The Walking Dead RPG

Bon, ça a pas l’air d’être l’sujet qui fâche. Et ça a pas trop l’air d’lui poser problème non plus que son mec soit dans un autre groupe.  « C’est cool. Qu’il assume. Enfin, j’suppose. » Je me frotte le nez, songeuse. « Bon les soins par contre, c’est carrément utile ouais. » Et d’éviter de crever d’faim aussi accessoirement, même si j’me dis que Yulia doit pouvoir bien se démerder toute seule pour ça. Y a qu’à voir cet endroit, ils sont pas non plus trop dans la misère quoi. Ils font au moins deux repas par jour, pour moi, ça relève du grand luxe.

… ouais, ouais, j’ai des critères au ras des pâquerettes, ou un truc du genre.

En attendant, porter ce petit machin tout léger, c’est carrément cool. C’est limite reposant en vrai, que ce soit parce qu’elle a la peau toute douce ou juste parce qu’elle est toute calme. J’me doute bien que ça va pas durer, mais c’est pas grave, j’profite du moment. Et j’ai un large sourire à l’attention de Yulia quand elle dit que j’m’en sors bien. « J’ai fait du babysitting tu sais. Mais ils étaient jamais aussi p’tits. » Et j’lui lance un regard, quand elle me confirme que ouais, c’est bien une évidence. « Et ça fait pas flipper d’éprouver un truc aussi fort ? »

Au reste, j’me fais un peu plus songeuse, laissant filer un silence. « C’est un peu comme un coup de foudre non ? J’veux dire, t’aimes la personne direct, paf comme ça. Et quand t’apprends à la connaitre, tu piges aussi pourquoi. » J’sais pas si la comparaison colle aussi pour une maman avec son bébé, mais ça me parait cohérent. « Surtout qu’elle peut pas te parler et dire ce qui va pas. Perso, j’aurais trop peur de merder. » Evidence ou pas. Ca me conforte aussi dans l’idée qu’on doit faire super gaffe avec Lukas. Pas comme la première quoi.

J’finis par laisser filer un soupir à sa question, haussant une épaule alors que j’effleure la toute petite main du bébé. Et, quand elle tape dans le mille, j’regarde autour de moi comme pour m’assurer qu’on est que toutes les deux. « Ouais… ça fait pas longtemps et j’sais pas si elle va essayer de le garder ou pas. » Elle a déjà essayé de s’en débarrasser, mais c’était pas volontaire. J’essaie de la croire, même si c’est plus compliqué que j’le voudrais. Et, à sa question, j’ai une grimace. « Après la chute du RoV, j’ai décidé que j’voulais plus dépendre d’un groupe. J’ai pas envie de voir de nouveau ma maison exploser sous mon nez. Et j’suis pas sure que ma sœur pourrait s’adapter à un endroit comme ici. Alors… on s’débrouille comme on peut. On a retapé une maison. On a un petit potager et des poules. Et on arrive la plupart du temps à faire un vrai repas par jour. » Presque tout le temps quoi. C’est pas mal j’trouve. « Y a pas d’enfants dans l’équation, alors ça va, on gère. Mais j’me dis que ce serait ptet plus malin de passer le reste de l’hiver ici. Ou à Gig Harbour. » Et aviser de comment Johanna peut cohabiter avec les gens.

J’finis par souffler, d’une petite voix. « J’ai peur que si un bébé arrive, on ait pas ce qu’il faut pour veiller sur lui. Il aura rien demandé lui. Et j’ai pas envie qu’il vive dans d’mauvaises conditions. » Est-ce que je serais prête à rejoindre un groupe pour que le bébé de Joe ait une belle vie ? Ouais, même si ça me ferait carrément chier.

Oh que si, c'est terrifiant, que je lui souffle avec un sourire en coin avant d'hausser les épaules : Mais faut l'accepter, parce que ça peut pas disparaitre comme ça, d'un claquement de doigts, malheureusement ou heureusement. Quand on perd les gens qu'on aime, ça donne l'impression d'être déchiré de l'intérieur. Je crois que ça pourrait tuer de douleur ouais, j'ai cru mourir à cause de ça sans m'expliquer l'pourquoi du comment. Et peut être qu'j'ai jamais ressenti quelque chose d'aussi pénible. Pourtant, j'ai connu des overdoses d'héroïne pas très commodes. Je soupire, avise ma voisine.

Si votre piaule est pas suffisamment propre, ouais peut-être que squatter ailleurs sur l'hiver, ça serait pas déconnant, que je lui souffle en haussant les épaules : L'avantage d'ici, c'est que y'a votre père, non ? Alors forcément, ça change un peu la donne, vous y serez toujours bien accueilli, que j'ajoute en essayant d'voir le positif dans tout ça : Gig Harbor, vous bénéficiez de plus de monde, mais majoritairement des inconnus, y'a du pour et du contre partout quoi, et puis, faut toujours réfléchir au pour et au contre qu'on est prêts à accepter dans ces circonstances. Mais ça, j'pense que la rouquine le sait.

T'as fait tes choix, c'est respectable et ça demande beaucoup de maturité et de responsabilité de tenir ça, je pense pas que j'aurais été capable d'ça à son âge, c'est elle qui gère pour deux, peut-être trois bientôt. C'est fort. Après, les choix, ça évolue parfois avec le temps, tu vois ? On peut se dire qu'on s'est lancés dans une voie et jamais en changer, alors qu'on sait pas de quoi demain est fait, tout simplement. J'me serais jamais vu où je suis aujourd'hui quand je vomissais mes boyaux à chaque redescente. Je sais pas ce que veut ta sœur, et je peux pas te dire que si elle a un enfant, ça se passera bien ou mal pour lui, déjà parce que je lis pas l'avenir, et je crois qu'il faut pas avoir d'attente vis-à-vis de tout ça, pour survivre : L'essentiel de toute façon, c'est de voir quel moyen tu veux donner à tout ça...

Je sais pas si ça m’est déjà arrivé, enfin, on va essayer de ramasser tous les morceaux et de recommencer à zéro, ça va pas être facile mais on est tous ensemble maintenant et je me sens bien.

J’lui lance un regard curieux, avant d’esquisser un sourire un peu triste. « Des fois, ce serait plus facile que les sentiments disparaissent un claquement de doigts quand même. » Ca permettrait de s’relever plus facilement quand on a pris un coup ou quand on a tellement mal qu’on en vient à étouffer de l’intérieur.

Et j’l’écoute avec attention quand elle me fait un état des lieux objectif. Ca m’aide un peu à y voir plus clair, parce qu’elle a le recul que j’arrive pas à avoir. Vrai qu’il y a du pour et du contre dans toutes les options, y compris rester à Lake Shore. « J’adore la maison qu’on a trouvée. Mais j’suis pas convaincue qu’elle soit … j’connais pas le mot là, le truc pour dire qu’on est en sécurité et au chaud quoi. » Doit probablement y avoir un terme savant pour ça, mais c’est au-delà de mes compétences là. « Ca ira mieux après l’hiver mais là, c’est … compliqué. » Ouais voilà. Un soupir, alors que j’me retrouve plongée dans mes réflexions.

Avant d’ajouter, pensive. « Ouais y a notre père ici. Mais c’est chez lui, pas chez nous. » Sans compter qu’il a jamais vraiment proposé de nous avoir ici pour de bon. Alors, j’ai pas particulièrement envie de m’imposer dans sa vie non plus. Y a rien de simple là-dedans, surtout quand c’est notre propre survie qui est en jeu.

Y a un truc que j’aime bien en tout cas, c’est que Yulia m’traite pas comme une gamine. Bon, c’est pas souvent que ça arrive, mais j’sais que t’as pas mal de monde qui s’dit que j’ai ptet trop de responsabilités à mon âge. J’en sais trop rien. Pas comme si j’avais vraiment eu beaucoup d’autres options de toute façon. « J’sais pas si c’est responsable ou mature… c’était surtout nécessaire. » Et je fixe Analya un instant, un sourire plus doux se dessinant sur mes lèvres. « On m’a rendue assez forte pour prendre ce genre de décision et j’me dis que c’est surtout ça qui importe. » Comme j’suis sure que la petite que j’tiens entre mes bras aura la même chance que moi à c’niveau. Parce que c’est comme ça qu’on survit maintenant. « J’ai juste pas envie de me dire qu’on a gâché du temps ou des ressources en allant s’installer ailleurs finalement. Ca peut paraitre idiot, mais on a tellement galéré à regrouper c’qu’on a… » Mais en même temps, faut aussi être réaliste. « Tu penses que rester isolé des autres groupes, c’est une mauvaise idée toi ? »

Plus facile, sans doute, que je lui souffle en haussant les épaules avant de soupirer : Plus vide aussi... Et je peux te le dire : le néant, c'est pas du tout la facilité, c'est même le truc qui te saigne un peu plus vite que le reste. Je pince les lèvres, un peu trop consciente que c'est sans doute ça qui m'aurait tué si j'avais pas fait gaffe. Si j'avais pas retrouvé des gens avec qui rester, aussi. Je sais que c'est bizarre mais bon... Je comprends, que j'ajoute.

Je la fixe, avant de hausser les épaules : Pourquoi vous vivez plus ensemble, avec lui ? Richard veut plus de ses gamines dans les jambes ou c'est plutôt l'inverse ? A les voir ensemble, ils ont pas l'air hostile les uns envers les autres finalement. C'est pas une faveur qu'on t'a accordé, mais disons que quand t'as pas le choix, c'est juste... Comme ça, devoir grandir, c'est juste une obligation. Sauf que quand on te demande de griller les étapes à treize ans, c'est pas vraiment la même came que pour le reste.

C'est une mauvaise idée oui, mais après ça dépend aussi des groupes de qui tu peux être proche et ce qu'ils peuvent t'apporter en conséquence, que je lui souffle, pensive. C'est qu'une question de choix et de stratégies, c'est à ça que tu dois réfléchir, toujours. Qu'est-ce qui est le mieux pour elle ? La vérité, c'est qu'on galère en groupe restreint, qu'on vit mieux au milieu des autres, parce qu'il y a plus de savoir faire dont on a besoin, et on peut dormir sur ses deux oreilles, à défaut.

Du reste, quoi ? Et en même temps... Supporter tous ces gens, est-ce que c'est une vie ? J'ai un rire en le disant : J'adore l'endroit où je vis. Vraiment... que je lui souffle, songeuse : Mais je me suis demandée plusieurs fois si j'allais pas en poignarder un ou deux pour passer mes nerfs quand même, et j'avoue que ça me déplairait pas : Et puis, je réfléchis : est-ce que parce que Cez est casse-couille, ça vaut la peine de me passer de pizzas ? Franchement. Des pizzas. DES PIZZAS. Je jette un coup d'oeil à Analya. Elle semble aller bien.

Je sais pas si ça m’est déjà arrivé, enfin, on va essayer de ramasser tous les morceaux et de recommencer à zéro, ça va pas être facile mais on est tous ensemble maintenant et je me sens bien.

J’ai un froncement de sourcils, pas bien sûre d’piger la subtilité dans les paroles de Yulia. En quoi être vide c’est pas facile ? Justement, si on éprouve rien, c’est plutôt une bonne chose non ? Enfin, là comme ça, à froid, ça me donne l’impression que ça facilite la vie de pas se prendre la tête sur ce qu’on peut ressentir. Mais, comme dit, y a encore pas mal de trucs qui m’échappent j’ai l’impression. Ptet que ça viendra, avec le temps. Et que je penserais comme Yulia à terme. J’saurais pas dire. « On dirait qu’il y a rien de facile au final. Juste des trucs plus ou moins compliqués à gérer. » J’lève un sourcil à cette pensée avant de laisser filer un soupir silencieux.

Et à sa question sur Richard, j’ai un haussement d’épaules. « J’sais pas trop en vrai. On s’est perdus à cause d’un incendie y a quelques années. Et… j’ai l’impression qu’il nous a pas vraiment cherchées. Enfin, il a fait sa vie sans nous quoi. Et on a dû faire pareil de notre côté. Quand on s’est recroisés, il nous a même pas proposé de venir vivre avec lui. » Est-ce que c’était par respect pour la vie qu’on menait ? Ou parce qu’il avait pas envie de s’encombrer d’nous ? Franchement, j’en sais trop rien. Et j’me dis que ça a plus vraiment d’importance maintenant. « J’suis pas sûre qu’il saurait nous faire vraiment une place dans sa vie maintenant. Et jouer au parent. Tu vois ce que j’veux dire ? » Est-ce que j’en aurais envie de toute façon ? Difficile à dire.

J’me fais pensive quand elle continue, laissant filer un silence quand elle parle de stratégies, de choix. J’pensais pas en arriver là un jour. Pas aussi tôt en tout cas. Des fois, j’me sens vraiment trop jeune pour avoir à réfléchir à tout ça. Et si j’me dis que je m’en sors pas si mal, il m’arrive de m’sentir étouffée par tout ce que j’suis pas capable de gérer. « J’aime pas les groupes trop gros. J’trouve ça… j’sais pas. Dès qu’il y a plus d’une dizaine de personnes, j’me dis que tout peut partir en couilles trop facilement. C’est ptet juste une impression hein. » Après tout, à Nisqually, ça avait l’air d’aller. Mais c’est ptet l’exception, tout ça tout ça. « Sans compter que dès qu’il y a trop d’adultes, ils ont tendance à me traiter comme si j’avais 5 ans et que je savais pas me démerder – probablement mieux qu’eux en plus. » J’roule des yeux, dans une parfaite mimique de Richard, sans même m’en rendre compte.

J’bats des cils au reste, avant de piger qu’elle déconne un peu. J’imagine. Enfin, j’espère pour ses potes en tout cas. Avant que mes yeux s’mettent à briller parce qu’il y a un mot qui m’a fait tilt. « Genre… des vraies pizzas ? Sans déconner ? » Okay, ça me ferait ptet pas rejoindre un groupe, je suis pas à ce point-là. Mais ça pourrait faire taire quelques hésitations ouais.

En même temps, est-ce que toi tu saurais jouer à l'enfant avec lui ? Je la fixe en fronçant les sourcils à sa remarque, l'air de lui dire que je le lui souhaite pas. Parce qu'elle a pris en maturité, et c'est le genre de trucs où, de toute façon, tu peux pas revenir en arrière même si tu veux faire des efforts. Alors à quoi bon ? Je serais pas à lui dire qu'elle peut être la fifille à papa, notamment parce que ça existe plus ça, et ça sert à rien. C'est aussi la question que tu dois te poser, t'as changé, lui aussi, y'a des trucs que vous connaissez plus les uns des autres, et que vous êtes pas sûrs d'aimer, que j'ajoute.

Je vois les choses comme ça d'mon côté, et surtout, je suis dangereusement pragmatique au sujet de l'être humain : Pas poser la question, c'est toujours le moyen facile de pas entendre une réponse qui va nous déplaire, tout simplement, qui sait ce qu'elles ont pu faire ou subir pour survivre. Et qu'un père serait incapable d'entendre. Logan par exemple, j'suis sûre à m'en mettre la main à couper qu'il tolèrerait pas du tout d'savoir qu'un homme pourrait toucher à un cheveu de sa gosse. Un jour pourtant, ça viendra, et pire que tout, ça fera mal. Alors ça, t’inquiète pas : ça durera toute ta vie, vaut mieux que tu t'y habitues, que j'ajoute.

Un rire me prend, pas vraiment amusé mais bon : Et t'inquiète, que tu grandisses y changera absolument que dal ! Je parle en connaissance de cause faut dire, c'est pas totalement le plus simple. C'est surtout que t'es une fille, et que ça joue beaucoup, on est toujours traitées comme moins douées qu'on a, et on a toujours deux fois plus à prouver à cause de ça, à croire qu'avoir un pénis, c'est vraiment magique ! C'est de la merde, non ? Je hausse les épaules et soupire de plus belle, un peu cynique sur le coup, ou foutrement réaliste. J'ai les pieds sur terre. Des vraies pizzas... Et encore, tu sais pas à quel point elles sont bonnes !

Je sais pas si ça m’est déjà arrivé, enfin, on va essayer de ramasser tous les morceaux et de recommencer à zéro, ça va pas être facile mais on est tous ensemble maintenant et je me sens bien.

J’reste deux secondes à réfléchir sur ce qu’elle vient d’me dire, plongée dans mes pensées. « J’crois bien que non en vrai. Enfin… j’aimerais bien genre une relation père/fille, ce serait cool. Mais j’me sens plus vraiment d’obéir à un parent. Du coup, j’sais pas trop à quoi ça pourrait ressembler. » On avait commencé à construire un truc, avant que ces fils de pute de New Eden décident de foutre en l’air Seattle. « En gros, j’dois le voir comme quelqu’un de nouveau que j’dois apprendre à connaitre ? » J’sais pas trop si c’est vraiment une question ou pas. Juste que ouais, c’est pas aussi simple que j’le voudrais. Ce serait débile de le rejeter de ma vie, j’ai la chance d’avoir toujours un père, ce qui est loin d’être le cas de tout le monde. J’sais juste pas du tout quelle place lui donner et j’crois qu’il est aussi paumé que moi dans cette histoire. Et j’parle même pas de Johanna qui doit l’être encore plus.

Une fois de plus, sa question m’laisse pensive. Ca remue plein de trucs dans ma tête, mais c’est plutôt positif. J’veux dire, elle essaie pas d’me plomber ni rien, juste de me faire ma propre idée sur les choses. Et j’aime bien. C’est pas souvent que j’ai l’occasion de réfléchir comme ça, même si j’suis toujours concentrée à essayer de pas faire tomber son bébé. Vrai qu’elle est quand même sacrément mignonne la petite. Qui vient d’ailleurs d’ouvrir les yeux et qui m’regarde avec curiosité, son petit poing échappé de sa couverture. Par contre, j’relève » la tête, la mine vaguement outrée à ce qu’elle raconte. « T’es sérieuse là ? » Nan parce que bon, j’espérais un peu qu’en devenant adulte, ou en tout cas en ayant l’air plus adulte, ils seraient un peu moins chiants.

« T’es en train de m’dire qu’en fait, parce que j’suis une fille, j’serais toujours traitée comme si j’étais une handicapée de la vie ? Mais quelle arnaque ! » Je relève le nez, la mine boudeuse. « Ils se croient vraiment si supérieurs que ça les mecs ? Alors qu’un bon coup de pieds entre les jambes et hop, y a plus personne ! » Non mais. J’ajoute quand même, un brin plus songeuse. « Oxana disait qu’on pouvait quand même les mener par le bout du… ‘fin tu vois quoi. Du coup, ils continuent quand même de nous traiter comme des attardées malgré ça ? » Bon, y a ptet des subtilités qui m’échappent un peu, j’veux bien le reconnaitre.

Et d’un autre côté, elle parle de pizzas. « Okay, ça, c’est hyper cool. Milow m’avait parlé de pizzas y a des années de ça déjà, ça m’vendait déjà du rêve. Mais là… t’en manges souvent ? Et elles sont à quoi ? Et… » Okay, trop de questions pour de la simple bouffe, j’avoue. Mais là, c’est COOL.