The Walking Dead RPG

Si sa vision se trouble une seconde à la vue de tout ce sang qui lui donne envie d'exploser sans que son corps ne suive le mouvement, c'est finalement la déflagration d'un tir qui la fait réagir avant que la poigne de son bourreau ne vienne broyer son poignet, l'incitant à suivre le mouvement de son articulation quand à nouveau, la morsure froide de sa lame vient se poser contre sa gorge.

Sérieux... Encore ? Et si elle meurt d'envie de le faire remarquer, sentir sa propre lame l'incite au silence alors qu'elle relève le menton dans l'espoir de gagner quelques millimètres d'espace, sans aucun succès. Son regard venant enfin se poser sur les deux nouveaux arrivants, alors qu'elle reconnaît enfin Seb et Jon, et que son coeur manque un bond dans sa poitrine, partagée entre l'envie d'être soulagée de leur présence, et celle de leur dire de tirer sans sommation plutôt que de se laisser atteindre par ce sombre con qui la retient captive. S'efforçant de ne pas bouger d'un millimètre pour ne pas l'inciter à mettre sa menace à exécution, fermement concentrée pour rester immobile, et écouter son instinct de survie qui lui hurle de ne pas bouger d'un millimètre.

  

It does not matter what kind of vibe you get of a person. Cause nine times out of ten, the face they’re showing you is not the real one

Continuant de marcher assez rapidement jusqu'au bâtiment, Jon sorti en même temps une bande de sa poche, la coupa en deux avec les dents et se banda rapidement et un peu maladroitement les deux mains, histoire de ne pas être gêné par le sang dans les actions qui allaient suivre. Un cri de douleur intense se fit entendre, suivit par le rire machiavélique de mister tête de bite en personne. Pas le temps de fumer une clope ou de poser une pêche, il fallait agir tout de suite. Heinrich observa en premier la scène qui se déroulait à l'intérieur, suivit de Jon (appuyant encore sur sa plaie à l'aine) qui en quelques secondes, mémorisa où étaient placés Jefferson, Mike, ainsi que les otages et comment donc il fallait procéder. Heinrich laissa quelques secondes à Jon pour se faufiler au plus prés des deux nazis, puis neutralisa Mike d'une balle dans la tête, tandis que Jon ramassait presque immédiatement son arme. À peine le temps de le pointer sur Jeff qu'il avait déjà pris en otage une femme. La reconnaissant, Jon baissa un peu le viseur pour mieux regarder. C'était Ann, accompagnée d'un homme et de Mila, dont il se rapprocha instantanément, se plaçant un peu plus en avant qu'elle, afin de rester en première ligne. Tout devenait clair, Heinrich n'était pas celui qu'il prétendait. Mais passons, pas le temps de se remémorer l'histoire ! "Lâche la Jefferson, comme ça on pourra régler tout ça entre hommes !" N'y voyez rien de sexiste, mais ceux que le fou furieux rêvait de voir mort là maintenant était Jon, et surtout Heinrich ! Tous les deux l'avaient trahi ou plus précisément, bien mis dans le UC ! Il y avait donc peut-être moyen de moyenner. Ann n'avait pas l'air en bon état et instinctivement, Jon savait que le cri qu'il avait entendu était le sien. Non, ce n'était pas le moment de faire comprendre à Jefferson qu'il était fini, car il n'hésiterait pas à l'emporter dans sa chute. Connaissant un peu l'énergumène, ils n'arriveraient pas à lui faire lâcher sa prise aussi facilement. Il ne restait qu'une chose à faire afin de tenter de renverser la situation. Baissant un peu son arme pour le rassurer, Jon lui lança : "Soit tu l'as tu, et ensuite on te termine bien comme il faut car je t'assure que tu n'auras pas le temps de te foutre en l'air... Soit on discute, et tu nous dis ce que tu veux en échange de sa vie." dit-il clairement et sans ménagement pour qu'il comprenne bien qu'en effet, s'il s'en prenait à elle, avec plusieurs armes braquées sur lui, il finirait sa misérable vie dans d'atroces souffrances. Il lui restait une chance de finir autrement, (ou pas) à lui de la saisir !

and now we are alive...

J’ai envie de lui planter mes dents dans la gorge, mais avec les vêtements d’hiver je n’arriverai seulement qu’à me mettre encore plus dans la merde. Je dois donc supporter ses sales mains qui me tripotent. Je fais des efforts surhumains pour ne pas les attaquer comme ça, maintenant.

Quand on me lâche finalement, c’est parce que l’on découvre qu’Axelle a tenté de garder une arme sur elle. J’ai une floppé de jurons qui menace de passer mes lèvres. Lex… Ce genre d’hommes, je sais ce dont ils sont capables et j’ai peur pour la brune.

Ces ordures !

J’ai l’impression de serrer assez les dents pour les faires exploser dans ma bouche. Un goût de bile s’attarde sur ma langue. On me surveille que je ne peux aller auprès d’Axelle. Si un regard pouvait tuer… ils seraient tous en train de crever ces fils de putes.

Une détonation retentie cependant et je sursaute, me demandant si je ne me suis pas pris une balle. Pas de douleur, mais un corps ennemi lui qui s’effondre au sol. Axelle devient une otage à la vitesse de la lumière et on se retrouve dans une situation encore plus précaire. Sebastian et Jonathan font leur entrée et tente de convaincre les deux connards restants de se rendre, enfin du moins, de lâcher Axelle.

Qu’est-ce que je peux faire, qu’est-ce que je peux faire ?! Je n’ai pas d’arme sur moi. Je ne veux pas rater mon coup en tentant d’aider Axelle. Je me sens si impuissante et la colère ne fait que grimper en flèche dans mes veines.

Et pis FUCK !

Je vois rouge. Je m’élance sur Jefferson sans même réfléchir. La rage prend le dessus, j’en ai marre qu’on s’en prend à moi. Marre d’être impuissante. Marre de toujours subir. Je tacle tout le monde au sol et pendant que Jefferson tente d’amortir sa chute, je lui file des droites et des gauches bien senties sur la gueule, jusqu’à ce que j’ai une belle ouverture et là…

J’enfonce mes doigts dans son orbite oculaire, non sans que mes ongles raclent son arcade sourcilière en arrachant peau et chair avant d’atteindre leur cible. Tout va très vite et je me retrouve en moins de deux avec un œil crever dans la main et Jefferson borgne sous les yeux.

Je suis loin d’en avoir terminé avec lui.

Spoiler:

You have to break yourself down to rebuild yourself stronger

Il hurle de douleur, mais se reprend très rapidement. Trop rapidement. Axelle est en un seul morceau et c’est ce qui compte. Moi ? Ce connard attrape son couteau avant que je ne puisse l’en empêcher et je n’ai pas le temps de m’écarter. Je peux tout juste me protéger le visage ou l’abdomen.

Ça brûle. J’ai l’impression d’avoir la chair à vif. Je me protège comme je peux, mais mes bras et mes mains s’en prennent plein la gueule. Je les sens, chacune de ces entailles. La profondeur de ces incisions… Si l’adrénaline me soutient actuellement, si je m’en sors, je sais que je vais souffrir pendant un sacré moment. Je râle et lâche quelques cris de douleur bien malgré moi, tentant comme je peux de m’éloigner de mon agresseur au sol.

Je ne peux même pas retenir ses attaques. Je ne peux que subir. Je ne sais plus trop ce qui m’entoure. Il n’y a que la douleur et les battements effrénés de mon cœur. Je veux survivre. C’est tout ce qui passe dans mon cerveau. Cette rage de vivre, compagnonne familière des dernières années. Présence constante dans ma chair. Je ferai toujours ce qu’il faut pour survivre.

Spoiler:

You have to break yourself down to rebuild yourself stronger

C’est le chaos en peu de temps. Jon et moi avons réussi a attiré assez l’attention de Jeff pour que Camilla tente quelque chose. Même si je l’entraine, je pense quand même qu’il faudra revoir les choses cotés prises de risques et esquive.

« Attention !!! »

Trop tard, si elle a réussi a libérer Axelle, elle s’est aussi écopé une belle estafilade. Jefferson, dans sa folie, ne semble plus s’intéresser qu’a une chose : la mutiler. On a traversé trop de merde Camilla et moi pour que je ne bondisse pas comme un beau diable la batte a la main lui asséné un coup digne d’un home run.

« Jon !! Les menottes !! Passe-les-lui !! »

Je tends a Jon les menottes et lui laissant le soin de finir de maitriser l’homme pendant que j’aide Camilla a se relever essayant de jeter un œil a ses plaies. Tout en faisant, je lui glisse un papier dans la poche. Dedans, l’adresse du camp, le récap ressources, armes, personnes, organisation, et point faible de la défense ainsi que personne a sauver. Je ne sais pas encore si j’ai besoin de tenir la couverture

« Il n’y avait pas un 3e homme avec eux? »

Puis c’est vers Jon que je me tourne :

« S’il en manque un… Anika et Audrey sont en danger. Je dois retourner la-bas. »/blockquote>

Spoiler:

Those days are over.

ANAPHORE