Sujet: Re: The enemy of my enemy Ven 17 Fév 2023 - 22:26
Sebastian:
Parfois on croit avoir le choix mais en fait, on ne l’a pas. Mauvaise estimation des distances surement, toujours est il que, malgré ma certitude qu’il y a urgence a rentrer, me voila coincé a finir ce qui a été commencé en espérant qu’Olivia saura gérer seule la situation. Je reçois une réponse d’Axelle :
P-t--- d'h-a-, j'--ge q-- dal-- -ec. S-b, l---sse -omb-- j'pi-e --e d-ll-. B-N SE-, ON -R--VE. L- 4- dé--nn- à pl-in --be, j'-- ra--ro--e -- ta --ta-- de --tai- de --siti--, di- --- ou -'es. F--e les c--rdo--ée-, j'-- ch--ge d- res--.
Je mets deux minutes a décoder et réponds
« NON! Les Nazis arrivent a la marina. Planquez-vous et soyez prêts. Il y a un allié parmi eux. Il faut neutraliser les nazis, pas l’allié. Il s’appelle Jonathan. Il ne sait pas qui je suis. On vient pour des médicaments. »
Et comme je suis prévoyant :
« Les nazis arrivent a la marina. Je répète : les nazis arrivent a la marina. Vous avez moins de 30 mins. Vous avez moins de 30 mins. Planquez vous. Je répète, planquez vous. »
Sujet: Re: The enemy of my enemy Ven 17 Fév 2023 - 22:41
the enemy of my enemy /!\ N'ouvrez que le spoiler qui vous concerne
Pour Jonathan:
Il y a un bref rire. Un échange, souffle Dwayne, presque amusé par ta remarque. Autrement dit, ça n'est pas vraiment ce qu'ils ont en tête. Mais ton laïus les intéresse quand même, et tu as raison sur ce point : vous avez en effet besoin de médicaments. Cela dit, Jefferson semble particulièrement impatient de rentrer. Allons à la Marina, on y reste vingt minutes, si on trouve rien, on rentre pour de bon, souligne-t-il. Pas de temps à perdre selon lui.
Lance un dé 10 sur ton intuition.
Pour Sebastian:
Ton talkie grésille, la voix d'Axelle se fait trop saccadée pour être audible. Tu comprends qu'elle te demande toujours ta localisation, et qu'elle n'a rien pu entendre de ton propos. Ce qui veut dire qu'ils ne sont pas au fait que des ennemis sont dans la zone. Tu as un choix à faire : aller les aider, ou revenir au campement, sachant que la route sera longue.
- Si tu essaies de rejoindre la Marina au plus vite, lance trois dés 10 sur ta vitesse, un sur ton endurance. Si tu en réussis plus de deux, ton marathon porte ses fruits, tu pourras atteindre les quais dans deux posts. - Si tu retournes au campement, ton prochain message sera le dernier et tu sortiras de ce sujet.
Sujet: Re: The enemy of my enemy Ven 17 Fév 2023 - 23:05
Le petit gros semble amusé par la remarque de Jonathan, dévoilant grossièrement les intentions malsaines qui l'anime lui et ses potes. Jon le regarde dans les yeux quelques secondes, ses émotions impulsives durement cachées. Si seulement ils savaient que Jonathan était au courant de tout, tout ce dont ils étaient capables, tout ce qu'ils avaient fait, les horreurs qu'ils avaient commis, les vies qu'ils avaient pris gratuitement et celle qu'ils continuaient de briser. Normal que le fait de parler d'échange les fassent rire, ce n'est pas quelque chose qu'ils connaissent ni qu'ils affectionnent. Avec eux pas de pacte qui tiennent, ils prennent ce dont ils ont besoin, peu importe qui se trouve sur leur chemin. Jon avalait doucement sa salive, tentant au mieux de rester calme. Il devait continuer de jouer un rôle, celui du mec qui n'a rien capté, en attendant cela le sauvera peut-être. Finalement, Jefferson se décida à accepter d'aller jusque la marina, et bien que ça soit pour un temps limité, c'était mieux que de faire demi tour. Tous les quatre prirent donc rapidement la route en vue de cette destination. Jon pensait à Heinrich et espérait que malgré l'arrivé des deux sbires, le plan serait toujours possible. Il n'avait qu'une envie, en finir les trois d'un seul coup même si ce n'est pas ce qui était prévu à la base.
Sujet: Re: The enemy of my enemy Ven 17 Fév 2023 - 23:23
Sebastian:
Pas de réponse probante, malgré mon envie de retourner aider Olivia, je sens que les autres sont capables de se faire tuer. Agacé, je suis obligé de m’en tenir au plan initial, pressentant le drame a venir. En fait, sans Camilla parmi les gens présents, surement que je n’aurais pas gardé mon sang froid malgré la météo.
Je dois faire appel a mon endurance et ma vitesse pour arriver avant eux. Je cours donc 30 minutes et comme c’est long 30 min et qu’il faut que nous matérialisions ce temps de course, j’estime qu’il est temps de partager la recette de Osso bucco. Pour ca, fariner su jarret de veau et faite le dorer sur toutes les faces dans une cocotte-minute avec un fond d'huile.
Pendant ce temps là, pelez et coupez des carottes en rondelles épaisses, émincez des oignons, hachez l'ail. Ajoutez le tout dans la cocotte, avec des tomates et du vin blanc et un bouquet garni. Salez, poivrez et laissez mijoter, non pas 30 min, mais 45 min. Recette de maman validé par la famille Brody. On rate plus facilement une communication que ce plat.
La prochaine fois on parlera de la carbonnade flamande.
Sujet: Re: The enemy of my enemy Ven 17 Fév 2023 - 23:42
the enemy of my enemy /!\ N'ouvrez que le spoiler qui vous concerne
Pour Jonathan:
La situation reste tendue sur la route, notamment parce que tu n'as pas l'impression que le trio avec toi est très motivé à s'aventurer dans la neige probablement pour rien. Par la même, tu n'as aucune idée si Heinrich a bien prévu des alliés, ou si ça n'était pas un piège contre toi. Tu sens quelques regards pesants sur toi, Dwayne te fixe par moment, sans que tu ne t'expliques pourquoi. Lance un dé 10 sur ta perception et ton intuition.
Pour Sebastian:
Ta course te prend du temps, c'est long, et toutes les recettes du monde ne font pas passer les minutes plus vite. Tu sens finalement l'air marin, et peux voir les quais sous tes yeux. Certains des navires sont à moitié coulés, d'autres totalement, mais difficile de distinguer celui que vous avez pris à The Haven. Lance un dé 10 sur ta perception et ton intuition.
Sujet: Re: The enemy of my enemy Sam 18 Fév 2023 - 0:42
Le trajet est long, difficile, silencieux. Jonathan sent bien les quelques regards sur lui de la part de Jefferson, mais aussi des autres. Il souffle doucement, essayant de ne pas céder à la pression qui pourrait lui faire faire quelque chose de dangereux et d'inconsidéré. Jefferson n'a pas cru à son histoire, et bien qu'il ai accepté d'avancer, il prend son temps, comme pour faire chier le monde, se doutant de la couille qui l'attendait. Les deux sbires ne sont jamais loin de lui, eux aussi n'ont pas l'air motivés à avancer. Mais merde Heinrich qu'est ce que tu fous bordel ?! Jon tentait tant bien que mal de ne pas penser au pire, au fait qu'Heinrich s'était en fait foutu de sa gueule, et que les trois connards avec qui il était seraient les personnes qu'il verrait en dernier avant de mourir. Triste destin si c'était le cas. Bien que doucement, ils avancent jusqu'à arriver là où c'était prévu. D'un côté, se trouve une grande étendue d'eau, de l'autre quelques bâtiments semblant abandonnés. C'est là que Jon qui aux aguets, remarque le grand porter la main à son arme, sans dire un mot. Que faire ? Lui fendre le crâne avec sa hache d'un coup rapide ? Puis se faire abattre par les autres comme un chien ? Là, il était sacrément emmerdé. "C'est un bon endroit pour s'installer. Il doit y avoir du monde pas loin." lança t-il instinctivement, essayant de rentrer dans leur jeu et de détourner leur attention. Sur ce point il n'avait pas tord, cet endroit était propice à survivre quand on savait comment s'y prendre. Observant rapidement les alentours, il ajouta : "On devrait se séparer pour couvrir plus de terrain. Plus vite c'est terminé, plus vite on rentre." Comme on dit, soit ça passe, soit ça casse. Finalement ils acceptent, nous avons Jefferson et le grand qui partent d'un côté, et Jon et le petit de l'autre. Ce dernier semble l'attirer jusqu'à une ruelle étroite et sombre... Jon garde la main prés de son poignard, comme ci d'un coup il sentait l'odeur de la merde à plein nez...
Sujet: Re: The enemy of my enemy Sam 18 Fév 2023 - 9:59
Sebastian:
J’arrive a la marina, devant ce tableau de cimetière de bateaux par lequel je suis arrivé sans certitude de reconnaitre le bateau qui nous a conduit ici. Je vieillis mal ou ils ont fait le nécessaire pour que les nazis ne les trouvent pas, les deux étant cumulable.
Je vois des emprunte dans la neige que personne ne pourrait louper. Ca pourrait être le groupe de Jefferson, mais j’ai le sentiment d’avoir été rapide, surement plus qu’un groupe d’homme dont un qui doit avoir un sacré hématome sur le torse.
« Lex, je suis sur place, les autres ne doivent pas être loin. Faites-moi signe. »
Même si je reste sur de ma performance de course dans la neige, je ne suis pas suicidaire, et c’est la batte a la main et l’œil bien ouvert que je m’avance, privilégiant de coller les murs.
L’art étant le plus court chemin de l’homme vers l’homme comme le disait Malraux, plutôt que de partir dans la carbonnade, essayons d’élever le niveau en abordant un sujet artistique qui ne mérite pas plus de quelques lignes, ce lui exclus, de base, l’impressionnisme hollandais dans le 18eme siècle. Avec toute cette neige et le bordel, impossible de ne pas penser à l’art pauvre, mouvement artistique italien des années 60, très controversé, a qui ont doit les fameux 4’33 de John Cage 4'33 ou la merde d’artiste et l'achrome parfait de Piero Manzoni.