The Walking Dead RPG

Je ressens le stress de tout ce bordel. La tension peut être ressenti à des kilomètres. Je sais que nos vies en dépendent finalement de moment précis. Et je ne veux entraîner la mort de personne. Camouflé dans la forêt, enduit de trippes de rôdeurs, je me suis installé entre la cabane d'Emily et la cachette en l'air d'Elena.

Je sais que Chiara n'est pas bien loin non plus. On parle d'allié parmi les troupes et je ne suis pas sûr de tous les connaitre moi. Mais je retiens qu'il ne faut pas tuer. Je suppose que c'est déjà le plus important. Les odeurs que je dégage avec les trippes de rôdeurs et autre sang dégueulasse me donne presque l'envie de vomir.

- Forcément, fallait qu'on nous casse les couilles en plus...

Que je marmonne dans un soupire. Alors je tourne mon regard vers Chiara, un peu plus loin, et lui transmet comme je peux ce que j'ai bien pu entendre. Histoire de ne pas se faire avoir à son tour. J'ai l'impression qu'il y a trop de chose à prendre en compte et c'est difficile de se focaliser sur une seule chose. Je garde un oeil sur les rôdeurs parce que même en étant recouvert de leurs trippes respectives, j'ai pas vraiment envie de finir bouffé par un de ses trucs. Lorsque Rick Astley résonne dans la forêt, il est très mais alors très difficile pour moi de ne pas me mettre à pouffer de rire.

Faites juste qu'on y arrive sans perte.

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(c) semper eadem

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Always, with you

- in this moment

La voix d’Isha lui parvint dans le talkie, signalant au passage le début des hostilités tant redoutées. Et les premières notes de musique retentirent, figeant les troupes ennemies au sol, tandis que la grecque retenait son souffle. Elena fit un signe de tête à Alex dans l’arbre le plus proche d’elle pour lui répondre. Tirer dans les pieds, les jambes, c’était l’idée oui. Elle se retourna vers Evan derrière elle et signa le plus sommairement possible pour qu’il fasse passer le message aux tireurs. Avec la horde libérée, entraver leurs alliés dans leurs mouvements, c’était presque une égale sentence aux multiples pièges répartis dans le domaine mais… avaient-ils seulement le choix ? Une ombre fugace détourna brièvement l’attention de la brune derrière Alex. Et alors que les premiers coups de feu retentissaient violemment à travers les arbres et provoquaient des réactions partagées chez leurs ennemis, Elena se saisit de son talkie et tenta d’avertir ses alliés « Daemon est au sol, je n’ai plus de de visuel sur lui. Je répète, Daemon à terre ! »

Le fracas des tirs autour d’elle lui fit rapidement retrouver son objectif principal. Daemon était un Brody, il allait s’en sortir. « Ok… Allez Elena. » souffla-t-elle, en visant les jambes – lesquelles ? difficile à dire avec toute l’agitation et la distance. Et ce ne fut pas l’odeur nauséabonde des viscères dont elle était recouverte qui lui donna la nausée, mais bien le fait de presser la détente. Contrôlant sa respiration après la déflagration, elle avait fait mouche. Elle serra les paupières un instant. Elle avait l’impression que le monde se fracturait brutalement autour d’elle. Que le sol se dérobait sous ses pieds pour l’aspirait dans une chute vertigineuse. Dans sa tête, le chaos.

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She was two sides of the same coin

You don't know me well enough to label me, sick, or even disturbed when you break it down I'm just two girls : trying to blend, trying to vibe, trying to live just one life.

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Riley n'aurait pas su mieux dire que Daniel : la forêt entière semblait retenir son souffle. Mais pourquoi au juste ? A peine pouvait-elle jeter un œil au plus jeune que les avertissements pleuvaient à ses oreilles. Du mouvement, au niveau des arbres, dans les ténèbres environnantes. La footballeuse ne voyait rien, mais ses phalanges craquaient à force de serrer machinalement son arme à la main. Si elle ne réagissait pas à la confession du jeune Bastard, elle n'en pensait pas moins : elle aussi, elle avait peur. Tout ça lui fichait la frousse même, et dans son esprit tourmenté, seul un objectif la raccrochait à la réalité : survivre. On en revenait à ça, encore et toujours.

Poussée à être en première ligne avec ses alliés d'infortune, Riley jeta un regard froid, haineux envers le meneur des opérations. Ulrich se foutait bien de leur gueule et surtout de leur vie, et cette constatation glaça le cœur de la buteuse, qui ne pouvait que ravaler son amertume et continuer à avancer. La tension était à son comble, sa respiration s'était même coupée. Mais elle ne le réalisa qu'au moment où la voix de Valerian perça le calme arrangé d'un ton alerte, qui lui fit reprendre son souffle, d'un coup.

Mais au fond, ce n'était pas le chef des Exiles qui la fit bouger plus que de raison, mais bien l'étrange crissement qui clapa brutalement, l'obligeant à tourner la tête vers la source du son. Juste pour écarquiller ses orbes d'effroi à la vision des morfales soudainement lâchés sur eux. Quand une désagréable musique compléta l'affreuse équation derrière eux, Riley céda à sa première pensée, l'exultant d'un cri paniqué : « C'est un piège, on nous balance des morts sur nous, COUREZ ! » Par réflexe, elle déplia son bras en arrière, comme pour tirer ceux à proximité par la manche, afin de les pousser à prendre la tangente. Mais ses doigts se refermèrent sur du vide dès lors que les muscles de ses jambes s'éveillèrent, déclenchant la première. Des claquements bien trop familiers accompagnèrent le sombre cortège, et sachant pertinemment que des tirs ennemis les visèrent, Riley sprinta. A toute vitesse, elle s'enfonçait dans les bois, slalomant parmi les morts et les détentes pressées, n'ayant qu'un objectif à remplir : Fuir.

Résumé:

Spoiler:

Heart so hollow, I'm digging my own Grave.

Blood on my hands, what's done is done. Yet, I don't feel at peace, has the time come ? Heart so hollow, deep as a cave. One day, you'll be dancing on my grave. Six feet deep, heart can't take another beat.

Spoiler:

"Runnin', runnin', runnin' through the dark,
Watch me run a little more ▵"

Il s’en voulait. Il s’en voulait presque à mourir d’être comme ça, sans pouvoir trouver une explication logique à ce mal-être qui l’envahissait. Daemon ne comprenait pas ce qui lui arrivait mais par-dessus tout, il risquait de mettre à mal Alex et les autres. Peut-être avait-il attrapé l’un des virus que traînaient les enfants, peut-être était-ce juste un étourdissement et il parviendrait à se remettre. Rien n’était moins sûr mais la finalité était la même : il venait de chuter de l’arbre et venait sans doute de révéler la cachette des autres.  

Les nombreux coups de feu ne tardèrent d’ailleurs pas à retentir, tout comme le chant mortel des rôdeurs libérés, puis cette musique entêtante. Et par-dessus ce vacarme, la voix perdue d’Alex. Mais le maçon n’eut pas le temps de regarder en l’air, ni de dire quoique ce soit pour rassurer son épouse. Trois morts l’avaient repéré et se dirigeaient vivement vers lui, claquant leurs mâchoires décharnées, envieux de croquer sa chair. merde pesta-t-il les dents serrées. Il courut sur quelques mètres avant de se glisser dans un tronc d’arbre creux, renversé. Là où les morts ne semblaient pas l’avoir ni remarqué, ni suivi.

Spoiler:

Better never means better

for everyone

It always means worse for some