The Walking Dead RPG

Pas l’temps d’niaiser. On a enfin réussi à foutre c’putain d’bateau sur l’plage et l’rendre inutilisable. Y’a plein d’choses dans c’te rafiau, et on va pouvoir les utiliser une fois qu’on aura fini d’tous se les faire ! Et p’tain, on va tous s’les faire ça c’sûr ! On va les buter, on va les massacrer, et p’tain, si Yulia m’pointe d’doigt l’un d’ceux qu’s’est amusé à la fourrer pendant qu’Analya était dans son ventre… J’l’éventre, j’lui coupe les couilles, et j’fais ça d’vant sa famille si jamais il en a une ! Fils de pute va !

On entre direct dans la forêt sans demander notre reste. D’toute manière, entre les coups d’feu, les fumées, l’feu qu’est évident dans l’coin, et tous les cris et toutes les saloperies qu’on entends… Bah j’suis prêt.

Ni une, ni deux, j’me lance et j’perçois direct un fils d’pute d’pirate qu’essaie d’se faufiler et d’faire ses saloperies. J’vais m’le faire… J’arme l’bras, pointe l’canon, souffle doucement, et j’tir. Et j’vois l’arrière du crâne d’ce fils d’pute qu’saute, d’bout d’cervelles qu’flottent partout, et l’corps qui tombe comme une grosse merde…

Résumé:

you kill or you die, or you die and you kill you walk outside, you risk your life. you take a drink of water, you risk your life. nowadays you breath and you risk your life. you don’t have a choice. the only thing you can choose is what you’re risking it for.

Général:

Résumé:

Some people long for a life that is simple and planned, Tied with a ribbon. Some people won't sail the sea 'cause they're safer on land, To follow what's written. But I'd follow you to the great unknown, Off to a world we call our own ♛by wiise

Awards:

Jamais il n’avait été animé par une telle hargne, une telle amertume. C’était comme si le sang dans ses veines le fouettait férocement, comme s’il pouvait sentir cette colère courir sur son derme, pénétrer dans ses muscles. Aamir n’était pas un combattant, Aamir n’était pas un héros. Et pourtant, à cet instant précis, plus rien ne pouvait le retenir. Peut-être était-ce la frustration, la déception de ne pas avoir su, de ne pas avoir pu protéger les siens. Il n’avait rien demandé de tout ça, il n’avait jamais voulu en arriver là. Il n’était qu’une victime, comme tout à chacun dans cette forêt qui ne se revendiquait pas pirates.  

C’était sans doute ce crève-cœur aux allures d’échec personnel qui venait gouverner son esprit et son corps au moment où il se jeta sur celui qui fût, jadis, un allié. Evan et lui se battaient comme des chiens enragés et, malgré la douleur ; l’adrénaline et l’envie, le besoin de vengeance le poussait à continuer. Il ne voulait pas le tuer, il ne voulait pas mourir. La seule chose qu’il désirait, c’était de sauver Thaïs et Dany. C’était tout ce qu’il voulait. À défaut d’avoir pu les aider contre le chaos et les pirates, c’était tout ce qu’il pouvait leur offrir à présent.  

La lame qui déchira la chair de sa cuisse lui arracha un hurlement de douleur, cette douleur qu’il s’efforça de rendre au brun. Mais ce n’était rien à côté de ce qui allait suivre. Hagard, le visage tuméfié, Aamir se sentit soulever avant que son corps ne se fige, esclave de la souffrance qui s’empara de lui. C’était horrible, un véritable supplice de sentir ce métal froid percer son derme, pénétrer entre ses côtes déjà fragilisées, perforer ses chairs, ses organes. Son regard s’écarquilla alors qu’il croisa les yeux noisette d’Evan. Il n’avait pas le regard d’un tueur, c’était même presque un regard doux qui résonnait avec ses excuses. Je suis désolé.

Lui aussi, il l'était, désolé. Désolé de se sentir tomber au sol, telle une poupée de chiffon. Désolé de ne plus pouvoir rien contrôler. Désolé d’avoir échoué, une nouvelle fois. Désolé d’infliger ça aux deux personnes qu’il aimait le plus sur cette Terre, dans ce monde.  

Les yeux de l’indien papillonnèrent quelques instants, le temps d’un battement de cils, peut-être. Il entendit la voix familière, la voix aimée de Thaïs. Il la sentit contre lui, ravivant cette déchirante douleur en lui. Il se sentit retomber. Il entendit la voix familière, la voix aimée de Dany. Il sentit ses mains contre lui. Il sentit leur désespoir, il sentit sa propre détresse.  

- J’ai... J’ai mal putain j’ai...

Sa bouche était pâteuse, le goût métallique du sang s’y répandant à l’intérieur. Il tenta de cracher ce sang, de l’expulser, comme si cela pouvait encore le sauver. Était-il en train de mourir ? Il devait se rendre à l’évidence, c’était les derniers instants de cette vie.  

- Arrêtez je... J’vais... J’peux plus bouger... Restez avec moi... S’il vous plaît... Restez

Il s’efforça de lever sa propre main au niveau de sa tempe qu’il tapota.  

- Faîtes ce qu’il faut... j’veux pas... j’veux pas errer sur cette putain de... Terre... Et... Bessy... gardez la... s’il vous plaît

De par son éducation, de par sa culture, Aamir ne voyait la mort que comme une simple étape. Ce n’était qu’un passage vers la réincarnation, vers l’immortalité. Son âme allait simplement glisser ailleurs, à un autre moment, dans une autre vie. À dire vrai, outre cette souffrance corporelle, c’était le déchirement dans la voix de ses amis qui le brisait. Il avait tissé un lien étroit, immuable avec Thaïs, avec Dany. Un lien qui les lierait à travers le temps, à travers les époques. Un jour, l’indien le savait, ils se retrouveraient. Ils ne sauraient pas que ce nœud invisible les liait, jadis. Mais l’évidence serait telle qu’ils ne pourraient que s’apprécier, que s’aimer, que partager un nouveau morceau d’existence ensemble, comme ils avaient pu le faire dans cette vie. Mais pour cela, son âme ne devait pas être emprisonnée dans un corps décharné.  

Chaque seconde qui passait le rapprochait de la fin, Aamir le sentait. Il avait froid, terriblement froid. Sa vue se brouillait. Ses paupières se fermèrent, malgré la supplique de son ami.  

- Je suis désolé j’y... arrive... pas... Parlez-moi... S’il vous plaît... J’ veux vous entendre... Une dernière fois... Parlez-moi suppliait-il douloureusement, les larmes roulant sur ses joues

Son souffle était court, ses muscles s’agitaient, sans doute dans un dernier sursaut. Le froid était mordant à présent. Il rassembla ses ultimes forces, bredouillant une ultime phrase.

- मैं तुमसे प्यार करता/ती हूँ lâcha-t-il, dans sa langue maternelle  

Oui, il les aimait. De tout son cœur qui venait de cesser de battre, à présent. C’était toujours plus facile d’être celui qui partait que d’être de ceux qui restaient. Et aujourd'hui, Aamir était celui qui partait. Son enveloppe charnelle cessa d’exister durant cette bataille, dans cette forêt. Son âme s’envola mais ne s’éloignera jamais de ses amis, de sa famille que représentaient Thaïs, Dany et tous les autres Gentle Bastards qui avaient écrit, avec lui, son histoire.

Spoiler:

« ça va aller, on va s'occuper de toi ! » souffle Thaïs lorsqu'Aamir murmure qu'il a mal. Daniel semble tout aussi paniqué qu'elle à ses côtés. La militaire est perdue, il y a trop de sang, elle a l'impression que la vie de son ami lui file entre les doigts. Non, il ne doit pas abandonner. Ils vont compresser l'hémorragie, ils vont recoudre la plaie et tout ira bien. « Reste avec nous Aamir, s'il te plait... » lui demande-t-elle. Il faut qu'il reste conscient, qu'il tienne encore un peu le temps que les secours arrivent.

« Non, personne ne va errer nul part et tu vas garder Bessy » Elle secoue fermement la tête. Thaïs est insensible à ce qu'il se passe autour d'elle. Elle n'entend plus les coups de feu, les cris des pirates, les combats au corps à corps. Tout a disparu et seul compte l'état de son ami, allongé là. Ses yeux fixent un instant le sang, il y en a trop, mais elle refuse de faire ce constat. Elle devrait également savoir que la localisation et la profondeur de la blessure ne lui laissent aucune chance, mais non, elle ne le voit pas, elle ne le sait pas parce que ce n'est pas possible que son ami meurt. C'est un de ses piliers ici, son ami, son bras droit, la personne à qui elle confierait sa vie sans hésiter. Il sait tout d'elle, ses points faibles, ses incertitudes. Elle n'a jamais eu aucun secret pour lui.  

Thaïs se tourne vers Dany « Va chercher Emilie ! » supplie-t-elle. Il n'y a que la médecin qui pourra le sauver ! « On va se libérer de ces foutus pirates » promet-elle quand Aamir leur demande de parler « On va rentrer et on va organiser les meilleurs soirées qu'il soit sur la péniche. On va refaire parler de nous Aamir, je te le promets. Les Gentle Bastards vont briller à nouveau » Sa main s'accroche à celle de son ami. « Mais pour ça, j'ai besoin de toi, ne m'abandonne pas » Elle serre ses doigts plus forts et adresse un regard complètement désespéré à Daniel. Habituellement, elle garde la tête froide, elle sait toujours que faire, trouver un plan B, un échappatoire, mais là, elle ne sait pas.

Et c'est la fin. Elle le sent. Dans le regard de son ami, dans ses paroles même si elle ne les comprend pas, il se meurt et un puissant sentiment de détresse la submerge. « Non... » Ses yeux fouillent les alentours, quelqu'un doit l'aider. « Non.. Aidez-le » supplie-t-elle. Quelqu'un doit forcément pouvoir les aider...

Spoiler:

Pour Aamir:

Why so serious ?

You see, in their last moments people show you who they really are

Aaron se bat avec toute la force et l'acharnement qu'il lui reste. Lee est à ses côtés et c'est la première fois qu'ils se battent réellement l'un à côté de l'autre. Leurs vies et celles des membres de leur faction en dépendent. Son fils a murit, il sait désormais user de la force de ses poings, il se montre courageux et redoutable et le paternel en est fier. L'avenir finira peut-être par les rapprocher pour de bon, qui sait ? Peut-être arriveront-ils enfin à se comprendre ?

Alors que le barbu vient de tuer un des pirates, il se retourne et croise le regard de son fils tandis que son ennemi prend le dessus et le poignarde. Non... L'ancien surveillant pénitencier se précipite au secours de son fils. Il franchit les quelques mètres qui le séparent de lui et attrape le pirate par la nuque. Il le repousse violemment au sol. Son poing vient s'abattre avec force sur son visage. La lutte est féroce tandis que l'ennemi se débat et rend les coups lui aussi. Un instant, il pense perdre le combat tandis que son couteau tombe au sol et que le pirate a brièvement le dessus.

tw:

Le pirate ne représente plus un danger et le deuxième préfère alors fuir. « Dégage vite, oui »  grommelle le barbu. Aaron se précipite auprès de son fils pour lui porter secours. « Hé fiston, ça va aller ? » Le père garde un œil autour de lui, attentif à une potentielle nouvelle attaque puis, son regard se pose sur la blessure de Lee, incapable de savoir si c'est grave ou non. « Faith va venir t'aider, ne bouge pas » conseille-t-il.

Spoiler:

Storm

You ever danced with the Devil in the pale moonlight ?

c'est accessoire et un peu drama:

Retour dans l'sable, je progresse jusqu'à la forêt avec les autres, j'ai pas l'temps de faire grand chose de plus avant d'saisir qu'reste plus énormément d'combattant sur l'terrain et qu'on arrive pas là pour rien. J'adresse un regard à Logan : J'vois si j'peux trouver les autres, que j'lui souffle en m'avançant, décidée. Pourvu qu'personne m'en mette une dans l'dos. J'balance un coup d'coude pour dégager un mec trop proche, quand j'tombe nez à nez avec : Echo ?! Putain !

Il m'regarde, les yeux ronds, aussi troublés qu'moi, en essayant d'se dégager d'la zone et d'se planquer. J'vais pour l'entrainer : Qu'est-ce que tu fais ici ?! J'ai pas l'temps d'en rajouter plus qu'je sens une prise dans mon dos soudainement : Yulia ! Echo est repoussé quand j'me prends des coups dans les côtes dans la foulée et que j'suis envoyée au sol. Si la ruade que j'veux faire désarçonne pas mon adversaire, j'me retrouve plaqué la tête dans la boue et l'bras ramené en arrière. Un grognement m'échappe de douleur alors qu'il me mitraille les côtes, j'me retourne comme j'peux quand il saisit son poignard qu'il va pour m'planter dans la main.

Moment d'flottement, ça saigne et la douleur m'fait serrer les dents mais peu importe, j'ai pas l'temps d'm'en plaindre. Un beigne me sonne au sol un instant, j'me mords la langue et sens l'goût de la rouille d'ssus jusqu'à ce qu'une douleur vive me cueille au ventre soudainement : YULIA ! Echo dégage l'mec qui me surplombe d'toutes ses forces, pendant que j'me retourne pour m'trainer au sol. Merde, faut que j'prenne une pause j'crois. Et l'pire, c'est que j'ai même pas commencé...

Spoiler:

Je sais pas si ça m’est déjà arrivé, enfin, on va essayer de ramasser tous les morceaux et de recommencer à zéro, ça va pas être facile mais on est tous ensemble maintenant et je me sens bien.