Sujet: The enemy of my enemy Mar 7 Fév 2023 - 21:51
the enemy of my enemy Le froid est éprouvant, et avec la neige qui vous arrive quasiment aux genoux, vous avez l'impression que vous n'avancez pas. Pourtant, vous prenez la direction de la Marina, expédition lancée à l'initiative de Sebastian. Jefferson se trouve avec vous, et s'il est distant, vous pouvez le trouver étrangement calme. Lorsque vous le connaissez un peu, vous pouvez savoir que ça n'augure rien de bon le concernant, sauf que rien n'atteste que ça puisse vraiment se retourner contre vous.
Sebastian et Jonathan, vous ne vous connaissez pas vraiment, c'est la première sortie que vous avez ensemble et si vous ne vous êtes parlés que très vaguement, ça ne veut pas dire que vous pouvez vous faire confiance. A dire vrai, sur ce trio, la personne que vous connaissez le mieux est effectivement Jefferson.
Le décor est planté, alors que l'air se charge d'iode progressivement. Malgré le froid, après ces quelques heures de marche, vous parvenez à proximité, très bientôt, des quais. Sebastian, tu peux lancer un dé 10 sur ta dextérité si tu essaies de passer un message à tes complices. Si tu rates ce dé, Jonathan, tu pourras lancer un dé 10 sur ta perception, pour voir ton complice faire du morse.
N'oublie pas que Sebastian n'est pas le seul à avoir quelque chose à cacher : tu as toi-même eu l'occasion de rencontrer un petit groupe qui a pu t'apprendre des faits sur le groupe qui t'héberge. Des faits qui ne t'enthousiasment pas. N'est-ce pas l'occasion de voir si tu as des alliés dans ton mécontentement ?
• Ce rp concerne Jonathan et Sebastian.
• Merci de préciser en spoiler votre équipement et votre mode de jeu. Les RPs de 200 mots sont autorisés pour l'occasion
Sujet: Re: The enemy of my enemy Mar 7 Fév 2023 - 23:53
La configuration de cette sortie n’est pas optimale, mais elle aurait pu être pire. Je ne connais pas Jonathan, mais je pense l’avoir rayé de la liste des nazis et des partisans de Jefferson. Néanmoins, ca reste un militaire qui a fait l’Afghanistan, je m’attends a une mauvaise surprise de ce coté là avec deux qui ont un passé commun. este a savoir s’il aura l’intelligence de ne pas s’en mêler quand les choses exploserons, car elles vont forcement dégénérer rapidement avec Jefferson et moi loin des autres. Lui comme moi le savons bien : un seul des deux rentrera au camp.
Sous mon épais manteau, j’ai mon gilet par balle de caché et mes protections de bras en cuir. Ma batte est dans mon dos, j’ai un flingue dans ma poche, un couteau dans ma manche, l’autre dans ma botte. Les deux sont dans un petit fourreau et ce n’est pas plus mal quand on sait ce qu’il a dessus.
Jefferson a eu 2 semaines pour se préparer et, même s’il m’a montré qu’il avait autant de génie que Roman, des hyènes en troupeau ont tendance a rester un danger, même pour des lions. J’ai comme dans l’idée que son arme secrète pourrait être un comité d’accueil a destination ou en chemin… ou de profiter de mon absence pour que ses camarades s’en prenne a Olivia. Comme s’il n’y avait aucune tension, je tente de faire la conversation a celui qui a osé s’attaquer a ma compagne. Parlant de la pluie, du beau temps, de Karl qui a l’air de vraiment apprécier Anika… de la plus anodine des façon.
Je ne peux qu’espérer que les précautions prises pour la sécurité d’Olivia suffiront. Je n’étais pas tranquille en partant, même si elle a un garde du corps et consigne de ne jamais rester seule, je n’arrive pas a être détendu quand il s’agit d’elle. Je lui ai montré les failles dans les palissades sur les plans en cas d’urgence. Il lui suffira de mettre le poison dans l’eau tirer du puits avant un repas pour se donner une fenêtre de tir si je ne revenais pas.
Sur la route, je suis des plus vigilant sur les empruntes que je vois et les signes dans les bâtiments en ruines autour de nous. On ne survit pas aussi longtemps a Portland sans s’attendre a beaucoup de choses. Nous sommes a 30 min de la marina et j’ai déjà tenté plusieurs signaux de morse discrètement quand j’estime qu’il est temps d’arrêter de se tourner autour. Je me fige, plisse les yeux en fixant un bâtiment et fait signe au deux autres de s’arrêter avant de sortir ma batte, comme si j’étais aux aguets. Je chuchote un :
« Il y a quelqu’un dedans…au moins une personne qui nous observe. »
Je regarde les deux autres pour voir la stratégie a prendre et mes un peu plus pression :
«on est peut etre déjà sur la zone du camp a rencontré. Je pense qu’il faut aller voir ne serait-ce que pour « discuter » avec la personne. Vous en pensez quoi ? »
Je reste a attendre de savoir comment ils veulent investir les lieux
Spoiler:
mode expert
Matos : Armes : battes de basse bal, couteau dans la botte+ manche (empoisonné) , armes a feu dans la poche + munition.
Sac a dos avec briquet, lampe de poche. Trousse premier secours, talkie, corde, petit outil, ration + gourde. Autre gourde d’essence à bruler. montre a gousset + boussole + couverture de survie + une change dans un sac bien fermé + ùenotte + papier et crayon.
Vêtement : botte de neige, pull épais sous chemise, pantalon de neige, gants et bonnet avec manteaux a capuche.
Pretecion: gilet par balle et protection bras en cuir offertes par Olivia
Sujet: Re: The enemy of my enemy Mer 8 Fév 2023 - 1:12
Cette petite ballade s'annonçait... Intéressante. Avec d'un côté Jefferson, la joie de vivre et la générosité incarné, et de l'autre Heinrich, que Jon connaissait peu mais dont il se méfiait le pensant être comme les autres malgré les tensions qui régnaient entre eux. Depuis le départ, Jonathan était resté dans son coin, ne se mêlant de rien à part ce qu'on lui demandait. Du moins en apparence. Il avait tenté de se rapprocher d'Audrey, qui lui avait révélé quelques petits secrets dont ses deux compagnons du jour ignoraient le fait qu'il savait, à propos de leur différents. Il n'était pas au courant de tout c'est vrai, seulement qu'entre eux, ce n'était pas l'amour fou. Bien que tout le monde ait l'air plutôt détendu, d'expérience Jon savait que les apparences pouvaient être trompeuses et il comptait bien rester sur ses gardes du début jusqu'à la fin de cette expédition. Il avait même quelques idées en tête, n'arrêtant pas de penser aux personnes qu'il avait rencontré dans un vieux bâtiment du nord de la ville quelques semaines plus tôt, qui lui avait révélé des choses qui pouvaient à tout moment déclencher en lui le point de non-retour, celui qu'il avait tenté de fuir depuis des années maintenant.
Le trajet était difficile, bien qu'habitué à marcher sur de longues distances et dans de mauvaises conditions météorologiques, la route était particulièrement éprouvante mais pas question de se plaindre ou de ralentir, ça faisait longtemps qu'il avait appris à suivre les directives, sans jamais les discuter. Heinrich semblait avoir repéré quelqu'un dans un bâtiment, Jon lui n'avait rien vu et sur le coup, il ne put s'empêcher de se demander s'il n'avait pas rêvé ou même si c'était vrai. Il observa attentivement le bâtiment en question. Merde, il avait vraiment proposé à Jefferson de discuter avec cette personne ? Ce mec ne sait pas discuter, à croire qu'il est dépourvu de toute intelligence. Jon repensa à la fois où il avait permis aux deux filles de s'échapper lors d'une mission de reconnaissance avec Jefferson, que serait-il arrivé si lui et ce fou n'avaient pas décidé de se séparer ce jour là ? Il leur avait certainement sauvé la vie. Il écouta les arguments d'Heinrich. Peut-être que c'était vrai. Il n'y avait qu'un seul moyen de le savoir. "On y va. On devrait peut-être se séparer." Ou pas en fait, la dernière fois il était tombé sur des "gentils", là ça pouvait être le contraire. Il n'y avait aucun moyen de savoir dans quoi ils mettaient les pieds.
Spoiler:
Jon porte sa hache dans le dos et son poignard à la ceinture.
Sujet: Re: The enemy of my enemy Mer 8 Fév 2023 - 10:15
the enemy of my enemy Ah ouais, tu as vu quelque chose ? Le ton de Jefferson est mielleux, et il porte sur toi Sebastian un regard perçant et finalement moqueur : Parce que moi, rien du tout, c'est bizarre, annonce-t-il d'un air défiant en haussant les épaules. Je pense qu'on ne devrait pas perdre de temps avec ça, t'es sûr que tu dors bien en ce moment ? T'as peut-être halluciné, poursuit-il, sur le même ton insolent.
• La majorité emportera le débat. Si vous choisissez tous les deux de rentrer dans ce bâtiment, alors Jefferson s'alignera mais avec la même méfiance qu'annoncée. Sinon, vous devrez poursuivre votre route.
• Le Maitre du Jeu lancera également des dés pour la gestion du PNJ.
Sujet: Re: The enemy of my enemy Mer 8 Fév 2023 - 10:44
Pensif, j’hoche la tête positivement quand Jonathan propose de se séparer. Il ne le sait pas, mais ça sert mes intérêts. Néanmoins, j’ai pris le temps de faire mine d’y réfléchir avant de donner mon avis. Evidemment, Jefferson aussi a compris et, de la même façon que je pense qu’il a une idée de piège en tête, il se doute bien que je compte faire de même.
Je lance un regard un tantinet dédaigneux à Jefferson quand il ouvre la bouche et arque un sourcil avant d'émettre un petit ricanement moqueur:
“Je ne t’aurais pas cru comme ça…”
Mais le sérieux revient vite sur mon visage et mon ton est sans appel pendant que je donne mon point de vue avec calme.
“Je ne sais pas si c’est par jalousie, par bêtise ou par trouille que tu veux continuer, mais il est hors de question que l’on prenne le risque de se faire prendre en tenaille parce que tu as un souci d'égo. Almarich a été très clair sur ce qu’il attendait de nous pour cette sortie.”
C’est vers Jonathan que je tourne mon regard, tout en restant sur mes gardes car les congénitaux comme Jefferson ont des réactions plutôt imprévisibles dès qu’ils ont le sentiment d'être acculés. Ca va être le moment de vérité pour voir si l’homme discret penche dans un camp ou dans un autre.
“Tu en penses quoi, on prend le temps de vérifier ou on continue au risque de tomber dans un piège?”
Sujet: Re: The enemy of my enemy Mer 8 Fév 2023 - 22:35
Après des heures de marche, voici que les premiers piquent furent lancés. Pas sûr que le silence pensant de ces dernières heures soient pire en fait. Jon qui écoutait d'une oreille cette divertissante conversation, continuait à observer les alentours, notamment le bâtiment qui se trouvait face à eux. Stratégie ou pas, tout ce qui comptait pour lui c'était de ne pas se trouver au mauvais endroit au mauvais moment. Pas question de se retrouver dans une embrouille et de payer pour quelque chose qui ne le concernait pas. Par contre, si quelque chose arrivait à Jefferson pendant cette mission, ce serait loin d'être une mauvaise nouvelle. La vérité c'était que depuis sa conversation avec Audrey, le sang de Jon bouillonnait quand il croisait cet individu. Et depuis, c'était la première fois qu'il se retrouvait à l'extérieur avec lui. C'était peut-être le moment de régler ce problème définitivement. Le soucis c'était Heinrich, leur semblant d'accrochage ne signifiait peut-être pas qu'il voulait lui aussi en arriver là.
Heinrich avait donc vu quelqu'un dans ce bâtiment. Et Jefferson le fou de la gâchette préférait poursuivre la route, prenant donc le risque que les trois compères se fassent suivre, voir pire. Ca ne lui ressemblait pas du tout. Il y avait dans ce projet quelque chose qui lui faisait peur, il n'avait pas envie d'aller là-bas. Heinrich lui au contraire, insistait et ses arguments étaient beaucoup plus convaincants. "Si quelqu'un nous a vraiment vu, il faut aller voir." dit Jon pour répondre à Heinrich. "On peut pas prendre de risque." Ajoutait-il à l'attention de Jefferson qui sur le coup n'avait pas une attitude militaire.
Sujet: Re: The enemy of my enemy Mer 8 Fév 2023 - 22:42
the enemy of my enemy L'homme hausse les epaules et ne se laisse pas toucher par le discours que vous lui servez. En fait c'est simple, il ne croit pas le moins du monde a cette histoire au sujet d'un voyeur. Mais la solution est facile à trouver : Vous avez qu'à y aller, je vous attends ici ! Son sourire se fait moqueur. Et il ne servira a rien d'essayer de le bouger. Vous pouvez choisir de rentrer ensemble dans le bâtiment. A l'évidence, vous n'y trouverez rien, mais à vous de voir si vous échangez quelques mots finalement, ou non.