que les chevaux sont là aussi, pas au même endroit. Mais si nous les rapprochons de la zone, ils pourraient sans doute faire bouger la colonie de rats qui a envahi ces locaux.

Je ne sais pas quand précisément vu qu'on n'était pas là mais... Probablement que ça peut coïncider avec la même période, avant ça, l'avant-poste n'était pas autant habité, et avec l'arrivée de ceux à Seattle, c'est encore plus difficile de se frayer un passage maintenant, il y a trop de guetteur, La personne a pu essayer quand même en tentant de se fondre dans le décor. Oh bon sang... Que je souffle, en sentant un haut les cœurs me prendre soudainement : Je vais vomir, je crois... Hmhm, non, ça n'est pas ça. Ou purifier tout ça par le feu, je ne sais pas encore ce qui est le plus judicieux...

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