Je ne suis jamais à l’aise avec les enfants. J’espère que Camillia et les autres sauront mieux gérer que moi ce chargement imprévu. Avec un calme olympien ; comme si nous parlions juste de météo, je
« oh, tu sais, Jefferson n’a pas eu le temps de dire grande chose, j’en ai peur. »
Je ponctue comme si c’était amusant ce qu’il était en train de me dire, sidéré de son manque d’instinct de survie et de sa bêtise.
« L’autre timbrée ? Elle a eu ce titre parce qu’elle ne s’est pas laissé faire ou parce qu’elle vous a mis la pâté ? »
Je ralentie en arrivant près de la ou j’ai laissé les autres et réponds au petit curieux derrière :
« L’autre timbrée est en fait une gentille dame qui voulait vraiment tous vous sauver des méchants. Il ne faut pas écouter Ben qui a voulu lui faire de vilaine chose parce que c’est un très méchant homme. Rappelle-toi bien de cela petit, il y a tellement de vilains dans ce monde que c’est important de rester quelqu’un de bien. On arrive. Vous verrez vous allez être avec des personnes vraiment gentille qui vont vous aider.»
Je nous gare et prends le talkie pour que l’on vienne chercher Karen et les enfants. Résumant rapidement la situation. Quand les petits descendent, avec paternalisme je leur dis ;
« Dites au revoir a Ben les enfants ! »
Puis, quand ils sont sortis, je pose mon arme sur les couilles de Ben et, c’est avec un grand sourire que je lui dis :
« Maintenant que j’ai respecté ma part, a savoir te faire sortir du camp. Explique oi ce que tu as a me donner pour que j’épargne ta vie de sale connard qui a essayé de tuer et violer ma femme enceinte… un conseil, c’est le moment de donner tout ce que tu as, parce que je me sens un peu tendu de savoir que tu as fait su mal a la mère de mon enfant. »
C'est beau d'essayer de la défendre devant eux, mais à ton avis : ils vont faire des cauchemars à cause de qui maintenant ? Il t'offre un regard qui trahit son sérieux. Les images qu'ils ont vu aujourd'hui, ils les doivent à une seule et même personne, et tu es loin du compte sur la réaction qu'ils auront s'ils recroisent Olivia, n'est-ce pas ? Tu parles, l'histoire de la gentille dame... A lui d'avoir un rire ironique. Je pense que t'es pas très au fait d'avec qui tu couches, l'un des jumeaux derrière semble ne pas comprendre, il est très dubitatif. Même Karen semble appréhender les retrouvailles.
Un temps passe, il fait toujours nuit, le soleil ne se lèvera pas dans l'immédiat. L'homme se raidit, d'autant plus quand il se retrouve avec un canon sur les couilles. Si ça peut te rassurer, Jefferson avait pas dans l'idée de la tuer, souffle Ben d'un ton égal - et un peu douloureux. Fais pas comme si t'avais vraiment dans l'idée de me garder vivant. J'suis pas con, je sais très bien que je sortirais pas d'ici entier, ou avec toute ma tête... Et il te lance un regard de défi. Tout ce qu'il fait actuellement, c'est gagner du temps et... te faire chier.
« C’est beau d’essayer d’inverser les rôles… ce qui s’est passé est juste la résultante de votre ridicule coup d’état.»
C’est toujours avec douceur que je réponds, sans douter une seule seconde ou me montrer ébranlé par les propos de Ben :
« Je suis très au fait de qui est Anika. Vous avez agressé et acculé une personne qui a dû se défendre et qui avait les moyens de le faire. Vous n’avez pas bien réalisé qu’elle n’était pas une petite chose fragile sans défense avec lequel vous pouviez jouer. Ne va pas reprocher a une femme d’avoir résister avec tous les moyen qui étaient a sa disposition, surtout après ce que vous avez fait au quartier juif. »
J’essaye de me montrer rassurant avec Karen. De toute façon, elle n’a pas le choix, celle qui voulait sauver tout le monde, c’était Olivia et ca sera grâce a elle qu’ils pourront surement intégrer TH.
Une fois seul avec Hilda dans le coffre, Ben se montre plus réaliste sur sa situation et je lui faire une petite grimace équivoque.
«Tu penses que savoir qu’il voulait violer et torturer la mère de mon bébé est censée me rassurer. Je pense que tu es plus débile encore que je ne le pensais. »
Je sors de la voiture et le force a venir avec moi.
« Mais ne t’inquiète pas. Je n’ai pas prévu te tuer… »
Sans prévenir, je lui donne un coup violent dans le genou avec ma batte, puis dans le second, avant de lui en mettre dans les bras. C’est rapide, c’est précis, c’est brutal. Je n’ai aucun scrupule a frappé un homme attaché et sans défense, déformation olivions.
« Tu n’aurais pas du toucher a ma femme. »
Le dernier coup est pour ses bourses, il a de la chance que je sois pressé. je le laisse attaché dans cet état pathétique, les membres brisés et sans protection véritable pour le froid, à l’abri des regards dans les ruines avant de reprendre la route avec une Hilda dans le coffre. Je m’assure que la sœur est toujours là et dans de bonne condition avant de prendre la direction la ou nous avons rencontré les frères Anderson. J’espère pour eux qu’Olivia aille bien. Je ne me sens pas d’humeur a faire dans la finesse.
La situation de Ben expédiée, tu reprends la route comme tu peux avec Hilda dans ton coffre. Cette dernière n'a émergé que plus tard dans la nuit et tu as été contraint de faire une pause pour trouver un autre chemin d'accès vers la localisation que tu vises. De fait, la route de trois heures que tu prévoyais a doublé du temps, et tu es toi-même épuisé et sur les nerfs quand tu parviens aux abords de la maison. Il fait jour depuis un moment, l'environnement est toujours aussi froid et silencieux. Et Hilda groggy par le choc.
Lance 3 dés 10 sur ta perception. Tu peux également en lancer un sur ton intuition.
Hilda émerge mollement pendant la route qui nous prend la nuit. A destination, je lui ouvre le coffre au moins pour lui donner une couverture.
Ce que je trouve n’est pas engageant là ou j’espérais trouvé le groupe. Le blindé est déjà reparti avec un blessé dedans au regard des marques de sang dans la neige. Est-ce que Karl a dû avoir son amputation ou dois je craindre le pire avec les deux fous? Je fais un rapide tours dans l’appartement pour comprendre ce qui s’est passé pendant cette nuit avant de décider de reprendre la route pour suivre les traces du blindé dans la neige.
L'intérieur de la maison a également des traces de passage. Ils sont restés la nuit, et tu ne manques pas une évidence soudaine : dans la cuisine, il y a une mare de sang, dans laquelle quelqu'un est tombé, ou s'est assis. A côté, un couteau qui a dû servir à poignarder la victime. Lance 3 dés 10 sur ta perception. Ta hate t'inflige un malus de -1.
Dans l’appartement rien n’est la pour me détendre. Le départ est a la hâte et je ne peux qu’espérer que le sang que je vois est ceux des racistes, surtout en lisant un « chez Zachary ». Je ne traine pas plus et fonce a la voiture pour aller vers la ou est le groupe du soigneur sans certitude si je cours vers un drame ou autre chose.
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