The Walking Dead RPG

Ils se mettent en route, Otis prends le temps de respirer profondément alors qu’ils approchent du portail principal. Rapidement, il se rend compte que ce plan n’était pas vraiment une bonne idée. Les morts sont nombreux, bien que ralentis par le froid. Le métis se concentre encore une fois sur sa respiration, il fait abstraction du reste, se contentant de suivre Lex et Jon.

La maître-chien expose son plan et le dessinateur ne bronche pas, acquiesçant de la tête. Pendant qu’elle se charge de ça, le jeune homme parcourt brièvement des yeux, l’allée principale du campement. Il se souvient alors d’une conversation qu’il a pu avoir avec Olivia, la jeune femme s’étant excusée de ne pas avoir pu lui ramener son sac Pikachu, ni ses affaires de dessins restées à l’intérieur. Subitement, il se tend légèrement. Captant le regard des autres, tour à tour, il ouvre la bouche pour leur murmurer quelques mots. Et si ses coéquipiers s’attendent à ce qu’il leur fasse part de ses idées pour la suite, ils peuvent simplement entendre « Liv a dit qu’il était là. J'en suis sûr. La troisième maison à droite. » Il sait pertinemment que ce n’est pas le moment, que c’est bien trop risqué. Mais son regard se détourne finalement, cherchant des yeux cette fameuse maison. « Elle a dit… La troisième maison à droite. » De nouveaux murmures alors qu’il s’éloigne déjà, dans la direction opposée, comme attiré par un aimant. Il faut qu’il retrouve son sac, c’est tout ce qui compte pour le moment…

Spoiler:

Il est tout simplement hors de question que j’entre dans ce camp sans aucun plan. Sans quoi que ce soit pour ramener ce butin. J’ai fait l’Erreur de me dire qu’on serait préparé, sans poser de question avant. Sans prendre d’initiative de mon côté. Je réalise amèrement que je suis tout aussi responsable de cette débandade… Ça me met les nerfs. Seb nous a transmis l’info et… nous nous merdons.

Bon, il faut que je trouve quelque chose, n’importe quoi pour aider. Que j’essaie de rentabiliser le plus possible notre présence ici, la mienne entre autres à l’extérieur du camp.

J’observe autour de moi. Je suis loin d’être seule dans la rue, mais si je suis discrète je pourrai explorer un peu les alentours du campement remplis de rôdeurs. Carcasses de voitures depuis longtemps désossées, quelques cadavres ambulants un peu plus loin, non il n’y a rien dans cette rue-ci qui pourrait nous aider. Je me mets en mouvement et je pars sur la gauche des barricades. Je fais le moins de bruit possible, je fais attention à là où je mets les pieds. Sans bruit, j’arrive dans une nouvelle rue… J’aperçois une maison à étage. L’espace d’un instant, je me dis que ce serait un bon endroit pour voir à l’intérieur du camp et peut-être couvrir les autres ? Sauf que… je n’ai aucune idée de ce qui peut se trouver à l’intérieur et je suis seule… Vu le « cadeau » qui râle à l’intérieur des murs de la barricade, je suis soupçonneuse. Peut-être que je suis un peu paranoïaque, mais s’ils avaient entassé d’autres rôdeurs là-dedans ? Justement en pensant que l’étage donnait une vue chez eux ?

Je vais écouter ma paranoïa, c’est grâce à elle que je suis toujours en vie après tout.

Je pousse mon exploration et j’arrive dans la rue qui suit l’arrière du camp. J’observe au mieux pour essayer de trouver quelque chose, n’importe quoi, qui pourrait nous aider à transporter plus d’armes ou qui nous aiderait à débarrasser le plus de rôdeurs possible.

Rien…

Il doit y avoir quelque chose. Il faut que je trouve quelque chose ! Rah ! Ça me fait chier toute cette histoire… Je soupire et j’écoute un moment les râles. La barricade devant moi est trop solide, mais au moins je suis certaine que les rôdeurs ne peuvent pas y passer. J’essaie de voir s’ils sont beaucoup dans cette partie-ci du campement et… Et bien il semble que nos chers macchabées soient réellement plus attirés vers l’avant du portail. Hmm… Je suis curieuse pour le coup. Je lance un coup d’œil autour et je repère une carcasse de voiture assez haute. Je grimpe dessus en faisant bien gaffe de ne pas faire trop de bruit et surtout… de ne pas me casser la gueule. De là où je me trouve, je peux passer sur le toit d’un immeuble. Sans hésitation, j’y grimpe et je me retrouve sur un toit dans le camp.

Spoiler:

You have to break yourself down to rebuild yourself stronger

Jon n'avait qu'une idée en tête, récupérer les armes que les nazis avaient laissées sur place avant qu'ils ne reviennent les prendre pour défoncer tout le monde ! Qui sait, à cette heure s'ils étaient peut-être en train de décimer le groupe de Zach, ou bien un autre. Fallait faire vite et pour cela, il n'avait pas hésité à prendre des risques. Quoi qu'il se passe, il avait décidé d'avancer donc il irait jusqu'au bout. Les morts dans la foule étaient nombreux, et chacun des vivants avançait à pas de loup pour ne pas se faire remarquer et bouffer. Les visages des rôdeurs passaient à quelques centimètres de celui de Jon qui restait malgré tout toujours aussi calme et déterminé.

C'est alors qu'Otis marmonna quelque chose et partit dans la direction opposée. Jon le regarda s'engouffrer dans la foule sans avoir pu y faire quelque chose. Il regarda une seconde Axelle avant de lui faire signe de continuer. Il se mit à ses côtés, reprenant tranquillement la marche. "On y retourne après." dit-il pour parler d'Otis. "Je vais voir du côté des voitures, toi tu vas à l'armurerie." lança t-il, la questionnant du regard pour avoir son approbation. Il enlevait alors délicatement son sac pour lui donner et la regardait une dernière fois comme pour lui souhaiter bonne chance.

Une fois séparé, Jon continuai seul son chemin, prenant la direction du garage. Il remarqua alors une petite brune se faufiler telle une acrobate sur le toit. Il ne put s'empêcher de sourire légèrement en la regardant faire, oubliant presque qu'il était entouré de morts. Il continua de la regarder jusqu'à ce qu'elle le remarque. Il lui fit discrètement signe qu'il se dirigeait vers les voitures. Elle pourrait constater qu'il était seul. A l'entrée du garage, il remarqua que sur les trois places de parking disponibles, il ne restait qu'un 4x4. En s'approchant un peu plus, il vit que les phares avaient été brisés, très certainement volontairement. Maintenant, restait plus qu'à trouver ce qu'il était venu chercher...

and now we are alive...

Otis, qu'est-ce que tu bran- Mais le brun leur tourne déjà le dos, les morts les bloquant rapidement. Pinçant les lèvres en fusillant du regard le dessinateur, avant de croiser le regard de Jon, hochant la tête à sa marque. Ils devaient rester concentrés sur l'armurerie, et s'éviter de mourir bêtement. Avec un peu de chance, Otis savait ce qu'il faisait, et ne taperait pas son meilleur marathon Seattle - Atlanta, après tout... Ok. On se rejoint à l'armurerie sitôt que t'as pu voir si les caisses sont en état. Réceptionnant le sac qu'il lui tend pour le glisser avec lenteur à son épaule. Au moins, si une des voitures fonctionnait, ils pourraient espérer en mettre un peu plus dans le coffre de cette dernière après tout. Et s'assurer qu'Otis avait survécu dans le même temps, avant de se tirer fissa de cet endroit. Fais attention. souffle t-elle à l'ancien militaire alors qu'il s'éloigne, baissant le regard vers le sol quand un mort la frôle.

Reprenant une marche lente et contrôlée jusqu'à l'armurerie, inspirant profondément. Récupérant la clé du cadenas qu'elle vient finalement déverrouiller, ouvrant la porte qui à au moins l'amabilité de s'ouvrir sans grincer, refermant cette dernière dans son dos en s'autorisant à souffler une minute. Allez, ça va le faire. Qu'elle se sermonne elle-même, s'assurant que la porte est bien fermée avant de venir ranger cadenas et clés dans sa poche, avisant les armes. Pour un peu, elle en aurait sifflé d'admiration. Mais le temps lui manque autant que l'espace, alors qu'elle vient rapidement ouvrir les deux sacs pour commencer à en prendre le plus grand nombre. Il y à bien quelques armes lourdes, mais ... Au vu de leur taille ? Un bref regard au sac lui confirme qu'elle en remplirait un toute seule. Tant pis, autant prioriser d'abord les armes standards, et en récupérer un maximum. Autant que faire se peut...

Spoiler:

  

It does not matter what kind of vibe you get of a person. Cause nine times out of ten, the face they’re showing you is not the real one

La troisième maison à droite… Il n’a que ça en tête. Ses lèvres bougent machinalement, sans qu’aucun son n’en sorte. Ses quelques mots tournent en boucle dans son esprit alors qu’il avance vers son objectif. Et si derrière lui, la plupart des morts commencent déjà à s’approcher du brasier, ce n’est pas le cas d’une poignée de rôdeurs. Pour l’instant, Otis les entend simplement, bien plus proches que les autres. Néanmoins, il reste focalisé sur son but. Ce n’est qu’en arrivant près de l’une des fenêtres qu’il jette un œil par-dessus son épaule. Un frisson parcourt son échine alors qu’il réalise – bien trop tard – de son erreur. Il s’est laissé emporté par ses troubles et semble déjà le regretter.

A l’intérieur, il ne voit rien de spécial, à part énormément de désordre. C’est toujours le genre de détail qu’il remarque rapidement… Mais il n’a pas le temps de s’y attarder davantage. Il tourne à nouveau la tête vers le petit groupe de rôdeur qui s’approche, ils ont l’air d’avoir remarqué quelque chose. Il ne peut pas retourner avec les autres, pas par là. Il jette alors un œil vers le bout de la rue, près à avancer si nécessaire. Il fait seulement un pas avant de s’arrêter net, ses yeux s’écarquillent alors. La masse grouillante est bien trop impressionnante et il panique. Il fait finalement volte-face avant de se diriger à nouveau vers la maison. C’est avec précipitation qu’il ouvre la porte – ou plutôt qu’il l’enfonce – heureusement pour lui, elle n’est pas verrouillée.

Une fois entré dans la bâtisse il referme la porte avant de faire basculer le premier meuble qu’il trouve – une bibliothèque – sans pour autant la plaquer complètement contre la porte. Il tente de reprendre son souffle, maintenant qu’il est à l’abri… Du moins, hors de danger, pour l’instant…

Spoiler:

Du toit, ou du moins des tôles qui le forment, je peux voir ce qu’il se passe dans le camp. Jonathan qui entre dans le garage sous mes pieds, Lex qui est entrée dans l’armurerie et Otis dans une autre maison, la troisième que je note mentalement. Les rôdeurs semblent attirés par un début d’incendie dans la première maison, mais suivent aussi Otis et Lex. Il faudra une diversion pour entrer dans l’armurerie à sa suite, ou alors il faudra tirer dans le tas.

Je me mords l’intérieur de la joue en essayant de réfléchir un peu, mais ça ne dure que quelques secondes, avant que j’entreprenne de descendre de mon perchoir. Sans trop de bruit, je m’accroche à la tôle du toit, puis me laisse tomber au sol. Décision sans doute très impulsive, mais on ne peut pas rien ramener de ce butin ! Je trouverai le moyen de m’en sortir si ça s’envenime trop, mais je ne peux pas rester les bras croiser dehors. Je n’y arrive pas en fait, même si ça serait la chose la plus sage à faire…

J’entre dans le garage à la suite de Jonathan. Lorsque nos regards se croisent, je mets mon index sur mes lèvres pour qu’on reste silencieux.

Le constat est rapide… Un atelier, une voiture abimée, un 4x4 encore plus abimé. Je me dirige vers la voiture d’un pas rapide. Les phares sont cassés, comme la fenêtre arrière. Outre ça, elle a l’air en état de rouler, au contraire du 4x4. J’ouvre la porte-conducteur et je commence par abaisser le pare-soleil. Pas de clef. J’essaie de fouiller un peu ailleurs, mais… rien.

Je sais qu’il faut deux fils pour démarrer une voiture, mais lesquelles ? Là je ne serais pas fichu de le dire. Ça se trouve sous le volant, donc faut faire sauter la protection en plastique, comme dans les films… Mon expérience s’arrête là… aux films.

Je me redresse et sors de la voiture pour lancer un regard à Jon. J’espère qu’il a plus de connaissance que moi. Je vais lui laisser la place et surveiller qu’on ne se fasse pas surprendre par quelque chose.

Spoiler:

You have to break yourself down to rebuild yourself stronger