The Walking Dead RPG

« O- r--te au p--nt de R-V i--ti-l. P---ibl- --ou-e de - a 3 --zi- --t --j- en ---te ve-- v--s. So--z p--ts.» La communication est mauvaise pour vous de ce côté, il vous faudrait vous rapprocher. A priori, votre complice cherche vraisemblablement à vous faire passer un message, mais c'est laborieux. A vous de deviner les propos, le cas échéant, vous pourrez venir me solliciter pour me dire les décisions que vous prenez pour vous préparer à la suite. « Ne --il--z pa- ma ---ver--re. O- -- se ---nai- -as. O--vi- en --nge-. --inc- au ---p. Ar--s tr---ées. --mp l---lis-. 20 ----on-es. Be---n --di---ents. » Le morse s'arrête au bout de tout ce temps. Le propos n'est pas clair à nouveau, mais Sebastian n'est à priori pas en condition pour être plus explicite.

Mais qu'est-ce que c'était que ce bordel ? Fronçant les sourcils alors que la conversation dérive tant de mots coupés et que de morse interposé, pestant en secouant la tête.

Putain d'hmar, j'pige que dalle mec. Articule t-elle en espérant que Seb puisse comprendre au moins ça, inspirant profondément pour ne pas s'en prendre au talkie et l'écraser à même le sol. Se concentrant pour essayer de comprendre son codage, sans aucun succès.

Seb, laisse tomber j'pige que dalle. Soupire la brune, faisant signe aux autres de se préparer. BON SEB, ON ARRIVE.

A ce stade hein, autant gueuler pour être sûre qu'il pige le moindre sens de ce qu'elle essayait de lui dire. La 4g déconne à plein tube, j'me rapproche de ta putain de putain de position, dis moi ou t'es. Voilà, autant aller au plus proche et espérer gagner un temps précieux plutôt que d'essayer jouer aux espions en herbe qui ne parvenaient de toute manière, absolument pas à se comprendre.

File les coordonnées, j'me charge du reste.

It does not matter what kind of vibe you get of a person. Cause nine times out of ten, the face they’re showing you is not the real one

La communication saccade, vous entendez la voix de Sebastian s'atténuer jusqu'à n'être qu'un grésillement laborieux. Vous savez globalement qu'il est vivant, séparé d'un groupe, et que des ennemis sont dans votre zone. Des ennemis dans la zone. Combien ? C'est difficile à savoir, votre allié n'a pas pu vous le dire précisément. Vous ne savez pas, par ailleurs, s'il revient vers vous. Mais de toute évidence, vous ne pouvez pas rester planquer sans rien faire. Lancez un dé 10 sur votre perception si vous sortez. L'un de vous peut lancer un dé 10 sur son intuition.

Je ne comprends… rien. Les mots entrecoupés, les grésillements, qu’est-ce qui est voulu et qu’est-ce qui ne l’est pas ? Mystère à mes oreilles. J’ai l’impression d’être tellement inutile, ça m’agace au plus haut point. Nous ne savons même pas ce qu’il se passe. Est-ce qu’il nous met en garde ? Nous demande au contraire de l’aide ? Nous donne sa position ? Nous dit qu’il ne peut pas ? Il nous parle peut-être même de la pluie et du beau temps si ça se trouve…

- Je vais faire le guet pendant que vous déchiffrez tout ça. J’ai un petit air renfrogné en disant ça.

Ça m’énerve de ne rien comprendre et je préfère encore sortir sur le pont pour surveiller les alentours. Ça je peux encore le faire au moins…

J’ajuste mon écharpe, chope mes affaires et je sors de la cabine. Un petit vent frais me fait frissonner, je cache la moitié de mon visage dans mon écharpe en baissant le nez. Il y a quelque chose qui me dérange. Pas le froid. Non… Je ne saurais l’expliquer, mais les poils de ma nuque se sont raidis d’un coup. Je crois qu’avant… avant tout ça, j’aurais ignoré cette réaction. Sauf qu’après les dernières années, j’ai compris qu’il s’agissait de mon instinct et qu’il valait mieux l’écouter. Je plisse les yeux et cherche un peu autour de moi, tandis que je tente de décoder intérieurement ce qu’il se passe.

Pas question que je reste ici.

Je redescends dans la cabine pour avertir les autres, ils choisiront bien ce qu’ils veulent faire, mais moi je quitte le navire dans les prochaines secondes.

- Hey… Ça put. Que je lance à la volée. Il y a quelque chose qui se prépare dehors. Quoi, je ne sais pas encore, mais c’est menaçant pour que mon subconscient réagisse comme ça. Le bateau est trop voyant, trop en bon état. Nous serons une cible immédiatement. Moi je descends à terre, ce sera plus facile de s’y défendre.

Ils ont le choix de me croire ou non, mais moi je ne me fais pas prier et je tourne déjà les talons pour remonter sur le pont. Direction : la terre ferme.

Spoiler:

You have to break yourself down to rebuild yourself stronger

Pas moyen de comprendre les échanges entre Sebastian et Axelle. C'était même une conversation de sourds puisque Lex en venait à hurler au talkie pour être comprise. "Gueule pas comme ça." lançait l'architecte pour faire comprendre à la femme que c'était p'tete pas la meilleure idée qu'elle puisse avoir. Après tout, le calme les entourait et ce genre d'action est le meilleur moyen de provoquer un écho et de se faire entendre aux alentours, pour peu qu'on soit attentif. Le problème, à l'instant, c'était de savoir que la grosse tête de Seb ne facilitait pas la vie du reste de la troupe, faisant pester Maes. Fallait le retrouver mais puisque les deux côtés ne parvenaient pas à se capter, c'était comme une aiguille dans une botte de foin. Comment étaient-ils possible de faire quelque chose avec ça ? Sérieux... L'homme avait à peine le temps de se passer la main dans les cheveux que Camila débarquait pour annoncer un fait... Plutôt normal quand on y réfléchissait. Elle trouvait que la situation puait et comment lui donner tort. Dans le flou total, sans indication, en terre hostile ++... C'était sûr que ça filait les chocottes. Pas le temps d'en placer une que la femme s'éloignait pour descendre. Un regard vers les autres et l'homme haussait les épaules. "J'vais la rejoindre. Vaut mieux pas qu'on fasse cavaliers seuls." qu'il annonçait, attrapant son sac à dos, l'ajustant à nouveau.

Maes avisa le monde extérieur quelques secondes, venant observer le paysage, l'analysant, comme à chaque fois qu'il devait sortir de son antre bien qu'il arrêtait bien vite, rejetant son regard sur le sol pour se protéger les yeux du soleil brillant, le faisant voir trouble quelques secondes. Eh merde. L'homme vint se frotter les yeux une demi minute avant de se décider à rejoindre la terre ferme, quand même un peu content de retrouver le plancher des vaches. S'il détestait pas le bateau, ça l'emmerdait quand même d'être bloqué sur l'eau. Tranquillement, il releva son arme à hauteur de poitrine, le canon vers le bas, signe qu'il était plus enclin à la défense qu'à l'attaque. "Tu veux qu'on patrouille ou qu'on se poste à des points ? J'te suis." déclarais le brun à l'hispanique, lui laissant volontiers le rôle de capitaine du duo.

Bruh:

Guilty all the same

J'vais lui faire bouffer l'talkie. Voilà comment ça allait s'passer ouais. Mais la remarque de Cam lui fait relever la tête en fronçant les sourcils, alors qu'elle évoque un mauvais pressentiment. Et si elle allait lui dire qu'elle ne sortirait pas son cul du navire, les remarques font mouches, lui faisant brièvement pincer les lèvres.

Fais chier. Ils la font tous chier aujourd'hui. Le talkie, le manque de bouffe, Seb qui sait visiblement pas aligner ses deux neurones pour faire une phrase complète, et même la mouette à la con qui les survole en semblant se foutre de leur gueule. Soupirant avant de se relever, que déjà Cam est descendue sur terre, avisant Maes qui assure ne pas vouloir laisser Cam seule.

Et moi j'viens surveiller ton cul. On laisse le navire au mouillage, allez. Qu'elle annonce aux autres encore là, avant d'enjamber le bastingage pour se laisser tomber au sol avec son sac et ... Se rater.

MAIS PUTAIN DE - L'injure rebondit en écho, alors que son sac à amorti la chute, étouffant un hurlement de mécontentement non sans une floppée d'insultes adressée à l'univers, à ces connards de pirates, ou encofe à ce gros con d'ouvrier qui à dû mal faire le boulot avant l'épidémie pour qu'elle puisse manquer une marche à un tel point.

Faisant signe que tout allait bien aux deux autres, qu'elle n'avait pas besoin d'aide pour relever son égo abandonné sur le bitum recouvert de neige, terminant d'épousseter son jean empli de poudreuse. Ouais, viens vivre à Seattle Lex, tu verras c'est une chouette ville. Mon putain de cul sur ta putain de commode. Qu'elle continue de marmonner dans sa barbe, à l'attention d'une mère qui ne risquait pas de l'entendre. Au moins à Cedar Rapids y'avait du soleil.

It does not matter what kind of vibe you get of a person. Cause nine times out of ten, the face they’re showing you is not the real one

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Sujet: Re: The wolf to guard the sheep