The Walking Dead RPG

Je ne sais pas ce qu'il s'est passé. Il n'a pas voulu m'en parler, et elle non plus, sans doute parce que c'est trop compliqué, trop douloureux, je n'en sais rien. Je ne peux que supposer ces choses-là sans bien savoir ce qui importe. Un soupir m'échappe, je me passe la main sur le visage un instant : Est-ce que tu penses que ça suffira vraiment à la faire renoncer à tout ça ? Je ne peux que croire en ses propos, même si je n'ai aucune idée de si ça sera assez à dire vrai. Je ne la connais pas comme tu la connais, et si je te fais confiance, ça n'est pas tant moi qu'il faut convaincre que... Que lui, Sebastian est difficile sur ses attentes et ses craintes. D'autant plus depuis le retour de Seattle.

Et comme je ne peux pas vraiment te dire son nom... J'ai un sourire contrit, puisque nous tenons nos distances depuis notre arrivée ici, rien ne peut laisser supposer qu'il y a quelque chose entre nous. A part si Zachary ou Audrey parlent, et là, c'est une autre histoire. Mais je ne pense pas qu'ils le feront. Désolée, c'est aussi pour ne pas te mettre en danger, que je lui souffle alors en haussant les épaules. Tu imagines bien qu'une fuite de chez les Oblivions n'attire pas que des amitiés... Bien au contraire, de ce que j'en ai compris en tout cas. Je ne veux pas donner l'impression de n'en avoir rien à faire...

Je pense que oui, je lui ai proposé ça mais... Elle était plus intéressée par un bébé, ou par ses couilles, pour s'en faire un collier ou un truc du genre, je ne suis même pas ironique en le disant, et ça se voit à mon expression blasée. Oui, oui, pardon... Je la reprends dans mes bras, ravalant mon émotion comme je peux. C'est juste... J'inspire profondément pour faire passer mon chagrin : J'ai juste l'impression de perdre la tête, je suis épuisée, physiquement, moralement, psychologiquement, tout se succède un peu trop vite, je perds les pédales tout simplement.

Et puis, il y a autre chose qui me travaille. Et il n'y a que Quinn pour m'entendre : Cette grossesse s'est fait connaitre au pire moment, j'ai failli mourir, j'ai fait un black-out complet mais depuis : on me prend pour un monstre, je sais que mon discours est décousu, je ne sais juste pas dans quelle mesure je peux lui raconter ce que j'ai fait, et comment. Je ne sais pas si je ne deviens pas un peu folle, à dire vrai... Je secoue la tête, confuse. Je la laisse avoir accès à mon ventre, pour écouter le coeur du bébé. Mais je... un maigre sourire passe. Je suis amoureuse, ce qui fait sans doute à peu près la même chose qu'avoir une commotion cérébrale et devenir complètement timbrée, non ?

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ANAPHORE

Moi je sais. Et si le nom d'Aimee n'était pas vraiment toléré depuis sa mort, il n'empêchait. Je ne cautionne pas ses actes, moins encore votre ... pacte, si l'on peut dire. Mais le chagrin l'a rendu folle de douleur. La manbo était bien des choses. Effrayante, énigmatique, cruelle. Mais elle n'en restait pas moins une mère qui avait vu son monde s'écrouler de la pire des façons. Quand au reste ? Elle esquisse un sourire. Je ne lui laisserai pas le choix. Parce qu'il était tout bonnement hors de question, que cet accord reste acté. Quand au père du bébé ? Elle hausse les épaules. Explique lui ? Et s'il à besoin de preuves, je ne sais pas. Qu'il se ramène ici, une fois ma conversation avec le Coven actée ? De toute manière, la Manbo aimait assez le sens du spectacle, pour pouvoir confirmer d'elle même qu'elle avait trouvé un autre accord, alors...

Et si Jenifael ne l'avait pas écouté, il devait y avoir une raison. Je ne sais pas dans quelles circonstances vous l'avez rencontré, mais elle à tendance à ... surréagir, quand des hommes sont dans les parages. Et sans vouloir t'offenser, tu ne fais pas partie de son groupe. Ta parole compte... un peu moins. s'excuse t-elle d'un regard. Oui, elle aime bien émasculer ses victimes, une sombre histoire de propriété curative, tout ça tout ça. Sa propre thérapie sans doute. Mais Adam serait assurément plus doué en la matière qu'elle, pour dresser un profil complet de la Manbo. Tu as surtout besoin de dormir. D'un vrai sommeil, sans rêve et sans angoisses. Et elle avait de quoi aider sous la main. Fouillant dans la poche de son armure en cuir pour en sortir une fiole au liquide transparent, la lui tendant. Valériane et aubépine. Ca ne vient pas d'elle, j'ai appris ça la-bas. Avec Hateya, et Sahale. Je vais t'en donner un peu après, ça te permettra de te reposer réellement, et je reste à côté de toi le temps de ta sieste. Tu te sentiras un peu mieux après. Lui promet-elle avec un sourire, avant de froncer les sourcils. Black out, monstre. Tout un tas de ces termes n'évoquait rien de rassurant. Quoi que tu ai pu faire. Tu n'es pas un monstre. Tu avais forcément tes raisons d'agir de la sorte. Ils avaient tous commis des horreurs, pour survivre ces sept dernières années. Et Liv devait avoir eu ses raisons, d'en venir à des extrêmes.

Fronçant les sourcils quand elle se croit folle, venant poser une main rassurante sur la sienne, avant de répondre à son sourire. J'ai été placer un minuteur pour attirer milles rôdeurs dans un entrepôt, j'ai rejoint la section des combattants et j'ai sauté dans un gouffre sans réfléchir pour aider Tucker qui venait d'y tomber à cause d'un effondrement du sol. Alors, oui. L'amour, ça peut faire faire des folies, je te le confirme. Là dessus, elles étaient aisément similaires... Ca ne veut pas dire que tu perds la boule. Seulement que tu es prête à tout pour ceux que tu aimes. Souligne finalement la rouquine, avant d'entendre un petit battement de coeur qui lui arrache un sourire. Faible, de par la taille du foetus, mais parfaitement régulier. Le coeur bat normalement. Il faudrait un examen plus poussée pour te rassurer à fond, mais c'est déjà une excellente nouvelle. Qu'elle se rassure, tout allait bien de ce côté-ci.

C'était quoi ? Ce pire moment, quand tu as appris ta grossesse ? Ca, pouvait-elle le lui dire ?

Let your chaos explodes

On verra... Je crois que si ça ne vient pas d'elle, il aura du mal à accepter tout ça, et même, il se méfie vraiment de ce dont elle est capable, que je lui souffle avec une grimace de circonstances, avant de soupirer. J'aimerais pouvoir lui dire mieux que ça, mais je commence à bien connaitre Sebastian, et sa paranoïa, surtout quand ça me concerne, n'est plus à prouver. Il pourrait m'enrouler dans du papier bulle si l'occasion se présentait. Et encore ! Il craindrait que je m'étouffe avec. On ne peut pas lui donner tort, elle n'est pas commode, j'ai déjà dû négocier très assidument pour sa survie et j'ai eu l'impression d'un piège constant en étant à ses côtés, que j'ajoute.

Enfin, peu importe. Quinn trouvera très probablement une solution à tout ça, j'ai confiance en elle en tout cas. Je ne peux pas dire si tu as raison ou non, je ne me souviens de rien, je pince les lèvres en le disant, je n'ai que des flashs, et surtout une impression de chaud sur les mains, avant de ressentir des crampes et des courbatures de gestes précis, répétés, violents. J'ai vu rouge à un moment et... ensuite, c'est le noir complet, tout simplement. Je souffle. Essaie de me détendre. Quinn vérifie le pouls et m'assure qu'il est bien en place. Très bien... Je crois que ça me rassure.

Même si une échographie serait encore mieux. Tu as fait tout ça ? Je ris doucement en le lui disant, surprise. Mais... Tu es en sécurité, au niveau campement, quand même ? Oui, je ne peux m'empêcher de m'inquiéter. Je dirais que découvrir ma grossesse en étant coincé dans un cabanon avec un pédiatre afro-américain, ça n'était pas le meilleur moment de ma vie, d'autant plus en me trouvant dans un campement rempli de raciste, notamment des nazis, quand je fête Shabbat, je hausse les épaules, et partage un sourire complice avec elle : Je sais, pas vraiment de tout repos.

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J'émerge, difficilement. Romy est venue me rejoindre et s'est endormie avec moi, je n'ose pas la réveiller tant elle a l'air d'en avoir besoin. Je m'extirpe de mes draps pour gagner la cantine, où je ne manque pas de retrouver Quinn finalement : En fait, j'avais vraiment besoin de sommeil, je me sens mieux. Plus apaisée. Et je crois qu'une nuit complète ne me ferait pas de mal. Mais j'ai envie de profiter d'elle un peu.

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ANAPHORE

Alors fais le venir. Une fois l'accord rompu, Manbo fera un petit effort. Dans la meilleure des solutions possibles, en tout cas... Et à sa remarque, elle ne peut que soupirer. Mieux vaut l'avoir à tes côtés, que dans ton dos, oui. Sans parler de sa capacité à y planter une lame acérée, sitôt que l'attention était portée ailleurs... Peut-être que tu as usé trop d'énergie d'un coup ? Parfois, le cerveau se déconnecte sous l'effort. Si elle avait vécu un combat trop intense, par exemple ? Pinçant les lèvres à sa demande, baissant brièvement le regard. On est en sécurité, oui. Mais on en reparlera à tête reposée. Les Croatoan n'étaient qu'un murmure terrifiant au coin du feu, mais suffisant pour inciter le Conseil à rester sur le pied de guerre. Et Liv était assez stressée en l'état, pour en rajouter une couche. Elle devait d'abord dormir, laisser son corps se remettre. Ensuite, viendrait l'ombre des autres nouvelles. Et Tucker commence déjà à ne pas me laisser porter des trucs, si ça peut te rassurer. Qu'elle confie avec un sourire espiègle, grimaçant à cette découverte de sa propre grossesse. Ok, tu me bats sur l'originalité des événements, clairement. Autant en rire qu'en pleurer, maintenant que tout était derrière elle.

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Elle ne s'était octroyée qu'une courte pause, pour se changer et se laver sitôt l'infirmerie à peu près débarrassée du plus inutile. De vieux médicaments à l'état de poussière, quelques paperasses inutiles, qui auraient au moins le mérite de laisser un peu d'espace pour la suite, esquissant un sourire à l'attention de Tucker Adam et Daryl qui terminaient de discuter de leur ronde à venir, avant de reconnaître la silhouette de Liv, venant immédiatement à sa rencontre, non sans un rire amusé.

Sans blague ? Qu'elle demande avec un haussement de sourcil faussement surpris. Je t'ai mis une assiette de côté, tu vas manger un peu et retourner te coucher, avant que Romy ne hurle pour que tu la rejoignes. Fait-elle remarquer avec une esquisse de sourire, touchée de voir à quel point la petite était heureuse d'avoir retrouvé sa mère. Laissant la brune s'installer à ses côtés en venant ranger son carnet de dessin.

Bon, et avant de te faire un résumé des derniers mois au campement... Elle vient récupérer le fourreau de cuir, le posant sur la table avec un bouclier. C'est de la part de Nima. Précise t-elle pour la forme, quoi qu'il n'y avait bien que la native pour lui demander de ramener ce genre de cadeaux ici.

Wokiksuye et Mato. Souffle t-elle dans cette langue qui commence doucement mais sûrement à ne plus avoir tant de secrets pour elle. Le souvenir, et l'ours. Elle les à faite préparer un peu avant le départ, elle tenait à ce que tu les récupères. Après tout, Liv était valkyrie depuis longtemps. Je crois que c'est sa façon à elle de dire que tu lui manques. Précise t-elle en haussant les épaules.

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Il faut que je lise tes lettres, aussi, que je lui souffle avec un bref sourire de circonstances. Tu en as écris beaucoup, et moi, je vais avoir de quoi m'occuper selon toute vraisemblance. Il faudrait que je lui demande si je dois les bruler après lecture, ou s'il n'y a aucune informations compromettantes dedans. Je sais que j'aimerais les garder précieusement, mais je ferais ce qui doit être fait pour la sécurité de tous, de toute façon. Cependant, je n'ai pas vraiment le temps d'en dire davantage qu'elle me déniche les deux surprises de taille que m'a prévu Nima.

Sérieusement ? Je fronce les sourcils, le regard surpris en les scrutant. Un bouclier, que je viens effleurer du bout des doigts avant de m'en emparer. Rien que pour le tenir, je dois me contracter intégralement. Tous les muscles sont sollicités, et j'imagine que s'il tiendra facilement le choc pour tout ça, il ne me ménagera pas. Eh bien... que je souffle, impressionnée : Ca fait son poids... et je ne plaisante pas là-dessus. Je le repose, je pense que Sebastian le prendra plus régulièrement.

Niveau maniabilité, je ne sais pas si je parviendrais à tenir les deux, que je souffle en reprenant l'épée cette fois, un peu plus confiante au niveau de mes gestes. Je la scrute. Elle n'est pas légère non plus mais je peux la tenir à une main sans encombre. C'est fascinant, presque agréable finalement. Un sourire perce : Mais je vais m'entrainer, que je promets à Quinn. La lame est bien, souple et facile pour ma taille, je sais comment je pourrais la porter, mais il faudra vraiment que je m'exerce avec.

Je devrais lui manquer plus souvent, non ? Que je souffle en riant de plus belle à Quinn, l'oeillade pétillante. Reposée, j'ai l'impression que c'est plus simple d'en rire en tout cas, ça n'est pas plus mal. Je soupire un instant, et esquisse un sourire : Bon, il parait que tu as des trucs à me raconter, avant de retourner dormir ? Même si ça fera peut-être doublon avec ses lettres, je n'en sais rien. Quoi qu'il en soit, j'ai envie de passer du temps avec elle, en tête à tête. Nous avons trop de choses à rattraper.

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Et encore, j'ai essayé de synthétiser. Ses lettres. Quoi qu'elle ne juge bon de rajouter. J'ai fais en sorte qu'il n'y ait aucune information douteuse, si jamais. Pas une seule. Même les dessins, avaient été fait de manière à ce que les endroits ne soient pas reconnaissables. Mélangeant parfois deux environnement pour n'en faire qu'un, et s'assurer que personne ne puisse les reconnaître en passant devant. Ne pouvant retenir un rire devant l'air effaré de la brune devant son nouveau barda, haussant les épaules. Apparemment une valkyrie digne de ce nom se doit d'avoir un équipement de qualité, qu'elle à dit. Un truc du genre, après des heures de discussions auprès de Charlotte et Waban pour mettre en place les plans des futures armes.

Alors imagines ce que ça va être les retrouvailles. Qu'elle fait remarquer avec un sourire espiègle, hochant la tête à la remarque de sa meilleure amie.

Oui, alors, justement. L'un des trucs fait partie des lettres, donc commence peut-être par ça. Qu'elle annonce en lui tendant l'écrit concernant le mariage, prête à voir la tête de Liv. Et avant que tu ne pose la question. Oui, on va le refaire, oui, tu en feras partie, et oui, tu peux venir accompagnée.

Voilà, histoire de bien poser les bases. Et tant pis, si la fatigue du trajet lui donnait envie de rejoindre son lit. Elle comptait bien profiter des retrouvailles avec la brune encore quelques heures, avant de s'avouer vaincue.

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