Sujet: Re: Bienvenue a Naziland Ven 10 Fév 2023 - 14:41
« Je vois… »
Je ne suis pas surpris de ce que Karl me dit, cela ne fait que confirmer mon intuition. De toute façon, je me connais assez pour savoir que je ne vais pas être capable de dire non aux regards que me coulent Olivia. Que cela soit le meilleur ou le pire en moi, elle a cette tendance a ne pas me faire choisir la voie la plus rationnelle qui soit. Je crache avec mépris quand il parle de Jefferson.
« Ce Schweineficker ! J’imagine que tu ne souhaites pas d’aide pour le gérer ? »
Je ris doucement quand il parle des pommes de terre d’Olivia et fait une grimace équivoque a sa question. Elle s’était surpassée pour nous faire un repas imbuvable ce soir-là. Je ne sais toujours pas si c’était en jouant son personnage ou parce que la peur l’a troublé, mais elle s’était vraiment appliquée.
« Je t’ai épousée pour bien des choses, mais certainement pas pour tes talents de cuisinière. »
Je vois bien dans l’attitude d’Olivia que sa décision est prise. Je reste impassible quand elle part dans une direction que j’aurais préféré éviter mais qui est, rationnellement, la seule chance de survie de Karl. La cheffe et moi ne sommes pas seulement un couple, on est aussi une équipe, alors, c’est sans réfléchir que je suis le mouvement afin de l’aider a faire passer son plan. Je prends un ton agacé et peste en allemand avant de couper Olivia.
« Anika ! Reste a ta place. Bon sang, j’aurais du épouser ta sœur ! Elle, au moins, elle savait se taire. »
C’est a Karl que je dis, sur le ton de l’excuse :
« La grossesse lui fait perdre la tête et lui délie un peu trop la langue ! J’ai hâte qu’elle accouche pour retrouver ma femme. »
Je soupire et me place a coté de Karl, le sondant du regard.
« Apres, elle n’a pas tort, le negro sait soigner. Je n’étais pas pour quand il a fallu le sortir de sa cage pour elle, mais il a l’air d’avoir été éduqué dans ce sens. Maintenant, a toi de voir si tu acceptes que cet animal te touche. Aussi répugnant que cela soit, j’ai peur que cela soit ta meilleure chance de t’en sortir. Je peux prétendre qu’Anika ne va pas bien pour aller le faire chercher et demander des médicaments pour elle. Personne ne saura… a toi de me dire ce que tu veux et je gère la suite. »
Sujet: Re: Bienvenue a Naziland Ven 10 Fév 2023 - 15:04
S'il devient trop instable, on n'aura pas le choix à son sujet de toute façon, tranche franchement Karl en rassemblant ses esprits. Malgré la fièvre, il reste d'une froideur assumée, d'un tempérament intraitable. Il n'a pas vraiment le choix de ce que j'en comprends : D'autant plus si je dois prendre le large quelques jours pour me remettre de cette fièvre, il pensera à un moment de faiblesse, une faille possible et s'engouffrera dedans sans attendre, ce que ça veut dire, c'est que ça nous met tous les trois dans une position laborieuse. Jefferson est vraiment le pire cafard que je n'ai jamais vu dans ma vie. Si tu veux le tenir à distance, fais-le. Mais je regagnerais ma place dès que j'irai mieux, souffle-t-il à Sebastian.
Je hausse les épaules, je ne le regretterais pas, il va sans le dire. Je pince les lèvres, d'autant plus de me faire reprendre aussi derrière. Mes yeux ne glissent pas vers Sebastian, je me contente de fixer Karl avant de lâcher tout bas entre mes dents : Elle savait aussi cuisiner, c'est vrai que tu aurais dû l'épouser, de mieux en mieux. Un soupir m'échappe, j'essaie de temporiser l'agacement qui me prend à chaque fois que je dois retourner dans les chaussures d'Anika. Sebastian y va de sa proposition : De toute façon, il est déplacé assez discrètement. Tu pourras attendre dans une pièce à l'écart, je resterais avec toi et je prendrais le temps de fermer les volets pour qu'on ne puisse pas te voir, que j'ajoute.
Ce n'est pas l'idéal forcément mais je comprends l'idée que Karl ne peut pas se permettre d'être exposé, d'une quelconque manière. S'il tombe, c'est la porte ouverte à des délires que je préfèrerais éviter soigneusement, notamment avec Jefferson. L'idée contrarie le blond, mais il se résigne de fatigue : Très bien, il accepte, ça me soulage vraiment. Dans ce cas, il faut dire que c'est elle qui a eu un malaise, pas moi, fait-il en me désignant : Il peut regarder, ausculter, mais il ne fera pas davantage, donc j'imagine que ça va me retomber sur les bras, et je n'en suis pas spécialement ravie sur ce coup-là.
Lèvres pincées, je hoche la tête : Je pense que tu fais le bon choix : nous avons besoin de toi ici, que je souffle en esquissant un sourire qui se veut confiant. Je lui fais signe que nous devrions nous y mettre tout de suite pendant que les autres sont occupés dehors : Est-ce que tu t'en charges ? Je vais demander à Sklave de récupérer ce qu'il y aura besoin dans la pharmacie, que j'ajoute simplement en proposition. Où est-ce qu'on va ? d'ailleurs, point important non ? Notre chambre ? C'est là où Zachary a l'habitude d'aller à chaque fois, ça attirera moins l'attention.
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Sujet: Re: Bienvenue a Naziland Ven 10 Fév 2023 - 15:49
Je regarde les choses de ma fenêtre, cherchant, évidemment, comment concilier cette situation avec nos intérêts. Certains y verraient de l’opportunisme, moi je n’y vois que du bon sens. Si la vie ne te donne que des citrons, fais-en de la limonade.
« Je m’occupe de Schweineficker mais que les choses soient claires entre nous Karl, je n’ai aucune envie de prendre ta place, donc remet toi vite sur pied. J’ai assez de mal a gérer une épouse enceinte. »
Je pose ma main fraternellement sur mon épaule et lui souris avec chaleur. Combien sont morts en me tournant le dos car ils me pensaient loyal ? J’ose espérer que dans 2 semaines les choses auront assez évoluée pour que nous puissions penser a un départ de ce charmant gite un peu trop folklorique a mon gout.
« Je vais faire en sorte que Schweineficker ne regarde que moi et ne s’aperçoivent même pas de ton état. J’ai l’impression que ca ne va pas être compliqué. Mais quand il sera temps de le gérer autrement, j’espère que je pourrais compter sur toi. »
J’ai du mal a comprendre la sollicitude d’Olivia pour un homme qui lui aurait fait le plus grand mal s’il savait juste ses origines réelles. A croire qu’elle a de la sympathie pour les monstres aux mains pleines de sang. Sinon comment expliquer cet élan vis-à-vis de lui, qui n’a rien d’un calcul la connaissant, ou son couple avec moi ? Je réponds a sa pique boudeuse avec un regard malicieux et une petite œillade discrète avant de me concentrer sur la logistique puisque Karl préfère la survie a ses convictions. Étrange comme nous sommes tous les mêmes devant la mort.
« Très bien, faisons, ca. J’ai quelques talents en raccommodage, cela pourra être utile j’imagine mais ca ne pourra pas être pire que des mains de négre de toute façon. »
J’interroge muettement Olivia pour être sur que c’est ce qu’elle veut et qu’elle pourra gérer d’être seule avec Karl. Elle acquiesce il ne m’en faut pas plus.
« Voilà comment nous allons faire. Karl, tu vas accompagner Anika a sa chambre parce qu’elle a encore fait un malaise. Moi je vais prévenir Sklave de cette situation pour qu’elle aille chercher des médicaments en prétextant qu’une des plaie d’Anika s’est infectée et moi je vais chercher le negre en m’assurant qu’il fermer sa gueule. Je devais designer une personne de confiance pour veiller sur Anika, officiellement, cela sera toi. Comme cela, ca justifiera ta présence quand l’animal viendra la soigner dans le temps et il pourra aussi suivre ta blessure.»
Le pire ? C’est que ca se fait très naturellement de mon côté : nous sommes des gens qui nous amusons a jouer des gens qui vont maintenant jouer un role… A croire que j’ai raté ma vie, j’aurai du faire espion au lieu de chef d’entreprise.
« Tu vas pouvoir marcher en faisant semblant de soutenir Anika en sauvant les apparences ou il faut que je tente de faire une diversion ? »
Je me fige une seconde :
« Une dernière question… Marius est il au courant et est ce que l’on peu compter sur lui en cas de problème ? »
Sujet: Re: Bienvenue a Naziland Ven 10 Fév 2023 - 16:18
Très bien, l'idée lui convient vraisemblablement. J'échange un regard avec Sebastian, consciente que pour l'instant, on devra se satisfaire de ça. Et oui, je peux gérer un tête à tête avec Karl, surtout s'il est souffrant, j'ai mes chances s'il se passe quoi que ce soit, clairement. Marius n'est pas au courant, et il faut que ça reste aussi comme ça, annonce-t-il fermement, en plantant sur nous un regard sérieux. Je perçois dans son timbre que ça n'est pas discutable. L'homme a beau être son frère, il ne lui fait aucune confiance côté sensibilité à sa situation. Même Hilda ne doit rien savoir, mais ça, c'est bien plus évident.
Nous nous levons, le jeu doit se refaire, je tiens Karl par le bras en donnant l'impression que c'est moi qui m'accroche à lui, alors que nous nous rendons en direction de notre chambre. L'homme titube, et il me faut tous les efforts du monde pour ne pas le laisser tomber. Je te tiens, que je lui annonce tout bas, jusqu'à arriver à proximité du lit, je referme derrière nous, le laisse s'installer sur le bord. Bon sang... grogne-t-il en se passant la main sur le visage. Ses cheveux sont trempés de sueurs. Je vais récupérer un peu de glace, il faut faire baisser ta fièvre, il me fait un signe de la main. Laisse Audrey s'en occuper, je me fige.
Qu'est-ce que je viens d'entendre ? Audrey ? Il l'appelle par son prénom ? Elle ? Sklave, se reprend-t-il rapidement. Oui... Oui, d'accord, je ne peux pas décider pour lui dans tous les cas : Tu peux t'allonger un peu, que je lui propose simplement, en attendant avec lui. Le temps de récupérer une serviette, de la lui glisser sous la tête, de passer un linge frais sur son front et sur sa nuque, je soupire en l'aidant à replier la manche jusqu'en haut de son coude, malgré ma maladresse à cause du plâtre. Des pas dans le couloir, je me raidis, lui aussi, par méfiance. Audrey est la première à revenir, avec ce qu'on lui a demandé. Je ne lui permets pas de rentrer, mais elle lance un regard inquiet vers le lit où Karl n'a aucune oeillade pour elle, trop épuisé pour ça.
Plus tard, Sebastian et Zachary arrivent, et Karl devient un peu plus tendu. Comment vous vous sentez ? Demande Zachary sans trop s'approcher. Est-ce que je peux voir la plaie ? Questionne-t-il avec prudence, en évitant de croiser le regard du blond. Je me décale pour le laisser faire, il ne touche rien, donner juste quelques instructions, visiblement, il a été très bien briefé par Sebastian. Hmm... Je relève un air soucieux vers lui, un peu tendue sur ce coup-là. Qu'est-ce que je dois faire ?
Zachary se reprend comme il peut, même s'il semble vraiment gêné par quelque chose. Je vais vous expliquer comment nettoyer la plaie mais je- Personne n'est dupe ici et malgré la fatigue, Karl insiste : Quoi ? aboie-t-il presque d'un ton sec, avant de glisser ses yeux vers moi. Est-ce que j'ai loupé quelque chose ? Je crois qu'une gangrène est installée, on peut essayer de lutter si on a des médicaments, mais il est possible qu'on soit obligé d'amputer ces deux doigts, fait-il en désignant auriculaire et annulaire. Voire la main, ajoute-t-il, inquiet de la réaction de l'homme.
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Sujet: Re: Bienvenue a Naziland Ven 10 Fév 2023 - 20:41
« Et bien, on veillera a ce qu’ils le restent. »
J’essaye d’afficher une mine confiante mais j’ai déjà vue des plaies plus ragoutantes même sur des moribonds de la fosse de Portland. J’imagine que sans sa blessure Marius aurait déjà « senti » le problème et je reste assez admiratif de la résilience dont a fait preuve Karl pour cacher son état. Sauf que cela va surement le conduire a sa perte. Un dernier échange de regard avec Olivia, lui souhaitant muettement d’être prudente.
Je ne cache pas qu’Anika a fait un malaise et que je crains pour le bébé, c’est d’ailleurs a ce titre que demande a avoir accès au negre et demande a ce que Sklave reste sur le pied de guerre si je venais a avoir besoin de ses services. Arrivé pour détacher Zachary, je profite que nous soyons seul pour lui murmurer :
« Nous allons encore avoir besoin de tes services. Bientôt tu pourras retrouver ta sœur et les tiens, mais il va falloir encore serrer un peu les dents. Karl est au plus mal, si cela se sait ou s’il meurt avant que je n’aie pu agir, il y aura un coup d’état ici et je ne suis pas sur d’arrivé a tous nous sauver, tu comprends ? De quoi ? Attend... Ok, ok, je comprends... Mais ma soeur et...? »
Je lui souris juste, on a pas le temps de faire la causette je me penche juste pour lui glisser :
« Bientôt tu pourras retrouver Jessica et ton groupe, garde espoir et accroches toi.»
Je lui explique rapidement le fait qu’il ne doit pas toucher Karl sans son accord et surtout que ca ne sorte pas d’entre nous. Puis je reprends mon masque d’Heimrich pour le conduire vers la maison aussi froidement qu’un animal. Je ne me détends pas a l’intérieur et reste proche de Karl. Un mauvais réflexe peut vite arriver même dans son état.
Quand Olivia soulevé le tissu et que l’on voit mieux la plaie, je ne dis rien mais je pense deviner la suite un peu trop bien. Zachary ne me détrompe pas et c’est surement pire que je ne le pensais, avec une amputation trop évidente, Une fois de plus Portland a été une bonne école. Karl passera pour un faible, ce qui sera une brèche dans son autorité.
« Il faut sauver la main, il n’y a pas moyen de juste retirer les tissus nécrosés ? » Avec un traitement de cheval, sans doute... Mais ça va mettre un coup dans les réserves de médicaments, c'est sûr. Je ne sais pas ce qu'il y a de disponible pour ça, on peut faire en sorte de rendre la plaie propre et surveiller au maximum l'évolution de la nécrose... Sans moyen, ça sera très difficile...»
Quoiqu’il arrive ca sera moi qui couperait, je ne veux pas qu’Olivia ait a faire ca. C’est a Karl que je demande :
« Tu sais ce qu’il y a comme médicament ? -Le problème c'est que si on dit que le traitement est pour Anika, je ne suis pas persuadé qu'Almaric se risquerait à tout dépenser. Et si on admet que c'est pour moi, alors on prend la possibilité d'éventer le secret... - Tu penses qu’Almarich ne tiendrait pas sa langue ? Ca me semble etre dans son intérêt pourtant. Il n'y a qu'Almarich pour comprendre Almarich, je ne prendrais pas le risque...»
Je reste a l’observer et me demande s’il n’a pas juste peur que je prenne sa place auprès d’Almarich. Une peur très légitime en soi. Pour le moment, je préfère faire comme si cette option ne me venait pas à l’esprit :
« Sans toi pour tenir Jefferson je ne donne pas cher de sa place… mais soit, je vais voir déjà ce qu’il y a, nous sommes peut-être en train de débattre alors qu’il y a pas matière a cela. »
Je lance un regard a Olivia, une fois de plus je l’interroge du regard pour prendre congés.
« Attendez moi s’il y a besoin de couper quoique ce soit. »
Sujet: Re: Bienvenue a Naziland Ven 10 Fév 2023 - 21:24
Sans moi pour tenir Jefferson, et une partie de ses alliés, je ne donne cher de la peau de personne, pas même de mon propre frère, annonce-t-il d'un ton sombre devant tout le monde. Je fixe les deux hommes dans leur conversation, cette alliance, est ce qu'elle est, un peu étrange à mettre en place mais je crois nécessaire à cet instant : Ne soyons pas naïfs. Il me craint, et c'est comme ça que je le tiens en respect. Toi ? Il n'a pas peur de toi. Il veut tellement te tuer qu'il fera tout pour dès qu'il pensera avoir le champ libre : sans moi, il l'aura, et il ne jouera pas à la loyale, poursuit-il. Ses yeux quittent Sebastian pour se poser sur moi. J'ai contrarié le mauvais chien fou, à l'évidence.
La mention est faite sur une amputation possible, et ça n'est pour rendre enthousiaste personne à cet instant : Si on pouvait essayer de ne pas en venir là... que je leur souffle simplement en pinçant les lèvres. Zachary se fait discret : Ça ne va pas être simple mais on peut maximiser nos chances... Est-ce qu'Anika doit s'occuper de tout ça ? Demande-t-il. C'est la condition, il semble gêné. Parce que si nous cherchons tous à nous tirer de ce mauvais pas, ça n'est pas pour autant que ça nous facilite la vie, ces aprioris. Avec son plâtre ? Reprend-t-il. Je comprends que vous n'ayez pas envie que je vous touche, mais je peux vous sauver la vie, Karl se renferme, ne dit rien. Est-ce que le temps qu'il débatte de ça, je peux te parler un instant ?
Je me redresse, faisant signe à Sebastian de me suivre dehors. En refermant la porte un temps, je contiens l'appréhension qui me tient maladroitement en relevant les yeux vers mon complice : Ils n'ont pas ces médicaments, on sait toi comme moi que c'est ce qu'ils ont voulu récupérer dans le campement qu'on a vu, que je lui souffle en français, un ton plus bas pour qu'il soit le seul à l'entendre. Si Karl meurt avant qu'on ait eu le temps de s'en aller, tout ce qu'on essaie de faire, ça sera impossible à mettre en place, et je pèse mes mots : Dès sa mort, il n'y aura aucune hésitation à nous la faire à l'envers, et on n'aura aucun contrôle sur la suite. Je commence à suffisamment le voir pour comprendre.
C'est lui le garde-fou, sans lui, tu es mort, et moi, je rêverais sans doute de l'être au lieu de passer mon temps avec Jefferson, parce que c'est sûr qu'il prendra la peine de me garder le plus longtemps possible en vie pour me faire souffrir, ce gros sadique n'aura aucun problème à l'idée à ce que j'endure ses supplices. On a ces médicaments... On sait où ils se trouvent, que je précise. Notamment parce que nous les avons pris avec nous en quittant le lieu du massacre. Est-ce que tu penses que tu peux les récupérer ? que je lui demande, soucieuse.
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Sujet: Re: Bienvenue a Naziland Sam 11 Fév 2023 - 9:33
« Je serais curieux de savoir comment tu as réussi a te faire craindre de ce genre de personne… »
En temps normal, j’aurais mis a profit ces prochains jours pour que se passe de regrettables accident parmi les siens. Sur un chantier c’est si vite arrivée, un étouffement pendant un repas a cause d’une belle dose de poison ou trouver un objet compromettant dans les affaires d’un autre… ces trois amis n’auraient pas fait long feu. Mais les alignements planétaires vont en décider autrement et les 3 survivront sans que je ne sache m’attaquer à eux.
« Karl, j’ai une question qui a son importance : est ce que Jefferson et les siens ont accès a l’armurerie ou pourrait l’avoir? »
Autrement dt, peut on s’attendre a un coup d’état s’ils sentent le moindre signe de faiblesse ? J’écoute la conversation entre Zachary et Olivia et prends sur moi pour cacher le ridicule de la situation. Olivia a un bras dans le plâtre et il n’y a pas un univers ou je laisserais ma compagne enceinte de mon bébé patauger dans un telles ramassis d’infections a cause de convictions ridicules. Karl est dans cette situation parce qu’il n’a pas été bon stratège et quand cela sera finis, je ne compte pas le laisser partir vivant, même si j’apprécie l’homme sur certain plan. Il n’y aura rien de personnel là-dedans.
« C’est moi qui vais m’en occuper. Non seulement j’ai deux mains libres mais je me pense habile avec. Tu me guideras le nègre. »
Je vais vers la porte pour héler Audrey et trouver des médicaments quand Olivia me rejoint. Je la regarde, impassible, ne le confiant pas le fonds de ma pensée quant a cet homme ou mon envie de plier bagage. On a les plans des défenses, ont sait le groupe sur le point d’imploser. Partr avec Audrey et Zachary serait une option. Mais je sais d’avance que la bourrique en face de moi en fera une affaire de principe d’aller « jusqu’au bout ».
« Il faut qu’il tienne au moins 2 semaines. Almarich a validé ma sortie a la marina, mais ca ne sera pas avant sans compter que…. »
Je plante mon regard dans ceux d’Olivia et, avec un calme olympien au regard de ma réponse, je lui murmure :
« … il y a des chances que cela soit avec Jefferson et ses amis. »
Autrement dit que je ne revienne pas du tout. Beaucoup de choses vont ce jouer durant cette sortie qui va permettre de « régler nos comptes » comme la femme devant moi le souhaitait. Si j’affiche la plus tranquille des assurances, je ne minore pas le danger. En fait, je ne pense pas qu’Olivia se rende compte qu’elle m’en demande beaucoup et qu’elle me voit peut-être plus fort que je ne le suis. Une chance que je m’estime débrouillard et plein de ressources car j’ai cette bêtise d’être trop tendre pour lui dire non.
« Je reviens vite… »
Je vais chercher Audrey avec une liste de matériel que je lui demande de trouver le plus discrètement possible. Linge, glace, couteau bien affuté qui a été bouillie… pendant que je vais chercher des médicaments. J’insiste très fortement, pour notre survie a tous, sur le coté discret de cette « mission ». Si elle rencontre le moindre problème ou Jefferson et sa bande, elle arrête tout et je prendrais le relai. En attendant, je vais vers chez Almarich car je ne doute pas que ce pillage de médicaments sera une trop belle occasion pour ce serpent de Jefferson de venir cracher du venin, je préfère prendre les devants.