The Walking Dead RPG

Se pose t'elle vraiment la question ? Pourquoi je n'aime pas le trio ? Encore que, Isha... Bon, des trois, ça doit être celui que je hais le moins. Dirons nous. Mais je ne peux m'empêcher de voir une honnêteté chez elle quand à sa question.

- James est à l'origine de mes blessures et de ma torture quand vous m'avez gardé. Lee, est un connard trop proche de James. Ca suffit pour moi, pour le haïr. Quand à Isha... Je suppose qu'il est le moins pire des trois.

Tout ça pour dire que James et Lee, ils peuvent crever la bouche ouverte, je m'en fous. Je ne sais pas vraiment pourquoi. Mais elle a l'air... tellement perdue. Je ne sais pas trop quoi penser. J'aimerai l'aider mais... nous ne sommes pas du tout ami, au final.

- Isha m'a montré ce qu'il s'est passé à Cliffdel. Je suis désolé aussi de ce que New Eden a pu engendrer chez toi...

Chez elle et beaucoup d'autres, finalement. La faim, le froid, les maladies impactent donc sa vie sans que je n'en sois surpris. Je crois que j'ai toujours eu un peu de chance malgré tout. Je ne subis pas comme elle. Mais je me pose quand même une question.

- Pourquoi tu ne rejoins pas un groupe avec ta soeur ? Tu sais, te poser quelques parts...?

You must be truly desperate to come to me for help. What makes you think you can trust me?

Spoiler:

Ils t'ont... Elle se fige, semble muette un instant, sans bien comprendre ce qu'il dit, tout en comprenant parfaitement au contraire. Quoi ? Elle a tellement de mal à y croire : Je... Je ne savais pas... S'excuse-t-elle rapidement. En le gardant, elle imaginait qu'ils n'auraient plus besoin de ça. De le torturer. De lui faire peur. Déjà que son traitement lui semblait cruel... Elle soupire, secoue la tête, un peu horrifiée.

Tu n'y peux rien, tu n'y as pas pris part, enfin, pas qu'elle sache. Sinon, ils ne seraient pas là à discuter : elle lui aurait déjà planté un couteau dans la gorge. Parce que je pense que les groupes attendront de moi que je contribue comme je le faisais quand j'étais au motel, répond-t-elle après un temps de réflexion : Je vais être un poids pour eux, à cause de... sa maladie. Sa tête. A cause de plein de trucs, répond-t-elle. Et je ne veux plus vivre ça, plus jamais.

si le soleil se lève sur les autres

On a dévalé la pente en moins d'deux, on a fait comme si on savait pas. On a évité les regards ambigus, on a fait comme si on pouvait pas. On a dessiné la zone, évité les roses, repoussé la faune, compliqué les choses. Mais maudit ami, je veux plus : Danser ce slow avec toi

Je ne comprends pas vraiment. Elle n'a pas l'air au courant ? Je penche la tête sur le côté, peu sûr de la façon dont je dois appréhender tout ça. Mais oui, elle me confirme qu'elle l'ignorait. Alors, je pince mes lèvres avec lenteur.

- Je pensais que vous le saviez tous...

Sinon quoi ? Je pensais vraiment que tous les scarecrow avaient été ok avec les tortures etc. New Eden quoi. Mais je ne suis pas aussi virulent que j'aurai pu l'être des mois en arrière. Elle semble horrifiée en plus de ça et je ne veux pas lui jeter la pierre... Elle ne m'a rien fait, de son côté. Pour autant, je m'excuse de ce que New Eden a pu faire. Sans pour autant être responsable.

- Non, mais ça n'ôte pas mon appartenance au groupe. Je ne sais pas comment tu contribuais à l'hotel et donc... je ne sais pas si c'est positif ou pas.

Mais à en juger par la façon dont elle en parle, je ne pense pas que ce soit la belle vie. Mais je me dis que certains groupes sont positifs. Pas comme New Eden quoi.

- Tu vies donc dans ton coin ? Toute seule ?

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Non, pas vraiment... Elle ne savait pas. Et en l'apprenant aujourd'hui, elle a l'impression que le sol se dérobe un peu sous ses pieds, c'est troublant. Et un peu gênant. Un soupir lui échappe alors qu'elle relève les yeux vers lui. Elle aimerait s'excuser dix fois, cent fois, même si ça ne rattrapera pas ses mauvais traitements : Ce n'est pas comme si on se rendait des comptes entre nous non plus alors... explique-t-elle d'un air désolé. Sans doute aurait-elle dû poser les questions. Mais dans son monde, Johanna a conscience qu'elle a loupé trop de choses.

Oui, dans mon coin, répète-t-elle avant d'esquisser un bref sourire. C'est une manière de dire sans doute, pas la plus éloignée de la réalité : On est loin de beaucoup de choses, Richard est notre père, c'est pour ça qu'on est là avec ma petite sœur, qu'elle explique en haussant les épaules, comme si ça n'importait pas beaucoup : Mais on va repartir de notre côté ensuite, on n'est pas vraiment... Enfin, on fuit les rassemblements, parce qu'elles ne sont plus capables de les supporter. Parce qu'elle pourrait nuire à tout le monde...

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On a dévalé la pente en moins d'deux, on a fait comme si on savait pas. On a évité les regards ambigus, on a fait comme si on pouvait pas. On a dessiné la zone, évité les roses, repoussé la faune, compliqué les choses. Mais maudit ami, je veux plus : Danser ce slow avec toi

- Vous ne vous concertez pas quand vous décidez de garder un type sur le groupe en question..? C'est pas important, maintenant. Désolé.

C'est quand même très bizarre. Je pensais qu'ils étaient organisés, suffisamment pour savoir ce qui se passe dns le groupe sans leurs présences. Mais je vois bien que non. Ressasser n'était pas utile. Mais à ses mots, je comprends bien qu'ils n'ont pas l'air si soudé.

- Oui, on va faire un gâteau pour lui et Mary-Abigail. C'est toujours un peu complexe les anniversaires à présent mais je pense que ça fera plaisir.

Je pense que si je n'étais pas arriver chez les IF, de grandes chances que j'aurai agis de la même manière. Reclus. J'aurai probablement péter les plombs cela dit. Je ne pense pas être émotionnellement capable de vivre seul pendant un moment.

- Vous les fuyez pour les mêmes raisons ? Par peur d'être obliger de contribuer de façon négative pour vous ?

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Non, on ne se concertait pas, on n'est pas vraiment un groupe soudé alors ça change un peu la donne, il n'y en a pas besoin. Les décisions des uns et des autres ne les regardent qu'eux, tous sont là pour des motifs très égoïstes et personnels, et ça ne sert à rien d'essayer de donner une grandeur à ce projet. Toujours oui, qu'elle lui souffle finalement après un temps de réflexion : J'ai été obligé de me vendre pendant des années pour que ma sœur et moi, on puisse manger, un autre temps, qui remonte a loin.

Je ne sais rien faire d'autres, à part me battre, et je ne veux pas mourir trop vite et quitter ma sœur sans être sûre qu'elle est en sécurité et que je peux faire quelque chose pour l'aider si elle a besoin, explique-t-elle simplement. Sa volonté de survivre reste la même : Abigail. Toujours Abigail. Il n'y a pas un monde où elle pourrait se détourner de sa cadette, qui est devenue comme une obsession pour elle. Je ne veux pas vivre avec des hommes, des inconnus, ils sont cruels, souffle-t-elle.

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J'avoue que ça me surprends. J'avoue que les Scarecrow tombent un peu d'un piédestal. Pas de groupe soudé, que présent pour se venger sur le moment et disparaitre ensuite sans demander son reste. Et j'en suis surpris. Vraiment. J'écoute les mots de Johanna et je crois que ça me brise quand même le coeur.

- Je suis désolé, Johanna.

Que je murmure simplement. Je ne peux rien changer. Mais je suis triste qu'elle ait subit ça. Que beaucoup subissent encore ce genre de chose. En tout cas, je comprend qu'elle ne veut vivre que pour sa petite soeur. Et c'est aussi honorable que triste, au fond.

- Tu n'as personne en qui tu as confiance ? Pour rester justement avec eux. Des amis...? Beaucoup sont cruels mais tu es venu ici avec ta soeur. C'est parce que tu juges aussi que l'endroit est bon, non ?

Je doute qu'elle n'aurait prit le temps de venir ici, de risquer la sécurité de sa soeur et la sienne pour entrer un groupe juste pour la présence de son père. Elle a forcément des amis, ici. Je l'espère, du moins.

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