Le cadavre d’Almarich ne fait pas long feu devant ma batte. Je n’ai qu'à inspecter ses plaies et regarder la scène pour deviner qu’Olivia s’est prise pour un ninja. Je ne sais pas comment elle a fait avec un bras cassé pour passer par la fenêtre et le tuer a coup de couteaux avant de voler ses clés d'armurerie et son talkie. Mais visiblement elle y est arrivée.
J’essaye d’observer la maison de Dwayne avec mes jumelles pour m’assurer que mon intuition ne me trompe pas mais je n’ai pas un bon angle. Il va falloir que je me rapproche. Je tente un nouvel essai au talkie.
“Est ce que quelqu’un me reçoit?”
Avant d’aller vers une autre maison pour avoir un meilleur angle de vue sur qui est encore en vie ici.
Tu n'as aucune réponse, de la part de personne. Ici, tout semble mort ou du moins, aux mains des morts. Le camp est définitivement tombé, et ce qu'il renferme est laissé à l'abandon. Si tu ne peux pas récupérer le matériel pour l'instant - en pleine nuit, au milieu d'une horde, à devoir faire du bruit, c'est plus suicidaire qu'autre chose - tu peux au moins t'assurer qu'on n'y reviendra pas avant toi. En attendant, à toi de voir ce que tu décides de faire et où tu te rends.
Je tente d’aller sur le toit d’Almarich pour avoir une meilleure vision de l’intérieur de la maison, mais, malgré mes efforts, rien n’y fait. Ce n’est pas de cette maison que je vais arriver a avoir le bon angle pour comprendre ce qui attire les morts comme des déchainés.
Je finis par chercher une autre maison que je pense plus proche pour retenter de comprendre qui est coincé dans ces lieux.
Tu ne vois rien, tu n'entends rien. De ta position, tu sais seulement que les morts se pressent contre la même maison. Les portes et fenêtres sont fébriles, et s'il y a quelqu'un à l'intérieur, il n'en aura plus pour longtemps. En contre bas, tu captes cependant autre chose. Une silhouette traverse la cour pour progresser vers ailleurs. Le fond du jardin ? Non, tu la vois rentrer dans une maison, en se tenant douloureusement les côtes.
Tu peux choisir de la rejoindre, ou alors rester à ta position pour tenter autre chose.
Pendant que je tente d’avoir un angle avec cette maison sur le point de ceder, j’appercois une frele silhouette se dirigé a l’oposer. Avec un semblant de sang froid j’arrive a suivre la silhouette qui entre dans une maison. Je passe discrètement par une feenetre et entends des voix en provenance d’une cuisine vers le fonds de la maison. C’est une voix enfantine qui demande: Mais maman, les monstres, ils vont venir nous chercher ? Ils savent qu'on est là ? Puis une voix de femme reponds: Non chéri, ils ne savent pas, on doit rester discret... Quand les autres reviendront d'expédition, ils nous sauveront, j'en suis persuadée...
Il y a un grognement masculin que je n’arrive pas a deterimine et qui reste sans reponse. Ca n’est ni zombie, ni talkie. Quoi ? Un temps passe. Personne viendra...
Avec méfiance, je décide de me montrer la main dans la poche sur mon arme caché, pret a tirer si besoin. J'essaye d'avoir l'air rassurant et je m'annonce avant de me montrer:
“ Détrompe toi, il y a du monde pour venir vous chercher. Mais avant, je dois savoir, que c’est il passé et ou sont les autres?”
Tu as un premier constat. Il n'y a pas un enfant ici, mais deux. Deux jumeaux, qui doivent avoir quatre ou cinq ans maximum. Ils viennent se mettre immédiatement dans les jambes de leur mère, comme un réflexe. Cette dernière se recule de toi en te voyant, et tu peux lire sans mal la crainte dans ses yeux. L'autre homme ? Passé l'appréhension, tu l'entends rire ironiquement. Autre constat : il est blessé. Il s'est pris des coups, le crâne en sang, l'oeil tuméfié, la lèvre ouverte... Il est en vie, mais souffre d'un sacré matraquage. Les autres sont morts, on est les derniers ici, explique-t-il d'un ton froid. T'es venu finir le travail de ta copine ? Demande-t-il avec aigreur. Pitié... Ne nous tuez pas aussi... Articule la femme, en cherchant désespérément une sortie.
Je les regarde. Ils ont peur. Ils ont raison. Surtout quand je reconnais l’homme qui avec eux. Je ne sais pas ce qui s’est passé mais j’ai presque envie de dire « heureusement qu’elle avait un bras dans le plâtre » et des idées altruistes. Sinon ça aurait été une boucherie.
« Ca n’était pas mon intention. C’est votre époux ? Si ma femme l’a mise dans cet etat, ce n’est surement pas sans raison. »
Je snobe littéralement la raclure au sol, tout en restant prudent s’il a une arme cachée, et c’est a la femme que je m’adresse :
« Savez vous qui est dans maison de Dwayne actuellement ? Les morts sont attirés par quelques choses. »