J’passe à côté du corps d’l’autre fils d’pute. J’dois dire qu’j’ai pas b’soin d’vérifier qu’il est bien mort… La moitié d’son crâne est juste explosée ! C’sale mais p’tain c’que ça m’donne l’sensation d’être vivant p’tain d’merde ! Un d’moins, j’dois buter les autres maintenant ! C’parti !

J’me retourne. Et c’que j’vois m’fait juste péter une pile. J’ressens la violence, l’adrénaline, la mort, qui s’barre dans toutes mes veines. « YULIA ! » J’la vois au sol, qu’essaie d’se traîner pour s’échapper. J’vois du sang. « BANDE DE FILS D’PUTES ! J’VAIS TOUS VOUS BUTER ! » Je hurle et j’ai l’cœur qui bat si fort qu’j’ai plus qu’un seul objectif ! Tuer absolument tout le monde. L’premier qui s’approche d’Yulia, j’le fume !

J’vois Dana qu’est pas loin. « Ramène ton cul ! Va chercher YULIA ! » Et moi j’cours. J’vois j’sais quel connard ou quoi qu’fou l’pirate au sol. J’passe à côté… Et j’lui tire une balle dans l’crâne, directement. « YULIA » ! J’me fou à côté d’elle. « Dana est là pour t’aider ! On va t’foutre en sécurité ! »

L’premier qui arrive, j’le fume !

Résumé:

you kill or you die, or you die and you kill you walk outside, you risk your life. you take a drink of water, you risk your life. nowadays you breath and you risk your life. you don’t have a choice. the only thing you can choose is what you’re risking it for.

Général:

Résumé:

Some people long for a life that is simple and planned, Tied with a ribbon. Some people won't sail the sea 'cause they're safer on land, To follow what's written. But I'd follow you to the great unknown, Off to a world we call our own ♛by wiise

Awards:

Aaron regarde la lame, il ne sait pas vraiment comment réagir. Heureusement, une femme arrive et elle a l'air de savoir que faire. « Est-ce que c'est grave ? » demande-t-il, inquiet. Alors qu'il se penche vers son fils, un des pirates arrive par derrière et leur saute dessus. « Putain » lâche Aaron. Il attrape l'homme par le col et le repousse violemment en arrière.

A nouveau, la lutte est féroce. Il commence à fatiguer et le combat commence par une volée de coups qu'il encaisse en serrant les dents. Il sent une de ses côtes souffrir tout particulièrement quand le poing du pirate vient taper dans la combinaison de trône qu'il porte. Pourtant, il reprend le dessus et parvient à déstabiliser son adversaire pour l'envoyer à terre. Il se place au dessus de lui et commence à le cogner. Son poing vient écraser le visage de son adversaire et bientôt, il devient méconnaissable. Il ne le relâche que lorsqu'il est certain que le pirate a laissé échapper son dernier souffle.

Son attention se reporte alors sur Emilie et Lee. « Qu'est-ce qu'il se passe ? » demande Aaron. La femme a l'air de paniquer. Ses yeux passent de la lame au ventre de son fils d'où s'écoule un flot de sang. Il n'est pas médecin mais il comprend que ce n'est pas normal. Il y en a trop. « Tiens bon, Lee ! » Il attrape sa main pour la serrer. « Est-ce qu'on peut le déplacer ? Le mettre à l'abri ? Vous pourrez le recoudre plus tard. » Même s'il y a trop de sang, Emilie doit pouvoir faire quelque chose, pas vrai ?

Spoiler:

Storm

You ever danced with the Devil in the pale moonlight ?

Ma main se presse sur mon ventre, à la base de la lame. Le sang se fraie déjà un chemin hors de mon corps, la douleur est écrasante. Aaron s’occupe de l’homme qui vient d’y laisser son poignard, et je ne retiens plus le poids de mon propre corps. Un genoux à terre, et puis le second.

J’entends les cris de douleur, mêlés à l’agitation, la chaleur des flammes, le parfum de la mort. Les voix ne forment plus qu’un tourbillon d’éclats abstrait alors que je m’écroule dans les feuilles mortes, un gémissement imperceptible dans le chaos.

Je sens l’ombre protectrice de mon père m’envelopper. “Je ne sais… pas…” si ça va aller. Pour l’instant, ce n’est qu’une douleur pulsante, étourdissante. Mais je pourrai certainement m’en relever. Avec… oui, avec l’aide d’un médecin. De Faith ou de qui que ce soit d’autre.

Je ne bouge pas, relève les yeux dans les siens, y redécouvre cette attention précieuse. La même qui me poussait à coller le thermomètre à ma lampe étant petit, juste pour simuler une fièvre qui le ferait rester à mon chevet. A mimer ou provoquer la douleur, pour avoir droit au même amour inconditionnel qu’ils déversaient sans limite à Lucy.

J’ai l’impression d’avoir dix ans encore.

Quelqu’un approche subitement. Je capte le regard d’Emilie. Une médic. Parfait. Il ne faut pas longtemps pour qu’elle repère ma blessure et en approche. Lorsqu’elle saisit le manche du couteau, un sale frisson me parcourt, vibration désagréable qui se diffuse dans mes tripes. Un autre nous attaque. Je ne bouge pas, lève les yeux vers mon père qui s’y jette tout entier.

Et soudain, un vide au creux de mon ventre. Mon regard s’arrête d’abord sur le couteau rouge entre les mains d’Emilie. Et puis descend vers mon ventre. Fébrile, j’ouvre ma veste, relève les différentes couches de vêtements pour dévoiler la blessure, cascade de rouge.

Les mains froides de la blonde s’y plaquent pour forcer le sang à rester en moi. Je grogne de douleur, premier vertige. Ça va aller. “Ça va aller…” que je répète tout bas, groggy par la douleur. Je la crois. Mais mon corps ne se laisse pas vraiment convaincre. Je relève les yeux vers le champ de bataille. Mon père met au tapis l’un des pirates avant de revenir. Il m'attrape la main, pleine de sang, et je m’y accroche comme par réflexe. “Sors moi de là…”

Résumé:

Milow et lui semblait en phase pour cette occasion. Tomber sur Ulrich et lui faire sa fête. Simple et efficace : « Okay. » Rien à redire pour Anton. Si ce n’est que Milow avait la fouge et la légèreté en sa faveur. Il fut le premier à se lancer à l’assaut de la forteresse Ulrich. Devançant Anton de quelques secondes à peine. Assez pour échanger plusieurs coups, dans un résultat assez indécis au final. La surprise jouant en faveur du jeune mais la puissance du pirate le renvoyant dans les cordes.

Cependant, il n’eut pas le temps de faire le fier, 90 kilos de colère, de haine et d’Anton percutèrent avec puissance le Ulrich. Un coup de couteau tailla largement le torse d’Ulrich, avant que les phalanges ne viennent trouver une mâchoire bien trop vulnérable. Anton se déchaina avec force et rage. Frappant avec toute sa vitesse, bouche, côtes, foie, tête, tous. Jusqu’à saisir le bras d’Ulrich et Commencer une clef de bras extrêmement douloureuse. Entre les gémissements d’Ulrich et la colère, Anton lui murmura à l’oreille.

« ça c’est pour mon bras fil de pute. » Anton n’avait pas décoléré une seule seconde depuis qu’il s’était fait passer à tabac. En appuyant encore un peu sur l’articulation du bras, il acheva de disloquer complètement l’épaule du pirate, le craquement des os sonnait comme une douce musique aux yeux de l’ancien policier. Il plaqua ensuite son couteau sous la gorge de sa victime… Yeux dans les yeux, avant de seulement lui cracher au visage et d’éloigner l’acier de la peau fragile de l’autre tâche : « Heureusement que t’as plus de valeur vivant. »

Un coup de pied violent à la mâchoire pour envoyer Ulrich définitivement au sol. Putain que ça faisait du bien.

Spoiler:

ANTON DONOVAN

La violence à votre service

KoalaVolant

La notion de proie est sacrée pour moi. Qui plus est on commence quelque chose, on doit le terminer. L’un des préceptes de Logan qui me rend toujours plus fou. Aussi, quand l’autre foufoune de Faisseuh se ramène pour me dire “nonononon faut pas” mon premier réflexe est d’aller sèchement l'envoyer se faire foutre, surtout que l’autre il est en train de bien se faire plaiz sur le Milou, c’est tellement sale que ca en devient gênant.

Ouai, bref, je lui fais la trogne de “parle a mon cul, t’es mignonne, mais j’ai des couilles a arracher”  alors que je la snobe pour grimacer en voyant spiderman s’en prendre une sale. Lui aussi faut vraiment que je revois son entraînement, à rester dans un groupes de meufs, ca lui réussit pas.

Puis, je me fige quand Faisseuh parle de mon femme. Cette fois, elle a toute mon attention, au point que je suis en train de laisser le couillon d’Anton qui sort de je ne sais ou me piquer la place.

“Qu’est ce qu’Emie viendrait foutre là? ”

Cette fois j’oublie Ulrich qui est en train de se faire maraver la gueule pour chercher des yeux s’il n’y a pas une petite blonde en danger quelque part. Elle a choisi cette voix, je ne lui doit plus rien et pourtant, mon instinct me pousse a ne pas l’abandonner, une nouvelle fois. En bougeant, je serre les dents et la grimace que je fais n’a plus rien de satirique ou de surjoué, alors que je porte mes mains à mon torse douloureux.

C’est seulement à ce moment que je percute d’un léger détail et plonge mes yeux dans ceux de Faisseuh avant de bouger mes mains dégueulasse de sang et d’entrailles mortes des orifices poisseuse laissés par les balles du pirates.

“Putain… ca craint…”

Je me sens pâlir et j’avoue que de toutes les morts de merde que je m'étais imaginer, celle là, je l’avais pas vu venir.

“Merde! Merde! Merde!!!”

MAIS NON QUOI??? Je peux pas survivre a une fusillade pour finir comme ça?!!! MAIS NON!! J’ai le reard noir vers la femme en face de moi parce que je sais ce que je ferais a sa place devant un mec infecté.

“Ok… ok… on se calme… et toi t’avise pas de me foutre une balle dans la gueule tout de suite. J’ai une Emie a sauver avant de crever. T’as une idée du temps qu’il me reste avant que je doive me faire sauter le caisson?”

Spoiler:

Je n’oublierai rien de toi. Je me redresserais à jamais en ton nom, baignant dans le sang ce monde condamné

Spoiler: