The Walking Dead RPG

Je me sens épuisée, vraiment, entre l’état inexplicable de Daemon, ou les blessures profondes de Roman… sans compter les tensions avec tout ce qui s’est passée. J’ai du mal a tenir le coup. J’ai eux beau faire un travail plus que parfait sur un plan théorique pour sauver la jambe de Roman, les projectiles de la mine étaient trop souillés pour éviter une infection. La fièvre est venue s’ajouter a l’équation et c’est une lutte de tous les instants pour ne pas perdre le grand frère de Daemon.

Je ne lâche rien et ne m’accorde aucun répit dans cette nouvelle bataille pour sauver sa jambe. Entre les linges frais pour faire descendre sa température et éponger sa sueur, la surveillance constante pour que ses plaies restent le plus saines possible et qu’il ne se blesse pas, ou ma main dans la sienne pour le rassurer dans ses délires fiévreux, je reste fidèle au poste. Je n’hésite pas a lui dire que je suis Flora, ou toutes les personnes qu’il appelle pour tenter d’apaiser les cauchemars qui l’assaillent. Parfois avec succès, parfois non.

A certain moment, il a un peu plus de lucidité que d’autres. C’est dans ceux la que je mesure a quel point il est fâché contre moi sans vraiment comprendre ce que j’ai pu faire pour que cet homme dont j’ai été si proche puisse avoir besoin de cracher tant de haine a mon encontre. Mais ca ne m’arrête pas dans mon entreprise pour qu’il puisse remarcher a nouveau. Il en faudrait plus. Quand je doute, je n’ai qu’a repensé a l’état lamentable ou il m’a trouvé dans ses ruines, alors que j’étais en fuite, que je ne savais plus ou aller. Je n’ai qu’a me souvenir de la chaleur avec laquelle il nous a sauvées, Ava et moi, sans rien attendre en retour… Quoiqu’il se passe, Roman restera toujours cet homme a mes yeux : celui a qui je dois la vie.

Peut être que des gens se sont risqués a venir le voir pour demander des comptes, mais mon regard noir et menaçant a suffit a leur faire passer leur chemin. Je ne sais pas depuis combien de temps il est dans les ténèbres, oscillant entre ses délires fiévreux et le moment présent ou la douleur règne, mais, ce soir, je le vois papillonner des yeux d’une façon différente qu’a l’accoutumé. Avec autant de prudence que de douceur, je prends un verre avec une tisane qui aide a atténuer les souffrances et la fièvre. Il m’a déjà tellement envoyé de choses au visage que je tente de lui parler un peu :

« Roman… surtout reste tranquille, ne va pas faire sauter tes points s’il te plait. Tu es en sécurité. Les combats sont finis. Tu as été blessé et tu as de la fièvre. Tu veux boire un peu ? Je peux t’aider a t’adosser ?»

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Ce sont des images floues qui surgissent dans mon esprit fiévreux. De veilles images, comme celle de Flora, enceinte et heureuse. D’autres ou elle baigne dans son sang, le sang que j’ai fait couler. Des images d’Alice me souriant, heureuse dans mes bras mais également d’elle en train de se faire kidnapper. Des images de Reese, de Kait. De Joaquin luttant pour sa vie. De son corps laissé à l’abandon sans que je n’ai pu le trépaner moi-même. Des images d’Alex. Alex ? Je me réveille en sursaut et c’est elle que je vois. Comme j’aurais voulu que ça ne soit pas le cas, mais dans mes rares moment de lucidités, j’ai bien compris qu’on me l’avait flanqué en tant que médecin. N’y en avait-il pas d’autres de présents ici ? En même temps, voudraient-ils me soigner avec la même ferveur que la maladroite à mon chevet ? Pas sûr aux vues de ce que j’ai fait pour me retrouver ici.

Je finis par réussir à reprendre doucement mes esprits. Évidemment, c’est une nouvelle fois Alex que je vois en premier. Elle me marmonne de ne pas bouger, me demande si je veux boire. Je ne veux rien qui ne vienne de toi, ça va, que je réponds sèchement. Je sais que je devrais me faire petit, accepter son aide mais j’ai trop de rancœur encore en moi. Trop de colère de toute la situation. Si je comprends bien, nous avons été défaits en tant que pirates. Vous ne vous rendez pas compte de ce que vous avez fait. Vous les avez condamnées. Je repense forcément à Reese, à Kait et les autres. Voilà qu’ils venaient tous de les faire mettre au pilori. Je n’ose pas imaginer ce qu’elles vont désormais subir. Je ne peux pas en vouloir aux autres de s’être défendus, n’importe qui l’aurait fait, mais pour moi, c’est un nouvel échec. Je n’ai pas réussi à tenir ma promesse envers Reese et j’crois que ça me donne envie de vomir. Ça où la fièvre, je ne sais pas encore.

Il n’y a pas d’autres médecins ici ? Que je demande, toujours aussi froidement. T’as pas un mari dont tu dois aller t’occuper ? que je rajoute. Oui, pas très malin de ma part, mais je ne peux pas accepter son aide. Je n’ai pas envie de me sentir redevable vis à vis d’elle. Je repose ma tête sur mon oreiller en soufflant et en fermant les yeux. Putain. Comment on en est arrivé là ? Que je demande presque pour moi-même.

Qui cache sa colère
Assure sa vengeance.

« Oui, c’est moi … »

Je vais a ses coté avec autant de prévenance que de méfiance. Même si la colère qu’il me porte est compliqué a accepter en plus de me faire mal, mon affection pour cet homme dépasse de lui la peur de me faire a nouveau repousser. Je ne soupire pas a son refus, avec cette patience de maman habitué a négocier avec des terroriste en culotte courte, c’est avec douceur que je lui explique :

« Il va pourtant falloir si tu veux te débarrasser de moi, il va pourtant falloir accepter de boire les remèdes. Tu as une infection et sans médicament, ton corps n’arrivera pas a luter seul… »

Je tente de l’aider a se redresser un peu en remontant avec précaution son oreiller :

« Ils travaillent sur un plan Roman, peut être que tu pourras aider si tu arrives a te remettre. Pour le moment, aucun pirate n’a pu prévenir de la défaite et on va tout faire pour sauver les otages. Maintenant, on ne pouvait pas les laisser grossir les rang des victimes avec nous sans réagir. »

Je ne me rends pas compte que la haine de Roman fait qu’il se moque peut être que je rejoigne ces femmes qui sont violées par les pirates, assurant autant le soulagement de ces porcs que la soumission des autres. Je vois encore trop en lui l’homme qui a juré de me protéger jusqu’à la fin. Avec toujours un calme parfait malgré ses provocations, je continue de répondre a ses questions :

« Il y a d’autre soigneur ici, mais tu as besoin de soins constant pour ne pas perdre ta jambe. Au regard de la situation avec les IF il était hors de question que je laisse quelqu’un d’autre que moi s’occuper de toi. »

Même si je pense que Faith serait resté professionnelle, avec tous les blessés, ca aurait été humain de privilégier les siens a un de ceux qui était dans les attaquants. Quoiqu’en pense Roman, il a reçu et continu de recevoir les meilleurs soins possibles avec moi.

« Daemon va mieux et pour le moment c’est toi qui a besoin de soin. »

Pour la première fois depuis qu’il s’est éveillé, je lâche un peu mon masque et affiche une réelle fatigue et tristesse en posant son remède a coté de lui. Je ne sais pas s’il parle des pirates ou d’autres chose et c’est très sincèrement que je lui dis ;

« je ne sais pas… mais je te jure que si je pouvais arranger les choses, si je savais comment faire, je le ferais Roman… »

Je me mordille les lèvres avant d’enchaîner, avec un peu de crainte.

« Roman… tout ce que tu as fait, je sais que c’était pour les sauver. On… on doit faire parfois des choses horribles et des choix inhumains, mais ce n’est pas ca qui nous définis. Si tu ne veux pas en parler, on en parle pas, mais… si tu veux en parler, même si tu me détestes…. Sache que je suis là et que ca ne sortira pas d’ici. »

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Je prends la boisson qu’elle me tend car malgré toute la rancœur que j’éprouve pour elle, elle a raison, je dois me soigner si je veux pouvoir avoir une chance de rattraper la merde dans laquelle ils ont tous mis les otages. Je lui lance cependant un regard sombre quand elle tente de m’aider à me relever. Ça va, j’peux le faire merci que je lui réponds toujours aussi froid.

Je ne sais pas vraiment si ce qu’elle me dit me rassure. Ils ne se rendent pas compte du nombre de pirates qu’ils sont, du nombre de camps qu’ils ont sous leur joug et de leur capacité d’attaque ni même de la barbarie dont ils peuvent faire preuve. Je l’ai vécu, moi je la connais. J’ai fait des choses impardonnables, juste pour m’assurer que les otages aillent bien et voilà que tout ce que j’ai fait, à ses hommes et à ses femmes, ce que je leur ai fait subir, pour rien. Ma colère ne décroît pas. Tu ne sais pas ce que j’ai dû faire Alex, pour essayer de rester en vie, pour faire en sorte que les filles ne passent pas toutes leurs journées à se faire passer dessus par tout l’équipage. Pour que Kait guérisse de ses blessures, pour que Reese et son enfant aient tout ce dont ils avaient besoin. Je me suis sacrifié pour elle, et voilà que vous les avez fait condamner. Personne ne peut comprendre en réalité.

Je lâche un rire jaune, au regard de ce qu’il s’est passé avec les IF ? J’espère que c’est une blague ? Forcément, je suis de mauvaise foi. Bien sûr que je peux comprendre leur réaction, leur combat, j’en aurais fait de même, mais cela veut également dire que j’ai été vaincu et que tous mes efforts ont été vain. Je me sens si … Inutile. Vide et submergé par trop de sentiments différents dans mon esprit.

A nouveau ce rire, elle se moque de moi ou bien ? Et ne crois-tu pas que j’ai déjà tout essayé ? Ne penses-tu pas que je ne me suis pas donné, corps et âme ? Je crois que la colère commence encore à me monter dans les veines. Ce que j’ai fait ? Ce que j’ai fait ? Que je répète, ne me rendant pas compte que je commence presque à hurler. Epargnes-moi tes beaux discours tu veux, tu ne sais rien. Non, je n’ai pas envie de t’en parler Alex. Surtout pas à elle en réalité. Je ne peux pas avouer ce que j’ai dû faire, ce serait admettre que j’ai choisis de le faire. De brutaliser tous ces hommes, de participer aux sévices sexuels de toutes ces femmes, même malgré moi. Ulrich est un diable et bien plus malin que ce que l’on veut croire. Il a réussis à me faire replonger dans des abysses que j'ai essayé de fuir depuis bien longtemps, et il m'y a fait replonger tellement facilement.

Je me referme un peu sur moi-même, j’espère pour vous qu’ils ne nous ramènerons pas leurs têtes dans des cartons … Comme celle de Joaquin que j’ajoute.

Qui cache sa colère
Assure sa vengeance.

Je reste à l’observer avec compassion. Si sa colère m’atteint, je ne le montre pas, car je devine parfaitement ce qui se cache sous son regard noir, ses gestes nerveux ou son ton sec. Même s’il ne veut pas le reconnaitre, j’ai aussi été une souri en cage, consumé par la rage et l’impuissance, persuadée d’avoir condamné Daemon et mon frère en m’étant faite prendre. Je récupère son verre et ne me formalise pas du rejet quand je veux l’aider.

« Tu as raison, je ne fais que présumer de ce que tu as dû faire subir a ses gens, mais je te connais Roman, mieux que tu ne veux l’accepter. Je sais pourquoi tu as fait ça et tu as suffisamment déliré pour que je sois certaine que ça n’a pas été anodin pour toi. Tu n’es pas un monstre, tu es un protecteur. »

Et très vite il me donne raison. Il ne semble pas s’inquiéter de sa jambe, alors que je ne suis pas encore sûre de pouvoir la sauver, ni de son sort. Il ne pense qu’aux otages.

« On a peut être encore une chance de les sauver Roman… mais on aura besoin de ton aide. Je ne sais pas si Ulrich parlera, mais toi, tu sais peut-être ou son Reese et Kaitleen… les factions se ressemblent pour aller les sauver mais on a besoin d’informations. Tout est loin d’être perdu pour elle.»

Je le fixe tristement quand il prend avec une ironie cinglante le fait que, pour les IF, il soit l’agresseur. J’ai un pli inquiet qui barre mon front et, toujours avec cette douceur qui me caractérise, je tente de lui expliquer :

« Essaye de ne pas trop t’épuiser. Tu vas avoir besoin de force pour te remettre. Même si c’était sous la contrainte, un camp allié a été attaqué, son emplacement divulgué et les IF n’ont aucune certitude de ce qui se serait passé si nous n’avions pas été tous alertés a temps. »

Ils auraient surement grossi le groupes des soumis aux pirates. J’ai beau être d’une pâleur extrême et un sac d’os épuisé, je ne baisse pas le regard quand il semble toujours bouillonner un peu plus de haine et de colère. Si j’ai les yeux légèrement rouges, ce n’est pas parce qu’il m’a atteint, mais juste parce que je suis triste pour ce qu’il endure. Il ne méritait pas ça.

« Je sais que tu as fais plus que beaucoup, Roman, comme je sais aussi que même si je peux guérir ta jambe, tu vas devoir porter d’autres blessures pour lesquelles je ne peux rien faire… on ne va pas en reparler si tu ne souhaite pas mais retiens bien cela : tu as fait ça pour le sauver. Ce n’est pas ta faute et cela t’empoisonne parce que ce n’était pas anodin pour toi. »

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Elle semble vouloir continuer sur la lancé de vouloir ma rassurer sur ma condition. Sur ce que j’ai fait pour survivre, pour donner une chance aux filles de s’en sortir plus mal que pire en réalité. Et heureusement pour elles, elles avaient aussi des ressources pour se débrouiller sans moi car la preuve en est par A plus B que je ne suis pas doué pour ça. Arrête avec tes discours à la noix. Tu ne me connais pas Alex, tu ne sais pas qui je suis, qui j’ai été. Je crois bien que plus elle tente de m’aider, plus elle fait tout le contraire. Elle ne fait qu’appuyer sur des blessures encore ouvertes dont je me passerais bien de me rappeler.

Je commence doucement à me calmer quand elle m’indique que les factions semblent vouloir aller les récupérer et je me vois dans l’obligation de lui donner raison sur ce point-là. Ulrich ne parlera pas ou alors, il tentera de sauver sa peau au maximum, je ne crois pas connaitre assez bien la relation qu’il entretien avec Jack, sera-t-il fidèle à son leader ou ne pensera-t-il qu’à lui-même ? Je ravale un peu ma fierté mal placée et ma colère contre Alex pour me concentrer sur ce qu’elle me dit. J’vous donnerais toutes les informations dont vous avez besoin que je fini par lui dire. Évidemment que je ferais tout pour les filles. Et je repense à ce qu’elle me dit avec les IF, j’ai peut-être aussi une carte à jouer pour moi-même. Je n’oublie pas les paroles de Reese, qu’il faut faire tout ce qu’il faut pour sa propre survie et je sais que certaines personnes ici doivent me penser aussi coupable que les pirates, d’avoir retourné ma veste comme je l’ai fait. Mais je sais aussi pourquoi je l’ai fait.

Un énième rire sarcastique. Anodin Alex ? Vraiment ? Torturer des gens pour le plaisir d’Ulrich, pour les faire parler anodin ? Abuser de femmes innocentes, les entendre crier toute la nuit, leur demander pardon alors que t’es en train de les prendre sans leur consentement, anodin ? Tu ne sais pas de quoi tu parles. Et la colère me reprend. Tu peux t’entêter à sauver ma jambe Alex, mais pour le reste, c’est déjà une cause perdue. J’irais en enfer, quoi qu’il arrive par la suite car c’est ma place. Rien de ce que tu feras ne pourras sauver ce qu’il reste de mon âme. J’ai laissé tous mes principes de cotés pour me retrouver ici, une jambe qui va surement pourrir et c’est finalement amplement mérité que j’ajoute.

Et je repose mes prunelles sombres et brunes dans les siennes. Je parlerais à tes leaders, mais je ne parlerais pas sans être sûr que je puisse rentrer chez moi, auprès de ma famille après et sans autres compromis. Si tant est que j’ai encore un chez moi et une famille qui m’attend.

Qui cache sa colère
Assure sa vengeance.

Une fois de plus, il n’y a aucune provocation ni animosité dans ma réponse. Je me sens tellement impuissante devant le mal qui le ronge.

« Tu peux te mentir autant que tu veux Roman, si cela te rassure. Mais je suis surement ici la personne qui te connait le mieux ici. »

Ses confidences faites sur sa vie d’avant, sa façon de se battre, de réagir a la violence, sa capacité a vouloir protéger les gens. Je connais surement mieux Roman que je ne connais Sebastian. Je vois sous son masque et ses délires n’ont fait que confirmer ce que j’avais déjà deviné. Il est torturé. Ce n’est pas dans sa nature de faire le mal. Il n’a rien a voir avec James ou Isha.

Je le remercie d’un sourire plus maigre que moi quand il me dit qu’il va nous aider. Il n’en fait pas plus pour me conforter sur le fait que, même s’il a les mains sales, il reste un homme qui veut faire le bien. Parfois, la vie ne nous donne pas le choix que nous vautrer dans l’horreur pour sauver les vies qui compte. Je ne comprends pas pourquoi il s’énerve soudain mais, une fois de plus, je reste calme et attentive face a la tempête. Naïvement, je suis persuadée que jamais cet homme ne pourrait me faire de mal. Que cela soit ses promesses, ma ressemblance avec sa femme ou d’autres raisons, a tors ou pas, je ne l’imagine pas une seconde lever la main sur moi.

« Je crois que tu m’as mal comprise Roman. Justement, c’est parce que ce n’est pas anodin pour toi que ça prouve que tu n’es pas un monstre. Tu as déliré des heures, piégé dans ce qui s’est passé. Si ton âme était morte, crois-moi, tu ne ressentirais plus rien. Tu as raison, je ne peux que sauver ta jambes, mais j’ai quand même besoin d’essayer de t’aider a sauver le reste…»

Mes yeux verts se posent dans les siens et cette fois une larme roule sur ma joue. Je sais qu’il souffre et je ne peux rien faire. De la même façon que je ne peux pas éteindre la colère qu’il a en lui. S’il savait a quel point Daemon et lui se ressemble par moment…

« J’aimerais vraiment que tu puisses te voir comme moi je te vois Roman. Tu es prêt a tout pour sauver ceux qui compte a tes yeux. Peut-être que tu iras en enfers, mais dans ce cas là, nous irons tous. »

Je secoue la tête affirmativement en entendant ses conditions, presque surprise qu’il se pense prisonnier.

« Biensure Roman, tu as la garantie des Expendables que tu pourras repartir sans encombre des que ta santé le permettra… Ca a déjà été négocier. »

Parce que je ne permettrais a personne de faire du mal a celui a qui je dois la vie. C’est un peu mal a l’aise que j’essaye de lui expliquer.

« Je… je sais que tu ne vas pas me croire ou me prendre pour encore plus bête. Mais… mais apprendre que tu avais été enlevé a été… je ne savais pas comment t’aider et il n’y a pas un jour ou je ne me suis pas angoissé pour toi. Alors… ne t’inquiète pas de ta situation. Quoique tu aies pour dire dans ton sommeil, personne ne sait rien et ne saura rien.»

Je me mordille les lèvres, avant de continuer :

« Je ne sais pas si des excuses pourraient arranger les choses entre nous, mais je voudrais quand même t’en faire. Le mal que j’ai pu te faire, ca a été par maladresse, jamais je n’aurais volontairement fait quelque chose contre trop tu sais ? »

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