The Walking Dead RPG

Oui alors, je veux le rencontrer. Le pédiatre, là. Histoire de s'assurer qu'il l'était vraiment, et qu'il ne sortait pas son diplôme d'une pochette surprise post apocalyptique par exemple. Mais au moins Liv semble avoir confiance. Hochant la tête à l'idée, alors qu'elle évoque l'infirmerie et que la rouquine s'engage la première dans la pièce en question, fronçant les sourcils. Liv... Sans vouloir t'offenser. En fait si, ça va t'offenser. Qu'elle s'excuse par avance. C'est un taudis. Ce n'était même pas méprisant. La poussière s'accumulait dans certains angles, et certains objets semblaient même dater d'une autre époque. Bousculant le plan de travail le plus proche pour retirer les ustensiles inutiles, alors que Romy s'occupe d'office de récupérer un stéthoscope - pitié, faite que personne ne l'ai mis avant - alors qu'elle sortait ses affaires de son sac.

Tournant finalement la tête vers Liv qui reprend la parole, alors qu'à nouveau l'inquiétude prends le dessus. Et à l'évocation des fruits, et de Romy qui ne suit pas tout ? Elle comprends ou Liv veut en venir. Ma puce, tu devrais en demander à Ruben. Il doit lui en rester dans son sac. Pardon Ruben Mais elles allaient devoir parler sérieusement, et de toute urgence. Toi aussi tu es enceinte ? La demande fuse, et tant pis pour l'annonce. Elle prendrait le temps de s'expliquer plus tard.

Venant s'asseoir face à la brune, récupérant son matériel pour venir observer la blessure, avant que ses yeux clairs ne se relèvent vers ses nouveaux aveux. Le retirer ? Et à ces larmes qui montent aux yeux de son amie, elle vient avec douceur lui prendre les mains, les pressant entre les siennes.

Hey ... Attends, attends. Souffle la rouquine avec un sourire pour la rassurer un peu. Déjà, ton état ne donne pas l'impression que tu pense toi même, que ce soit une bonne idée. Lui fait-elle remarquer. Avorter était un choix compréhensible, bien plus encore avec ce qu'elles traversaient. Mais là ?

Réexplique moi tout depuis le début, d'accord ? Et les raisons qui t'amènent à penser que ça serait une bonne idée. Rajoute t-elle en venant poser une main sur sa joue pour en chasser une larme, débouchant la cire de sa fiole bleutée pour venir en déposer sur la plaie semi refermée. Au moins, rien ne semblait infectée.

Let your chaos explodes

Comment ça, moi aussi ? Je la fixe longuement en fronçant finalement les sourcils, sans bien comprendre, tout en comprenant clairement ce qu'elle veut dire. Je suis sans voix un instant avant qu'un sourire ne perce sur mes lèvres : Tu attends un bébé ? Mais qu'est-ce que j'ai raté ? En quelques mois d'absence, loin d'elle, j'ai l'impression d'être passé à côté d'absolument tout, c'est... Perturbant. Je m'en veux d'autant plus que j'aurais dû être avec eux sur le trajet, pour les voir, leur parler, les aider. Je me sens tellement coupable d'avoir tout manqué, là-bas comme ici.

Et très vite, la rouquine me reprend et se pose devant moi. Et avec une patience d'ange, elle essaie de comprendre ce qu'il se passe dans mon crâne. J'aimerais pouvoir le lui dire, mais je ne suis pas sûre de le savoir moi-même : Quinn, je suis désolée, c'est... Je respire profondément, forçant un sourire : Les hormones sont impitoyables ! Elle doit le savoir elle aussi, non ? Je pince les lèvres, mon rire est sans véritable joie : C'est un peu compliqué et je ne peux pas tout t'expliquer, malheureusement. Je suis enceinte, cet enfant me met en danger, tu as bien vu pour Romy ce que ça a donné...

Je ne sais pas si j'y survivrais cette fois, c'est évidemment effrayant, encore plus dans ces circonstances. Et l'homme qui en est le père, il- Je ne peux pas prononcer son nom. Il a quelques ennemis qui, s'ils apprennent que j'attends son enfant, voudront me faire du mal, que je lui souffle avant de baisser le regard : Ajoutons à ça que quelqu'un veut littéralement me l'enlever, une fois né, en l'évoquant, ma voix tremble de plus belle, j'ai du mal à me maitriser. J'ai passé un hiver horrible, je t'assure, que je marmonne simplement en essayant d'en rire mais sans y parvenir. C'est trop, d'un coup, et trop grave aussi.

Maintenant, je dois prendre une décision en ayant l'impression que je fais tout de travers, dans le désordre et de la mauvaise manière. Et que j'ai condamné par tout ça ma relation naissante avec Sebastian, avec qui je ne peux même plus dormir ici alors que ça m'est douloureux et que j'en aurais besoin. Je suis désolée, je- Je hausse les épaules, avant de soupirer. Je veux rentrer, moi aussi, je veux être avec vous tous, mais selon ce que je choisis de faire, alors que je suis terrifiée par les conséquences de chacune de mes options, j'ai l'impression que je n'arriverais à rien.

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ANAPHORE

C'était sorti tout seul. Et si Tucker et elle s'étaient promis de n'en parler à personne d'autres que les gens du convoi, il n'y avait eu aucun doute quand au fait que Liv serait informée également. Oui. Je l'ai découvert sur le trajet. Annonce t-elle en venant poser sa main sur son ventre par pur réflexe, esquissant un sourire. Mais pour le moment, on parle de toi, et uniquement de toi. Lui souligne t-elle avec douceur, secouant doucement la tête à ses excuses, non sans pouvoir s'empêcher de rire à sa remarque. Ne m'en parle pas. Je pourrai dormir douze heures d'affilé, je ne supporte plus le sucre, et la moindre émotion me fait pleurer. Pour preuve leurs retrouvailles, même si il n'y avait pas besoin d'hormones, face à la joie qu'elle avait pu ressentir en la retrouvant.

Et elle n'aimait pas, ces choses qu'elle ne pouvait pas lui dire. L'écoutant néanmoins évoquer cette peur de l'accouchement, au vu dernier qu'elle avait subi, la laissant s'épancher sur cet homme qui aurait des ennemis. Mais qui ? Qui souhaitait lui retirer cet enfant ? Instinctivement, elle songe à Jenifael, qui pourrait l'aider. La Manbo attendait son retour, après tout. Et ne prêchait-elle par sa volonté d'aider toute les femmes de ce monde, à chaque fois qu'elles évoquaient le sujet ?

Oh, Liv... Avec douceur, elle vient l'étreindre, veillant à ne pas frôler sa blessure. Tu n'as rien, absolument rien à t'excuser. D'accord ? Insiste t-elle pour qu'elle le comprenne, reprenant. Je comprends ta peur. Mais ... Tous les accouchements sont différents, Nolan maîtrise le domaine. Et en prime, on à ramené du matériel de pointe, récemment. Un hôpital en quarantaine, tout à été laissé en l'état. Précise t-elle pour la forme, balayant l'information d'un revers de main. Et je connais une personne, qui pourrait m'aider à te fournir ce qu'il faut pour que ta grossesse soit plus aisée à passer. Je peux très bien dire que c'est pour moi, et garder ton secret si ça t'inquiètes. Oui, Jenifael pourrait bien faire l'effort. Elle n'en doutait pas. Ne lui laisserait pas vraiment le choix, au pire des cas.

Tu ne fais rien de travers. Annonce t-elle avec fermeté. Tu es fatiguée, blessée, et bourrée d'hormones. N'importe qui pèterait les plombs en l'état, et c'est normal. Pinçant les lèvres de la voir dans cet état, son coeur se serrant. Cet homme... Celui qui à des ennemis. Sans doute qu'elle ne voudrait pas dire son nom. Mais dans le doute ... C'est lui, qui te conseille ça, ou c'est ce que tu veux toi ? La nuance avait son importance, dans cette histoire.

Et cette personne qui veut ton enfant ... Au nouveau camp, tu pourrais vivre ta grossesse cachée ? Ou ... Chez Elena ? Sa belle-soeur serait ouverte à l'idée, non ?

Let your chaos explodes

Et tu... Tu es heureuse de ça, pas vrai ? Je préfère en être sûre, pour la féliciter, pour faire ce qu'il faut. Je ne sais pas totalement ce qu'elle veut, si ça n'est pas trop tôt pour Tucker et elle par exemple, de son point de vue. La vérité, c'est que ma propre situation semble prendre le pas sur absolument tout, je suis confuse de ce qui m'arrive, sans savoir si c'est que les autres attendent. Je baisse le regard, elle s'interroge, ne peut pas en faire autrement : C'est une personne que tu connais visiblement, que je lui souffle alors d'une petite voix. A-t-elle besoin d'un dessin ?

Elle vit dans le fond d'une forêt, avec d'autres femmes, et a une dent prononcée contre les Oblivions, donc Sebastian ne part pas vainqueur dans cette histoire, clairement. Je soupire : Quinn, je ne peux pas rentrer avec ça au-dessus de la tête, surtout tant que je n'ai pas trouvé de solution pour la gérer elle, je ne sais pas s'il y en a une de toute façon, j'ai l'impression d'être entrainé dans un problème trop gros pour moi. J'ai accepté un accord avec elle, ma main se pose sur mon ventre : Cet enfant contre la tranquillité et la vie de cet homme, avant de tomber enceinte, je ne pensais pas que ça arriverait et... C'est stupide.

Tout est stupide. J'ai mal agi, je n'ai pas réfléchi, sans doute parce que je n'imaginais pas possible que nous en soyons là, à peine deux mois après cette aventure. Je sais que tu ne diras rien, Cassidy probablement pas non plus, je les imagine mal me trahir, à dire vrai : Mais s'il y en a d'autres, qui la connaissent ? Et que ça sort sur un malentendu ? Je ne peux pas courir ce risque. Ce n'est pas pour moi, à dire vrai, je crois que ma propre survie ne m'importe pas. Je... Je ne veux pas mettre cet homme en danger, ou lui être déloyale, que j'ajoute simplement. J'ai déjà l'impression qu'en parler à Quinn, c'est un peu le trahir.

C'est idiot. Je ne veux pas avoir à choisir, c'est juste... C'est la situation entière qui n'a aucun sens, et je me sens perdue, que j'admets finalement en passant une main sur mes joues, pour en essuyer les larmes : Avec le coup de couteau que j'ai pris, je commence à peine à récupérer de l'énergie. Je ne sais pas si le bébé va bien, s'il est vivant ou non... Si je me décide à un moment... Je pince les lèvres. Je n'ai pas envie d'avorter, mais c'est le plus sage pour tout le monde, n'est-ce pas ? Même si je perdrais la seule preuve que Sebastian et moi, nous nous sommes aimés, même bêtement. Et je ne serais plus capable de me regarder en face, j'ai l'impression qu'il va me détester. Et... Je sais que je ferais une horrible mère de toute façon alors, c'est la solution la plus sage, comme de faire une croix sur lui, que j'ajoute en retenant un sanglot. J'ai envie de fondre dans ses bras, pour m'y refugier.

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ANAPHORE

Bien sûr ! On est fous de joie même. La rassure t-elle avec un sourire. Je t'ai ramené une tonne de lettre, tu auras un résumé complet mais hm ... On en discutera après. Juste de quoi la rassurer pour se concentrer à nouveau sur elle, fronçant les sourcils. Une personne qu'elle connaissait ? Il n'y avait bien que cet abruti consanguin de Bill, pour faire ce genre de pacte stupide et ensuite la traiter de sorcière. Mais alors que les éléments fusent, son sang ne fait qu'un tour. QUOI ?! Trop aigu, peut-être qu'on l'a entendu jusqu'à New York. Tant pis. La manbo t'as demandé... Ca ?

Liv ne lui mentirait jamais. Pas sur un truc aussi gros. Mais alors, pourquoi Jenifael, La Dame des bois, Manbo et bienveillante avec des femmes, souhaiterait assez de mal à un homme, par victime interposée ? C'est un Oblivion ? Cet homme ? Quoi que, ce n'est même pas le fond du problème à dire vrai. Mais elle comprend la crainte de la brune, malgré la colère qui étincelle déjà dans ses yeux clairs. Laisser son chaos exploser, hein ? Jenifael ne savait pas à quel point ça lui coûterait préjudice, en l'état actuel des choses.

C'est moi. C'est moi qui vais la gérer. Et elle avait une petite liste d'arguments qu'elle ne serait pas en mesure de refuser. Je suis une de ses favorites. Précise t-elle pour la forme, sachant que sa voix serait entendu. Son cerveau fourmillant d'idée qu'elle note en silence, en prévision de cette entrevue. Je devais la retrouver pour honorer ma présence, je vais y aller plus vite que prévu. Quand à la trahir ? Elle ne peut qu'hausser les sourcils. Il n'y à pas un monde, ou je te trahirais. Cassidy non plus. Et le ton ne souffrait d'aucun doute. Nihima avait accepté deux apprenties, pas plus. Donc, par logique, personne n'a eu vent de Jenifael, chez nous. Nihima le lui aurait dit. Et si elle portait un profond respect pour la Manbo, elle ne doutait pas une seconde que la native risquait de venir ruer dans les brancards. Et en plus, Jenifael met un point d'honneur sur les liens. Tu es liée à elle en tant que valkyrie. Et ça, c'est un contrat que Jenifael ne pourra pas défaire. Crois-moi. Les arguments s'assemblaient petit à petit, après tout. Ca devrait aider.

Liv. Tu n'as pas envie d'avorter. Fin du débat. Son corps, son choix, et cet homme, qui qu'il soit, n'avait pas son mot à dire sur la question. Revenant la serrer contre elle un peu plus fort alors qu'elle peine à contenir un sanglot, la laissant évacuer tout son soul, frottant son dos avec douceur. Je suis là, Liv. murmure la rouquine à son oreille, reprenant avec douceur pour la réconforter. On va trouver des solutions. Je te le promets. Tu es épuisée, tu as besoin de souffler. D'avoir les idées plus claires, d'accord ? En l'état, elle avait besoin de repos, de calme. Pas de s'accuser de tous les malheurs du monde. Venant encadrer son visage de ses mains, reprenant avec un sourire rassurant. Je m'occupe de Jenifael. Toi, tu vas lire mes lettres. Et en attendant, je peux ausculter ton bébé. Ca te ferait du bien ?

Let your chaos explodes

Alors... Félicitations ! Je m'enthousiasme, ma remarque est sincère : Je suis heureuse pour vous deux, c'est super ! Surtout que Quinn a vraiment l'air contente de ça. Et que je suis persuadée qu'elle fera une mère merveilleuse. Il n'y a qu'à voir la facilité avec laquelle elle arrive à subjuguer Romy, par ailleurs. Ou s'occuper des autres. C'est à croire qu'elle est faite pour ça. Et si elle en est contente, alors je le suis aussi. J'aimerais pouvoir être autant enthousiaste pour ma propre situation mais la donne est clairement différente désormais, pour moi. Déjà avant. J'ai du mal à ne pas m'angoisser d'un avenir auquel je m'obstine à ne pas penser pour me préserver comme je le peux.

Mais ça s'impose forcément, ça me prend souvent à la gorge au pire moment. Je me retrouve à dormir trop peu pour ce dont j'ai besoin, à fixer seulement le plafond en attendant une réponse à toutes mes questions. Ou un miracle ! Un foutu miracle. Il s'est échappé de Portland, en effet, raison de plus pour Jennifael de ne vraiment pas apprécier Sebastian. Même si je suspecte qu'elle puisse quand même s'allier avec lui si l'occasion se présente. Tu... Tu pourrais faire ça ? Je fronce les sourcils. Etrangement, mon miracle semble prendre l'apparence de Quinn. Je peine à ravaler mes larmes.

Je suis désolée, c'est... Idiot. Toujours. Les hormones... Je force un sourire avant de soupirer de plus belle, confuse à nouveau. La voix étranglée, je respire profondément : Oui, je suis soulagée au moins de pouvoir lui parler. Même si ça ne tranche pas ce que je veux, j'ai l'impression d'être moins prise à la gorge. Enfin... Je ne sais pas ce que tu pourras faire vraiment ici, ça n'est pas l'endroit idéal visiblement, que j'ajoute au sujet de son auscultation. Je pince les lèvres un temps en ravalant un sanglot, le temps d'éponger mes joues encore.

Je suis désolée, j'espérais des retrouvailles plus joyeuses, je me sens si nulle. J'imagine qu'elle ne s'attendait pas à ça. Mais je me sens en sécurité avec elle et, c'est sans doute pour ça que je parviens à me livrer. Je n'ai eu personne à qui en parler, avec qui faire le point et le tri dans ce que je ressens, c'était difficile de parler à Sebastian, parce que je n'étais pas persuadée d'être vraiment entendu. Je suis si heureuse que tu sois là, que je lui souffle, reprenant un sourire plus vrai. Tu m'as manqué, énormément.

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ANAPHORE

Ca l'est. C'était super, merveilleux, même. Et elle ne peut que sourire à l'idée de porter l'enfant de l'homme qu'elle aime, quoi que son sourire ne disparaisse rapidement pour un regard d'avantage soucieux, à l'évocation de tout ce que lui raconte Liv. Et de cet homme échappé de Portland... Ca explique pourquoi Jenifael le déteste par principe. Soupire la rouquine, secouant doucement la tête. Pour ce qu'ils ont fait à sa fille... Elle pince les lèvres. N'ose imaginer la souffrance éternelle dans laquelle la Manbo doit brûler, au point de vouloir massacrer chaque Oblivion qui entre dans ses bois. Fermant un bref instant les yeux en y songeant, avant de les relever vers Liv, ses yeux clairs brillant d'une détermination presque sauvage. J'ai appris à évoluer dans son milieu et ... C'est très arrogant dit comme ça, mais je sens qu'elle m'apprécie. Pour mes capacités, et mes connaissances en ... découpage. Hm. Elle ne préférait pas y penser dans l'immédiat.

Elle s'est confiée, plusieurs fois. Je sais l'importance qu'elle donne aux liens, aux clans, aux familles. Il n'y à qu'une autre femme qui pourrait mieux la connaître, et je doute qu'elle soit au courant de votre pacte. Reese. Pour avoir été présente à chacune de ces conversations. Et avoir écouté avec elle avec une attention redoublée. S'échangeant parfois certains regards lourds de sens. Pas une seconde, elle n'avait pensé que ça pourrait lui être aussi utile que maintenant. Mais si ça permettait d'aider Liv ? Elle n'hésiterait pas à jouer ses propres cartes.

Elle est énigmatique, sur bien des points. Mais c'est avant tout une femme aveuglée par sa propre douleur. Et si elle à besoin de quelqu'un pour lui rappeler qu'elle s'est promis d'aider toutes les femmes qui croiseraient sa route, je compte bien lui rappeler que t'arracher un enfant, n'est en rien un geste de sororité.

Et pas que... Elle apprécie Nima, autant qu'elle la craint. Elle ne prendra pas le risque d'entrer en guerre ouverte avec elle. La louve. Qu'elle répète en français pour imiter l'accent de sa manbo, non sans lever les yeux au ciel. Je ne sais pas ce qui les lie, mais c'est suffisant pour qu'un petit rappel sur tes engagements suffisent à la faire réfléchir différemment. Et ton ... Il à un prénom, ou tu le siffles pour l'appeler ? L'Oblivion. Le père de son enfant, qu'elle demande sans trop réfléchir. Il ne pourrait pas régler sa dette différemment, en ... Lui proposant de livrer ses anciens copains ? Peut-être y avait-elle déjà pensé ? Mais Jenifael était de ces femmes qui ne respectaient que les saintes paroles de son Coven, alors... Je vais le faire. Et je ne quitterai pas ces bois, tant que je ne serai pas assurée, qu'elle te laisse tranquille. C'était une promesse, qu'elle lui faisait. Tout irait bien, à partir de l'instant ou elle la verrait. Il va falloir que je mette ma plus belle robe noire, que j'aille la-bas, et que tu empêches Tucker de venir. Si tu lui dis que je suis a mon rendez-vous hebdomadaire, il ne devrait pas poser de questions. A moins qu'Elle ne soit déjà au courant de sa présence... Avec ses adeptes, c'était une possibilité à ne pas exclure. Le coven avait des oreilles partout, alentour de la forêt.

Je peux déjà écouter ses battements de coeur, et te confirmer si tout est normal de ce côté-ci, au moins pour te rassurer. Propose t-elle en récupérant le stéthoscope. Avec un peu de chance, elle pourrait entendre quelque chose. Liv... Tu veux me faire plaisir ? Tu arrêtes de t'excuser pour tout et n'importe quoi. la sermonne la rouquine avec un sourire, alors qu'à son tour, ses yeux brillent de larmes. C'est nos retrouvailles, qui m'importent. On s'en fiche du reste, ok ? Qu'elles ne soient pas aussi joyeuses que prévu, lui importait peu. C'était la présence de la brune qui comptait bien plus que tout le reste. Etouffant un sanglot à ses aveux. Les hormones... Oui, elles commençaient à se comprendre la dessus. Parles moi. Quatre heures d'affilée, si ça te fait plaisir. Qu'elle lui assure, lui tendant la lettre la plus joyeuse de toute à lire. Celle de cette demande en mariage. Histoire de lui redonner le sourire. Et à son aveu ? C'est prise d'une impulsion qu'elle revient la serrer contre elle. Toi aussi, tellement. J'arrêtais pas de penser à toi et ... Je crois que tu vas avoir de la lecture pour un certain temps, je me suis un peu emballée. Qu'elle avoue en grimaçant, lui présentant le reste de la pile de lettres. Attendant son signal pour commencer à écouter de potentiels battement de coeur, lui tenant la main avec douceur pour espérer l'apaiser.

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