The Walking Dead RPG

La zone se dégage, les groupes se forment pour explorer les maisons alentours. En compagnie de Stanley et de Luke, le scientifique entre dans l’une d’elle et cherche, sans trop savoir exactement quoi. Il n’a pas le même affect que les autres qui reviennent ici pour la seconde fois. Lui ne cherche pas spécialement des enfants, il cherche la maladie. Les infectés isolés dans la grange seront un début pour leurs recherches, mais ça ne l’empêchait pas de prendre des échantillons là où il pouvait.

Et dans ce cas-ci, le généticien se penche sur un corps au visage cramoisi. Qui était cet homme, ce garçon plutôt, allongé là sur le sol ? Il n’avait pas le loisir de se poser la question. « Je vais faire quelques prélèvements. Sa mort ne doit pas remonter à plus de quelques heures. » Avant leur arrivée donc. Après s’être assuré qu’il était définitivement inerte, Friedrich s'accroupit et sort son matériel de prélèvement, tout en restant attentif à ne pas se contaminer lui-même. « On peut passer à la suivante dès que j’ai fini. » Dit-il, à travers son masque à gaz, à Stanley.

We could stay like this forever, lost in wonderland, with our head above the clouds, falling stupid like we're kids. Wearing rose-colored lenses, let's just play pretend. Wearing rose-colored lenses, pretend we'll never end.

❝We went to hell but we never came back.❞

Ils étaient partis explorer les maisons par binôme ou trinôme, dans le cas de Stan et Friedrich. Faire le tour intégral du campement leur pris quelques heures. Ils rencontrèrent des cramoisis égarés, et retrouvèrent au final les corps des enfants. Enfin il en manquait deux. Mais les bombes avaient désintégré littéralement une bonne partie de la horde, ils pouvaient très bien se trouver parmi eux. Ils purent ainsi appeler Sucre pour qu’il vienne se poser à l’intérieur.

Alors, le petit groupe se divisa de nouveau. Une partie chargea les ressources alimentaires et militaires dans l’hélicoptère, quand une autre se focalisa sur les prélèvements et alla investiguer le bâtiment qui servait d’hôpital. Ils évoluaient avec précaution, sous leurs masques et leurs tenues intégrales. Sucre partit l’engin rempli en fin de journée, laissant ses compagnons ici pour la nuit. En réalité, ils avaient tellement de choses à essayer de découvrir sur le drame qui s’était déroulé ici et cette mystérieuse maladie, qu’ils se devaient d’y investir leur temps. Puis ce n’était pas comme s’ils étaient utiles actuellement chez eux. Quitte à se retrouver en quarantaine, autant s’isoler ici, avec des choses à faire !

Ils y restèrent pour la plupart cinq jours consécutifs. Fouillant, emmagasinant des documents, notant leurs observations. Avant de partir, ils se chargèrent de faire du ménage autour de la barricades. D’autres rôdeurs – plus traditionnels – s’étaient amassés au fil des jours, après le vacarme de leurs bombes. En partant, ils prirent soin aussi de détruire le bateau échoué sur la plage. Et sa cargaison. Intégralement.

Quand le Blackhawl s’éloigna, au bruit de la rotation de ses pâles, Stanley regarda le campement d’Ocean Shore qu’ils laissaient après eux. Avec l’espoir qu’ils n’avaient pas tout bonnement scellé ici leur destin.