The Walking Dead RPG

Alors qu’il s'était plongé dans les réminiscences de cette soirée, Valérian leva tout à coup les yeux vers Yulia, surpris. « Quoi ? » balbutia-t-il, déstabilisé par son invitation à la prendre dans ses bras. Il n’était certainement pas dans leurs habitudes de se livrer à de telles démonstrations d’affection, ni à trouver du réconfort auprès des autres. Les Exilés étaient doués pour râler plus fort que les autres, pour se disputer pour un oui ou un non, mais ils étaient immanquablement pris au dépourvu lorsqu’il était question de choses aussi anecdotiques et humaines qu’une simple accolade. « Tu es sûre ? » Devant le regard agacé que lui lança la russe, Valérian obtempéra finalement. Penaud, il s’avança doucement et, comme s’il avait craint de la briser en mille morceaux, passa avec une infinie précaution ses bras autour de ses épaules.    

Ils restèrent ainsi quelques secondes, partageant cette étreinte indéniablement maladroite, mais qui apaisa quelque peu le tumulte d’émotions qui ébranlait le grec depuis la veille. « Je suis content de te retrouver. » dit-il finalement d’un ton bourru, la bouche dans ses cheveux, sans trop savoir comment manifester ses sentiments. « J’ai craint le pire pour toi et les autres, après que vous soyez partis. »   L’absence de nouvelles tous ces mois durant l’avait véritablement mis au supplice. Il n’avait pas pu s’empêcher d’imaginer le pire pour les siens, redoutant qu’ils aient été capturés, blessés ou tués sur les routes.

Un silence empreint de maladresse se glissa une nouvelle fois entre eux, puis Valérian remua faiblement. « Est-ce que… est-ce que tu veux qu’on continue ? » demanda-t-il maladroitement, en faisant référence à cette étreinte qui se prolongeait.

Every time that I look in the mirror, all these lines on my face getting clearer. The past is gone. Oh, it went by like dusk to dawn. Isn't that the way ? Everybody's got their dues in life to pay.

Awards:

Il était pas question de jamais se revoir, tu sais bien que j'aurais tout fait pour rentrer, que je lui souffle, la tête posée contre son épaule. Je suis soulagée qu'il soit vivant, les autres ici. Surtout après avoir appris la mort de Joaquin, et de cette manière notamment. Je respire lentement, essaie de temporiser ma douleur, quand il me pose une question qui m'invite à resserrer mon étreinte : Evidemment, qu'on continue. Et oublie pas que je te suivrais jusqu'au bout du monde, tête de pine, que j'ajoute tout à fait sobrement.

FIN

Je sais pas si ça m’est déjà arrivé, enfin, on va essayer de ramasser tous les morceaux et de recommencer à zéro, ça va pas être facile mais on est tous ensemble maintenant et je me sens bien.